Forum Asperansa

Prospective :

• Six scénarios d'un monde sans travail ...

freeshost a écrit :Les employés gueulent quand les salaires baissent, ne disent rien quand les salaires augmentent.
Les clients gueulent quand les prix augmentent, ne disent rien quand les prix baissent.

Tous des chiens de Pavlov ?

On se crée le dilemme du prisonnier.... ya toujours quelqu'un pour gueuler (et brandir la pente sablonneuse) dès qu'on fait une loi / une réforme dans un sens ou dans l'autre...

L'employé A distille sa dopamine parfois ; d'autres fois, c'est le client B distille sa dopamine ; mais rarement les deux en même temps. Pour que les créations de dopamine de A et de B augmentent en même temps, une croissance du marché (avec contribution de la planche à billets) est-elle nécessaire ?

Dans les totalitarismes, seul un nombre restreint de chiens de Pavlov sont satisfaits...

Doit-on se dire "Il y aura de toute façon une forme de concurrence (fiscale, juridique, qualitative, ou autre...)." ?

Beurk...

Tugdual a écrit :Là, j'ai du mal à te suivre, Freeshost ...



C'est quoi la question ?

Je suppose que de la part de freeshost c'est plutôt un coup de gueule d'une question, un coup de gueule il me semble contre une tendance répandue et tenace qui consisterait à considérer l'économie comme un jeu à somme nulle .


(Tu me dis si j'interprète ton message en disant des bêtises freeshost, hein, pretty please with sugar on top)

Ben, en bref, je constatais que, à force que chaque personne veuille tirer la couverture vers soi (accepter les nouveaux avantages, lever les bouclier quand des désavantages arrivent), surtout dans un optimum de Pareto.

On dirait que, si l'on veut augmenter le "bien-être" de tous les acteurs d'un système économique, la croissance économique de celui-ci est nécessaire.

Sugar ? Are you Pavlov's dog ? Don't you want a bell ?

C'est l'anniversaire de la crise de 2008 !
On en parle partout ... Pour constater que si peu a été fait, et annoncer une prochaine crise imminente.

Et repensant à toutes les "bulles" financières, il me vient l'idée de considérer que ce ne sont peut-être pas des "crises" qu'il faudrait chercher à éviter, mais plutôt des "respirations" qui traduisent juste que l'économie est une matière vivante, avec des hauts et des bas.

Respirations inévitables, dont chacun peut légitimement chercher à se prémunir des effets néfastes, mais qui ne sont que la conséquence des actions des agents individuels qui interagissent entre eux, avec plus ou moins d'excès, de manière plus ou moins dispersée. Comme nous fonctionnons tous de manière assez grégaire et cupide, il est normal qu'après avoir beaucoup inspiré, il faille finalement expirer ... Avant de recommencer.

Adopter une vision de "crises" ou à l'inverse de "respiration" change à mon sens considérablement la nature du sujet, et la manière de réagir face aux "opportunités" et aux "menaces" dont chacun peut profiter ou que chacun peut subir, et cela est vrai également du point de vue collectif.

Qu'en pensez-vous :
crises ou respiration ?

Bronchite chronique !

Il y a pas mal de personnes qui n'hésitent pas à faire gonfler les bulles (dont immobilières) par le biais de la dépense gâchée. Seraient-elles dans leur bulle ? Il n'y a qu'à voir toutes ces entreprises immobilières qui préfèrent garder des appartements vides plutôt que baisser leurs loyers...

Bonjour

Pour moi la finance est totalement pourrie.
Il n'y a plus de lien entre la réalité de l'économie et des entreprises par rapport à leur valeur boursière.
La titrisation des dettes; le développement des ordinateurs boursiers amplifie la moindre problème.

Lheman brother devrait être pendu haut et court !!

Pensez-vous que nous pouvons développer un "jeu", un système sans perdants (économiques, politiques, etc.) ?

freeshost a écrit : ↑lundi 1 octobre 2018 à 23:42 Pensez-vous que nous pouvons développer un "jeu", un système sans perdants (économiques, politiques, etc.) ?

Un jeu qui ne compterait pas de joueurs ?

Ou alors, un jeu qui compterait tous les joueurs ? (Dieu , d'une certaine manière).

freeshost a écrit : ↑lundi 1 octobre 2018 à 23:42 Pensez-vous que nous pouvons développer un "jeu", un système sans perdants (économiques, politiques, etc.) ?

Ca marche plutôt bien en Théorie des Jeux, y compris à somme nulle (en prenant en compte le fait que tous les joueurs ne donnent pas la même valeur à tout).
Le problème, c'est la transposition avec des humains.

D'accord avec Benoit

Le problème de l'homme est son appât du gain, la société moderne a déshumanisé l'être humain.

Ça dépasse un peu l'économie, mais bon :

• La valeur du temps, au cœur du grand bouleversement de nos sociétés ...

Oui, particulièrement en finance, le temps est un élément essentiel : aller plus vite est plus rentable qu'être plus juste. La fébrilité l'emporte sur la réflexion. On peut dire où faire n'importe quoi, si on sait le faire vite et en souriant. Malheureusement, c'est la finance qui nous gouverne ... alors !?

Éclairage sur les Nobel 2018 :

• Quant l’ancien monde couronne des économistes de l’ancien monde (Jacques Sapir)...

la valeur du temps voir time out un bon film
mais je pense aussi ce qui a ete dit plus haut le point critique c est l humain
il y en aura toujours pour pourrir n importe quel systeme
en ce qui concerne l économie je pense que le capitalisme est mort
on ne peut pas avoir une croissance économique infinie dans un monde fini
rien que de les voir jongler avec l écologie et les impératifs économique pour maintenir le systéme en vie me fait bien rire

mathieu frank a écrit : ↑vendredi 12 octobre 2018 à 13:59la valeur du temps voir time out un bon film

J'ai pas l'temps d'aller l'voir !

Des milliards... tant de cerveaux disponibles !