Forum Asperansa

Ah bon... Chez moi si je demande qu'on enlève les chaussures, c'est surtout que les rues sont plus sales que mon appartement et que je n'ai pas envie de faire constamment le ménage. Pour avoir eu l'occasion de comparer, les intérieurs des gens qui gardent leurs chaussures sont toujours moins propres. Je doute qu'il faille chercher beaucoup plus loin, et surtout pas dans la Bible...

Ouais mais t'es vachement psychorigide tu vois, tu devrais vraiment laisser les gros dégueulasses venir salir chez toi, ça devrait être un plaisir de nettoyer après même.
/s

Même pas, ici parfois même les techniciens ou autres enlèvent leurs chaussures quand ils viennent chez des gens.

Ce téléphone « détox » n’a que deux usages :

• appeler et surfer sur internet en noir et blanc...

Pour aller plus loin que la réjouissance de la mort d'un salaud :
Le plus important, ça va être de tuer sa mémoire.

(Et j'ajouterai qu'on n'en prend pas vraiment le chemin).

Spoiler : 

Benoit a écrit : ↑mardi 23 octobre 2018 à 10:06 Pour aller plus loin que la réjouissance de la mort d'un salaud :
Le plus important, ça va être de tuer sa mémoire.

(Et j'ajouterai qu'on n'en prend pas vraiment le chemin).

Merci pour la référence à cet article Benoît.

Sur le site de La Tribune :

Ces managers qui veulent tirer parti des neurosciences

Si ça se généralise (ça a commencé "par toute petite touche" dans ma boite), je prends le pari que les comportementalistes vont être très rapidement de moins en moins populaires.

Par petites touches, les gros problèmes (principal exemple : management par la peur) ne seront jamais traités. Par contre, vous aurez droit au management par la peur avec le sourire, parce que le psy comportementaliste a dit que ça passait mieux ainsi.

Parce que ce qui manque vraiment à ce forum en ce moment, c'est de discuter des représentations sexistes, un rapport de Google sur l'inclusion :

https://assets.documentcloud.org/docume ... hamber.pdf

En dehors de ce qui y figure, ce qui est important c'est que:
1) le gars qui a écrit ça s'est fait virer.
2) le gars qui a écrit ça a explicitement dit qu'il avait "une vision particulière" de ce sujet parce qu'il a le Syndrome d'Asperger.

Spoiler : 

Sérieusement, je sais que c'est un terrain glissant mais ça me semble un sujet important, pas tant que le sujet mais le fait qu'on puisse être à point obnubilé par un truc en tant qu'Aspie pour ignorer tout sens critique avant d'envoyer un document.

Perso, je l'aurais viré aussi, avec comme circonstance aggravante le fait de justifier ça par l'autisme/l'empathie, alors qu'il est assez intelligent pour penser aux conséquences de ses actes.
Avec des points de bonus pour ne pas réaliser que sa forme de manque d'empathie n'est ni masculine, ni constitutive de l'autisme.

Parce que parfois une image suffit :



Soutien au peuple brésilien qui va en avoir énormément besoin les jours à venir.
Dans les victimes co-latérales, toutes les parties de la forêt amazonienne qui pourraient rapporter de l'argent à sa riche base électorale dans la région.

Peut être qu'à un moment quelqu'un va comprendre qu'il y a derrière tout ça des efforts coordonnés ...

Sur Slate :

• Dans la Silicon Valley, une formation pour apprendre à regarder ses collègues dans les yeux...

Tugdual a écrit : ↑mardi 6 novembre 2018 à 11:55 Sur Slate :

• Dans la Silicon Valley, une formation pour apprendre à regarder ses collègues dans les yeux...

Il faut regarder dans les yeux 50% du temps lorsqu’on parle, 70% du temps lorsqu’on écoute et à chaque fois que l’on s’apprête à parler. Tenir le contact pendant quatre ou cinq secondes puis regarder sur le côté, pas en bas. Il ne faut pas non plus rompre le contact trop brusquement.

Mm, intéressant...
Alors perso, j'évite de croiser mes collègues, et je ne me déplace que pour aller à la machine à café après avoir vérifié que la voie est libre.
Avec cette méthode, personne n'a à se plaindre de mon absence de contact visuel...

Il faut regarder dans les yeux 50% du temps lorsqu’on parle, 70% du temps lorsqu’on écoute et à chaque fois que l’on s’apprête à parler. Tenir le contact pendant quatre ou cinq secondes puis regarder sur le côté, pas en bas. Il ne faut pas non plus rompre le contact trop brusquement.

Si je dois faire comme ça, je n'arriverai pas à écouter,
et c'est certain que je n'arriverai pas à sortir autre chose qu'une bouillie de mots qui exprimeront parfois tout le contraire de ce que je voudrais répondre.

2N3055 a écrit : ↑mardi 6 novembre 2018 à 14:28

Il faut regarder dans les yeux 50% du temps lorsqu’on parle, 70% du temps lorsqu’on écoute et à chaque fois que l’on s’apprête à parler. Tenir le contact pendant quatre ou cinq secondes puis regarder sur le côté, pas en bas. Il ne faut pas non plus rompre le contact trop brusquement.

Si je dois faire comme ça, je n'arriverai pas à écouter,
et c'est certain que je n'arriverai pas à sortir autre chose qu'une bouillie de mots qui exprimeront parfois tout le contraire de ce que je voudrais répondre.

Aaaaah, ok ! Donc lorsqu'on parle à une personne borgne, c'est facile, il suffit de changer l'oeil qu'on regarde toute les cinq secondes pour avoir l'air normal du point de vue de la personne en face.


(Plus sérieusement, ces conseils sont intéressants, même si je ne sais pas à quel point la méthode conversationnelle décrite est pertinente ou pas. Genre si tu fais ce genre de gymnastique oculaire à une personne autiste, elle va peut-être trouver ça super gênant .)

Vraiment flippant cet article... C'est presque digne du Meilleur des Mondes...

Cette formation a été mise en place après que l'équipe du UnLonely Project, qui lutte contre la solitude, en particulier sur le lieu de travail, a observé les travailleurs et travailleuses de l'entreprise et s’est rendu compte que beaucoup, spécialement les jeunes hommes, ne maîtrisaient pas certaines capacités basiques d’interactions sociales. À tel point que ces lacunes sont dommageables au travail en groupe.

Selon une étude de l’université du Michigan, il existe plusieurs critères pour savoir si une personne parvient à bien établir un contact visuel. Il faut regarder dans les yeux 50% du temps lorsqu’on parle, 70% du temps lorsqu’on écoute et à chaque fois que l’on s’apprête à parler. Tenir le contact pendant quatre ou cinq secondes puis regarder sur le côté, pas en bas. Il ne faut pas non plus rompre le contact trop brusquement.

A ce compte-là, je me demande combien de gens sur la planète maîtrisent les "capacités basiques d’interactions sociales". Car enfin, cette obsession du contact oculaire est typiquement une manie occidentale. Elle n'est pas présente dans les pays d'Afrique noire, par exemple (au contraire, regarder trop fixement son interlocuteur y est parfois considéré comme impoli). Même en Guyane, qui pourtant est un département français, les gens n'y accordent pas beaucoup d'importance. En métropole, par contre... apparemment, dès qu'on ne regarde pas quelqu'un en face, il se sent frustré de ne plus être le centre du monde...

Siégeant aussi dans l'équipe, Lynn Goldman, la doyenne de l’Institut de santé publique de l’université Georges Washington, pense peut-être savoir pourquoi autant d'employées et employés de la Silicon Valley sont inadaptés socialement. Une grande part de nos relations sociales, encore plus dans le cadre du travail, passent désormais par des écrans, en particulier lorsque l’on travaille dans le domaine des nouvelles technologies. Le nombre d’interactions face à face est donc plus faible. Or, si une personne arrive à l’âge adulte sans avoir appris à soutenir un regard, ce pourrait bien être trop tard pour elle:

Il y a peut-être une autre explication au fait que beaucoup de gens sont inadaptés socialement, à savoir, le rétrécissement progressif et inquiétant des critères de l'adaptation sociale!!!