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Posté : samedi 20 octobre 2018 à 9:15
Intermédiaires techniques :
Forum de l'association Asperansa
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Mozilla cherche à ne plus dépendre excessivement de Google. Mais la fondation cherche aussi à trouver des sources de financement qui cadrent avec ses valeurs. Son partenariat avec ProtonVPN répond à ces deux exigences.
Très dépendante du partenariat qu’elle a avec Google, Mozilla cherche depuis des années à diversifier ses sources de financement pour ne plus dépendre d’un seul acteur — qui plus est, un acteur dont le fonds de commerce consiste à exploiter les données des données personnelles des internautes, une pratique qui ne colle pas tout à fait avec les objectifs éthiques que brandit la fondation, qui édite Firefox.
L’arrivée des contenus sponsorisés dans les onglets est un exemple de cette politique de diversification. Son partenariat avec ProtonVPN, annoncé lundi 22 octobre, illustre aussi cette volonté d’élargir son horizon financier. Un partenariat qui, pour le coup, colle plus avec les valeurs que revendique Mozilla, puisque la nouvelle est présentée comme l’occasion de « tester de nouvelles façons de vous protéger en ligne ».
Un partenariat sous forme de test
Un VPN est un réseau privé virtuel servant d’interface entre l’internaute et le reste du net. Concrètement, la connexion Internet passe par un relais avant d’atteindre sa destination. De cette façon, le lieu d’arrivée de la liaison voit l’adresse IP du relais et non pas celle attribuée par le fournisseur d’accès à Internet. Ainsi, l’identité de l’internaute est en quelque sorte masquée.
L’initiative est toutefois plutôt limitée, en l’état actuel des choses. L’option d’abonnement mensuel à ProtonVPN via Firefox ne sera proposée qu’à un petit groupe aléatoire d’usagers situé aux États-Unis. La fondation assure avoir bien passé en revue l’offre de ProtonVPN avant de se lancer avec la société suisse, qui est aussi connue pour son service de webmail très sécurisé.
« Après avoir souscrit un abonnement, [les heureux élus] pourront télécharger et installer le logiciel VPN. Windows, MacOS, Linux, iOS et Android sont tous supportés. Le VPN peut être facilement activé ou désactivé selon les besoins, et l’abonnement peut être annulé à tout moment ». Le prix mensuel est fixé à 10 dollars par mois. C’est 2 dollars de plus que l’offre n°3, qui est l’une des plus complètes.
Vous voulez toujours glisser sur Ouatsape ?L'app de messagerie va commencer à monétiser les Statuts, sa propre version des Stories, en y affichant des annonces commerciales.
Attendue depuis longtemps, la publicité va bel et bien faire son apparition sur WhatsApp. Chris Daniels, vice-président de l'app de messagerie propriété de Facebook, a confirmé l'information en marge d'un événement à New Delhi, en Inde, rapporte le site du quotidien «Hindustan Times».
Les annonces publicitaires ne s'afficheront pas dans les conversations mais dans la section Statut, qui présente, comme les stories de Snapchat ou Instagram, des images visibles pendant 24 heures maximum. «Ce sera le principal mode de monétisation pour la société et une opportunité pour les entreprises d'atteindre les utilisateurs de WhatsApp», a expliqué le dirigeant. Ce dernier n'a pas précisé de date de lancement, mais d'après les rumeurs, il pourrait avoir lieu l'année prochaine.
Il y a trois mois, WhatsApp a lancé un outil baptisé WhatsApp Business API. Il permet de faciliter les conversations entre les entreprises et leurs clients via l'app de messagerie instantanée. Si le service est gratuit, certains messages sont facturés aux sociétés.
Je sens que ça ne va pas faciliter la vie des autistes...On ne recherche pas des signes comme le sourire ou le froncement de sourcils, mais de très petits mouvements, tels qu'un regard allant vers la gauche ou la droite
Et ça, c'était répété à chaque début d'un journal TV,L'information, c'est vous qui la vivez, c'est nous qui en vivons.
Et finalement, par quel média l'information est elle maintenant diffusée,…quoi que…
Source : Le Smartphone, poison ou remède ?Dans son essai Le Troisième Cerveau, Pierre-Marc de Biasi, directeur de recherche émérite au CNRS, alerte sur la relation de dépendance que nous entretenons avec le Smartphone, outil « intrusif, injonctif et addictif ».