[Index Sociologie] L'homophobie, un phénomène à combattre !

[Bubu]

Je me relis ce matin, et je regrette mon ton grossier d'hier. Ceci dit, vos arguments sont intéressants.

[Samfelsouth]

Je me relis ce matin, et je regrette mon ton grossier d'hier. Ceci dit, vos arguments sont intéressants.

[freeshost]

Le Québec, porte-voix des droits LGBT

[freeshost]

L'arrière-plan de ce cliché le rend encore plus fort.

[freeshost]

Cet activiste russe qui traque les enseignants homosexuels

Timour Boulatov, activiste russe anti-LGBT, a traqué sur Internet et poussé à la démission une soixantaine d’enseignants homosexuels. Il agit dans le cadre légal et collabore avec les autorités et le système éducatif

Bête noire de la communauté LGBT russe, Timour Boulatov pourchasse sur Internet les enseignants qu’il soupçonne d’avoir des penchants homosexuels. A son tableau de chasse, 65 personnes contraintes de démissionner. «J’ai une carte de la Russie sur mon mur, avec un drapeau sur chaque ville où j’ai réussi à faire virer un prof», raconte fièrement Timour Boulatov au «Temps» par téléphone depuis Saint-Pétersbourg. Joaillier de 40 ans, musulman pratiquant et père d’un enfant, il scrute les réseaux sociaux russes à la recherche de «dépravés». Lorsqu’il trouve un profil suspect, il rassemble un dossier constitué à partir de photographies et de discussions prélevées sur le profil de sa cible et y ajoute ses commentaires de «patriote».

Sa dernière victime se nomme Maria Chestopalova, une toute jeune professeure de musique d’à peine 21 ans. Elle a été contrainte, la semaine avant Noël, de démissionner après avoir été convoquée par la principale du «Centre d’éducation complémentaire n°4» de Krasnoyarsk, en Sibérie. Maria Chestopalova déplore les méthodes de Timour Boulatov qui s’est improvisé en procureur: «Il a épluché presque 3000 messages et plus de 800 photographies sur ma page vkontakte [l’équivalent russe de Facebook]. Et a constitué un dossier sur moi [que «Le Temps» a pu se procurer], qu’il a envoyé à la police, à la direction de l’école et au Département éducation de la ville de Krasnoyarsk».

Les athées vus comme des satanistes

La directrice de l’établissement, que «Le Temps» n’a pas réussi à joindre, reconnaît avoir convoqué Chestopalova dès le lendemain du jour où elle a reçu le dossier envoyé par Timour Boulatov. Olga Etsel indique au site meduza.io avoir «surpris Chestopalova la main dans le sac», pour des photographies qui vantent «la cigarette, la boisson et la nudité, ainsi que des grossièretés». Maria Chestopalova réplique qu’il s’agit de photographies figurant dans les archives de sa page et prises avant qu’elle ne commence à enseigner. Le dossier de Timour Boulatov ne contient par ailleurs aucune image de nu. Les photographies montrent des scènes de fête. La jeune enseignante porte parfois l’insigne arc-en-ciel, seul élément suggérant un lien avec la communauté LGBT.

Pour Boulatov, l’arc-en-ciel constitue une preuve de propagande homosexuelle. Il condamne également le piercing à la lèvre porté par Maria Chestopalova, son «mode de vie dépravé» et sa consommation d’alcool. Ses idées lui sont tout autant insupportables. «Elle dit qu’elle est athée, mais elle est certainement sataniste, parce qu’il est impossible pour un individu de ne croire en rien», tranche-t-il. Maria Chestopalova déclare qu’elle va porter plainte contre son accusateur; de son côté, Timour Boulatov est tout aussi déterminé à porter l’affaire en justice. «Il ne suffit pas qu’elle soit virée, elle doit encore répondre devant les tribunaux pour sa propagande homosexuelle», menace-t-il.

La traque des enseignants est depuis plusieurs années le principal hobby de Timour Boulatov. Une équipe s’est constituée autour de son site. «Une trentaine de personnes m’aident en permanence, lorsqu’ils ont du temps libre», explique l’activiste, ajoutant que plus de 1500 internautes au total contribuent épisodiquement au travail. Une véritable armée virtuelle.

Une loi punit la «propagande homosexuelle»

Difficile de vérifier le nombre de ses victimes, car la plupart préfèrent rester anonymes, sachant qu’elles ont peu de chances de trouver un recours favorable auprès de la justice russe. «Dans la moitié des cas, c’est-à-dire une trentaine, les personnes visées partent d’elles-mêmes, pour éviter un scandale», justifie Timour Boulatov. «Il arrive parfois que la direction de telle ou telle école me demande de ne pas ébruiter l’affaire, pour protéger la réputation de l’établissement.» L’activiste dit toujours obtempérer, car c’est le résultat qui l’intéresse. «Je tiens à respecter à la lettre la loi russe. Tout ce que je fais est légal.»

La presse russe populaire russe suit avec intérêt cette chasse aux sorcières. Les premiers articles relatant l’exclusion d’enseignants homosexuels remontent à 2013, peu après l’introduction par le parlement russe de lois punissant «la propagande homosexuelle». Une loi aux contours assez flous pour permettre le harcèlement de la communauté LGBT et donner à ses membres un statut de paria.

L’aspect le plus frappant dans la traque est la coopération des autorités russes. «Grâce à Dieu, notre société est saine et nos institutions fonctionnent correctement», note Timour Boulatov. «J’ai reçu des réponses à chacune de mes requêtes. Elles ont à chaque fois abouti par le départ des coupables.» Le combat ne fait que commencer pour lui, car «les structures d’enseignement sont infestées par les LGBT. La plupart d’entre eux convergent vers la pédagogie dans le but de pervertir nos enfants» croit-il. «C’est l’Occident qui cherche à nous affaiblir». Il reste toutefois optimiste: «D’ici à quelques années, nous allons complètement purger le système éducatif. J’espère que la Russie sera bientôt le premier pays au monde où le système sera complètement débarrassé de cette engeance.»

Source : LeTemps.Ch

Déjà que je n'avais pas trop envie d'aller en Russie, voilà qui me donne encore moins le goût de visiter ce pays.

[Djinpa]

Quand une société laisse des particuliers faire" justice" en dehors de l'institution judiciaire, et que les autorités coopèrent! , elle sort de l'Etat de droit, çà me donne envie de fuir!- et d'être vigilante pour que ce genre de dérive n'arrive pas en France.

[Alone3545]

Avec le temps en France les politiques vont être plus souple vis à vis des homos notamment çe qui s'est passé avec la LR mais côté FN et Russie il y a du travail de leurs part à faire et on se demande si ils ont évolué la dessus

[piedsboueux]

réponse placée ici venu depuis http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 34#p335934 car plus appropriée au sujet.

Moi j'adore aussi quand un garçon me sert dans les bras (mais pas une fille, je sais pas pourquoi, sans doute qu'elles sont trop petite et ont les mains trop douces (oui je n'aime pas la douceur de la peau )), mais j'ose jamais demandé même à un de mes meilleur ami qui est souvent avec moi quand je fais des crises d'angoisse, j'ose pas lui demander, je trouve ça trop bizarre comme demande...

c'est justement cet interdit sociétal qu'il faut faire sauter, j'y travaille en tentant de monter un groupe "où l'on a le droit". On devrait faire ça dans la forêt, avec comme défouloir des plantes à arracher.

J'ai beaucoup écrits là dessus: RÉ-ÉDIT ce que j'ai écrit a été assimilié à la psychanalyse ce qui est signe qu'il ne faut pas en parler, donc je l'ai censuré.
Le piège est de coller à une identité d'être quelqu'un qui a un besoin faisant écran au besoin véritablement ressenti plus profondément (qu'on se persuade d'un besoin qui cache le vrai pour être "normal"). [cela est nomné "faux self"]

S'interdire d'aller vers la satisfaction d'un besoin (c'est pas tant le manque le problème, c'est surtout de ne pas s'avouer vivre un tel manque) en interposant à la place un besoin acceptable mais non authentique d'adulte donne la majorité des troubles psychiatriques, des défenses et addictions de compensation, il reste la frustration inconsciente devenant tristesse, colère, maladies et violence. (car alors on cherche à ne pas être ce qu'on est mais être ce qu'on doit être)
Cette décharge de frustration alimente un tas de comportement socialement nuisibles ou sont des problèmes de santé... et ça ne semble pas concerner que les autistes.
... j'ai tenté de le dire à la radio (Réunion première), lors d'une émission où étaient présent des psy qui s'interrogeaient sur les causes de la violence, il y a eu un silence de plusieurs secondes, avant qu'il zappent le sujet, je suis sur qu'ils LE SAVAIENT!!!...

Les gens ont besoin de ça, ils se l'interdisent. À Cilaos, quand ils sont assez saoul, certains m'attrapent dans la rue et me serrent dans leur bras, par ce qu'ils m'aiment bien. Les mêmes, pas saouls, sont totalement homophobes. Pourtant, leur approche affectueuse manifestée quand ils sont saoul, n'a absolument rien à voir avec une approche d'homosexuel pas saoul. Ce qui devrait être permis par la société, c'est une approche affecteuse et tactile sans avoir besoin d'être saoul, mais calculs fait, cela pourrait faire se diviser le PIB d'un pays par 5... (car la plupart des achats inutiles sont des réponses à la frustration)

retour à http://forum.asperansa.org/viewtopic.ph ... 34#p335934

[Asriel]

Autant je suis homosexuel moi-même et je partage avec toi le fait qu'il y a un problème sociétal dans le traitement de bézèdach de cette question, autant toute l'analyse psychanalytique que tu en fais me paraît littéraire, sans aucun fondement scientifique. Sans aller aussi loin sur du manque d'affection bébé, on peut imaginer un faisceau de raisons plus rationnelles au pourquoi du comment, sans aller investir des explications que je me permets de qualifier de saugrenues en tant qu'impropres corolaires au sujet dont il est question.

[piedsboueux]

autant toute l'analyse psychanalytique que tu en fais me paraît littéraire, sans aucun fondement scientifique.

C'est bien un point de blocage, toujours le plus esquivé, qui transparaît dans les livres, les films, qui est culturel et existe de cette manière autour de nous.
Je l'ai malheureusement vécu, et plusieurs fois, un asperger m'avait aiguillé sur des grilles d'observation alors vérifiées s'appliquer sur un tas de relations... foireuse, qui peuvent aussi aussi s'expliquer en reprenant des données de médecine chinoise ou de sagesses tibétaines, qui de plus, ont un lien direct avec des aspects corporels et des maladies somatiques. Cela semble mondial, inhérent à la programmation du mental humain. Mais en parler débouche sur des notions assimilées à la psychanalyse... Freud est diabolisé, on jette tout, même si il a fait avancer sur certains aspects...
je censure du coup la justification que j'avais préparé, puisque de toute façon... c'est saugrenu, c'est à jeter, tel le bébé avec l'eau du bain.

[sentiment d'incompréhension et de rejet par rapport à des notions résonnant fortement avec mon vécu, mais dont il ne faut pas parler, qui n'est pas accepté]

[Mizton]

Je n'ai pas eu l'occasion de lire ce que tu avais écrit et que tu as censuré, piedsboueux, mais le fait que quelque chose résonne avec ton vécu ne signifie en rien qu'il est généralisable à l'ensemble d'une population.

[piedsboueux]

ce que j'ai vécu correspond souvent avec le vécu de ceux qui ont traversé de grosses décharges émotionnelles à l'occasion de
- retraites spirituelles de très longue durée.
- expériences frôlant la mort (coma)
- relation amoureuse avec séparation et non partage, dépression majeure...
- maladies grave et de longue durée alors en rémission (cancer, diabète, allergies chroniques...
Et des tas de livres que j'ai découvert après et dont la lecture a été comme la révélation que j'avais contacté quelque chose partagé par beaucoup: écrits par des psychanalystes (Nasio) mais aussi des personnes ayant pratiqué la méditation (erckhart Tollé, et d'autres avec des noms à coucher dehors)

La résonance je la retrouve avec ce qui sert de fondement à diverses médecines ancestrales, plusieurs religions qui le reflètent la structure collective, et ce qui transparaît dans nombre de films (les films américains surtout tournent tous autour de la même névrose) me donne à penser que j'ai vécu quelque chose qui a trait à l'humain en général et généralisée par milliards de personnes. La structure de base est en profondeur la même pour nous tous, comme nous avons le coeur, la tête, les bras, 5 doigts, mais c'est le contenu qui est unique, comme l'est les cicatrices sur un corps. La structure, similaire dans ses fondements devient de plus en plus différente "en surface" de par la culture, le profil psychologique, le vécu qui est une sorte de "peau" personnel par dessus une structure partagée entre tous. Mais le mental est programmé, à moins de faire de telle expériences qui sont douloureuses à traverser, je le constate, pour nier son identification à la structure que l'on nomne aussi l'égo. C'est peut être même cette programmation de déni et de manipulation qui transparaît si désagréable entre NT et autistes, par ce qu'un léger décalage par rapport à la structure superficielle révèle cette attitude.

De ça donc il ne faut pas en parler à moins de construire un lien affectif fort, pour ressentir cette structure dans sa projection sur l'Autre et l'appréhender, de la même façon qu'on ne commence à se voir que si on a un miroir pour se regarder. SI la psychanalyse est condamnable quant à la méthode inadapté à la construction autistique, et pour cela je me méfie de plus en plus qu'on confonde ce que j'avance avec des théorie de psychanalyse et cette confusion est même dangereuse, le phénomène de transfert lui, utilisé depuis des milliers d'années pour faire un pont émotif avec des aspect de soi même et les révéler, existe, même chez les autistes...

[piedsboueux]

en fait l'analyse de tout ça par le mental ça donne ceci:
après avoir bien tourné en rond en croyant en apprendre, on s'en écarte, et on n'en sait pas plus.. par ce qu'on est resté sur les rails de la pensée discursive sans l'avoir vécu....

https://www.youtube.com/watch?v=qtc__nxtQSc

[Philippe_m]

Un corps détendu, tel qu’il est dans son essence, tel qu’il peut le redevenir après introspection sincère, après la méditation profonde n’a aucun besoin, y compris sexuel.
Malheureusement, ce n’est pas l’intérêt de notre société occidentale, laïque, athée et commerciale d’avoir des êtres libres et détendus. Ce qui génère des besoins, des envies et tout le tralala et en particulier l’idée d’une sexualité.
Ensuite selon son histoire, son passé, sa famille, ce qu’on a lu, vu ou entendu enfant et plein d’autres choses… on va devenir et s’identifier hétéro, homo, trans, …
Tout est bien
Le reste n’est que blabla

[Mizton]

Euh.. sauf que
1) être hétéro ou homo et être trans n'a rien à voir..
2) on ne "devient pas" de telle ou telle orientation sexuelle (ou de tel ou tel genre) suivant ce qu'on a lu/vu/entendu, ni suivant son éducation...
3) Tout dépend la définition qu'on a des besoins. On a toustes des besoins , et je dirais même : on a toustes les mêmes besoins... (les besoins vitaux : boire, manger, avoir un toit, dormir, les besoins de sécurité, de compréhension, d'épanouissement, d'expression...). Après, on n'y répond pas toustes avec les mêmes stratégies...
On n'a pas de "besoin sexuel", mais on peut avoir besoin de s'exprimer sexuellement.

Énormément de choses entre en jeu dans la façon dont chacun-e vit sa sexualité, son désir, sa libido, ses attirances etc. Et je trouve particulièrement réducteur de considérer qu'être un être sexuel est forcément signe d'une absence de "liberté" et de "détente"...
J'ai l'impression de lire l'inverse exact de celleux qui prétendent qu'une personne asexuelle est forcément "cassée", que ça vient forcément d'un traumatisme etc et qu'un être sain et équilibré est forcément sexuel... :/
Ne pourrait-on pas juste accepter la diversité sans considérer que telle ou telle situation serait idéale/naturelle/saine etc ? Toute situation, si elle est vécue de façon consentie, éclairée et assumée EST ok. Point barre quoi :/ ça me met vraiment mal à l'aise ce genre d'affirmation comme quoi en gros, beurk beurk c'est la vilaine société qui génère l'idée de sexualité... (ou à l'inverse : beurk beurk c'est c'est vilaine société qui génère l'idée d'asexualité)... :/