[Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

#796 Message par Tree » dimanche 20 février 2022 à 9:07

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#797 Message par Tugdual » mercredi 23 février 2022 à 13:56

« Le futur n'est plus ce qu'il était », par Philippe Bihouix à l'USI :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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freeshost
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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

#798 Message par freeshost » lundi 28 février 2022 à 15:08

Pour le GIEC, la capacité d'adaptation humaine est de plus en plus dépassée.
Spoiler : Citation : 
Stéphanie Jaquet et les agences

Publié à 12:07 Modifié à 13:44

Avec la progression du réchauffement climatique, la capacité d'adaptation de l'être humain et de la Nature est de plus en plus dépassée. C'est le principal constat du nouveau rapport du Conseil mondial du climat (GIEC), publié lundi. Le texte dresse un tableau sans fin des souffrances endurées par l'humanité frappée par les impacts du réchauffement de la planète auxquels elle n'est pas suffisamment préparée.

Les preuves scientifiques accumulées ne laissent pas de doute, selon ce nouveau document: si l'on tarde à lancer une action mondiale préventive, la courte fenêtre d'opportunité pour assurer à tous un avenir durable et digne d'être vécu se refermera rapidement, conclut le Résumé à l'intention des décideurs de la deuxième partie du sixième rapport d'évaluation du GIEC, qui en contera quatre.

Pour cette nouvelle mise à jour, les 270 auteurs principaux – dont six de Suisse – ont évalué plus de 34'000 publications et traité plus de 62'000 commentaires, a indiqué l'Académie suisse des sciences naturelles (SCNAT) dans un communiqué.

Dans leur analyse, les scientifiques montrent que les changements climatiques portent atteinte déjà aujourd'hui à l'être humain et à la Nature. Par exemple, certaines maladies deviennent plus fréquentes et la sécurité alimentaire diminue. La moitié de la population du globe souffre régulièrement de pénuries d'eau aiguës.

Suivant l'ampleur des changements climatiques, ces risques se multiplieront à partir de 2040. Et comme plusieurs surviennent en même temps, il sera de plus en plus compliqué d'en maîtriser les impacts.

Un réchauffement climatique bien réel

Voici les principaux éléments de la première évaluation par le GIEC des impacts et de l'adaptation au changement climatique depuis sept ans.

Les conséquences dévastatrices du changement climatique, longtemps vu comme un point à l'horizon, sont devenues une réalité maintenant aux quatre coins de la planète, avec 3,3 à 3,6 milliards de personnes d'ores et déjà "très vulnérables", soit près de la moitié de l'humanité.

Le réchauffement d'environ +1,1°C en moyenne depuis l'ère préindustrielle a déjà contribué au déclin des espèces et à l'extinction de certaines, à l'augmentation des maladies transmises par les moustiques, à plus de morts causées par la chaleur et la sécheresse, à une perte de récoltes agricoles et de la pêche.

La Nature et l'être humain touchés

La santé des populations, physique et mentale, est également touchée: "L'augmentation des extrêmes météorologiques et climatiques a conduit à des impacts irréversibles" sur les sociétés humaines et la nature, conclut le GIEC.

Mais ce n'est que le début et les impacts sur la Nature et l'être humain vont s'accroître: extinction possible de 3 à 14% des espèces terrestres à +1,5°C, des "milliards" de personnes supplémentaires exposés à la dengue, ou de manière générale, une "augmentation sensible des maladies et des morts prématurées".

Hausse du niveau de la mer

Quel que soit le rythme des émissions de gaz à effet de serre, un milliard de personnes pourraient vivre d'ici à 2050 dans des zones côtières à risque, alors que la hausse du niveau de la mer renforce l'impact des tempêtes et des submersions marines.

La population exposée au risque d'inondations marines va doubler si l'océan s'élève de 75 centimètres, un chiffre largement compatible avec les projections pour 2100. Aujourd'hui, environ 900 millions de personnes vivent à moins de dix mètres au-dessus du niveau la mer.

D'ici à 2100, la valeur des infrastructures et autres actifs installés dans ces zones sujettes à des inondations exceptionnelles – "une tous les 100 ans" – sera d'environ 10'000 milliards de dollars dans un scénario modéré d'émissions.

Le premier volet du rapport du GIEC sur la physique du climat en août avait estimé qu'il serait possible, en cas de dépassement probable de +1,5°C (lire encadré), objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris, de revenir ensuite sous ce seuil d'ici à la fin du siècle. Mais ce dépassement même temporaire, que les climatologues appellent "overshoot", n'irait pas sans répercussions.

Tout dépassement de +1,5° "entraînerait des impacts irréversibles" sur des écosystèmes capitaux comme les récifs coralliens, les glaciers de montagne et les calottes glaciaires: "Le risque d'impacts graves augmente avec chaque fraction supplémentaire de réchauffement", dépassement temporaire ou pas, selon le rapport.

Les conséquences désastreuses vont augmenter avec "chaque fraction supplémentaire de réchauffement", de la multiplication des incendies au dégel du pergélisol.

La question centrale de l'adaptation

Le précédent rapport de 2007 ne s'étendait pas sur la question de l'adaptation, c'est-à-dire les mesures prises pour limiter ou se préparer aux impacts du réchauffement. Cette question est désormais centrale.

De manière générale, le GIEC met en garde contre le fait que le monde n'est pas prêt, le réchauffement va plus vite que les mesures pour s'adapter aux conséquences. En outre, "au rythme actuel de planification et de mise en place de l'adaptation, l'écart entre les besoins et ce qui est fait va continuer à grandir".

Redécouverte de variétés anciennes de cultures agricoles plus résistantes, restauration des mangroves ou construction de digues, plantation d'arbres dans les villes pour créer des couloirs rafraîchis ou climatisation: l'exploration des possibles est urgente. Mais sans garantie de résultat.

Mesures contreproductives

Le GIEC met ainsi en garde contre les dangers de mesures qui peuvent être totalement contreproductives, alors que le monde n'a plus aucune marge d'erreur: "Il y a des preuves de plus en plus nombreuses de mal-adaptation dans de nombreux secteurs et régions".

Par exemple, construire une digue pour protéger des submersions marines alimentées par la montée du niveau de la mer peut conduire à développer la zone en question pourtant la plus à risque, créant un sentiment erroné de sécurité.

Modifications irréversibles

Le rapport met en lumière certaines modifications irréversibles et potentiellement catastrophiques du système climatiques, appelées "points de basculement", qui peuvent être déclenchés à certains niveaux de réchauffement.

Cela concerne en particulier la fonte des calottes glaciaires du Groenland et de l'ouest de l'Antarctique qui contiennent suffisamment d'eau glacée pour faire monter les océans de treize mètres.

A plus court terme, certaines régions – nord-est du Brésil, Asie du Sud-Est, Méditerranée, centre de la Chine – et les côtes presque partout pourraient être frappées par de multiples catastrophes en même temps: sécheresse, canicule, cyclone, incendies, inondations.

La science commence tout juste à se pencher sur les impacts de ces impacts en cascade.

La conférence de presse en anglais de l'IPCC, le groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat:
You can read the report here.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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#799 Message par Tugdual » mercredi 2 mars 2022 à 12:40

Nouveau rapport du Giec sur le climat :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#800 Message par Tugdual » jeudi 24 mars 2022 à 19:16

Une petite vidéo sur « Don’t Look Up », par Science4All :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#801 Message par Tugdual » jeudi 24 mars 2022 à 22:53

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#802 Message par Tree » dimanche 27 mars 2022 à 19:22

Résistance citoyenne contre les méga bassines

https://www.ouest-france.fr/nouvelle-aq ... 41dcba15ad
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#803 Message par piedsboueux » lundi 28 mars 2022 à 9:27

Un modérateur a supprimé les insulte à l'écologie que je citait, je résume l'idée du message.

La réunion qui a des haut et des bas (tourisme avec heli-yoga), le tourisme par hélico pour voyager vers une nature privatisée... sans voir les poubelles pendant le voyage!

Les américains qui s'amusent à faire fumer leur diesel...

Je pensais que c'était dans le sujet "environnement" et non à censurer... je ne comprend pas la raison de cette suppression... Maintenant il va falloir que je retrouve les liens vers ces documents que je voulais citer. Je me sers en effet de ce fil de discussion comme base de donnée pour des mails traitant d'écologie, environnement...
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#804 Message par Tugdual » lundi 28 mars 2022 à 9:44

Cela n'a pas été supprimé, mais déplacé ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#805 Message par Tugdual » lundi 4 avril 2022 à 13:50

Ce qu’il faut savoir :
Extrait :
Le GIEC est surtout connu pour ses rapports publiés tous les 5 à 7 ans. Le sixième a été, comme les précédents, divisé en 3 volumes, chacun doté de son « groupe de travail »:
  • le premier s’intéresse aux bases scientifiques des changements climatiques
  • le second évalue les impacts, capacités d’adaptation et vulnérabilité des populations
  • le troisième se consacre à l’étude de solutions ou mesures d’atténuation, capables de réduire les impacts à venir.
Les trois volumes du 6e rapport sont parus en août 2021, février et avril 2022.

[...]

Les rapports ne sont pas contrôlés par les politiciens, comme les négationnistes des changements climatiques l’ont longtemps prétendu. Chaque volume est accompagné d’un « Résumé à l’intention des décideurs »: les plus récents faisaient environ 40 pages. Ce sont ces résumés qui sont relus en plénière par des délégations des 195 États membres. Ils doivent être approuvés ligne par ligne par ces délégués. De fait, leur contenu change souvent jusqu’à la dernière minute afin de garantir un consensus. Une fois qu’il a signé un texte, un gouvernement ne peut revenir en arrière et en contester le contenu.

Mais les rapports eux-mêmes sont sous l’unique responsabilité des experts scientifiques qui y ont contribué.

Autre perception erronée: le GIEC ne crée pas de nouvelles connaissances sur les changements climatiques. Ses experts ont plutôt comme objectif de compiler les informations disponibles issues de publications scientifiques, puis d’en évaluer la solidité. Plus de 52 000 commentaires avaient ainsi été formulés rien que pour le premier volet du cinquième rapport.

Il s’agit, autrement dit, d’une énorme revue de la littérature scientifique sur le climat.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#806 Message par Tugdual » lundi 4 avril 2022 à 23:36

Il existe des options pour réduire les émissions de GES :
Extrait :
Pour atténuer les effets du dérèglement climatique, tous les secteurs socio-économiques doivent enclencher dès maintenant une profonde transformation : c’est ce qui ressort du troisième et dernier volet du sixième rapport du Giec, publié aujourd'hui.

[...]

Au total, plus de 18 000 publications ont été étudiées par des scientifiques du monde entier pour ce rapport. Le Giec ne préconise pas de solutions mais évalue chacune des options possibles pour relever ce défi, à différents niveaux de gouvernance et dans différents secteurs économiques. Le développement durable en est le fil rouge : toute l’analyse est faite par son prisme et en lien avec des objectifs multiples de réduction de la pauvreté, des inégalités, ou encore d’éradication de la faim. Nous y faisons le bilan des émissions de GES passées et présentes dans les différents secteurs : énergétique, transports, bâtiment, industrie, agricole et alimentaire. Nous avons aussi évalué différentes trajectoires d’atténuation à court et à long terme compatibles avec, notamment, des objectifs de limitation à 1,5 °C et 2 °C d’augmentation de la température du globe par rapport à l’ère préindustrielle. Enfin, nous avons balayé les options de réduction des émissions par secteurs.

[...]

Ce rapport compte également un focus inédit sur des options d’action passant par la demande, que ce soit la demande en énergie mais aussi la demande en biens et en matériaux. Ces options d’atténuation sont de nature multiple : par l’adoption de nouvelles technologies mais aussi par la transformation de nos modes de production et de consommation. Pour être efficace, la transformation doit se faire, en définitive, à toutes les échelles : au niveau de nos infrastructures collectives, de l’organisation de nos territoires et de nos villes, et également de nos organisations sociales. Nous montrons qu’il ne s’agit pas uniquement de choix de consommation individuels, plus sobres.

Également :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Pour parler d'écologie.

#807 Message par Bubu » mercredi 6 avril 2022 à 9:07

Je sens que je ne me fais pas d'amis avec mon propos.
L'urgence écologique aujourd'hui, c'est l'intoxication de notre atmosphère au dioxyde de carbone.
Je pense que si on est écologique aujourd'hui et qu'on veut limiter le réchauffement climatique, la solution c'est le nucléaire.
A court terme, c'est la meilleure solution.
Car ce n'est pas avec les panneaux voltaïques et les éoliennes qu'on couvrira nos besoins énergétiques.


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

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Re: Pour parler d'écologie.

#808 Message par CharlieFox » mercredi 6 avril 2022 à 9:44

Bubu a écrit : mercredi 6 avril 2022 à 9:07
Je pense que si on est écologique aujourd'hui et qu'on veut limiter le réchauffement climatique, la solution c'est le nucléaire.
A court terme, c'est la meilleure solution.

Je pense également que les énergies renouvelables qui existent actuellement ne peuvent pas suffire pour couvrir nos besoins énergétiques. Et en plus il y a toujours un problème au final (recyclage des batteries par exemple).

J’ai vraiment l’impression qu’il n’y a aucune « bonne » solution, mais que l’alternative la plus efficace en terme de réchauffement climatique est effectivement le nucléaire. Et pourtant le traitement des déchets nucléaires est un réel problème à mon sens.

Finalement la solution la plus viable serait de baisser nos besoins en énergie, de changer radicalement notre façon de consommer, de renoncer à un certain confort.
Diagnostiquée TSA (2021)

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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

#809 Message par Tugdual » mercredi 6 avril 2022 à 13:00

GIEC :
Extrait :
Le chiffre est répété dans les reportages depuis lundi : 268 auteurs ont contribué à l’un ou l’autre des 17 chapitres de ce troisième et dernier volume du 6e rapport en 30 ans du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat). Ils proviennent de 65 pays. Dans le cas du deuxième volume, paru en février, c’étaient 270 auteurs de 67 pays. Dans le cas du premier volume, paru en août 2021, 230 auteurs de 66 pays.

Tous ces auteurs sont des experts de l’un ou l’autre des aspects couverts par l’un ou l’autre des volumes —les courants atmosphériques, les océans, les forêts, l’agriculture, la chimie des sols, les précipitations, etc. Et leur tâche, tout au long des trois ans de préparation de ce rapport, n’était pas de produire de nouvelles recherches, mais de synthétiser la somme des connaissances dans leurs domaines d’expertise: 18 000 études scientifiques ont été épluchées rien que dans le cadre du troisième volume. Et ce, afin que le résultat final —environ 9000 pages pour les trois volumes— reflète le mieux l’état du savoir sur tous les enjeux touchant de près ou de loin au climat.

Qui plus est, il y a eu plusieurs versions en cours de route, tenant compte de 59 000 commentaires émis tout au long du processus.

Dans une époque où beaucoup de gens accordent erronément la même valeur à l’opinion émise par un scientifique au journal télévisé, et à l’étude publiée par ce même scientifique, un total de 268 auteurs qui ont épluché 18 000 études, représente un symbole de la distance énorme qu’il peut parfois y avoir, en science, entre des faits solides, contre-vérifiés, et des opinions.

Toutes les questions sur l’avenir des changements climatiques n’ont pas été résolues dans ce 6e rapport —les seuils exacts des « points de bascule » de notre planète sont de gros points d’interrogation— mais ces 9000 pages permettent de dire avec assurance que, sur certaines choses, on a depuis très longtemps dépassé le seuil du « débat » ou du « scepticisme ». Et que sur d’autres, si on ne peut pas garantir que tel impact aura lieu avant 2050 ou avant 2075, du moins peut-on dire avec assurance que cet impact aura lieu, même si on devait radicalement réduire les gaz à effet de serre d’ici là.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

#810 Message par Bubu » mercredi 6 avril 2022 à 14:11

Que faire du 7ème continent ? :hotcry:
Pour ceux qui ne le savent pas, c'est un immense amas de plastique flottant sur l'océan qui a la taille d'un continent.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

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