[Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#736 Message par Tugdual » dimanche 7 août 2022 à 21:13

Modération (Tugdual) : Un message a été déplacé ici.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#737 Message par Tugdual » vendredi 12 août 2022 à 12:47

Une IA remplacera-t-elle bientôt :
Spoiler : Extrait : 

Comparaison Homme-Machine

En nous appuyant sur de précédentes études sur le raisonnement diagnostic en psychiatrie, nous avons établi une comparaison entre le modèle interne du psychiatre et celui des IAs. La formulation d’un diagnostic passe par trois grandes étapes :
  • La collecte d’informations et leur organisation. Lors de son entretien avec un patient, le psychiatre assemble de nombreuses informations (à partir de son dossier médical, de ses comportements, de ce qui est dit, etc.), qu’il sélectionne dans un second temps selon leur pertinence. Ces informations peuvent ensuite être associées à des profils préexistants, aux caractéristiques similaires. [...]
  • La construction du modèle. Lors de leur cursus de médecine, puis tout au long de leur carrière (pratique clinique, lecture de rapports de cas, etc.), les psychiatres formulent des diagnostics dont ils connaissent l’issue. Cette formation continue renforce, dans leur modèle, les associations entre les décisions qu’ils prennent et leurs conséquences. [...]
  • Utilisation du modèle. Au terme des deux précédentes étapes, le modèle interne du psychiatre est prêt à être utilisé pour prendre en charge de nouveaux patients. Divers facteurs extérieurs peuvent influencer la façon dont il va le faire, comme son salaire ou sa charge de travail – qui trouvent leurs équivalents dans le coût du matériel et le temps nécessaire à l’entraînement ou l’utilisation d’une IA. [...]
[...]

L’IA, vraiment neutre et objective ?

En effet, toute IA a été conçue par un ingénieur humain. Ainsi, si l’on veut comparer les processus de réflexion du psychiatre (et donc la conception et l’utilisation de son modèle interne) et ceux de l’IA, il faut considérer l’influence du codeur qui l’a créée. Celui-ci possède son propre modèle interne, dans ce cas non pas pour associer données cliniques et diagnostic mais type d’IA et problème à automatiser.

[...]

L’autre subjectivité qui influe sur le modèle interne des IAs est celle associée aux bases de données sur lesquelles celle-ci est entraînée. Ces bases de données sont en effet conçues, collectées et annotées par une ou plusieurs autres personnes ayant leurs propres subjectivités – subjectivité qui va jouer dans le choix des types de données collectées, du matériel impliqué, de la mesure choisie pour annoter la base de données, etc.

Alors que les IAs sont présentées comme objectives, elles reproduisent en fait les biais présents dans les bases de données sur lesquelles elles sont entraînées.

[...]

Les limites de l’IA en psychiatrie

Il ressort de ces comparaisons que l’IA n’est pas exempte de facteurs subjectifs et, de ce fait notamment, n’est pas encore prête à remplacer un « vrai » psychiatre. Ce dernier dispose, lui, d’autres qualités relationnelles et empathiques pour adapter l’utilisation de son modèle à la réalité qu’il rencontre… ce que l’IA peine encore à faire.

[...]

Est-ce à dire qu’il faut oublier l’idée d’un psy virtuel ? La comparaison entre le raisonnement du psychiatre et celui de l’IA est malgré tout intéressante dans une perspective de pédagogie croisée. En effet, bien comprendre la façon dont les psychiatres raisonnent permettra de mieux prendre en compte les facteurs intervenant dans la construction et l’utilisation des IAs dans la pratique clinique.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#738 Message par Tugdual » lundi 15 août 2022 à 21:36

« Y-a-t il une intelligence collective aux échecs », par Fouloscopie :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#739 Message par Tugdual » mardi 16 août 2022 à 9:48

Universités en psychologie :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#740 Message par Tugdual » mardi 23 août 2022 à 9:55

Un peu hors-sujet (quoique ?), mais intéressant :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#741 Message par freeshost » jeudi 25 août 2022 à 22:29

Les haïsseurs (haters, Hasser, odiadores) :

En résumé les haïsseurs sont des personnes qui passent leur temps à dénigrer des personnes, des célébrités, des émissions, des œuvres, des articles, etc.

On peut les considérer comme une sorte de trolls.

Derrière le supposé anonymat de l'internet, les haïsseurs attaquent, parfois en solo, parfois en groupe.

Comment gérer les haïsseurs ?

1. Un article qui résume :
Spoiler : 
Comment gérer les « haters »

Posted on mars 10, 2021 by admin

Qu’est-ce qu’un « hater » ? »

« Hater » est une étiquette utilisée pour désigner les personnes qui utilisent des commentaires et des comportements négatifs et critiques pour rabaisser une autre personne en la faisant paraître ou se sentir mal. Ces commentaires blessants et négatifs peuvent être prononcés en personne, en ligne, ou dans des textes et des applis. Souvent, les commentaires et les comportements sont répétés dans le temps. Les personnes qui détestent sont souvent anonymes (surtout en ligne), mais elles peuvent aussi être des connaissances, des pairs ou des personnes qui étaient autrefois considérées comme des amis. Les comportements haineux et critiques sont une autre forme d’intimidation ou de cyberintimidation. Comme l’intimidation, le comportement haineux est quelque chose qu’une personne fait – ce n’est pas ce qu’elle est, et cela peut être changé.

Souvent, les haineux s’en prennent aux personnes qu’ils perçoivent comme étant différentes d’eux-mêmes. Être l’objet de commentaires négatifs et critiques peut être bouleversant et déclencher des sentiments de colère, de blessure et de confusion, et amener la personne critiquée à remettre en question sa valeur personnelle et son comportement. Si les commentaires négatifs sont publiés en ligne, cela peut également amener une personne à avoir peur d’utiliser ses comptes de médias sociaux ou à avoir honte de ce qui s’y passe.

Beaucoup d’enfants et d’adolescents ne veulent pas faire partie de comportements négatifs comme les injures, les critiques, les brimades et la cyberintimidation. Faire face aux haters n’est pas si différent de faire face à l’intimidation et à la cyberintimidation. Les adolescents qui se sentent dépassés par tous les drames sur les médias sociaux vont souvent enlever des amis ou suivre des personnes en ligne pour se désengager.

Comment faire face aux haters

Ignorez-les. Passez votre chemin. Ne réagissez pas et ne répondez pas aux commentaires négatifs. Si cela continue, il y a d’autres choses que vous pouvez faire. Si quelqu’un vous menace, signalez-le à un parent, un enseignant ou un autre adulte de confiance !

Bloquez les haters en ligne. Si quelqu’un fait des commentaires négatifs ou haineux sur tes publications ou ton compte, ou pratique la cyberintimidation, bloque-le. S’ils vous menacent, dites-le à vos parents, signalez-le à la plateforme et faites des captures d’écran.

Comment signaler des choses sur Facebook
Comment signaler une publication sur Instagram
Comment signaler un comportement abusif sur Twitter
Comment signaler un contenu offensant sur Tumblr
Comment signaler un abus sur Snapchat

Soyez gentil et respectueux, même envers les haters. Cela montre que vous maîtrisez vos émotions et que vous ne vous laissez pas abattre par la négativité.

Réservez vos soutiens. Avoir un ami à proximité si vous pensez que vous pourriez rencontrer un hatteur rend non seulement moins probable qu’un incident se produise, mais signifie également que vous aurez des renforts positifs au cas où.

Rappelez-vous que les commentaires d’un hater sont un reflet d’eux et ne sont pas vraiment sur vous. Les personnes qui se sentent bien dans leur peau n’ont pas besoin de rabaisser les autres.
2. Ne nourrissez pas les trolls. Dégoûtez-les !
Spoiler : 
Certaines personnes considèrent qu'il vaut mieux ne pas répondre :

- pour ne pas provoquer encore plus ;
- pour ne pas accorder d'attention aux trolls ;
- pour ne pas gaspiller du temps et de l'énergie face à des trolls qui n'entendront pas raison, qui ne changeront pas leur attitude ;
- pour la liberté d'expression ;
- etc.

D'autres considèrent qu'il vaut mieux communiquer de manière contrôlée :

- pour ne pas laisser l'espace d'influence aux trolls ("Personne ne nous gène/résiste. Donc on continue.") ;
- pour ne pas s'engluer dans le rôle de victime qui se laisse faire ;
- car la liberté d'expression a ses limites ;
- pour contrecarrer les messages, explicites et implicites, véhiculés par les trolls ;
- etc.

Il s'agit de communiquer de manière adaptée. Mais c'est plus difficile pour les personnes autistes en général :

- car, en général, les personnes autistes ont plus de peine à identifier les intentions d'autrui ;
- car les personnes autistes ont plus de peine dans la communication et les interactions sociales ;
- car les interactions sociales sont plus énergivores pour les personnes autistes.
3. Charles' Rules of Argument / Les règles d'argumentation de Charles :
Spoiler : 
1. Entering into arguments is not necessarily good: they're tiring and you often don't convince anyone.

2. Arguments make people defensive. Do not expect your interlocutor to change their mind during the argument. They will only change it later if at all.

3. In groups, your argument is actually normally aimed at onlookers more than your interlocutor.

4. Once you have stated your position and corrected any factual misunderstandings, there is nothing further you can do. Anyone who still disagrees with you cannot be convinced by you arguing with them.
1. Se lancer dans des discussions n'est pas forcément une bonne chose : c'est fatigant et on ne convainc souvent personne.

2. Les arguments rendent les gens sur la défensive. Ne vous attendez pas à ce que votre interlocuteur change d'avis pendant l'argumentation. Il ne le fera que plus tard, voire pas du tout.

3. En groupe, votre argumentation s'adresse en fait normalement plus aux spectateurs qu'à votre interlocuteur.

4. Une fois que vous avez exposé votre position et corrigé les éventuels malentendus factuels, vous ne pouvez plus rien faire. Toute personne qui n'est toujours pas d'accord avec vous ne peut être convaincue par votre argumentation.
1. Don’t go looking for an argument [there will always be enough of those headed your way]

2. State your position once, speaking to the audience [it's hard to convince people to change their minds, but you can often sway observers who are less invested in Being Correct]

3. Reply one more time to correct any misunderstandings of your first statement [Do this after waiting a bit for replies to roll in]

4. Do not reply again [IMPORTANT]

5. Spend time doing something fun instead [Self care! It's a thing! You should do! Eat some ice cream, watch trashy TV, hug a friend.]
1. Ne cherchez pas d'argument [il y en aura toujours suffisamment sur votre chemin].

2. Exposez votre position une fois, en vous adressant à l'auditoire [il est difficile de convaincre les gens de changer d'avis, mais vous pouvez souvent influencer les observateurs qui ne cherchent pas à avoir raison].

3. Répondez une fois de plus pour corriger tout malentendu concernant votre première déclaration [Faites-le après avoir attendu un peu que les réponses arrivent].

4. Ne répondez pas à nouveau [IMPORTANT]

5. Passez du temps à faire quelque chose d'amusant à la place [Prenez soin de vous ! C'est une chose ! Vous devriez le faire ! Mange de la glace, regarde des émissions trash, fais un câlin à un ami].

On retrouve la technique "une fois pour toutes" (dire une seule fois les choses clairement). :wink:
4. Ressources utiles :

- Manuel de survie sur internet, Édouard Fillias et Alexandre Villeneuve ;
- Manuel d'autodéfense contre le harcèlement en ligne - #Dompterlestrolls, Stéphanie de Vanssay ;
- The Wiley Handbook on Violence in Education: Forms, Factors, and Preventions, Harvey Shapiro ;
- Les réseaux de la haine (documentaire de Rokhaya Diallo et Mélanie Gallard ; on le trouve sur YouYoute, ainsi qu'un débat sur ce documentaire) ;
- Haters, Harassement, Abuse, and Violence Oline, Bailey Poland ;
- etc.

J'en ai partagé ici dans le dossier Trolls. :)

Et ici des fichiers sur l'autodéfense verbale.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#742 Message par Tugdual » dimanche 4 septembre 2022 à 20:12

« Ça sert à quoi les rêves », par PsykoCouac :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#743 Message par Fluxus » lundi 12 septembre 2022 à 10:39

Petit documentaire Arte qui revient beaucoup dans mes suggestions en ce moment et qui fait d'ailleurs écho à un sujet que j'avais créé sur la psychologie positive et tout le reste !



Le buisness du bonheur
TSA sans déficience intellectuelle et sans altération du langage + trouble anxiodépressif associé - CRA régional (2021)

Ce n'est qu'en essayant continuellement que l'on finit par réussir.
Plus ça rate, plus on a de chances que ça marche. ~ Les Shadoks

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#744 Message par freeshost » samedi 24 septembre 2022 à 0:53

Quelques fichiers sur le trouble anxieux et l'anxiété. :)
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#745 Message par Jean » samedi 24 septembre 2022 à 15:43

Dernier livre de Mikkel Borch-Jacobsen commenté par Jacques Van Rillaer. Un régal pur ceux qui aiment les mystimystificationsactions de "fake news".

https://blogs.mediapart.fr/jacques-van- ... entifies-0

Les Patients de Freud Destins - Nouvelle édition revue et augmentée

https://www.amazon.fr/Patients-Freud-De ... 361067382/
père d'une fille autiste "Asperger" de 40 ans

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#746 Message par Tugdual » dimanche 25 septembre 2022 à 9:05

Le CASS (Clobert Adult Sensitivity Scale) :
Extrait :
Il existe déjà un questionnaire de sensibilité bien validé : le HSPS. Traduit en de nombreuses langues, le HSPS est constitués de 27 questions évoquant différents aspects de la sensibilité. Une traduction française vient d'être validée par Jimmy Bordarie et ses collègues de l'université de Tours (Bordarie, Aguerre & Bolteau, 2022). Comme toutes les versions du HSPS, la version française montre une bonne cohérence globale.

[...]

L'étude à laquelle 35 000 d'entre vous ont participé avait pour but de développer et de valider une nouvelle échelle qui conserve les qualités du HSPS (questionnaire court et clair, résultats cohérents) tout en dépassant ses défauts. Le questionnaire ainsi développé se nomme CASS pour Clobert Adult Sensitivity Scale, et il remplit parfaitement le cahier des charges.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#747 Message par Tugdual » jeudi 6 octobre 2022 à 13:24

« Les troubles prémenstruels », par PsykoCouac :

Spoiler : ▮▶ : 
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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[Santé] Ces anxiolytiques qui augmentent de 60% le risque de démence

#748 Message par Winona » vendredi 7 octobre 2022 à 20:10

Des chercheurs de l’INSERM ont publié une étude identifiant une corrélation entre la consommation de benzodiazépines, anxiolytiques figurant dans le palmarès des médicaments les plus consommés dans l’Hexagone, et le risque de développer une démence. L’étude se base sur les données d’une précédente étude dite des 3 cités (Bordeaux, Dijon, Montpellier), qui avait recensé l’ensemble des médicaments pris à domicile par 8240 personnes âgées de plus de 65 ans. Dans cette tranche d’âge, 30% des individus seraient consommateurs de benzodiazépines. Parmi les participants à l’étude, 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués durant le suivi. Il a été constaté que les patients consommant des benzodiazépines de demie-vie longue ont un risque augmenté de plus de 60% de développer une démence, bien que les mécanismes en cause n’aient pas été identifiés.
Source : https://www.sera.asso.fr/index.php/les- ... e-demence/
Etude INSERM : https://presse.inserm.fr/la-consommatio ... ces/21661/
Article sur VIDAL : https://www.vidal.fr/actualites/18738-l ... ction.html


Quand je vois comment les médecins m'ont allégrement bourrée d'anxiolytiques sur des années, ça fait peur, :evil:
Je teste actuellement des plantes anxiolytiques, je mettrais les résultats sur le post de phytothérapie :
viewtopic.php?f=8&t=8147&p=147486&hilit ... es#p147486


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).
• Diagnostiquée autiste Asperger (centre expert, 2019) + QI hétérogène
• Diag SEDh (centre expert MOC, 2021).
(errance médicale + diag tardif pour les 2 diag)

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Re: [Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

#749 Message par Tugdual » dimanche 9 octobre 2022 à 9:33

Il y a de quoi relativiser : ce n'est qu'une étude observationnelle, on ne peut en conclure grand chose...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

Zia .
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Re: [Santé] Ces anxiolytiques qui augmentent de 60% le risque de démence

#750 Message par Zia . » jeudi 13 octobre 2022 à 11:53

Winona a écrit : vendredi 7 octobre 2022 à 20:10
Des chercheurs de l’INSERM ont publié une étude identifiant une corrélation entre la consommation de benzodiazépines, anxiolytiques figurant dans le palmarès des médicaments les plus consommés dans l’Hexagone, et le risque de développer une démence. L’étude se base sur les données d’une précédente étude dite des 3 cités (Bordeaux, Dijon, Montpellier), qui avait recensé l’ensemble des médicaments pris à domicile par 8240 personnes âgées de plus de 65 ans. Dans cette tranche d’âge, 30% des individus seraient consommateurs de benzodiazépines. Parmi les participants à l’étude, 830 nouveaux cas de démence ont été diagnostiqués durant le suivi. Il a été constaté que les patients consommant des benzodiazépines de demie-vie longue ont un risque augmenté de plus de 60% de développer une démence, bien que les mécanismes en cause n’aient pas été identifiés.
Source : https://www.sera.asso.fr/index.php/les- ... e-demence/
Etude INSERM : https://presse.inserm.fr/la-consommatio ... ces/21661/
Article sur VIDAL : https://www.vidal.fr/actualites/18738-l ... ction.html


Quand je vois comment les médecins m'ont allégrement bourrée d'anxiolytiques sur des années, ça fait peur, :evil:
Je teste actuellement des plantes anxiolytiques, je mettrais les résultats sur le post de phytothérapie :
viewtopic.php?f=8&t=8147&p=147486&hilit ... es#p147486


Modération (Tugdual) : Fusion de sujets (message unique).
Pour avoir beaucoup bossé en psy du sujet âgé, savoir qui de l'œuf ou de la poule est venu en premier est bien plus compliqué.
Je m'explique : les démences à un stade précoce se manifestent souvent par des troubles de l'humeur et un trouble anxieux ; cela s'explique par le fait que la dégradation cognitive touche les capacités d'adaptation et la flexibilité mentale avant de toucher la mémoire (les gens se retrouvent paniqué devant leur nouvelle machine à laver, ont du mal à se faire à leur nouvelle maison, perdent pied suite à une restructuration de leur lieu d'activité professionnelle).

Dans un monde idéal, toute personne de plus de 50 ans qui consulte pour un premier épisode anxiodepressif devrait avoir une IRM et un mini mental score à distance de l'épisode thymique, ce qui permettrait un dépistage très précoce des troubles cognitifs. Dans les faits les médecins ont tendance à attendre que les troubles soient vraiment important pour se poser la question.
Et en attendant ? Ben il prescrivent des benzodiazépines.

Du coup, est-ce que ce sont les benzo qui provoquent la démence, ou le fait d'avoir une démence qui provoque le besoin de benzo? Difficile à savoir avec une simple corrélation basée sur un échantillon aussi ciblé.

Mais ce dont tu témoignes relève un autre problème : la façon dont sont abusivement prescrit les anxiolytiques, alors que c'est littéralement une drogue (accoutumance et dépendance), et que sur le long terme, ils ne sont pas efficace dans la gestion des troubles anxieux (certains antidépresseurs, mais surtout des méthodes -type TCC- pour gérer les crises, sont bien plus efficace sur le long terme).
Sur le long et périlleux chemin du diagnostic

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