[Index Psy] Jasons psychologie, psychiatrie...

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Alone3545
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#76 Message par Alone3545 » dimanche 20 novembre 2016 à 17:59

Dans le marketing , il y a beaucoup de psychologie social y comprit dans les RH. :shock:
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freeshost
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#77 Message par freeshost » lundi 19 décembre 2016 à 13:24

List of cognitive biases

Je vous conseille de cliquer sur l'image en haut à droite de la page, et de l'enregistrer, de la parcourir. :)

Il se pourrait bien que j'achète le livre suivant (entre autres :mrgreen: ) en 2017 :

Heuristics and Biases: The Psychology of Intuitive Judgment (2002) by Thomas Gilovich, Dale Griffin, Daniel Kahneman [882 pages]

:P
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bidouille
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#78 Message par bidouille » lundi 19 décembre 2016 à 14:25

Alone3545 a écrit :Sur une publication d'un ancien prof de philosophie à moi , il est marqué que les gens qui sont scientifique dans l'âme sont plus manipulateur et qu'il y avait une proportionnalité entre être bon en sciences et être manipulateur et avoir de l'influence. En effet quand on est très scientifique, nous somme presque trop curieux et nous faisons beaucoup d'expérience et nous aimons faires des tests y comprit tester comment réagissent les autres dans tels ou tels circonstances genre prêcher le faux pour savoir le vrai, çela est utilisé en hypothèse scientifique pour essayer de trouver un résultat. Par ailleurs les plus grand scientifique tel Enstein ou Marie Curie ont Fortement influencé notre société dans laquelle nous vivons. Les véritables scientifique ont toujours été de grand calculateur. Un bon chimiste manipule à merveille ses tubes à essais sans jamais les casser bien qu'il puisse être trop cassant avec les autres et les faire exploser ou les transformer en Grenouille.

Incroyable non? :mryellow: Mais vrai! :bravo:
Spoiler :  : 
comment faire croire n'importe quoi et trouver une raison à tout. #manipulation des médias
Spoiler :  : 
Pourtant un vrai scientifique n'est pas manipulateur, bien au contraire!
Sur quoi se basent ils pour affirmer cela?
J'ai plutôt l'impression du contraire que les scientifiques ne sont pas manipulateurs qu'ils se basent sur des arguments solides, et que ce sont leur détracteur qui n'ayant pas d'argument solide utilise la manipulation, les argument fallacieux...
Maman bizarroïde d'un grand ado de 16 ans (EIP TDA) et d'un ado de 14 ans Asperger TDAH.

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freeshost
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#79 Message par freeshost » mardi 3 janvier 2017 à 14:43

Comment de bons managers amènent d’excellents employés à échouer

Jean-François Manzoni, le nouveau président de l’IMD, a théorisé le syndrome de l’échec programmé. C’est-à-dire comment un dirigeant peut conduire d’excellents collaborateurs à devenir moins performants. Il explique comment sortir de cet effet Pygmalion inversé

Jean-François Manzoni préside l’IMD de Lausanne, depuis le 1er janvier, après y avoir été enseignant. Passé par le Canada, Harvard et Singapour, le Français de 56 ans est connu pour ses travaux sur les relations dysfonctionnelles dans le monde de l’entreprise. Spécialiste du leadership, il explique comment la tendance à attribuer des étiquettes, dans le monde de l’entreprise comme en dehors, met en place des cercles vicieux qu’il est très difficile de briser.

– Nouveau président de l’IMD, vous avez théorisé le syndrome de l’échec programmé. De quoi s’agit-il?

– Ce syndrome explique comment de bons managers amènent d’excellents employés à échouer. Avec mon collègue Jean-Louis Barsoux, qui est aujourd’hui senior research fellow à l’IMD, nous avons démontré que lorsqu’un supérieur commence à avoir des doutes sur l’efficacité d’un collaborateur ou d’une collaboratrice, une dynamique particulière se met en place. Le patron donne des instructions de plus en plus spécifiques, effectue un suivi de plus en plus serré et devient de plus en plus tendu dans les échanges avec le collaborateur, même s’il essaiera de le dissimuler.

– Avec quelles conséquences?

– Dans les faits, les collaborateurs perçus comme non performants comprennent bien qu’ils agacent leur supérieur. La supervision plus stricte dont ils font l’objet provoque une baisse de leur motivation et de leur confiance en eux, ce qui se traduit immanquablement par une baisse de leur performance. Un cercle vicieux se met en place.

– Pourquoi les managers ne s’aperçoivent-ils pas qu’ils ont cette approche dysfonctionnelle des problèmes?

Pour trois raisons. Premièrement, le processus est autoréalisant. Le patron estime avoir fait de son mieux pour aider son collaborateur, mais il a instauré une dynamique qui mine la performance de ce dernier. Le supérieur observe ensuite une faible performance de la part du collaborateur, ce qui le conforte dans son opinion de départ.

– Deuxième raison?

– C’est le biais de confirmation. L’être humain voit ce qu’il veut voir, interprète les informations selon ses opinions et se souvient souvent des choses de façon biaisée. Dans notre exemple, le cadre ne voit plus les bonnes performances de son collaborateur. Ce dernier était mauvais, disons, 30% du temps; par son comportement, son supérieur le rend mauvais, disons, 60% du temps et ne voit plus les 40% restants de bonne performance. Ou alors il attribue les choses bien faites à des facteurs extérieurs («c’était très facile, on l’a aidé, il a eu beaucoup de temps»). C’est une réduction de dissonance cognitive: l’être humain n’aime pas avoir deux opinons contraires dans son esprit.

– Dernier facteur?

– En cours de processus, le collaborateur s’aperçoit de tout cela et perd de sa considération pour son supérieur. Il ou elle lui colle à son tour une étiquette négative et se comporte d’une façon qui trahit cette croyance. Le supérieur finit par le percevoir, ce qui a deux conséquences. Un: le supérieur se trouve renforcé dans le peu d’estime qu’il ou elle avait déjà pour son collaborateur. Deux: l’employé crée aussi un processus autoréalisant avec son patron: à chaque fois que le cadre réagit de la bonne façon, l’employé ne le verra pas, car il exclura à son tour les informations non congruentes. En résumé, deux cercles vicieux sont à l’œuvre et se renforcent mutuellement.

– En début d’entretien, vous avez mentionné que «de bons managers amènent d’excellents employés à échouer». La dynamique pernicieuse que vous venez de décrire n’est-elle pas l’apanage des mauvais dirigeants?

– Pas du tout, tout le monde le fait. Souvent avec les meilleures intentions, d’ailleurs. Ce comportement n’est pas déraisonnable de la part des patrons, qui souvent espèrent seulement limiter la casse. Il existe des managers pathologiques ou pervers, mais ils représentent un très faible pourcentage. En revanche, les relations de travail difficiles sont extrêmement fréquentes.

– Est-ce que seuls les cadres ou dirigeants lancent ces dynamiques?

– Il se peut aussi que le collaborateur soit à l’origine de la dynamique de l’échec programmé. Par exemple lorsqu’un nouveau patron arrive, qui succède à un dirigeant qui était très apprécié. Le nouveau venu est mal connu, un collaborateur peut se sentir irrité et il peut tout à fait créer un échec programmé pour le nouveau patron.

– Quelles sont les voies de sortie de cette dynamique?

– En l’absence d’une résolution efficace, qui n’est pas évidente compte tenu des caractéristiques de cette dynamique, la sortie est souvent douloureuse: dans beaucoup de cas le collaborateur quitte le poste – volontairement ou pas. Lorsque l’employé «s’accroche», la situation peut demeurer difficile pendant un certain temps, voire même devenir franchement pénible quand le patron désespère de voir l’employé partir et sous le coup de sa frustration devient de plus en plus intransigeant, voire parfois même imbuvable avec le collaborateur. Heureusement, il est possible d’interrompre ces dynamiques de façon plus productive.

– Comment?

– En réalité, 50% de la bataille consiste à se rendre compte que l’on est pris dans le cercle vicieux décrit plus haut. Ensuite, il faut mettre en place un dialogue, qui permet au patron de verbaliser ses craintes quant à la performance d’un collaborateur, tout en étant conscient des conséquences de son propre comportement. Pour un manager, il n’est pas souhaitable de se comporter de la même façon avec tout le monde. Il faut trouver un moyen de s’impliquer davantage avec ceux qui en ont besoin, d’une façon qui ne soit pas démotivante ni déshumanisante.

– Est-ce que ce syndrome peut aussi exister entre différents services d’une entreprise, par exemple?

– Absolument! Ce syndrome n’est pas un phénomène individuel, il est propre à l’humain, qui «colle des étiquettes» sur ses semblables: «bon» ou «pas bon», «sympa/pas sympa», «ambitieux/mollasson». Un groupe peut tout à fait coller une étiquette négative sur un autre groupe. Et il se trouve que toutes les étiquettes négatives sont autoréalisantes. On le voit aussi avec des clients.

– Comment?

– Lorsqu’on estime qu’un client est pénible, on l’écoute moins et avant de le rencontrer, on se prépare à affronter quelqu’un de perçu comme pénible. Or ce quelqu’un s’est probablement préparé de la même façon pour cette rencontre. En sortant du meeting, tout le monde se dit «heureusement qu’on était bien préparés»… Vous avez le même phénomène avec les parents et les enfants. Si les parents estiment qu’un enfant n’est pas très doué, la dynamique est lancée…

– Dans le monde de l’entreprise, est-ce que le niveau hiérarchique a une influence sur l’émergence ou non de ces dynamiques?

– Pas vraiment, on retrouve cette dynamique à tous les étages de l’entreprise et de la société. Par exemple, on l’observe dans les comités de direction et au sein des conseils d’administration La même chose se produit dans les relations interculturelles, par exemple entre les Alémaniques et les Romands. Avant un meeting, chacun se prépare en fonction de ses stéréotypes et en ressort conforté dans les étiquettes qu’il a attribuées.

– Des individus sont-ils préparés naturellement à être des leaders?

– Oui, une dimension génétique existe clairement. Chacun d’entre nous naît avec des prédispositions à tel ou tel autre type de comportement. Viennent ensuite un processus de développement, un processus éducatif, des expériences formatrices, qui renforcent un certain nombre de tendances. A un certain âge, votre réseau de connexions neuronales vous donne une propension à vous conduire d’une certaine façon. Cette tendance va rendre plus facile la pratique de certains aspects du leadership, et, probablement, d’autres aspects plus difficiles. Quelqu’un de charismatique et d’énergique sera plus enclin à porter une salle par son charisme et son énergie. Ce n’est pas nécessairement le genre de personnes qui écoutent le mieux «naturellement». Heureusement, on peut développer sa capacité à écouter.

– Quelle dimension est plus importante, l’inné ou l’apprentissage?

– Les deux dimensions sont importantes, il ne faut pas essayer de les opposer. Vous ne pouvez plus rien faire vis-à-vis de votre programmation génétique ni vis-à-vis de vos expériences formatrices. Ce train a quitté la gare! Par contre, vous pouvez investir temps et énergie dans le développement de «votre version 2.0»: au lieu de toujours réagir de la même façon, on peut comprendre les mécanismes qui nous conduisent à agir de telle ou telle manière et développer la capacité de se conduire de façon plus productive la prochaine fois.

– Après des événements chocs comme le Brexit ou l’élection de Trump en 2016, le système international est-il sur la voie d’un échec programmé?

– Il est évident que nous vivons dans une période délicate, marquée par plusieurs inquiétudes majeures. Elles incluent la perte de confiance des citoyens envers le système économique et politique et les élites qui les animent – perte de confiance qui dans beaucoup de pays ouvre la porte au populisme et à la tentation protectionniste. Il y a également les enjeux écologiques, mais aussi le financement des systèmes de santé face à une population vieillissante et des systèmes de retraite dans un contexte de faible taux de rendement. Dans ce contexte, la difficulté pour les leaders consiste à expliquer calmement, honnêtement et avec empathie l’ampleur des problèmes, puis de proposer des solutions qui ne sont malheureusement pas instantanées. La tâche des leaders d’aujourd’hui est très difficile, car ils doivent «vendre de la douleur» et encourager la gratification différée. Ceci dit, je ne crois pas qu’il faille céder au pessimisme.

– Pourquoi?

– Malgré cet environnement volatile et complexe, nous jouissons toujours d’une sécurité relative, d’un système de santé et de systèmes de retraite qui fonctionnent. A travers le monde, le système économique des trente dernières années a sorti des centaines de millions de gens de la pauvreté. La mondialisation a produit des effets extraordinairement positifs! Malheureusement, les coûts et bénéfices de ce système n’ont pas été répartis de façon uniforme, entre les pays (certains pays ont plus bénéficié que d’autres) et à l’intérieur de chaque pays (où certains groupes ont plus bénéficié que d’autres).

– Comprenez-vous qu’on montre du doigt les élites qui seraient coupées des réalités?

– Oui. La révolte contre les élites politiques, industrielles et culturelles est bien réelle, même si elle est plus perceptible dans certains pays que dans d’autres.

– L’IMD forme aussi des élites…

– L’IMD forme des managers et des patrons qui sont en effet en position d’autorité, à un niveau ou à un autre. Nous travaillons directement avec près de 10 000 managers par année, et beaucoup plus indirectement par la dissémination de nos recherches. Notre rôle est d’aider ces managers à devenir de meilleurs patrons et à bâtir des organisations plus performantes à court, moyen et long terme. L’amélioration de la performance individuelle et organisationnelle est en partie une science, à travers la recherche qui y est consacrée à l’IMD et ailleurs, mais elle reste aussi en partie un art. Quand à l’aspect leadership en tant que tel, je ne suis pas sûr que le leadership s’enseigne. Par contre, je suis sûr qu’il s’apprend. Notre rôle est d’aider ces patrons à vouloir et pouvoir développer leurs capacités managériales. Sumantra Ghoshal, l’une des références pour le management, disait que le rôle d’un leader n’est pas de présider à l’inévitable, mais plutôt de produire un résultat qui n’aurait pas été atteint sans son intervention. Et j’ajouterais aujourd’hui «atteindre ce résultat d’une façon qui laisse le système économique, écologique et social en au moins aussi bon état.» Nous avons donc un rôle important à jouer et nous prenons ce rôle très au sérieux.
Source : LeTemps.Ch

For more information :

- The Set-Up-To-Fail Syndrome,
- The Set-Up-To-Fail Syndrome: Overcoming the Undertow of Expectations,
- this pdf file.
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#80 Message par freeshost » lundi 30 janvier 2017 à 21:37

Psychiatrie: 10% des patients mineurs sont mis sous contention

Pour la première fois, la Suisse dispose de chiffres sur les mesures de contrainte dans les cliniques psychiatriques. Les enfants n’y échappent pas

Dans les établissements psychiatriques, les crises ne sont pas rares. Quand le patient menace son entourage ou s’en prend à lui-même, les soignants peuvent avoir recours à ce que les experts appellent, dans leur jargon, des «mesures limitatives de liberté». Concrètement, il s’agit d’enfermer la personne dans une pièce vide, l’attacher à son lit au moyen de ceintures ou de l’assommer avec des médicaments tranquillisants.

Bien qu’elles soient courantes, ces méthodes ne sont pas anodines, dans la mesure où elles portent atteinte à l’intégrité du patient. C’est pourquoi les services psychiatriques sont encouragés de manière croissante à rendre des comptes sur leur pratique en matière de contention. Pour la première fois, la Suisse dispose de chiffres représentatifs sur le sujet, grâce au travail de l’Association nationale pour le développement de la qualité dans les hôpitaux et les cliniques (ANQ), qui recueille les données fournies par les établissements.

En 2015, les 23 cliniques de psychiatrie stationnaire pour enfants et adolescents du pays ont appliqué des mesures limitatives de liberté sur 235 mineurs, soit 9,3% de leurs patients. Ce chiffre est en augmentation de trois points par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente, mais c’est probablement parce que les cliniques ont fourni des données plus complètes. C’est à Zurich que les services soignants ont eu le plus recours à ces mesures avec 23% des jeunes patients immobilisés. Dans le bas de la fourchette, ce taux est de 14% au sein du Réseau fribourgeois de santé mentale, de 7,9% au CHUV (VD) et même de 0,7% en Valais. Le chiffre genevois n’est pas disponible.

Chez les adultes, plus difficiles à maîtriser physiquement, on pourrait penser que le personnel a davantage recours à la contrainte. Au contraire, les chiffres sont moins importants: en 2015, dans 31 cliniques de soins aigus et de premier recours (la Suisse en compte 32 au total), 7,9% des patients étaient concernés par une ou plusieurs mesures de ce type. Le record est détenu par Soleure avec 18,8% des cas, Marsens (FR) occupant l’autre bout.
La Suisse dans la moyenne européenne

Isabelle Gothuey, médecin et directrice du secteur de psychiatrie et psychothérapie pour adultes au Réseau fribourgeois de santé mentale, estime qu’en «comparaison internationale la Suisse est plutôt positionnée dans la moyenne des pays européens, les pays nordiques (Hollande, Danemark, Norvège) étant parmi ceux qui utilisent le moins les mesures de contrainte. La France au contraire compte parmi ceux qui les utilisent le plus.» En mai dernier, un rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté a fait scandale: il révélait l’augmentation des patients mis à l’isolement ou attachés à leur lit pendant des semaines, dans certains établissements psychiatriques de l’Hexagone.

Dans les services d’Isabelle Gothuey, les principales mesures de contrainte utilisées sont les traitements médicamenteux, associés ou non à des mesures d’isolement en cas d’état d’agitation, de violence et d’auto-agressivité. «Chez la personne âgée, précise-t-elle, la contention est plutôt physique, comme des barrières au lit ou des systèmes de draps particuliers pour les empêcher d’errer la nuit et de chuter en cas de désorientation. Chez l’adolescent, on privilégie aussi la contention physique plutôt que la médication.»

Même si les soignants n’ont parfois pas d’autres moyens pour gérer un patient que de l’empêcher de bouger, le sujet reste très débattu. En 2012, le Comité européen pour la prévention de la torture alertait sur l’usage de la contrainte en milieu psychiatrique, en soulignant qu’il «n’y a pas de preuve scientifique d’un bénéfice thérapeutique quelconque découlant du recours à la contention». En Suisse, la Commission nationale de prévention de la torture mène actuellement une étude approfondie sur le sujet.
Source : LeTemps.Ch
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#81 Message par Rem 82 » lundi 30 janvier 2017 à 21:39

On en aura pas fini avec les abus médicaux et encore + lorsque c'est psychiatrique ! :evil:
Aspi.

Je pars d'ici :arrow:

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#82 Message par freeshost » lundi 6 février 2017 à 11:29

Quel concept scientifique devrait être mieux connu ?

(ça fait la part belle à la psychologie :mrgreen: )
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#83 Message par freeshost » lundi 6 février 2017 à 21:02

Empathie, une passion qui tue

D’habitude, on n’a pour elle que des éloges. Mais cette inclination nous mène rarement au meilleur de nous-mêmes et souvent au pire, selon le psychologue Paul Bloom

«L’empathie? Je suis contre», clame Paul Bloom, psychologue canadien installé à l’université de Yale et auteur d’un livre au titre ahurissant: Against Empathy, justement, «Contre l’empathie». Définie comme la tendance à se mettre spontanément dans la peau d’autrui, l’empathie est célébrée quasi universellement comme étant l’un des traits les plus aimables de notre esprit. Selon le chercheur, elle fait en réalité plus de mal que de bien, car elle nous focalise sur les souffrances d’une personne particulière en nous laissant indifférents (ou même en nous rendant hostiles) à toutes les autres. L’empathie serait partiale, bornée, capricieuse, aveugle aux conséquences de nos actes, facile à manipuler pour attiser la haine…

Le Temps: Pourquoi avez-vous appelé votre livre «contre l’empathie» plutôt que «au-delà de l’empathie»?

Paul Bloom: Parce qu’on se porterait mieux si on pouvait s’en débarrasser. L’empathie conduit à des jugements biaisés, elle pousse à prendre des mauvaises décisions, elle peut même nous entraîner dans des formes de cruauté. Il y a de nombreux exemples d’atrocités qui ont été fomentées en faisant levier sur l’empathie. Dans l’Allemagne des années 1930, les attaques antisémites étaient encouragées par des récits selon lesquels des Juifs avaient agressé sexuellement des enfants aryens. Dans les Etats-Unis d’aujourd’hui, Donald Trump et d’autres attisent l’hostilité contre les réfugiés en disant: je vais vous raconter une histoire… Et ils vous présentent un récit dans lequel une victime innocente a été tuée par un réfugié. Vraies ou fausses, ces histoires sont faites pour susciter votre empathie à l’égard de la victime et pour catalyser votre colère contre le groupe dénoncé comme l’auteur de ces actes. J’aimerais un monde où on dirait: arrêtez avec ces histoires, elles ne constituent pas une bonne façon de fonder une politique; fournissez-nous des données, des statistiques, des évaluations factuelles… Trump a annoncé, lui, qu’il publierait des listes de crimes commis par des immigrés. On voit bien comment l’empathie peut être convertie en arme.

– Dans le sous-titre, vous annoncez un «Plaidoyer pour la compassion rationnelle». Quelle est la différence?

– L’empathie consiste à ressentir ce que ressent l’autre. La compassion consiste, elle, à se soucier de quelqu’un qui souffre, sans pour autant éprouver soi-même ce qu’il ressent. Des études neuroscientifiques indiquent que cela correspond à deux états cérébraux différents… La compassion a plusieurs avantages. Les gens qui la développent ont plus facilement du plaisir à aider les autres, alors que les personnes très empathiques font souvent des burn-out. A la sortie de mon livre, j’ai commencé à recevoir des messages de médecins, d’infirmiers et de secouristes qui confirmaient cette distinction. Certains d’entre eux en étaient venus à abandonner leur métier parce qu’ils trouvaient trop dur de travailler avec des personnes en souffrance. Ils se demandaient: qu’est-ce qui ne va pas chez moi? Et qu’est-ce qui cloche chez mon collègue qui, lui, ne semble pas affecté? Je crois pour ma part que les meilleurs soignants sont ceux qui se soucient de vous sans ressentir eux-mêmes votre détresse. Si vous suivez une psychothérapie, vous ne voudriez pas voir votre thérapeute s’effondrer quand vous êtes triste. Vous voudriez qu’il ait à cœur de vous aider, sans refléter vos propres émotions.

– Peut-on s’amener volontairement à éprouver de la compassion plutôt que de l’empathie?

– En établissant la distinction entre ces deux notions dans le langage, on fournit un premier outil. On peut s’entraîner à la compassion, la cultiver, développer une culture qui la valorise et la favorise. Il semble par ailleurs que la pratique de la méditation renforce la compassion plutôt que l’empathie.

– Vous citez votre confrère Martin L. Hoffman, selon lequel un enfant reçoit en moyenne 4000 fois par an des incitations à l’empathie du type: «Comment te sentirais-tu si quelqu’un te faisait la même chose?» L’empathie est-elle innée, ou est-elle le résultat de ce genre d’apprentissage?

– Comme beaucoup de choses, je pense qu’elle est à la fois culturelle et innée. Certaines données suggèrent que l’empathie, comme la compassion, est déjà présente chez les nourrissons. On la rencontre également chez d’autres espèces animales. D’un autre côté, la culture peut l’alimenter et la renforcer, comme c’est le cas pour toutes les émotions. Chaque être humain a la faculté d’éprouver de la colère, mais certaines sociétés sont plus colériques (c’était le cas de mon lycée, où tout le monde hurlait et se tapait dessus…) et d’autres sont plus douces. Les membres d’un groupe humain dont la culture est plutôt débonnaire possèdent, eux aussi, les mécanismes de la colère dans leurs cerveaux, mais ils l’exercent moins que d’autres.

– Avez-vous l’impression que notre culture a «décidé» de renforcer l’empathie?

– Il y a une attitude générale dans la culture occidentale (et en tout cas aux Etats-Unis) selon laquelle les émotions représentent une forme de sagesse: il faudrait toujours écouter son cœur et nos dirigeants devraient être portés par de grands sentiments, quitte à minimiser l’importance de l’intelligence et de la rationalité. Imaginez que, aux Etats-Unis, un candidat dise: j’ai l’intention de prendre mes décisions en déterminant quelles sont les meilleures options, en réfléchissant et en les étudiant en détail… Les gens lui répondraient: nan, on ne veut pas de toi, on veut plutôt une personne avec de gros sentiments. Lorsque Al Gore était candidat à la présidence, en 2000, son équipe de campagne le mettait en garde avant chaque débat: tu as l’air trop intelligent, essaie de ne pas donner l’impression d’en savoir autant…

– Pourquoi sommes-nous donc dotés d’empathie?

– Selon une théorie, l’empathie se serait développée au cours de notre évolution dans le contexte des soins parentaux. La même hormone, l’ocytocine, semble d’ailleurs impliquée dans les deux phénomènes. Il s’agirait là d’un cas de mismatch: une caractéristique adaptée à un contexte évolutif où toutes les relations humaines étaient proches, mais mal adaptée dans le cadre d’une société plus large… Aujourd’hui, l’empathie garde un rôle positif dans les relations intimes, ainsi que dans la littérature, les films, les séries télé: pour apprécier tout cela, il vous faut de l’empathie.

Paul Bloom, «Against Empathy. The Case for Rational Compassion» (Ecco/The Bodley Head)
Source : LeTemps.Ch
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#84 Message par freeshost » mardi 21 février 2017 à 18:38

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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#85 Message par scorame » samedi 25 février 2017 à 20:36

moi Freshost je vais te répondre à sa
Comment se fait-il que beaucoup d'enfants s'acharnent sur les autres enfants différents (sur les enfants autistes, mais pas seulement) ? les enfants autistes, les enfants à couleur de peau différente, les enfants qui ne font pas les mêmes activités que les autres, etc.
tout simplement parce que l'homme est un animal , un crétin d'animal :mryellow: , pour sa qu'il durera pas lol ; observe les autres animaux, prend un albinos , que font les autres ?, ils l'excluent ou le tue :? , l'être humain est t'il civilisé en profondeur ?, non , à moins d'un coup de rayon Gama venue du confins de l'univers comme thérapie génique son code génétique donc les chromosome ne changera pas !, il n'est pas civilisé .
jnnjn

Djinpa
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#86 Message par Djinpa » dimanche 26 février 2017 à 16:31

scorame, c'est justement parce que l'homme est un animal mais pas que, que on peut 'étonner du comportement discriminant d'enfants: si on s'étonne, ca montre que on croit qu'il y avait aussi d'autres options de comportement possibles...
Crois-tu que la ségrégation de ceux qui sont différents soit le seul comportement possible?
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre

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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#87 Message par freeshost » mardi 14 mars 2017 à 22:17

Le frisson musical n'est pas universel.
Des chercheurs ont démontré l’existence d’anhédonie musicale chez des personnes en bonne santé. Cette incapacité à ressentir de l’émotion à l’écoute de la musique était jusqu’alors peu documentée

Une symphonie de Beethoven? Bof. Un bon vieux Rolling Stones, le dernier Beyoncé? Pas davantage. Certaines personnes ne ressentent aucun plaisir à écouter de la musique, quelqu’en soit le style. Une étude scientifique lève le voile sur les ressorts de cette «anhédonie musicale», selon le terme scientifique. Leur découverte pourrait ouvrir de nouvelles pistes thérapeutiques.

L’anhédonie, du grec «a» (sans) et «hêdonê» (plaisir), définit l’incapacité de certaines personnes à ressentir des émotions positives, comme c’est souvent le cas pendant les dépressions. Mais la découverte que des personnes en parfaite santé se révèlent incapables d’éprouver de plaisir à l’écoute de la musique est plus étonnant. «Nous avions connaissance de trois ou quatre personnes devenues anhédoniques musicales à la suite de lésions cérébrales. Que des personnes sans handicap ni problème particulier en soient atteintes, est une révélation», affirme Josep Marco-Pallares, de l’Université de Barcelone, auteur avec des collègues espagnols et canadiens de l’étude publiée dans la revue «PNAS» en novembre.

Oreille musicale

Quand nous écoutons de la musique, comme pour tous les actes de la vie, le cerveau essaie en permanence d’anticiper ce qui pourrait nous arriver. Pour établir ses prédictions, il puise dans la mémoire et fait des liens avec ce que nous avons déjà vécu, ou ce qui pourrait s’en approcher. «Le plaisir n’est, ni plus ni moins, que la réalisation de ce que nous avons prédit», explique Robert Zatorre, de l’Université Mc Gill de Montréal. C’est pourquoi il est si difficile de ressentir des émotions quand nous écoutons une musique inconnue pour la première fois.

En 2013, le chercheur et ses collègues ont montré que lors de l’écoute d’un morceau agréable, le dialogue cérébral augmente entre le cortex auditif et les régions sous-corticales liées au plaisir, dites de la récompense. Une année plus tard, les mêmes chercheurs ont cherché à dessiner le «profil hédonique» d’un millier de volontaires. C’est-à-dire le niveau de plaisir individuel atteint lors de différents stimuli, tel que la musique, la nourriture, le sport, le sexe etc. Afin d’évaluer leur plaisir à l’écoute d’un extrait de musique, des capteurs mesuraient leur sudation, leur rythme cardiaque et leur respiration. C’est de cette manière qu’ils ont découvert des personnes ne ressentant aucune émotion à l’écoute de la musique.

Contrairement aux personnes qui n’ont pas «l’oreille musicale», les anhédoniques musicaux distinguent les notes et «perçoivent parfaitement les rythmes et les mélodies», précise Josep Marco-Pallares. Ils font également la différence entre des musiques gaies, tristes ou mélancoliques même quand elles leur sont totalement inconnues. Sauf que leur approche musicale est purement intellectuelle: ils restent de marbre. Pas de sudation, pas de variations du rythme cardiaque ou de la respiration. Rien. Les chercheurs évaluent que 2 à 3% de la population seraient concernés.

Hyperhédonie

Pour leur étude récente, les scientifiques ont recruté 45 participants qui ont été répartis en trois groupes: les hyperhédoniques musicaux (les plus réactifs), les anhédoniques musicaux et les personnes «standard». Ces cobayes ont été placés dans un appareil d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) afin d’observer l’activité de leur cerveau quand ils écoutent de la musique, mais aussi quand ils jouent au poker – ces deux stimuli activant les circuits cérébraux du plaisir de manière similaire.

Les images ont montré un manque d’activité du noyau accumbens, structure sous-corticale essentielle du réseau de la récompense, à l’écoute de la musique chez les anhédoniques musicaux. «L’expérience a en revanche montré que ces personnes avaient une réponse émotionnelle aux jeux d’argent et qu’ils pouvaient même prendre des risques», illustre Hervé Platel, neuropsychologue à l’Université de Caen. En dehors de la musique, ces hommes et ces femmes sont donc tout à fait capables de ressentir des émotions.

«Cela signifie qu’il est possible de déconnecter les différentes influences qui agissent sur le système de la récompense», relève Robert Zatorre, qui s’interroge: pourrait-on utiliser ces mécanismes à des fins thérapeutiques, notamment dans le cadre du traitement des addictions? En effet, les différents stimuli qui provoquent du plaisir comme la musique, la nourriture, le sexe ou la drogue activent tous le cerveau de la même manière.» Arriverons-nous par exemple à apporter à une personne la dose de plaisir que recherche son cerveau en l’orientant vers l’art plutôt que vers la drogue?» questionne Hervé Platel.

Si les mécanismes de l’anhédonie musicale commencent à être identifiés, ses causes demeurent encore inconnues. «Nous ignorons si elle est génétique ou si elle apparaît à un moment donné. Ce dont nous sommes certains, c’est qu’elle n’est pas liée à un manque d’éducation musicale», précise Robert Zatorre. Les anhédoniques musicaux précisent pendant les entretiens qu’ils connaissent la musique et racontent parfois l’obstination de leur entourage à leur faire découvrir de nouvelles musiques qu’ils seraient susceptibles d’apprécier…
Lire ici l'étude (fichier pdf en anglais)
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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#88 Message par freeshost » samedi 29 avril 2017 à 19:10

Il serait intéressant que j'achète l'ouvrage suivant : Filles - Garçons Socialisation différenciée ? (environ quatre-cents pages) :)

Résumé ici.
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#89 Message par Manichéenne » jeudi 8 juin 2017 à 22:38

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Re: Parlons psychologie (cognitive, sociale, etc.), psychiat

#90 Message par freeshost » vendredi 9 juin 2017 à 0:17

Ouais, Nico est moins esclave du court-termisme que Tom. Cela montre l'importance de la patience et de la persévérance, notamment dans les projets dont on ne voit pas tout de suite le fruit.

Le bonheur dépend surtout des projets qui viennent de nous, et non de ce qui tombe du ciel (et ne dépend pas de nous). Aide-toi, le ciel t'aidera. au lieu de Le mieux est l'ennemi du bien.
Le bonheur naturel, c’est la gratification qu’on ressent quand on obtient ce qu’on veut.
Si tu n'as voulu/attendu un événement, un résultat, tu t'en réjouis moins que si tu l'avais attendu.
Ça veut dire que pour maintenir un même niveau de bonheur, on ne peut pas se contenter de rester au même endroit, il faut continuer à avancer. C’est comme un tapis roulant : si on s’arrête de marcher, on tombe.
Cela va dans le sens de "L'action est plus importante que le résultat." dans le sens où l'action, plus précisément, l'expérience est le résultat. Par exemple, dans la bande dessinée Spirou et les héritiers, l'oncle de Fantasio et Zantatio dit, dans un testament, léguer sa fortune universelle à celui des deux qui réussira le mieux trois étapes. Une fois celles-ci terminée, il leur révèle que l'héritage est l'expérience acquise au cours de ces épreuves.

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Préférer l'avenir. Ouais ! Comme je le disais récemment : L'avenir est un champ d'action alors que le passé est un champ d'interprétation. :mrgreen:
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