Je comprends mieux maintenant d'accord.EnHans a écrit : ↑jeudi 10 juin 2021 à 17:15Je devine combien ne plus pratiquer le "noble art" doit t'affecter. Ton état dépressif est tout à fait compréhensible. En plus il y a d'autres paramètres qui doivent te plomber. Après, ce n'est vraiment pas un sujet dont j'aime parler et de toute façon les mots ne servent à rien, je le sais trop bien.Lutter contre son instinct de survie ? je comprends pas de quoi tu parles.
Le vivant roule d’abord pour lui-même et a pour mission de survivre individuellement pour pouvoir propager, aussi longtemps ou aussi bien que possible, une vie qui aurait sa forme. Survivre est le premier but. Si notre forme dans le miroir ne ressemble à rien de défendable, l’envie de mourir est interprétable comme un réflexe de conformité. La différence comme erreur de la nature.
L’instinct de survie est ce qui nous maintient sur le ring. La Nature ne garde que les meilleurs, les plus forts. L’environnement suffit à éradiquer physiquement les organismes les plus faibles. Personne n’a envie de perdre. Mais on peut s’avouer vaincu. L’envie de mourir est donc l’envie de finir au plus vite un combat (considéré comme) perdu d’avance et qui génère de la souffrance inutile. Inutile puisque la défaite est certaine mais pas assez imminente.
L’envie de mourir, c’est la non-envie absolue, c’est la conviction qu’il n’y a plus de vie à honorer, plus rien de possible dans la vie. L’envie de mourir est une conviction, une idée. La défaite mentale, c’est la victoire de l’idée de la mort, la victoire de la mort alors qu’on est encore vivant.
Je peux juste te souhaiter de détourner l’attention portée à des idées d’autodestruction vers un projet d’une vie empreinte de beauté et d’autodiscipline pour pouvoir cueillir, révéler, voire fabriquer et faire prospérer cette beauté.
Plus facile à dire qu'à faire, oui. Bon courage.
Par contre il n'y a pas de que la boxe qui me rend dépressif, loin de là d'ailleurs, on va dire que c'est un résultat de 22 années d'échec et de passage à tabac par la vie. Plus les années passent, plus les coups sont de plus en plus fort. J'étais déjà au fond du trou que je pratiquais encore la boxe. Je me souviens me voir pleurer dans ma chambre après avoir gagné un gros combat.
J'ai oublié de te répondre sur la ma dépression. Oui j'ai un traitement depuis mes 17 ans (22 aujourd'hui) et je me suivie par plusieurs psychiatres, infirmiers et associations. Mais ils ne peuvent rien faire pour me guérir. Ils sont inutiles mais je leur en veux pas, c'est pas leur faute. j'essaye de résister, d'ailler mieux, mais la vie fini toujours par me rattraper, j'ai déjà fait 2 TS qui ont fini en 2 hospitalisation depuis et jamais 2 sans 3 comme on dit. D'ailleurs ça fait 1 mois que je donne plus de signe de vie à personne, je fais plus rien, plus de psy, de thérapie etc...
Car je sais que septembre approche, une nouvelle années va commencer, encore une année au fond du trou pour sur et je refuse de continuer comme ça.