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nouvo
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#661 Message par nouvo » samedi 21 décembre 2019 à 9:20

Tugdual a écrit : vendredi 20 décembre 2019 à 10:42 Nettoyer la nature :
Article et éclairage intéressant vis à vis de certaines initiatives écolo.
Cependant vais-je apporter qq compléments sur le fond de l'article.

Tout d'abord, je connais d'assez près la thématique et ai (par le passé) participé à plusieurs collectes de nettoyage, via la Mairie et notamment son ex-adjoint à l'environnement que je connais assez bien et apprécie, mais aussi Surfrider et une isolée (étions-nous qq uns un dimanche matin à nettoyer un secteur de criques).
Dans le lot, il y en eut 2 en non côtier : une vers une zone commerciale, une autre plus isolée (enfin où moi j'étais car nous étions plusieurs groupes dispersés).

Sur la dernière citée, avons-nous dégoté « un magot » qui était carrément un plastique de serre (des dizaines de mètres carré) enfouit dans la végétation depuis des années, à l'écart de tout passage.

Mais là où je veux en venir concernera déjà les réglementations.

La 1ère étant celle émise sous Royale je crois, sur les plastiques et notamment les plastiques de caisse.
Ses effets ont déjà été notables.
La réglementation nouvelle et interdiction de certains plastiques et objets à usage unique en est un 2nd très notable et très valable.

Juste en petit écart, je me félicite que les sacs oxodégradables soient désormais interdits. Ils étaient typiquement de ces erzats faussement écologiques et présentés comme tels qui plus est. Du bon greenwashing.
Pour ceux qui ne connaitraient pas, la 1ere petite vidéo en parle.

Sur les plages et leur nettoyage, l'article a le mérite de présenter la thématique et problématique environnemental mais il m’apparaît trop peu différentié.

Il faut savoir que la gestion des plages dépend de la commune, aussi chaque commune du littoral français peut présenter des écarts de gestion vis à vis d'autres communes.
Cela allant de la pratique en elle-même comme de la gestion des déchets.

Si vous souhaitez mesurer qq différentiels communaux, je peux transmettre ce doc (daté de qq années) sur la gestion et approche en Languedoc-Roussillon : http://littoral.languedocroussillon.fr/ ... plages.pdf

et sortant juste un mot (a priori c'est de la mairie) de la commune de Saint-Cyprien (66)
et répondant à ce questionnaire de gestion des plages:


Motivation pour le nettoyage des plages (= pourquoi vous nettoyez vos plages) :
"Je suis contre le fait de nettoyer les plages car cela déséquilibre l'écosystème dunaire, mais cela est nécessaire car les gens sont sales, mal éduqués et peu sensibles à l'environnement."
Au moins ce ne sera pas moi qui l'ait dit :lol:

Mais dans les grandes lignes, c'est ok avec l'article sur ce point, la problématique des cribleuses et la faible tolérance majoritaire des gens à ce qui ne serait une plage « nickel » et ce à quoi bcp attendent quand ils vont en vacances en bord de mer.
(et même si certains derrière y laisseront leurs crasses ^ comme le dit la mairie de Saint-Cyprien !)

Sur ma commune, et sur des plages à nettoyage mécanisé, ai-je entendu qu'ils utilisaient une machine (cribleuse) se voulant ne pas trop remuer le sable, mais je n'ai pas d'info précise – possiblement sont-ils au moins un peu sensibilisés et que l'usage mécanisé n'est pas trop fort – mais le nettoyage pour rendre certaines plages toutes propres s'opère.

Aussi vois-je sur le doc qu'ils ont (à date du doc) 20 salariés dédiés à la collecte manuelle. Ce qui semble très notable (vis à vis de qq autres communes consultées).

Pour aller plus loin, je peux transmettre ce doc, émis par le Conservatoire du Littoral :
https://www.agglo-royan.fr/documents/10 ... _plage.pdf

et ressort 2 pages pour qui ne lirait tout, sur ce qui constitue des plans de gestion raisonnée :

Image

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---

En autre complément déchets et après qq aspects de la réglementation et interdiction
et vis à vis de certains dépôts sauvages,

les collectivités ne sont parfois pas exemptes de tout reproche, notamment quand ils compliquent et font payer (parfois trop cher ?) les dépôts en déchetterie (au moins pour des professionnels).
A qq reprises j'ai pu me manifester sur ce point, car il est à mon sens plus couteux (sur le plan économique et environnemental) de gérer a posteriori des déchets déposés sauvagement que d'assurer les couts de gestion en déchetterie.
Et je pense que les collectivités ne vont pas dans une bonne voie quand elles compliquent les dépôts organisés.
Sur de ces sujets, comme sur qq autres, bien que ne me manifestant plus trop (à chaque fois ce fut et c'est bcp trop d'énergie pour moi), je suis un jardin depuis 11 ans de l'adjoint à l'urbanisme d'une commune voisine, et de temps à autres discutons-nous de diverses sujets, de réunions diverses qui ont lieu et notamment niveau collectivité territoriale. Quand je dis des trucs, sécateur ou cisailles à la main, je sais qu'il considère de mes avis, et parfois j'ai su qu'il y avait eu des remontées au niveau communal comme de la communauté de communes.
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#662 Message par nouvo » samedi 21 décembre 2019 à 10:27

et un petit complément m'apparaissant manquant, sur l'utilité même de nettoyer - ce que l'article met en perspective.

Il faut prendre en compte, et c'est manquant dans l'article (qui traite et s'oriente surtout sur les plastiques), que des éléments dangereux, type seringues, des matériaux métalliques rouillés, du verre et fragments peuvent joncher les plages. Pour un aspect de sécurité sanitaire des populations, il convient d'intervenir.

Là, on se retrouve sur les façons et modes d'intervention (cf précédemment) et sur une prise en compte plus importante du public (sensibilisation) sur les enjeux environnementaux de peu nettoyer les plages globalement, et en tout cas bcp moins de ce qui se pratique globalement à l'heure actuelle.
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#663 Message par nouvo » samedi 21 décembre 2019 à 13:15

Sur les plastiques, il est un endroit où j'ai été d'utilité car j'ai entraîné une modification, à la source, de propagation de plastique dans la nature, sur tout mon secteur.

Suite à un contact téléphonique (je ne sais plus pour quelle raison) au syndicat de gestion des déchets il y a un peu d'années, ai-je fait part d'un problème qui concerne les plastiques dans les espaces verts.

Il se trouve que bcp de plastique (et autres déchets non organiques) se retrouvent mélangés dans les déchets verts, quand parfois ce n'est pas carrément le sac plastique de 100L qui part tel quel à la benne. L'ensemble est broyé et finit en « compost », qui lui-même se retrouve répandu. C'est une honte et il n'y avait aucune sensibilisation à cela.

Un peu après ce contact où j'ai fait part de ce problème, des poubelles à côté des bennes à déchets verts ont été installées. Je constate dans cette déchetterie qu'il n'y a plus eut de problème à ce niveau. Dans celle où le « compost » est directement fabriqué – et n'y allant pas (plus), je ne peux mesurer s'il y a eut évolution. Mais comme c'est lié, je pense aussi que des modifications se sont faites (techniques et/ou de sensibilisation des personnels).
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#664 Message par user6375 » samedi 21 décembre 2019 à 14:37

freeshost a écrit : vendredi 20 décembre 2019 à 20:40
propane42 a écrit : vendredi 20 décembre 2019 à 20:30 Ca ca me redonne un peu d'espoir

L'Etat néerlandais doit réduire ses gaz CO2
La justice des Pays-Bas oblige l'Etat à réduire d'un quart ses émissions de gaz à effet de serre.
https://www.20min.ch/ro/news/monde/stor ... 2-15979013

A voir si la décision de justice est appliquée, et quels seraient les conséquences pour les responsables s'ils ne l'appliquent pas.
On fait ça pour tous les pays ? :mrgreen:
Ça serait bien oui, j'en serait ravi. Mais je pense toujours aux états qui ne respectent pas une décision de justice. Dans le cas de la justice qui s'appliquent aux individus et aux entreprise, l'état peut contraindre le coupable avec une force coercitive (la police). Mais qui peut contraindre un état à respecter une décision de sa propre justice, voir d'une justice internationale (ONU, compétence universelle nationale) ?

Pour moi c'est le point faible de la démarche, mais je la soutien parce qu'au moins d'un point de vue morale, juridique et politique, l'état est considéré comme formellement responsable, et il sera difficiles aux responsables politique de se défausser de cette responsabilité. J'espère que cette "pression morale" sera suffisante pour faire changer les choses. En même temps, une telle décision peut ouvrir la porte à des actions contre les responsables directement., et ça ça serait intéressant à voir. Après les abus de pouvoir et autres détournement de fond, il faudrait envisager de pouvoir condamner des responsables pour "inaction à faire appliquer une décision de justice", voir éventuellement si ça pourrait pas être considéré comme une entrave à la justice.
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#665 Message par nouvo » samedi 21 décembre 2019 à 23:21

Une suite sur les ramassages et plages.

Sur la version nettoyage et plage propre, manquait-il dans mon propos (comme dans l'article me semble-t-il un peu, sauf les algues) le fait que la majeure partie des volumes pouvait être du bois. C'est le cas en tout cas vers chez moi et après une tempête. Et à des niveaux que la simple circulation n'était pas trop possible.
Aussi et dans des cas extrêmes, faudra-t-il quand même nettoyer la nature, au moins en partie et à des occasions exceptionnelles (et pour des secteurs fréquentés et touristiques).
Je me rappelle notamment d'une séance de collecte organisée à un moment après une tempête exceptionnelle, et avions-nous été ailleurs et plus à l'intérieur, car sur la plage cela aurait été plus que de la figuration. L'ensemble avait été géré par des tractopelles et bcp brûlé sur place.

Par ailleurs, en quantité modérée, le bois devrait être plus laissé – ainsi que chez nous les posidonies. C'est le cas dans les criques notamment (pas de possibilités autre).

--


Sur « nettoyer la nature » et dans le prolongement, ai-je un peu suivi (en octobre) des diffusions sur France O de la Conférence internationale sur les Sargasses.

Je transmets un article : comprendre la prolifération des sargasses
https://www.larecherche.fr/environnemen ... -sargasses

Sur les solutions et valorisations possibles, n'ai-je trouvé des masses de détaillé : https://www.geo.fr/environnement/valori ... ess-198553

pour plus de détails faudra faire sans doute une recherche sur chaque axe de recherche pré-cité dans les 2 articles.

Le bioplastique à base d'algues, pourquoi pas ?? ai-je un peu suivi il y a un peu de temps les travaux et produits d'une entreprise bretonne me semble-t-il avec des algues brunes (des Fucus vesiculosus peut-être ?? ou en partie - sinon aurai-je une mauvaise note à mon TP de Biologie Végétale ^)
j'ai remis la main dessus, Algopack : https://agriculture.gouv.fr/des-algues- ... -plastique et une vidéo : https://www.dailymotion.com/video/x6gn294

Ai-je vu aussi notamment en bio-matériaux, au Mexique, des briques terre + algues (et une maison construite ainsi)
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#666 Message par nouvo » lundi 23 décembre 2019 à 8:31

Des sujets sont connexes et se croisent (et c'est normal)
et je remets en section environnement le lien de Tugdual du topic énergie sur la transition énergétique :

La révolution énergétique allemande dans l’impasse
https://www.transitionsenergies.com/rev ... e-impasse/

qui est un 1er stade mesurable des effets des politiques passées (du passé récent), notamment de la poussée grün (Verte) allemande et pression d'une part de la population d'époque.
Aujourd'hui, mais l'ai-je lu sur un autre article traitant du même sujet, que le parti d'extrême droite allemande surfait sur les mécontentements des excès perçus par la population allemande dans l'éolien terrestre et ses implantations et conséquences.

Ai-je aussi été un peu estomaqué quand j'ai découvert que 69% des français (selon un sondage datant de juin 2019) pensaient que l'énergie nucléaire était une responsable du réchauffement climatique : https://www.lepoint.fr/economie/rechauf ... 239_28.php

Extrait (attention c'est du 2nd degré au début ^^^)
Factuellement, ces 69 % de Français ont raison : le nucléaire rejette du CO2, le principal gaz à effet de serre. Mais ces émissions sont minimes : 12 grammes par kWh produits selon le consensus scientifique, soit l'équivalent de ce que rejettent dans l'atmosphère les éoliennes (11 grammes) ! Du fait de son mode de fabrication, le solaire en relâche quatre fois plus dans l'air (45 grammes). Plus curieux encore, pour 10 % des sondés, le pétrole et le gaz contribuent moins que le nucléaire à l'effet de serre, et pour 11 % d'entre eux le charbon est plus propre que l'atome... « C'est un élément très étonnant de l'enquête », reconnaît Philippe Knoche, le PDG d'Orano.
[...]]BVA explique ce décalage entre le « ressenti » des Français et la réalité scientifique par « l'effet de halo ». En gros, on a le sentiment que tout ce qui produit de l'énergie pollue et, donc, dérègle le climat. On pourrait élargir le propos en disant que toute activité humaine pollue, et le nucléaire n'échappe pas à ce truisme.
et encore plus surprenant et quand même inquiétant, est quand on se penche sur la proportion des plus jeunes :
Les jeunes, en particulier, semblent convaincus de l'effet néfaste de l'atome sur l'air. Le sondage BVA révèle que 86 % des 18-34 ans interrogés, bref, l'immense majorité, en sont persuadés.
Et le sondage n'indique pas la part de français pensant que l'électricité produite en France est d'origine fossile pour l'essentiel. C'est peut-être « hors sondage » et appréhension du testeur ??

Dans l'article du Point, ai-je arrêté l'extrait à un propos sur Greta Thunberg.
Je ne savais qu'il en serait question et avais prévu de poster ce lien (encore un lien et sujets connexes) :

Greta Thunberg se trompe de cible
https://www.transitionsenergies.com/gre ... -de-cible/

car effectivement, et au vu des connaissances et données scientifiques (en ai-je transmis qq précédemment, notamment sur l'évolution sur 50 ans des émissions de CO2 pour la France et point actuel) apparait-il bizarre et peu scientifique de cibler et attaquer la France parmi les 5 pollueurs responsables du réchauffement climatique.
L'article apportant des éclairages et compléments.

La suite de l'extrait du Point, vis à vis du sondage auprès du public 18-34 ans, étant celui-là :
 Greta Thunberg, la jeune égérie suédoise du climat qui préfère s'engager plutôt qu'étudier, est peut-être passée par là. 
---
---

Côté français, je vais mêler des scientifiques et la politique.

Des scientifiques, Université de Yale et Columbia, qui ont mis en place l'IPE (Indice de Performance Environnementale) https://www.greenwatt.fr/quest-ce-que-l ... nementale/

"
Quels sont les critères de l’IPE ?

L’indice de performance environnementale se fonde sur 24 critères, divisés en 6 grandes catégories.

La santé environnementale
La pollution de l’air
Les ressources en eau
La biodiversité
Les ressources naturelles
Le changement climatique

Parmi les critères, on compte par exemple l’émission de gaz à effet de serre, la préservation des forêts ou encore la qualité de la fourniture en eau. Au fil des années, les universitaires en charge de ce classement ont davantage élaboré l’indice de performance environnementale. Désormais, il comprend l’engagement écologique global d’un pays : ses réponses aux problèmes environnementaux, ses campagnes de sensibilisation, ses mesures préventives, ses projets de déploiement des énergies renouvelables ou bien les subventions proposées à la population.

[...]

En 2018, la France occupe la deuxième place du podium, avec un score de 83,95. En toute première place, on retrouve la Suisse, avec un IPE de 87,42. La France a donc de quoi être fière puisque, en seulement 2 ans, elle a gagné 8 places. En 2016, elle arrivait en 10ème position.

"
---


La politique sera ici la Loi Energie-Climat de septembre 2019
https://www.ecologique-solidaire.gouv.f ... climat.pdf

Qq extraits de contexte :

"
Les premiers résultats sont au rendez-vous : Le Centre interprofessionnel technique d'études de la pollution atmosphérique (CITEPA) a publié le 18 juin 2019 une estimation des émissions de gaz à effet de serre de la France pour 2018. Selon cette estimation, les émissions françaises en 2018 seraient de 445 Mt CO2 (ou équivalents, hors secteur des terres et des forêts) soit une baisse de 4,2 % par rapport à 2017. Ce bon résultat confirme par ailleurs la dynamique positive de la France en matière de lutte contre le changement climatique :
 Ses émissions de gaz à effet de serre ont baissé de 16 % par rapport à 1990, tandis que notre population a augmenté de 15 % et notre PIB de près de 49 % ;
 En juin 2018, les ONG européennes réunies au sein du Réseau action climat Europe (CAN-E) ont publié un classement des politiques climatiques des différents Etats membres de l’Union européenne dans lequel la France occupe la troisième place ;
 En mai dernier, l’Université américaine Yale a, elle, classé la France comme étant le deuxième pays sur 180 en matières de performances environnementales, devant le Danemark et la Suède

"


et un extrait de contenu :

" OBJECTIF ZÉRO ÉMISSION NETTE EN 2050
Depuis le début du quinquennat, le Gouvernement est pleinement mobilisé dans la lutte contre le changement climatique :
 En mettant fin à l’exploration de nouveaux gisements d’hydrocarbures sur le territoire (adoption en décembre 2017 de la loi hydrocarbures) ;
 En s’engageant à mettre à l’arrêt les quatre dernières centrales au charbon de France métropolitaine d’ici la fin du quinquennat;
 En publiant la révision de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) qui constitue la feuille de route de la France pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) du territoire ;
 En mettant en place des aides financières parmi les plus élevées d’Europe pour accélérer la conversion du parc automobile de la France : jusqu’à 11 000€ de soutien de l’État en cumulant la prime à la conversion et le bonus écologique, qui ont d’ores-et-déjà permis à plus de 300 000 Français en 2018 de changer de véhicule ;
 En ayant pour objectif prioritaire de baisser les émissions de CO2 des logements par la lutte contre les passoires thermiques mais aussi en prolongeant et en étendant les aides à la rénovation thermique des bâtiments (Crédit d’impôt à la transition énergétique, éco-prêt à taux zéro, « Habiter mieux agilité » de l’Agence nationale de l’Habitat, certificats d’économies d’énergie…) ;
 En accompagnant les Français vers la sortie des chaudières fioul grâce à la prime à la conversion des chaudières lancée en janvier 2019 pour l’acquisition de nouveaux modes de chauffage plus propres ; ce dispositif permet notamment à certains ménages de bénéficier d’une nouvelle chaudière plus propre pour 1€ seulement ;
 En étant le moteur de l’adoption au niveau européen de la baisse de 37,5% des émissions de gaz à effet de serre des véhicules d’ici 2030 et en inscrivant dans la loi d’orientation des mobilités la fin des ventes de voitures à énergies fossiles carbonées d’ici 2040 ;
 En accentuant la mobilisation générale du Gouvernement afin que la transition écologique infuse dans l’ensemble de la société, avec la création d’un Conseil de défense écologique pour réunir régulièrement autour du président de la République les principaux ministres et les opérateurs de l’État mobilisés ;
 En mettant l’innovation citoyenne et la participation démocratique au service de l’accélération de la transition écologique à travers le lancement de la Convention citoyenne pour la transition écologique, qui réunira prochainement 150 citoyens tirés au sort chargés d’évaluer et améliorer les dispositifs d’aide à la transition écologique, voire d’en proposer de nouveaux, et d’y associer des financements dédiés ;
 En créant un Haut conseil pour le climat qui évalue l’efficacité des politiques que nous mettons en œuvre et est le gardien et la vigie de notre politique climatique.

Pour accélérer la mise en œuvre de cette politique ambitieuse, le Gouvernement oriente de nombreux investissements vers la transition écologique et solidaire, avec :

 5,5 milliards d’euros par an pour le développement des énergies renouvelables ;
 1,2 milliards d’euros par an pour le Crédit d’impôt à la transition énergétique (plus de 60 000 remplacements de chaudières à énergies fossiles peu performantes ont été engagés et l’objectif pour fin 2020 est d’atteindre 600 000 remplacements de chaudières) ;
 Plus de 400 millions d’euros par an pour les aides à la rénovation de l’Agence nationale de l’Habitat ;
 Plus de 1,1 milliards d’euros par an pour les aides à l’acquisition de véhicules propres (plus de 300 000 véhicules ont été changés en 2018 et l’objectif pour la fin du quinquennat est d’atteindre 1 million de véhicules changés) ;
 Plus de 300 millions d’euros par an de soutien à la chaleur renouvelable ;
 4 milliards d’euros pour le transport ferroviaire et plus de 13 milliards (État et collectivités) pour le transport urbain et interurbain. "
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#667 Message par nouvo » jeudi 26 décembre 2019 à 20:24

Le C'est dans l'air du 25 décembre : Trop de jouets par milliers ?
https://www.france.tv/france-5/c-dans-l ... liers.html
(disponible jusqu'au 1er janvier 2020)

où sont abordés notamment différents sujets dont il fut question en matière d'environnement précédemment sur fond de changement climatique et de consommation.

Pour sortir qq aspects :

- Les sapins de Noël
ils ne donnent pas de chiffres, mais pour en sortir un et selon les supports et études, faut-il en moyenne garder un sapin artificiel entre 12 et 20 ans pour que son impact d'ensemble soit équivalent à un sapin naturel.
Dans le reportage, montrent-ils l'exemple d'un jeune couple faisant une conception de sapin de Noël en morceaux de bois empilés sur une tige métallique :)

à titre perso, je crois avoir acheté un sapin naturel 1 fois ou 2 dans ma vie, étais-je sans doute influencé car n'étant seul à cette époque ^ ?? et/ou encore empreint des habitudes familiales et sociétales ?
Quand j'eus de la visite pour Noël par le passé – avec des personnes pour qui Noël était important dont ce qui l'entoure en terme de guirlandes mises partout – j'allais couper qq grandes branches de cyprès que je décorais (avec mes qq boules et guirlandes d'époque), et cela faisait très bien l'affaire.

Hormis les branches de conifères ou une construction en bois suggestive, je suppose que de nombreuses alternatives peuvent se faire.

Cette année, ai-je du manquer l'arrivée du Sapin de l'Elysée.
Ce sapin qui occupe un camion à lui tout seul (plus les équipes qui le suivent et l'installent) et traverse une partie de la France, tout ça pour dessécher et « creuver » qq jours plus tard.
A l'heure où l'écologie et les problématiques environnementales prennent plus de place dans la société, il serait à mon sens bienvenu que la mesure et une certaine exemplarité émane du plus haut niveau de l'Etat car installer un sapin de 15 mètres est somme toute très démesuré.
Ai-je depuis une certaine lurette un peu de difficultés avec un certain aspect jetable du vivant, et qui plus que du vivant est un objet de consommation à part entière.
Il m'est un peu similaire pour certaines plantes annuelles, utilisées en produits jetables dans les jardins / espaces verts.

- Les cadeaux de Noël : vaste et complexe sujet
entre pressions sociales, sociétales et ces modèles mis en place dès le plus jeune âge, reproduits et entretenus ?!?
et avec une bonne part de cadeau revendus dans la foulée sur diverses plateformes.

Dans le reportage montrent-ils une boutique qui reconditionne des jouets.

A titre perso, j'ai souvent (ordinairement) eu un billet ou chèque, y compris par les grand-parents et une tante, c'est sans doute le mieux (en s'inscrivant déjà dans le modèle des « cadeaux ») mais cela limite les choses non désirées et non appréciées ^, donc les gâchis divers.

Et vis à vis de Noël, si j'avais eu des enfants, ne saurai-je comment j'aurai agit sur ces différents sujets ?? et d'autant avec ce mensonge sur le Père Noël, déjà ^

En chiffre, il me semble par ailleurs avoir vu que la part de jouets français était d'un ordre de 15 %, qu'elle est en forte progression depuis plusieurs années, et avec des relocalisations.


- La pollution numérique
il y avait sur le plateau une journaliste environnement de rfi, et ai-je à un moment parlé de pollution numérique dans un post

je transmets ce lien http://www.rfi.fr/science/20190813-poll ... nfographie
et infographie. Dans l'émission soulèvent-ils qq contradictions (entre outre de la jeunesse qui actuellement manifeste) et par rapport à une certaine explosion à l'échelle récente des biens et consommations numériques.
En complément, faudrait-il avoir des données étendues, mais la pollution numérique risque fort d'être encore bien davantage dans les temps à venir un des grands moteurs du réchauffement climatique.
[faudrait-il aussi y intégrer les gains, mais dans les volumes les gaspillages ou moindres sont loin devant]


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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#668 Message par Alpha » lundi 6 janvier 2020 à 16:33

Les baleines, de précieuses alliées contre le réchauffement climatique
https://positivr.fr/les-baleines-de-pre ... limatique/
Article original : https://www.imf.org/external/pubs/ft/fa ... -chami.htm

C'est pas tout de sauver les baleines de la pêche, si elles meurent étouffées dans du plastique... La logique des humains m'étonnera toujours.
Enfin, c'est déjà une prise de conscience pour certains que nous avons besoin de l'écosystème que l'Humain détruit peu à peu..
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#669 Message par user6375 » lundi 6 janvier 2020 à 17:09

Comment noyer le poisson ... pardon le cétacé (et non le "c est assez !!!", celui là on l a pas encore atteint).

PS: Ce n est pas une critique sur l article concernant les baleines, juste le même constat que l'humain marche sur la tête, à protéger d un côté sans remettre en question ce qui menace !!!
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#670 Message par Alpha » lundi 6 janvier 2020 à 18:46

propane42 a écrit : lundi 6 janvier 2020 à 17:09 PS: Ce n est pas une critique sur l article concernant les baleines, juste le même constat que l'humain marche sur la tête, à protéger d un côté sans remettre en question ce qui menace !!!
Tout à fait d'accord.
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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#671 Message par freeshost » mardi 14 janvier 2020 à 0:46

Les manifestants pour le climat mettent Credit Suisse à terre.
Spoiler : das Zitat = la citation = the quotation = la citazione : 
Au terme d’une audience historique, 12 activistes condamnés pour avoir occupé une banque sans autorisation ont été innocentés. Le juge a considéré que leur action de désobéissance civile se justifiait au vu de l’urgence climatique.

Un tonnerre d’applaudissements a accueilli la lecture du verdict: l’acquittement. Les militants se prennent dans les bras, les avocats aussi. Des deux côtés du banc, beaucoup sont en pleurs. Venue en nombre pour soutenir les activistes, la foule exulte également. «Personne n’y croyait», glisse l’un des défenseurs du barreau, visiblement sous le choc d’une telle réussite. «C’est une journée historique», appuie l’une de ses collègues.

La décision prise ce lundi fera en effet date. Pour la première fois, la justice suisse reconnaît que la désobéissance civile pratiquée par les manifestants pour le climat se justifie. Invoqué par les avocats, l’état de «nécessité licite» – une exception juridique qui rend légale une action punie par la loi si elle est justifiée par la sauvegarde d’intérêts prépondérants – a été retenu. Oui, la gravité du changement climatique peut justifier de briser la loi. Retour sur un jugement déjà célèbre.

Credit Suisse peu concerné

En novembre 2018, 12 activistes avaient investi les locaux de Credit Suisse déguisés en joueurs de tennis. Leur but: attirer l’attention sur les émissions de gaz à effet de serre générées par les investissements de l’établissement et interpeller Roger Federer, l’un de ses ambassadeurs. Condamnés par ordonnance pénale au paiement de 60 jours-amendes à 30 francs avec sursis et à des peines pécuniaires allant de 400 à 600 francs, ils font opposition, ce qui ouvre la voie à un procès.

Plus d’une année plus tard, mardi dernier, l’audience s’ouvre. Visiblement peu concernée par cette procédure mineure, la direction de Credit Suisse n’est pas représentée. Du côté des accusés, trois témoins viendront s’exprimer: Jacques Dubochet, Prix Nobel de physique et membre émérite des Grands-parents pour le climat, Sonia Seneviratne, professeure en climatologie à l’EPFZ et rédactrice suisse au sein du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) et Jérémy Désir, ancien analyste quantitatif spécialisé dans le trading algorithmique chez HSBC à Londres. Au terme de la première journée d’instruction, certains avocats espèrent une éventuelle «réduction de peine».

Roger à la rescousse

C’était compter sans la force de mobilisation prodigieuse du mouvement international des jeunes pour le climat, et celui des réseaux sociaux. Au lendemain de la première journée d’instruction, Greta Thunberg partage à ses 4 millions d’abonnés twitter un contenu mettant en évidence les investissements de la banque dans les énergies fossiles et le procès des 12 ponctué de cette question: «Roger Federer, est-ce que tu soutiens ça?»

Alors que l’Australian Open est sur le point de débuter dans un pays cerné par les flammes, fait rarissime, le joueur de tennis prend position. Il adoube le combat des manifestants climatiques et promet qu’il utilisera sa position privilégiée pour «engager le dialogue avec ses sponsors». Roger Federer étant qui il est, l’information fait instantanément le tour du monde. L’affaire prend de l’ampleur, obligeant même Credit Suisse à sortir de son silence. La banque envoie un communiqué pour défendre son bilan carbone ce lundi. Bien tardif, dira le président du tribunal.

Un acte «nécessaire et proportionné»

Au cours d’une longue diatribe suivie avec émotion par l’assemblée, le tribunal a acquitté les accusés en se basant sur les considérations suivantes: «Les témoignages des experts montrent que le réchauffement climatique actuel est causé par les émissions humaines, qui ont pour conséquence la montée des océans et pourrait susciter le déplacement de millions de personnes. L’existence d’un danger doit donc être retenue. Madame Sonia Seneviratne a en outre attesté que chaque demi-degré engendre des conséquences majeures pour la planète. Or, les pays signataires ne s’acheminent pas vers les objectifs pris lors des Accords de Paris et la Suisse connaît déjà un réchauffement de 2 degrés. Je considère donc que le danger est imminent.»

«Quant aux moyens utilisés, réunir 20 individus sur le trottoir, même devant Credit Suisse, n’aurait pas eu l’impact déclenché par ce procès. La façon de procéder était donc la seule susceptible d’obtenir ce retentissement. J’ajoute que les manifestants ont préalablement écrit à la banque, sans obtenir de réponse. Quant à des moyens politiques, les parlementaires eux-mêmes n’arrivent pas à se faire entendre, imaginons ces jeunes. Enfin, concernant un intérêt prépondérant, le climat touche à la santé et à la vie alors que le lésé n’a été empêché que d’user comme il l’entend de son domicile. La pesée d’intérêts va en faveur des prévenus. J’en conclus que l’acte incriminé était nécessaire et proportionné.» La salle d’audience explose.

Une décision qui fera jurisprudence

Particulièrement audacieuse, la décision du juge Philippe Colelough marque un tournant. Alors que plusieurs autres procès se dérouleront ces prochains mois pour des faits similaires de désobéissance civile et que les actions de ce type se succèdent à intervalles réguliers, le président a cependant mis en garde contre les effets «non souhaitables» de son verdict: «L’état de nécessité l’est en raison de la nature des actes jugés dans le cas d’espèce. D’ampleur raisonnable, sans violence et sans dégrader de matériel.» Credit Suisse a indiqué «prendre acte» de la décision.
Il y aura du monde ce vendredi 17 janvier 2020 à Lausanne avec de nouveau Greta Thunberg et sûrement ces douze activistes concernés. Rendez-vous à 10h30 ! :mrgreen:

[Heureusement que ce n'est pas le soir, avec mes cours d'appui. :lol: ]

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Re: Pour parler d'écologie, d'environnement

#672 Message par freeshost » mercredi 22 janvier 2020 à 10:52

Tout ce plastique que nous mangeons
Spoiler : Citation : 
Les microplastiques sont partout, même dans notre alimentation. La masse de plastique passant dans notre corps n’est guère négligeable. Quelles quantités ingurgitons-nous involontairement? Cette consommation est-elle dangereuse?

Par semaine :

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Jour après jour, nous mangeons, buvons et respirons du plastique. Selon les relevés de l’Université australienne de Newcastle effectués à la demande du WWF, chaque être humain en consomme chaque semaine sans le savoir quelques 2000 minuscules particules. Ce qui correspond environ à 5 grammes – le poids d’une carte de crédit ou d’un bouchon de bouteille en plastique. Broyée, cela remplirait une cuiller à soupe. Reuters Graphics a extrapolé ces quantités sur la durée d’une vie humaine et les a visualisées en photos.

Car le plastique n’est pas biodégradable. Sous l’influence des éléments naturels, il se désintègre en éclats toujours plus petits, qui finissent par se disperser en tous lieux: en mer, sur les glaciers arctiques, en montagne. Les chercheurs ont trouvé du microplastique aux endroits les plus reculés. De taille inférieure à 5 millimètres, ces particules sont transportées par l’eau dans l’atmosphère et parcourent de grandes distances.

En se nourrissant, tant la faune océanique que les insectes et animaux terrestres avalent de minuscules particules non solubles sans s’en rendre compte. Et les hommes finissent par manger ces animaux. En outre, des grains imperceptibles s’introduisent dans notre corps par l’intermédiaire des cosmétiques, des emballages plastiques de certains aliments ou de la vaisselle synthétique. L’eau potable, principalement celle des bouteilles en PET, est ainsi la plus grande source d’ingestion de plastique.

Par mois :

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Chaque mois, nous avalons 21 grammes de microplastique en nous alimentant. Cela correspond au poids de cinq dés à jouer et remplit un demi-bol à soupe.

En six mois :

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En un semestre, un être humain boit et mange en moyenne 125 grammes de plastique. Ce qui remplit un grand bol à dessert.

Par année :

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En une année, notre corps absorbe en se nourrissant une assiette entière de microplastique.

En dix ans :

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En dix ans – on n’en croit à peine ses yeux – nous mangeons l’équivalent d’une bouée de sauvetage entière, qui pèse 2,5 kilogrammes.

Sur une vie :

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En moyenne globale, les humains atteignent 79 ans. En admettant que la situation en matière de microplastiques va ni s’améliorer, ni se dégrader, nous mangeons durant cette période 20 kilogramme de particules indigérables. Le poids de deux grosses poubelles en plastique.

Et encore, il ne s’agit que d’une estimation prudente. Car la production mondiale de plastique ne cesse d’augmenter. En 2016, les usines du monde entier ont produit 396 millions de tonnes de matières synthétiques neuves. Deux cents fois plus qu’en 1950. Selon le WWF, un tiers de cette production finit dans l’environnement. Jusqu’en 2030, la production de plastique pourrait croître de 40%.

Dans quelle mesure ce microplastique est-il dangereux pour nous? La question est controversée, car les conséquences à long terme sur notre organisme n’ont pas encore été étudiées à ce jour. Selon un rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’ensemble des informations disponibles actuellement montre que la concentration de microplastique présente dans l’eau potable ne représente guère de dangers. Des mécanismes corporels veillent à ce que des petites particules soient éliminées par notre organisme. Mais il faudrait encore de nombreuses études pour traquer les implications possibles au niveau de la santé.

Le chimiste EPF Bernhard Wehrli partage cet avis. «D’un point de vue toxicologique, nous n’en savons pas assez sur les effets réels. Il y a beaucoup de spéculation à ce propos», déclare-t-il dans notre interview. «Je pars de l’idée que le microplastique n’est pas dangereux pour nous. Il est résistant à l’acidité gastrique, ne se dissout donc pas lorsqu’il passe par notre tube digestif».

Pour les chercheurs autrichiens qui ont détecté du plastique dans les selles des participants à l’étude, il faudra des investigations complémentaires pour estimer les effets du microplastique sur l’homme. Dans leur essai pilote, ils relèvent toutefois «des signes que les microplastiques peuvent nuire au système gastro-intestinal en favorisant des réactions inflammatoires ou l’absorption d’impuretés dangereuses».

En Suisse, l’assiette de microplastique ne semble pas être aussi pleine que celle estimé en perspective mondiale. L’institut de recherche sur les matériaux EMPA à Dübendorf estime que chez nous, quelques 5000 tonnes de plastique, autrement dit 630 grammes par habitant et par an, finissent dans l’environnement. Une partie, seulement 12%, est faite de microplastique. Cette quantité réduite en comparaison d’autres États s’explique par un système de récupération des déchets performant sans décharges sauvages. «Rien que la probabilité d’une toxicité accrue devrait nous faire réfléchir», estime Thava Palanisami de l’Université de Newcastle, qui a collaboré à cette récente étude.
Bon appétit ! :lol:
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#673 Message par Tugdual » samedi 15 février 2020 à 8:51

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#674 Message par Tugdual » vendredi 21 février 2020 à 9:36

Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#675 Message par Curiouser » dimanche 1 mars 2020 à 15:21

Naomi Seibt, « l'anti-Greta Thunberg » :
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.

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