[Index Écologie] Pour parler écologie, environnement...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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MrsJack
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Re: Pour parler d'écologie

#376 Message par MrsJack » dimanche 3 septembre 2017 à 15:31

Philigram a écrit :Le système repose quasi entièrement sur la croissance. Toujours produire plus, consommer plus. Jusqu'où ? N'y a t'il pas une limite ? N'est on pas arrivé à la limite ?
Il y a une chose qui me rend complètement dingue : c'est l'obsolescence programmée pour nous forcer à consommer.
Je manque sans doute d'imagination mais pour moi c'est le summum de l'aberration.
Alors certes ça fait vivre l'économie mondiale, mais surtout ça pollue énormément à tous les stades de "vie" du produit (conception, élaboration, exportation/vente, utilisation puis recyclage quand c'est possible), ça nous force à puiser dans un certain nombre de ressources et énergies fossiles et ça appauvrie une partie de la population.

Sans cette connerie, on pourrait par exemple avoir des téléphones et des ordinateurs capables de durer 10, 15 ou 20 ans.
Alors certes 20 ans c'est pt'être beaucoup, parce que les logiciels évoluent rapidement et il faut des bécanes plus puissantes, mais un délai de 10 ans ça me semble pas trop mal.
Un être humain vit environ 70 ou 80 ans. Avant 10 ans, pas besoin de téléphone ni d'ordinateur, ce qui signifie qu'en optimisant on pourrait n'avoir que 7 téléphones et 7 ordinateurs dans une vie (encore plus si on pouvait fusionner appareils personnels et appareils professionnels).
J'ai 30 ans et j'ai déjà eu 6 ordinateurs personnels différents (2 fixes et 4 portables), pourtant je les use jusqu'au bout et je ne suis pas une gameuse (sur ordi - j'utilise des consoles séparées), et 5 téléphones si j'ai bonne mémoire. Or celui que j'ai actuellement dure depuis 6 ans. Ce qui signifie que j'ai eu 4 téléphones différents en l'espace de 10 ans (entre mes 15 et mes 25 ans).
Je trouve ça effarant, surtout que je rencontre toujours des gens pour me reprocher d'être has-been et de ne pas changer assez vite d'ordi et de téléphone.
La plupart des déchets électroniques ne sont pas recyclés, ils suivent un circuit obscur qui part vers les pays de l'Est mais tout ce qui est non recyclable se retrouve quelque part en Asie ou en Afrique dans des décharges immenses où le mercure et le plomb des circuits empoisonnent les populations locales.
:?

"Où vont nos déchets électroniques ?"
documentaire => https://www.youtube.com/watch?v=tnxaY9A7uMQ
"Vous n'existez pas si vous ne consommez pas." quelle horreur... :shock:
débat => https://www.youtube.com/watch?v=za-IAaMiHkw
(Je n'arrive pas à retrouver le documentaire qui correspond au débat de Public-Sénat, c'est dommage, je l'ai vu 2 fois il est pas mal.)

"Le peuple des ordures"
documentaire 2 => https://www.dailymotion.com/video/xkvt0 ... il-2011_tv
"Où vont nos déchets électroniques ?"

"Plastiques, quand nos déchets valent de l'or."
documentaire 3 => https://www.youtube.com/watch?v=KtMhJbVsC98
HPI (28/12/2017) à QI hétérogène.
TSA léger (11/03/2021) diag CRA
Quelques phobies sociales.
INFJ dans la classification Myers-Briggs.
---
"Aimez ce que jamais on ne verra deux fois." - Alfred de Vigny

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philigram
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Re: Pour parler d'écologie

#377 Message par philigram » dimanche 3 septembre 2017 à 16:23

Diagnostiqué asperger avec anxiété sociale marquée par le CRA.

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freeshost
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Re: Pour parler d'écologie

#378 Message par freeshost » dimanche 3 septembre 2017 à 16:27

J'attends une sorte de Fairphone avec des systèmes d'exploitation libres et qui ne récoltent/demandent pas nos données (autres que le numéro de téléphone). Un Fairphone avec Replicant, par exemple, ne serait pas pour me déplaire.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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hazufel
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Re: Pour parler d'écologie

#379 Message par hazufel » dimanche 3 septembre 2017 à 16:42

MrsJack a écrit :A titre personnel, ce qui me choque véritablement, c'est que dans nos contrées on se soucie du bien être animal, on proteste contre la surconsommation (à juste titre) de viande et de nourriture en général et contre la surproduction liée à cette surconsommation, alors que dans le monde 1 personne sur 9 meurt de faim.
(https://fr.wfp.org/faim/faits-et-chiffres)
Plutôt que de devenir végétarien, il vaudrait mieux acheter des portions de viande et au lieu de les manger les offrir à des ONG contre la faim.
Tu mets en parallèle deux choses qui n'ont rien à voir, ça n'est absolument pas comparable.

Quant à l'obsolescence programmée et la surconsommation, pensez à l'occasion, à réparer. Il y a des tas de sites de pièces détachées. Mon micro ondes à 30 ans, mon lave vaisselle plus de 15, mon four autant et mon frigo / congelo 16. Tout de marque bosch, réparés par nous quand il y a un souci.
Nos ordis sont des Lenovo d'occas, réparés quand besoin, au maximum possible. On les a tous gardés presque 10 ans. Ensuite on recycle les pièces fonctionnelles.
On n'est pas obligé de sur consommer... et le degré de conscience est à la portée de tous, si tant est qu'on se dit autre chose que : on ne peut pas faire autrement.
TSA & SAMA
2 fils TSA (et dysgraphiques / praxiques / exécutifs)

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Calme
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Re: Pour parler d'écologie

#380 Message par Calme » dimanche 3 septembre 2017 à 17:42

Code : Tout sélectionner

[size=85]Message rédigé hors ligne pour cause de problèmes de connexion. Je n'ai donc pas lu tous les échanges lors de la rédaction de ce post. Néanmoins, après lecture rapide, il me semble que beaucoup des questions soulevées sont traitées dans mes message ou par hazufel.[/size]
Je pense qu'on est conscient de beaucoup de chose, sans que cela change grand chose à nos comportements.
Il faut aussi veiller à ne pas faire de son cas une généralité. Il y a mille mécanismes qui nourrissent la résistance au changement, mais nous sommes aussi en mesure de faire évoluer nos positions et de reconnaître nos erreurs.
Par ton propos tu nies la possibilité de mon existence et de celle de toutes celles et ceux qui suite à leur prise de conscience modifient leur comportements.
C'est mon ignorance qui m'empêche d'agir. Si j'ai la connaissance et qu'il m'est possible de mettre en cohérence mon idée et sa mise en pratique, l'essentiel des contraintes est aboli.
Moi, je réduis la viande, mais je resterai carnivore.
Tu n'es pas carnivore, mais omnivore, et de fait tu n'es pas spécialisé. Cet avantage évolutif te permettra dans une situation de survie d'adapter ton régime alimentaire à la faible diversité de tes opportunités de repas, et te rend par la même occasion, en période d'abondance, de faire des choix en conscience.
Je suis conscient de polluer avec la voiture, mon chauffage et tout ce qui se voit pas : consommation high-tech, internet, téléphone ...
Je peux réduire mais pas m'en passer.
Il n'est question nulle part d'atteindre individuellement un inaccessible idéal de perfection mais de faire au mieux en fonction de nos moyens et de notre degré de connaissance.
Beaucoup de nos comportements dictés par les injonctions à la consommation entraînent des désastres sur divers plans. Celui qui ici, esclave de la publicité, se gave de gadgets high-tech inutiles soutient un système qui, là-bas, exploite d'autres hommes qui meurent pour l'extraction de matières premières qui seraient restées dans le sous-sol si la surconsommation n'avait été la règle.
La conscience ne suffit pas, ne suffit plus.
C'est la raison pour laquelle et pour diverses causes, des individus ou des groupes militent à travers le monde dans le but de faire cesser ce qu'ils considèrent comme néfaste par l'action de terrain ou sur le plan juridique.
MrsJack a écrit :le risque écologique n'est pas dans l'élevage mais dans l'intensité de l'élevage, et on ne pourra pas résoudre les problèmes écologiques juste en arrêtant de produire et de manger de la viande on ne fera que déplacer le problème (en en créant de nouveaux en plus) : on est trop nombreux et/ou on mange trop, surtout en Occident.
Je vois les choses autrement. Peu importe l'intensité de l'élevage, si nous devions nourrir en viande la population mondiale actuelle selon des critères “occidentaux” nous irions droit au désastre. Si la ration actuelle de chair animale consommée par un européen était divisée par deux et devait servir de modèle au reste du monde, nous irions au désastre.
Pour rappel, selon la FAO,« le pâturage occupe 26% de la surface émergée de la terre, tandis que la production fourragère requiert environ un 1/3 de toutes les terres arables. »
La plus grande partie des produits issus de l'exploitation animale étant destinée aux populations du Nord, on imagine aisément comme l'extension de ce « privilège » à d'autres populations entraînera, ou bien une intensification de l'élevage, ou bien un accaparement des terres arables par l'industrie de l'élevage.

En l'état, l'arrêt de la production de la production de viande par abattage massif des populations animales ne déplacerait nul problème, il le réduirait. Comme indiqué plus haut, le ressources destinées à l'élevage sont captées par une faible part de la population mondiale et leur rendement est faible.
Il nous faut moins de terres agricoles pour nourrir les seuls êtres humains qu'il n'en faut pour nourrir les humains et les animaux non-humains.
À mon humble avis, cette histoire de déplacement du problème est une fausse question.

Voici une excellente vidéo de la chaîne d'esprit critique Raisonance qui en plus d'être sérieusement sourcée dit assez clairement les choses :
Spoiler : soja : 
L'essentiel du soja produit dans le monde est a destination de l'élevage. Sa production entraîne pollution des sols, déforestations, pollution au transport, utilisation massive de pesticides, etc.
Un article de l'Express à ce sujet, ici
Une fois de plus, la production de chair animale destinée à la consommation est en cause. Ces graines de mauvaise qualité et de faible coût ne sont pas destinées à la consommation humaine pour qui les filières locales voire bio sont privilégiées.
L'agriculture intensive découle de l'exploitation animale.
A titre personnel, ce qui me choque véritablement, c'est que dans nos contrées on se soucie du bien être animal, on proteste contre la surconsommation (à juste titre) de viande et de nourriture en général et contre la surproduction liée à cette surconsommation, alors que dans le monde 1 personne sur 9 meurt de faim.
Les deux causes ne sont pas exclusives l'une de l'autre.
J'irai même plus loin en signifiant que les deux problèmes sont liés, car dès lors que l'on destine à l'élevage des terres arables, on prive nécessairement les populations humaines de fruits d'une culture qui lui serait dédiée.
Plutôt que de devenir végétarien, il vaudrait mieux acheter des portions de viande et au lieu de les manger les offrir à des ONG contre la faim.
L'intention est louable, mais si l'idée n'a jamais été mise en pratique, c'est bien parce que le transport et la conservation de chair animale demanderaient des moyens énormes, ne serait-ce que pour limiter les risques sanitaires inhérents à une telle pratique.
En outre, la viande ne représente pas un intérêt nutritif particulier par rapport à l'alimentation végétale.
Des pratiques vertueuses visant à la disparition de la faim dans le monde promeuvent plutôt la réappropriation des terres par les populations locales, la mise en œuvre de savoirs-faire oubliés ou modernes. En effet, un début de dépendance alimentaire est un pas vers la fin de l'exploitation humaine et la détresse économique poussant de ces populations à travailler, par exemple, dans les mines où l'on extrait les composants de ces appareils que beaucoup jettent aux ordures avant qu'elles soient usées.
Il faut à la fois penser à préserver la planète parce qu'on "l'use" plus vite que prévu, mais abandonner les pesticides, produire moins et abandonner des terres agricoles pour des forêts etc. C'est prendre le risque de revenir (progressivement) à une situation de précarité agronomique et alimentaire.
On peut aussi ne prendre aucun risque et agir de manière raisonnée. Changer de paradigme, surtout quand il s'agit de quitter un modèle déraisonnable pour un autre réfléchi, induit une prise en considération de la viabilité de l'objectif et des processus.

J'ai mis de côté les points sans lien direct avec le sujet initial ou qui me semblaient avoir été traités déjà dans ce message ou bien dans la vidéo qu'il contient.
Je vous invite d'ailleurs à consulter les sources de ladite vidéo qui sont des informations bien plus pertinentes que n'en pourraient contenir mes écrits ici, pour la simple et bonne raison que je ne désire pas engager un débat sur le véganisme, le végétalisme ou l'exploitation animale, mais mettre à disposition une piste de réflexion.
philigram a écrit :Pour résoudre le problème du réchauffement, je suis moins persuadé, pour les raisons que tu évoques MrsJack.
Il me paraît important de ne pas s'en tenir à nos jugements sur ces questions. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je propose des sources accessibles, et pour beaucoup neutres au sujet du véganisme, afin que des a priori que nous avons nous menions une réflexion à l'appui de connaissances véritables.

S'il me semble important de se pencher sur le véganisme en faisant fi de nos préjugés, en ne sous-estimant pas notre résistance au changement et en acceptant d'interroger sincèrement notre mode de vie.
Ainsi qu'hazufel l'a relevé, mes messages visent non pas à convaincre, mais simplement à informer quant à la portée écologique du véganisme qui, en plus de ne pas exclure d'autres combats, est un moyen d'action effectif et à la portée de tous.

On critique bien souvent le véganisme pour sa radicalité, or c'est cette même radicalité qui me semble fertile, car ouvrant sur des questions de première importance sans faux-semblants.
L'urgence écologique où nous nous trouvons concerne l'humanité dans son ensemble et son avenir.
C'est pourquoi, plutôt que d'attendre quelque miracle ou de fermer les yeux sur la gravité de la situation, il est judicieux d'étudier sérieusement la mesure de nos actions et dans quel sens elles vont.

Je ne cherche à convaincre personne que le véganisme est la solution. Je suis certain, en revanche, qu'il est une part de la solution, ne serait-ce que pour les questions qu'il soulève et la précision avec laquelle il vient pointer nos dissonances cognitives

Il n'est donc pas question de débattre du véganisme ici, mais de s'intéresser à ses propositions sur le plan écologique, rien de plus, mais rien de moins.

Voici une vidéo en anglais sous-titrée (n'oubliez pas de les activer) d'une Aspergirl* étasunienne dont la chaîne regorge d'informations.
Et ICI une conférence d'une demie-heure sans images choquantes.
*Je le signifie, non pour vous inciter à visiter sa chaîne, mais parce que c'est par elle qu'a resurgi l'idée d'un possible TSA chez moi.

Quelques liens en désordre :

https://www.youtube.com/watch?v=wt4s2Qo ... 2nNREEHbQ6
http://www.fao.org/ag/fr/magazine/0612sp1.htm
https://fr.wikipedia.org/wiki/Impact_en ... 3%A9levage
https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89levage_intensif
https://vegan-pratique.fr/
https://www.youtube.com/watch?v=lAkT9ZgdE1E

Code : Tout sélectionner

J'ajouterai d'autres sources à mesure que je remettrai la main dessus.
Modifié en dernier par Calme le dimanche 3 septembre 2017 à 18:07, modifié 2 fois.
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Re: Pour parler d'écologie

#381 Message par freeshost » dimanche 3 septembre 2017 à 17:51

Quelle que soit la manière d'argumenter, il faut faire attention à ne pas trop culpabiliser le lectorat / l'audimat / le public-cible. Cela provoque la plupart du temps un mécanisme de défense, une réaction. La pédagogie a du bon. Le rentre-dedans provoque des allergies et des intolérances. :mrgreen:
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Re: Pour parler d'écologie

#382 Message par Calme » dimanche 3 septembre 2017 à 17:52

@freeshost Où ? :?:

EDIT : Je n'ai plus le temps et ne pourrai revenir avant plusieurs heures au moins. Aussi je tiens à signaler que ce n'est pas parce que mon message n'est pas truffé de smileys qu'il est vindicatif ou agressif.
Si quelque mot vous aura paru émaner d'un peu de mauvais esprit, sachez que mon intention n'était pas telle et que j'ai seulement mal formulé mon propos.
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Re: Pour parler d'écologie

#383 Message par philigram » dimanche 3 septembre 2017 à 18:41

Je suis conscient que l'on consomme trop, que l'on mange trop même dans nos pays riches.
J'ai conscience de cela et j'ai largement réduit ma consommation de viande, mais aussi de sicre et de gluten.
Je trouve ton message un peu suffisant ( c'est en règle général ce que je ressens en te lisant ). Sans doute ne le fais tu pas consciemment.
Ce qui peut expliquer aussi la remarque de FH.
Quand je dis volontairement carnivore c'est pour m'opposer justement au veganisme. Je suis omnivore et je compte le rester. Deux fois de la viande par semaine, et principalement de la volaille, des oeufs, et un peu de laitage. Réduire la viande rouge est déjà une avancée, pour moi.
Le martelage constant de ses dernières années, finit par m'agacer. La prise de conscience se fera, mais pas en culpabilisant ou en imposant. C'est déjà, à nous parents de réduire notre consommation et montrer aux enfants la voie à poursuivre.
Je vois ce qu'il se passe autour de moi. Les gens ont conscience que l'on va droit dans le mur. Ils en discutent devant un steak ! Ils sont prêts à laisser le diesel au profit de l'essence, à trier les dêchets ou ne plus gaspiller. Mais si je leur parle de réduire la viande et pire de veganisme, c'est assez unanime : non.
Il y a toute une tranche de la population qui ne changera rien. Il y a tous les plus vieux qui ont connu la pénurie, ou on était un peu gavé parce que leurs parents ont connu la pénurie.
Et c'est aussi une affaire d'éducation du gout.
J'ai mangé pas mal de plats végétariens, je mange bien souvent de simples salades. Mais je me régale surtout avec un bon plat de viande en sauce.
Et sans cesse, les vegans répètent que ça peut être aussi savoureux sans viande. Et bien, il faut aussi respecter mes gouts. Je trouve que non.
Je peux rééduquer mon palais, mais c'est difficile de se priver. Pour cela que je préfère réduire et non pas arrêter. Privilégier la qualité et savoir d'où viennent les animaux et comment on les traitent.
Sans avoir jamais insiter, ni matraquer mes enfants comme le font pas mal de vegans, ma fille est devenue végétarienne.
Il faut avancer pas à pas.
Quant aux discours culpabilisateurs, je les trouve inutiles.
Par contre ce qui est dommage c'est de servir de modèle aux pays en développement.
Pourquoi ne pas interdire l'implantation de MacDo, symbole de la mal-bouffe, de la souffrance animal et de la surconsommation ?
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Re: Pour parler d'écologie

#384 Message par MrsJack » dimanche 3 septembre 2017 à 20:06

Note : mais comment vous pouvez écrire aussi vite. :crazy:
hazufel a écrit :
MrsJack a écrit :A titre personnel, ce qui me choque véritablement, c'est que dans nos contrées on se soucie du bien être animal, on proteste contre la surconsommation (à juste titre) de viande et de nourriture en général et contre la surproduction liée à cette surconsommation, alors que dans le monde 1 personne sur 9 meurt de faim.
(https://fr.wfp.org/faim/faits-et-chiffres)
Plutôt que de devenir végétarien, il vaudrait mieux acheter des portions de viande et au lieu de les manger les offrir à des ONG contre la faim.
Tu mets en parallèle deux choses qui n'ont rien à voir, ça n'est absolument pas comparable.
Je ne les compare pas, je les mets en lien.
Les deux choses n'ont pas un lien direct en apparence mais c'est justement cette absence de lien direct qui me perturbe.

Je sais bien qu'on ne règlera pas le problème de la faim dans le monde en envoyant occasionnellement des steaks à des personnes sous alimentées, ce que je voulais dire c'est que plutôt que de proposer "on arrête complètement l'élevage des animaux pour la viande", il faudrait commencer par rééquilibrer les portions et les répartir.
Avec toute la production carnée actuelle, il y aurait possibilité de nourrir la personne sur 9 qui meurt de faim, et même en ayant fait cette B.A. on pourra réduire l'importance de la production pour régler une partie des problèmes écologiques évoqués par Philigram et Calme.

Actuellement la "mode" est aux questionnements autour du bien être animal et des effets néfastes de l'élevage intensif, et la solution que les vegan apportent c'est "il suffit d'arrêter de manger de la viande" et à terme "arrêter l'élevage". Pour moi c'est vouloir régler le 2e problème sur la liste des urgences mondiales avant d'avoir réglé le 1er.
A l'origine, l'élevage et l'agriculture industriels ont été mis en place pour résoudre ce problème de faim et de sous-alimentation. Or on se rend compte que dans certains pays on mange et on consomme trop, dans d'autres on consomme peu et on meurt encore de faim.
Spoiler : Différences d'alimentation dans le monde : 
Le travail d'un photographe et de sa femme publié il y a quelques années et qui m'a impressionné : :o
http://positivr.fr/peter-menzel-nourrit ... les-monde/
http://www.konbini.com/fr/tendances-2/a ... tographie/
D'un point de vue purement euh "historique et géographique", je trouve ça choquant, de dire que l'élevage industriel est une connerie et de vouloir revenir en arrière alors que des centaines de pays n'ont pas profité des bienfaits de cet élevage avant que les effets néfastes ne s'en fassent ressentir.
Spoiler : ironie ? : 
C'est un peu la même logique que pour la pollution ; les "pays développés (je ne sais pas si on utilise encore ces qualificatifs que j'ai appris en géo au collège) ont pollué la planète pendant deux siècles et maintenant qu'ils se rendent compte de leurs conneries, il essayent d'expliquer aux pays en voie de développement qu'il ne faut plus faire de centrale à charbon et d'usine polluante. Sauf que leurs économies reposent là dessus. C'est un exemple international du "faites ce que je dis, pas ce que j'ai fait dans le passé".
Pour le bien de la planète, il ne faudrait pas prendre en compte ces considérations mais d'un point de vue humain ça me paraît peu éthique.
Calme a écrit :L'intention est louable, mais si l'idée n'a jamais été mise en pratique, c'est bien parce que le transport et la conservation de chair animale demanderaient des moyens énormes, ne serait-ce que pour limiter les risques sanitaires inhérents à une telle pratique.
Si la solution n'est pas mis en pratique ce n'est pas du tout pour des raisons de transport et de conservation. Comme tu es curieux sur le sujet, tu as peut être déjà remarqué la provenance improbable de certaines viandes dans ton super marché : les animaux peuvent provenir des Amériques (j'ai déjà vu du cheval d'Argentine !). Pendant la première guerre mondiale on faisait déjà traverser l'Atlantique à des animaux sur pieds dans des bateaux puis des trains. Nous avons des techniques de conservations très développées, non la seule raison c'est le coût financier.
Pays pauvre = pas d'argent = pas de bénéf = aucun intérêt de donner à manger "gratuitement" à des pauvres (bref pas de bras = pas de chocolat quoi). C'est anti-capitaliste. :naugty:
Spoiler : Money money money... : 
Dans les faits, en France on peut s'acheter un poulet élevé en batterie déjà rôti à moins de 5 euros. On peut manger à 4/6 dessus, ça veut dire que pour 35 euros, toute la famille peut manger de la viande tous les jours de la semaine (je ne parle même pas des cagettes de viande de porc ou de bœuf "bradée" où on peut avoir une côte de porc ou un steak pour moins d'un euro). Le prix de la viande est en décalage complet avec le coût de production et il n'y a plus de respect pour la vie de l'animal (pas plus que pour la vie de l'éleveur parfois).
Tout cela est aberrant, élever un animal, le tuer et le mettre dans une barquette en mousse sous cellophane ne devrait pas être aussi peu cher ! La surconsommation vient de ce délire économique.
Calme a écrit :Des pratiques vertueuses visant à la disparition de la faim dans le monde promeuvent plutôt la réappropriation des terres par les populations locales, la mise en œuvre de savoirs-faire oubliés ou modernes. En effet, un début de dépendance alimentaire est un pas vers la fin de l'exploitation humaine et la détresse économique poussant de ces populations à travailler, par exemple, dans les mines où l'on extrait les composants de ces appareils que beaucoup jettent aux ordures avant qu'elles soient usées.
C'est assez paradoxal, je ne sais pas ce que tu en penses.
En Occident, nous faisons des échanges sur de très grandes échelles. Notre lait s'exporte en Chine, notre soja vient des États Unis comme le fourrage de nos bêtes, on mange de la viande française transformée en Roumanie ou en Allemagne (ce qui entraine d'ailleurs de la pollution supplémentaire), nous sommes tous inter-dépendants, et à côté de ça on encourage les pays plus pauvres à s'autogérer ?
:innocent:
Certes c'est bien mieux que de les envoyer à la mine, mais réagir ainsi c'est aussi les "exclure" d'un système mondial. Tant mieux pour eux d'une certaine manière et c'est bien plus écolo pour la planète, mais ça trahit un certain mépris pour ces populations. Puisqu'elles ne nous apportent rien à nous, Occidentaux pourris par le fric, autant qu'elles vivent en autarcie comme ça en plus on n'a plus à leur faire la charité. Il y a quelque chose de malsain dans cette démarche.

Le végétarisme en tant que choix personnel se comprend, mais vouloir le généraliser est un non sens total. C'est une réponse immédiate à un problème qui est devenu urgent mais qui ne tient compte ni du passé, ni de l'avenir à long terme.
Dans les sociétés non industrialisés, un animal qui est élevé et abattu ce n'est pas "juste" de la viande.
De son vivant c'est une source de produits secondaires : lait, laine, œufs et fumier (les moutons peuvent aussi servir de tondeuses à gazon).
Après sa mort, on ne récupère pas que la viande, on récupère aussi la peau (cuir), le sang, les cornes, la graisse et les os. Ce sont des matières premières qui servent ensuite dans d'autres artisanats ou qui sont réemployé dans l'agriculture ou l'alimentation.

En opposition à ce schéma, le problème des sociétés industrialisés c'est que non seulement on n'a plus le rapport avec l'être vivant (on n'a aucun scrupule à manger 3 kg de viande dans la semaine vu qu'on ne voit pas le mignon petit cochon ou la jolie vavache à l'origine du saucisson et du steak hâché dans l'assiette, alors quand on nous montre des images d'abattoir ça provoque un choc émotionnel et cette prise de conscience est telle qu'elle entraine ce que moi j'appelle une réaction disproportionnée : "plus jamais je ne mangerai de viande"), mais en plus elles entrainent un gaspillage d'une partie de ces "matières premières" qui n'existe pas dans les sociétés non industrielles.

Pour en revenir à l'écologie, il faut aussi être bien conscient que si on ne recourt plus à l'élevage, on ne produit plus de cuir, de suif et d'objets en os. Ces matières premières doivent être remplacées par d'autres choses : tissus de synthèse ou d'origine végétale, graisse de synthèse d'origine chimique, utilisation du plastique plutôt que de l'os. Et ces fabrications là entrainent d'autres types de pollution, plus chimiques. C'est déjà le cas depuis des décennies et ça risque de s'empirer avec un arrêt de l'élevage.
Calme a écrit :Je vois les choses autrement. Peu importe l'intensité de l'élevage, si nous devions nourrir en viande la population mondiale actuelle selon des critères “occidentaux” nous irions droit au désastre. Si la ration actuelle de chair animale consommée par un européen était divisée par deux et devait servir de modèle au reste du monde, nous irions au désastre.
L'intensité de l'élevage vient de la consommation à l'occidentale ET de la surpopulation. Quand je parle de la surpopulation, je ne vise pas les Chinois ou les Indiens, même en Europe la population continue d'augmenter. C'est cette augmentation de la population sans baisse qui est problématique. Sans guerre et sans épidémie, la population continue d'augmenter.
Et le premier réflexe, avant de ne plus manger de viande, c'est de moins manger tout court et moins de choses transformées, qu'il s'agisse de céréales, de légumes ou de viande (on en revient aux mêmes considérations que sur le topic du sucre finalement).
A vérifier mais je pense que je pollue moins en achetant une plaquette de beurre sans additif avec du lait de vache français, qu'en achetant une plaque de margarine où il y aura non seulement 10% de beurre, mais aussi de l'huile de palme, de la lécithine de soja et un éventail de colorants alimentaires.
En l'état, l'arrêt de la production de la production de viande par abattage massif des populations animales ne déplacerait nul problème, il le réduirait. Comme indiqué plus haut, le ressources destinées à l'élevage sont captées par une faible part de la population mondiale et leur rendement est faible.
Il nous faut moins de terres agricoles pour nourrir les seuls êtres humains qu'il n'en faut pour nourrir les humains et les animaux non-humains.
À mon humble avis, cette histoire de déplacement du problème est une fausse question.
Ce n'est absolument pas une fausse question (après la réponse peut être rassurante).
"Réduire" le problème ce n'est pas le résoudre.
Même s'il faut moins de terres agricoles pour nourriture des humains avec des céréales et des légumes que pour nourrir les animaux, une disparition de l'élevage entrainera une augmentation de la consommation végétale des humains, sans parler des "matières premières" dont je parlais plus haut. On ne récupéra donc pas toutes les terres dévolues à production des nourritures animales, juste une partie.
Un moindre mal reste un mal. Ce ne serait donc qu'une solution temporaire ou partielle.

On n'a d'ailleurs pas évoqué la question de l'alimentation des chiens et des chats de compagnie qui sont des carnivores et qui profitent eux aussi des carcasses (merci l'usine Purina pour ton délicat fumet), ni la production laitière. Plus de viande, ok mais plus de fromage non plus alors ? Plus d’œufs ? Mais s'il n'y a plus d’œuf, il n'y a plus de pâtes non plus.

Au passage, j'en profite pour glisser une réflexion de philo :

les animaux d'élevage existent parce que nous les mangeons. Si nous arrêtons de les manger soit disant par éthique ou pour l'écologie, est-ce vraiment éthique ? Est-ce une bonne chose pour le règne animal ?
Ils ne vont plus simplement vivre puis mourir pour nous, humains, nous les condamnons tout bonnement par le végétalisme à ne plus exister.
Il ne faut pas se leurrer : s'ils ne nous sont plus d'aucune utilité (on en les mange plus), ils disparaitront de la surface de la terre. Les vaches, les poulets et les cochons se retrouveront dans les zoos, au même titre que les tigres et les pandas.
N'est-ce-pas encore là un acte de la suprématie arrogante de l'homme sur sa planète ?

Nous avons réduit en esclavage des animaux il y a 10 000 ans et aujourd'hui on décide qu'ils ne nous servent plus à rien alors on décide de libérer ceux qui restent, nous sommes vraiment des âmes charitables... Espérons que nos descendants n'auront pas la "bonne" idée de les laisser crever de maladies dans la nature (ce qui arrivera s'ils ne sont plus traités aux antibiotiques dont on les a gavé pendant le XXe siècle) et de les chasser pour le plaisir comme on le fait déjà avec les espèces restées sauvages.
Calme a écrit :On peut aussi ne prendre aucun risque et agir de manière raisonnée. Changer de paradigme, surtout quand il s'agit de quitter un modèle déraisonnable pour un autre réfléchi, induit une prise en considération de la viabilité de l'objectif et des processus.
Je crois qu'on est absolument tous d'accord sur ce point.
Le sujet m'intéresse beaucoup mais je le trouve aussi terriblement complexe et je suis effrayée de voir à quel point les gens qui en parlent peuvent simplifier les choses à l'extrême et ne saisir qu'un petit bout du problème sans être conscient de leur méconnaissance du monde (je précise : pas ici - si je discute ici c'est justement parce que j'aime la manière dont les membres d'asperansa argumentent - mais j'ai déjà suivi des débats sur twitter ou sur d'autres forum et c'était affolant).
On critique bien souvent le véganisme pour sa radicalité, or c'est cette même radicalité qui me semble fertile, car ouvrant sur des questions de première importance sans faux-semblants.
C'est la radicalité de tous les bords qui m'affole personnellement. On trouve des vegans acharnés mais en face les mentalités et les façons ne sont pas forcément belles non plus.
Il me paraît important de ne pas s'en tenir à nos jugements sur ces questions. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je propose des sources accessibles, et pour beaucoup neutres au sujet du véganisme, afin que des a priori que nous avons nous menions une réflexion à l'appui de connaissances véritables.
Il faut se méfier de cet "appui sur des connaissances véritables", ça reste de la vulgarisation scientifique. Elle peut être bien faite, on reste des néophytes, et à titre personnel si je peux tenir longtemps sur ce sujet là c'est uniquement parce que ça rejoint mes thèmes de recherches professionnels.
En outre, le véganisme, comme l'écologie sont emprunts d'idéologie. Aucune source ne sera jamais neutre, aucune. L'effort des personnes raisonnables sera fait vers la neutralité, mais de la même façon qu'on ne peut pas raconter l'Histoire sans prendre parti (même sans le dire), on ne peut pas parler des avantages et des inconvénients d'un changement de mode de vie en mettant complètement sa propre idéologie de côté, car si les conclusions scientifiques vont à l'encontre de l'idéologie du chercheur qui a effectué l'étude, aura-t'il le courage de les publier ? De les exposer sans omettre le moindre doute ? C'est peu probable.

L'écologie est un sujet qui concerne tout le monde, donc il me semble important, essentiel même, en tant que citoyen du monde, de se pencher sur la question, mais personnellement je sais que je n'arriverai jamais à avoir une vue d'ensemble et je suis persuadée que c'est le cas de la grande majorité des gens. Rien que pour ça, je pense qu'il faut que chacun reste critique envers ses propres pensées et celles des autres (y compris ceux qui sont du même avis).

--------
hazufel a écrit :Quant à l'obsolescence programmée et la surconsommation, pensez à l'occasion, à réparer. Il y a des tas de sites de pièces détachées. Mon micro ondes à 30 ans, mon lave vaisselle plus de 15, mon four autant et mon frigo / congelo 16. Tout de marque bosch, réparés par nous quand il y a un souci.
Dans le local à poubelles de mon immeuble, on a trouvé un écran plat de 120 cm cet hiver. :shock:
Mon père qui travaillait dans l'électronique avant sa retraite l'a embarqué et réparé (il y avait juste un composant à changer - 5 euros avec les frais de ports sur un site chinois).
J'ai remarqué que les gens avaient de moins en moins le réflexe d'aller faire réparer leurs appareils en cas de pépin, pourtant il existe encore des services de réparations dans les grandes villes et les super-marchés.
Après, j'avoue que je me repose beaucoup sur mon père qui sait réparer les appareils, mais s'il n'était pas là je ferais comment ?
Est-ce que je ferais appel à des pro (en ayant peur de me faire arnaquer à chaque réparation parce que je suis du genre méfiante) ? Ou est ce que je rachèterais des appareils neufs ?
Je n'en sais rien. :innocent:
Modifié en dernier par MrsJack le dimanche 3 septembre 2017 à 20:36, modifié 1 fois.
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Re: Pour parler d'écologie

#385 Message par MrsJack » dimanche 3 septembre 2017 à 20:32

Philigram a écrit :Pourquoi ne pas interdire l'implantation de MacDo, symbole de la mal-bouffe, de la souffrance animal et de la surconsommation ?
Tu es fou ?!? Tu veux créer une émeute ? Que les gens descendent dans la rue avec des torches et des fourches ?!?
:mrgreen: Ceci est une blague :mrgreen:

On est tous obligé de vivre avec son époque.
L'important, c'est d'anticiper la suite et de préparer le terrain pour ne pas laisser de la merde à nos petits-enfants (ou ceux des voisins) et aux suivants.

Si vous avez l'occasion pour vous aider à réfléchir sur l'avenir du véganisme et le côté carnivore de l'Homme, lisez l'Histoire de l'Alimentation, sous la direction de J.L. Flandrin et de M. Montanari. Tous les articles ne sont pas super agréables à lire (c'est un livre d'Histoire, pas de vulgarisation) mais il a le mérite de couvrir une très longue période et d'aborder de nombreux aliments.
http://www.fayard.fr/histoire-de-lalime ... 2213594576
(Et toutes les publications de Madeleine de Ferrières aussi, elle elle écrit parfois des articles dans des magazines et fait des interview dans les émissions cultures de médias.)
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Re: Pour parler d'écologie

#386 Message par philigram » dimanche 3 septembre 2017 à 20:42

J'aime bien ton discours MrsJack ! C'est pragmatique.
Ensuite chacun pense lutter à sa manière pour sauver la planète.
Et on oublie souvent de regarder d'où viennent les denrées. Entre un poulet élevé à 50kms de chez moi et un quinoa qui vient du Brésil, on peut se demander ce qui est le plus néfaste pour la planète.
ma façon de faire attention à la planète : jamais d'avion, des produits locaux, peu de supermarché, pas de produits transformés, prolonger la vie des matériels et ne pas acheter pour ne pas jeter.
Ensuite, je réduits la viande mais je ne compte pas m'en passer. J'ai des poules, donc des oeufs. Elles recyclent bien nos déchêts et ne sont pas en souffrance (pour un vegan, retirer les oeufs aux poules est déjà un acte barbare !).
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Re: Pour parler d'écologie

#387 Message par Calme » dimanche 3 septembre 2017 à 22:03

Aïe. Ça fait beaucoup.
Je n'aurai pas le temps de répondre sur tous les points aussi tâcherai-je de m'intéresser à ce qui est le plus saillant.
Le bout de soirée disponible qu'il me reste à consacrer au forum avant mon premier rendez-vous chez docteur TSA ne sera pas suffisant pour traiter tous les points, aussi je vous prie de m'excuser si je vous livre un message inachevé ou disloqué (je rédige mes contribution selon un schéma tout personnel et remets tout en ordre pour la publication.

Assez perdu de temps, je vous lis, je réponds.
Mâle adulte de 30 ans Diag. en cours — Pistes évoquées : SED, TSA, HPI

« Là où la modération est une erreur, l'indifférence est un crime. »
G.C. Lichtenberg, in Le miroir de l'âme

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Re: Pour parler d'écologie

#388 Message par MrsJack » dimanche 3 septembre 2017 à 22:18

Mes parents voulaient des poules. Mon père a construit un poulailler. Ils n'ont finalement pas acheté de poules. La raison principale : que vont ils en faire quand elles ne donneront plus d'oeuf ? Ils savaient qu'ils n'auraient pas le coeur de les tuer et n'avaient pas envie de payer de la nourriture pour des poules stériles. Du coup le poulailler est devenu une remise pour la table de jardin et le barbecue...

Tiens je vais regarder dans les pages précédentes s'il y a des trucs sur les éoliennes.

Bonne chance avec le docteur TSA Calme :) (je ne sais pas si ça se dit, "bonne chance" mais c'est déjà mieux que "bon courage".)
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Re: Pour parler d'écologie

#389 Message par Lilette » dimanche 3 septembre 2017 à 22:44

Aaaah les gens qui pensent que les animaux doivent avoir forcément une utilité, c'est fou je ne comprendrais jamais cette façon de penser.
TSA.

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Re: Pour parler d'écologie

#390 Message par MrsJack » dimanche 3 septembre 2017 à 22:58

Lilette a écrit :Aaaah les gens qui pensent que les animaux doivent avoir forcément une utilité, c'est fou je ne comprendrais jamais cette façon de penser.
Tu veux dire une utilité par rapport à l'homme ?
Parce que chaque espèce vivante a une utilité vis a vis de la planète/éco-système.
Et si c'est par rapport aux poules que mes parents n'ont pas pris, il y avait aussi la peur que les poules se fassent bouffer par les chats errants, l'entretien alors qu'ils travaillaient encore tous les deux (ils avaient déjà un peu la flemme pour le jardin parfois, or un être vivant ça demande plus d'attention) et puis entretenir des animaux "qui ne servent à rien" ne les dérange pas plus que ça (sinon ils n'auraient pas gardé le poisson rouge que j'ai gagné à la fête de l'école en maternelle pendant 10 ans) dans la limite des contraintes que ça impose. Entrenir un animal c'est une responsabilité, si on ne se sent pas apte à s'en occuper quand il est malade, quand il a faim et qu'il est en danger, il vaut mieux ne pas en prendre si c'est juste pour faire joli dans le décor.
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