[Index Littérature] Que lisez-vous ?

[Tugdual]

D'actualité, par Clémence Pouletty :

[Siobhan]

Je viens d'entamer "Les Misérables" de Victor Hugo (d'où ma signature, qui est un projet de préface au livre en question, projet de préface reproduit dans les notes de l'édition que je lis.).

J'ai longtemps snobé Victor Hugo et son style, et je comprends pourquoi à la lecture du livre. Je trouve ça brillant mais très disons pédagogique et démonstratif. Mais c'est je trouve brillament introduit et faussement simple, je pense que plus jeune j'aurais trouvé ça rébarbatif et trop gentillet.


Je n'ai toujours pas vu le film récent du même nom d'ailleurs... quelqu'un l'a-t-il vu ? Apprécié ?

[geybuss]

3 livres en simultané sur différents supports :

- Nous étions hommes, de Gilles Legardinier : un thriller en livre audio sur mon tapis de marche
- Claudine à Paris, de Colette en livre audio dans mon lit, par curiosité littéraire
- La massaï blanche, un témoignage, d'une Suissesse qui a épousé un massaï (pas tout neuf

Sinon, je viens de finir Nouvel An, de Juli Zeh (en papier) et Surface, d'Olivier Norek (un thriller EXCELLENT) en livre audio

[LynxBlanc]

Actuellement, je lis la biographie de Paul Dirac (physicien quantique) né en 1902.

Je me régale, c'est sur fond de physique quantique avec tous les balbutiements de l'époque pour comprendre l'atome.
On ne s'en rend pas compte aujourd'hui mais arriver à modéliser quelque chose qu'on ne peut pas voir en analysant des résultats d'ondes ou de particules sur des plaques, des lampes ou autres, c'est quand même assez fascinant.
Et le gars était assez...particulier ^^

[hazufel]

Une sélection de livres jeunesse par Télérama.
C’est le moment de se lancer dans les versions numériques :

100 livres enfants ados pour ne pas confiner idiot

Et des podcasts pour écouter des histoires :

podcasts enfants

[Kimagine]

- Dans ta bulle! de Julie Dachez, préfacé par Josef Schovanec. Un grand plaisir (avec plein de notes dans les marges et l'envie de leur écrire pour les remercier de tout mon coeur).

- Quand l'austérité tue de David Stucklet et Sanjay Basu: c'est d'actualité, question à 1 000 points -> Après une crise économique, est-ce que c'est la politique d'austérité ou la politique qui consiste à investir des fonds publics dans le social et la santé qui est la plus efficace pour le bien-être des populations?)

Toi même tu sais...

En vrai, c'est un travail de deux économistes très documenté sur les politiques menées dans différents pays dans le monde après de grandes crises économiques et politiques (de la Grande Dépression à la Grande Récession).

- Des rapports des finances publiques et de la compta' (parce que passage du concours, et aussi parce que je trouve ça super intéressant).

[pikaia]

Récemment, j'ai lu ce manga...

... puis ce recueil de nouvelles de Marguerite Yourcenar, que je viens juste de terminer (88 pages, c'était rapide) :

Un peu comme dans Blue Phobia, on retrouve dans le "Conte bleu" (outre un titre assez similaire ) une histoire de saphirs aquatiques suscitant les convoitises mais entraînant une série de malheurs. Ce n'est pas grand-chose mais ce petit élément en commun a suffi à m'amuser

Sinon je crois que c'est surtout "Maléfice" qui m'aura le plus marqué dans ce recueil. J'ai déjà relu ce texte plusieurs fois...

[hazufel]

Beaucoup d’ebooks accessibles gratuitement :
ebooks gratuits

[Curiouser]

Beaucoup d’ebooks accessibles gratuitement :
ebooks gratuits

Merci !

[hazufel]

Encore de la lecture libre ici :

liste des livres à télécharger gratuitement

[EnHans]

Je ne l'ai pas encore reçu mais en attendant, un extrait :

EXTRAIT DE "PASSAGER CLANDESTIN" de Didier Maïsto :

Les élus RPR ne sont pas les seuls à faire l’aumône aux laboratoires Servier, rendus célèbres avec la triste affaire du Mediator, un coupe-faim détourné de son indication initiale et extrêmement dangereux pour les malades. En réalité, le groupe pharmaceutique finance très largement les partis politiques, mais aussi les syndicats, tandis que le garde du corps de Marc Blondel, secrétaire général du syndicat Force ouvrière et grand amateur d’écharpes rouges et de cigares à trois cents francs l’unité, est financé, lui, par la Ville de Paris, dont le maire est Jacques Chirac. Paix à leur âme.

De nombreux versements au profit d’associations et de sociétés situées à Cahors et à Lourdes remontent également à Bernard Charles, président d’honneur du Parti Radical, et à Philippe Douste-Blazy, député centriste. Tout est validé par Jacques Servier en personne, neuvième fortune de France (décédé en avril 2014). Entre 1992 et 1993, le laboratoire signe au total pour 300 000 francs de chèques à la demande de Philippe Douste-Blazy, qui, après la victoire de la droite en 1993 aux législatives, devient ministre délégué à la Santé. Quelques années plus tard, en 1998, Jacques Servier verse encore 300000 francs à la section rugby du FC Lourdes, ville dont Philippe Douste-Blazy est le maire. Celui-ci succèdera à Dominique Baudis à Toulouse, lorsque ce dernier sera nommé président du CSA.

De juin 1997 à avril 2013, le groupe Servier verse encore à Henri Nallet, député socialiste et ministre de la Justice de François Mitterrand, plus de 3,5 millions d’euros, d’abord comme salarié, puis comme consultant. Nallet est chargé des « hautes relations », comme on dit dans le milieu; l’ancien Garde des Sceaux de Mitterrand appelle d’ailleurs le numéro 2 de Servier pendant les perquisitions au siège de l’entreprise, sans savoir qu’il est sur écoute. Placé sous le statut de témoin assisté pour trafic d’influence, il bénéficie d’un non-lieu.

Au Lanceur, Lyon Capitale et Sud Radio, nous interviewons à plusieurs reprises la pneumologue Irène Frachon, qui révèle en 2010 le scandale du Mediator. Le groupe Servier a empêché, par ses financements et son lobbying incessant – une véritable pieuvre dans le système –, l’Agence du médicament d’assurer la sécurité sanitaire au nom de l’État. Des hommes influents, tels que Jean-Roger Claude, siègent à la fois chez Servier et dans la commission clé de l’Afssaps –Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, transformée en 2012 en Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé. Pourquoi commission clé ? Parce que c’est elle, la bien nommée AMM (Autorisation de Mise sur le Marché), qui donne le feu vert à la commercialisation des médicaments. Et quand les alertes de la commission de pharmacovigilance remontent, elles sont soigneusement écartées par le clan Servier. Jusqu’à la catastrophe sanitaire.

Les victimes et leurs familles sont dédommagées. Aquilino Morelle, inspecteur des affaires sociales, devenu conseiller politique de François Hollande, rédige le rapport de l’IGAS et charge Servier à mort. Mais non seulement il oublie de préciser qu’il travaille lui aussi pour l’industrie pharmaceutique (comme l’avocate Noëlle Lenoir, déontologue de l’Assemblée nationale, qui défendait en même temps un laboratoire contestant une décision ministérielle), mais il lui est également reproché d’épargner les politiques, qui en 2000 se sont voté une loi sur mesure, dite Fauchon, visant à réduire les cas dans lesquels pouvait être engagée leur responsabilité pénale pour « délit non intentionnel, en cas de négligence ».

L’histoire est toujours la même : après chaque scandale sanitaire majeur, un fonds d’indemnisation est créé et la question de la responsabilité politique écartée, alors qu’elle demeure évidemment cruciale. Dans l’affaire du Mediator, les premières alertes remontent au début des années 90, une étude de l’Agence du médicament démontrant déjà que le produit provoquait de graves effets indésirables, identiques à ceux du Pondéral et de l’Isoméride, des coupe-faims dérivés de l’amphétamine vendus par Servier, retirés du marché en 1997, laissant la voie libre au seul Mediator, qui fera une autre sorte de miracle : entre 500 et 1500 morts et, pour ceux qui s’en sont sortis, des centaines d’opérations à cœur ouvert et d’autres pathologies très lourdes.

Au moment où l’affaire Servier explose, Anne Méaux, conseillère en chef des politiques (surtout de droite), du CAC 40 et de nombre de régimes africains dictatoriaux, est appelée à la rescousse. Normal, tous les people défilent dans l’hôtel particulier de l’industriel : ministres de la Santé de toutes tendances – Bernard Kouchner, Simone Veil, Roselyne Bachelot, Philippe Douste-Blazy –, mais aussi Jean-François Copé, DSK, Alain Juppé, Xavier Bertrand, Michel Charasse, Édith Cresson, mais aussi les patrons de médias mainstream et du CAC 40, mais aussi de hauts fonctionnaires de la Santé, mais aussi des journalistes célèbres, des éditeurs, des médecins de l’Académie nationale de Médecine ou de Pharmacie...

Très commode ces agapes, quand on sait que la plupart des médicaments Servier sont des placebos (du latin placebo, « je plairai ») et que, hormis le Glucidoral et le Diamicron, deux antidiabétiques reconnus, et le Coversyl pour l’hypertension, peu ont fait la démonstration de leur efficacité. Les rares qui osent dénoncer la supercherie et, plus grave, l’extrême dangerosité de certains produits sont menacés : ils reçoivent des cercueils dans leur boîte aux lettres, des intimidations téléphoniques – « Méfiez-vous quand vous traversez la rue » –, sont épiés, suivis, photographiés. Pire, le labo abrite, dans un appartement de Jacques Servier, une véritable officine composée d’anciens de la DGSE et de la DST.

Un employé licencié finit par vendre la mèche. Yves Bot, à l’époque procureur de Nanterre, l’entend. L’ex-employé lui dévoile les méthodes du labo, assez particulières en termes de recrutement, et révèle notamment, avec des preuves, que le laboratoire sert, en Russie, de couverture à la DGSE. Yves Bot l’écoute poliment... la plainte est classée sans suite.

Quelques années plus tard, nous sommes en 2007, le magistrat, devenu avocat général à la Cour de justice de l’Union européenne, revendique publiquement son amitié avec Nicolas Sarkozy : « Ce n’est pas une proximité que j’ai avec Nicolas Sarkozy, mais une réelle amitié, assure- t-il au Monde. On se ressemble : il est ouvert aux autres, veut faire bien. Il est dynamique, ce qui peut aussi être pris pour de la brutalité. »

En 2009, Nicolas Sarkozy élève Jacques Servier au grade de Grand-Croix de la Légion d’honneur. Après avoir vanté « un personnage hors du commun » avec « une conception profondément humaine » de son métier, le président de la République lance : « Vous vous êtes battu toute votre vie pour soulager et pour guérir, pour proposer aux médecins et à leurs patients des médicaments efficaces. [...] Vous n’avez eu de cesse de prendre des risques. Je sais bien que passer d’Orléans à Neuilly, c’était déjà, pour reprendre vos mots, se développer à l’international. [...] La Nation vous est reconnaissante de ce que vous faites. Vous êtes une publicité vivante pour les médicaments Servier parce que, franchement, l’âge n’a absolument aucune prise sur vous. »

Un an plus tard éclate l’affaire du Mediator. Nicolas Sarkozy demande à ses ministres « la transparence la plus totale ». « Avec le Premier ministre et le ministre de la Santé, le président de la République est extrêmement attentif à ce sujet », assure François Baroin, porte-parole du gouvernement. Il vaut mieux, Jacques Servier étant un client historique du cabinet d’avocats Sarkozy.

En 1983, Nicolas Sarkozy entre au service du bâtonnier Guy Danet. Rapidement, il travaille pour le compte de Servier et, lorsqu’il quitte le cabinet en 1987, avec Michel Leibovici et Arnaud Claude, il embarque le client dans ses cartons; le cabinet d’avocats Sarkozy conseille désormais l’industriel du médicament en matière de droit immobilier et de droit des sociétés, avec pour objectif premier une réduction drastique de ses impôts.

Évidemment, Servier s’enrichit : ses médicaments – poudres de perlimpinpin et pilules de mort – sont officiellement autorisés, particulièrement chers et... largement remboursés par la Sécurité sociale. Plein de gratitude et de savoir- vivre, Servier participe en retour au financement de la campagne présidentielle de Sarkozy, en 2007. Quand on aime, on ne compte pas. L’amour, toujours l’amour... Sur les murs de son siège social, Jacques Servier n’a-t-il pas fait graver en lettres d’or :

« Là où est l’amour des humains est aussi l’amour du métier. »

[Elinounette]

Je viens tout juste de recevoir mon exemplaire de Promenade en Terre du Milieu. Un mook en hommage à Tolkien

[Kimagine]

Pour satisfaire ma curiosité et parce que ça me réconforte de lire ce genre de livre (c'est comme si j'étais dans un cocon tout chaud):




Et pour approfondir des connaissances pour un concours et par curiosité:

[freeshost]

Plein de livres.

Je crois que je vais commander les trente-sept de Death Note.

[lulamae]

Plein de livres.

Je crois que je vais commander les trente-sept de Death Note.

J'ai adoré Death Note, mais il me semble en avoir lu moins que 35. Des mêmes mangakas, Bakuman est très bien aussi, le manga raconte la formation de leur duo et débuts au Shonen Jump. Il y a un peu de romance avec les petites copines, et pas mal d'émulation avec les autres mangakas, et de chouettes personnages; je m'en suis moins lassée sur la durée que Death Note.

1. Bakuman : Moritaka Mashiro et Akito Takagi

2. Les coéquipiers :