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Message
par martine_75 » lundi 22 octobre 2018 à 14:00
Merci Alceste pour ta réponse et tes précisions.
Je faisais effectivement référence à ta signature comme précisé en préambule.
Voici quelques précisions à mon tour :
Je ne nie pas les dérives du consumérisme, ni le calcul de la croissance qui, comme tu l'as souligné, est fait d'incohérences (comme la prise en compte des revenus liés aux catastrophes naturelles, à la pollution..). Les externalités négatives sont à leur tour génératrices de croissance, ce qui est absurde. Je valide cette thèse.
Néanmoins, je pense qu'il faut sortir de l'idée que toute croissance serait "mauvaise". On restreint trop souvent la croissance à la consommation "consumériste". Mais la croissance englobe aussi l'investissement, la consommation de services...etc
Le progrès dont je parle est celui de la recherche d'un mieux-être individuel, et donc collectif (notion très relative je l'entends !)
Exemples de progrès engendrant croissance : La recherche médicale, l'amélioration des conditions de travail, l'amélioration des conditions de vie des handicapés, personnes âgées. Les expéditions, l'art...
Toutes ces consommations (de services, de biens médicaux, de biens culturels...), et ces investissements (en R&D, matériel de confort...) contribuent à mon sens à une amélioration du bien-être individuel.
Puisque les agrégats macro ne sont que la somme des comportements individuels, cette recherche de progrès contribue à la croissance. D'où mon "forcément"
Dès lors, lier bonheur et décroissance (diminution de la croissance et non pas ralentissement) me parait extrême. En revanche, réorienter la croissance, et revoir ce mode de calcul : je valide.
J'espère avoir été plus claire ?
Au plaisir de continuer le débat
Diagnostic "TSA sans déficience intellectuelle ni retard de langage"