[Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
Message
Auteur
Avatar du membre
Jean
Modérateur
Messages : 22444
Enregistré le : lundi 24 octobre 2005 à 22:39
Localisation : Finistère

Re: Pour parler des droits des femmes

#181 Message par Jean » vendredi 10 mars 2017 à 10:11

Une série d'articles de Christine Delphy
http://lmsi.net/_Christine-Delphy_

Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemme (Quatrième partie)

Prendre en compte le racisme : condition nécessaire à la continuation de la lutte anti-patriarcale
8 mars 2017

Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemme (Troisième partie)

Les luttes antisexiste et antiraciste sont-elles compatibles ou contraires ?
8 mars 2017

Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemme (Deuxième partie)

Les arguments des féministes anti-voile et pro-loi
8 mars 2017

Antisexisme ou antiracisme ? Un faux dilemme

Retour sur la chasse aux voilées
8 mars 2017

La haine de soi comme fondement du gauchisme féminin

Nos amis et nous (Quatrième partie)
8 mars 2017

Quand la haine des femmes se déguise en amour des prolétaires

Nos amis et nous (Troisième partie)
8 mars 2017

La révolution : prise de conscience ou match de foot ?

Nos amis et nous (Deuxième partie)
8 mars 2017

Nos amis et nous

À propos des fondements cachés de quelques discours pseudo-féministes (Première partie)
8 mars 2017
père d'une fille autiste "Asperger" de 40 ans

Avatar du membre
Bubu
Intarissable
Messages : 7738
Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
Localisation : En haut à gauche

Re: Pour parler des droits des femmes

#182 Message par Bubu » vendredi 10 mars 2017 à 10:30

S'il nous faut expliquer cela, c'est qu'on en est toujours au stade animal. :hotcry:
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

Avatar du membre
Bubu
Intarissable
Messages : 7738
Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
Localisation : En haut à gauche

Re: Pour parler des droits des femmes

#183 Message par Bubu » vendredi 10 mars 2017 à 10:36

Après, dans les pays islamistes, c'est la mode tendances en ce moment de la femme bâchée.
A priori, ils trouvent ça sexy.
Ouh Belfegor ! C'est le carnaval tous les jours pour elles !
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

Avatar du membre
misty
Prolifique
Messages : 4594
Enregistré le : vendredi 23 janvier 2015 à 18:16

Re: Pour parler des droits des femmes

#184 Message par misty » vendredi 9 juin 2017 à 12:59

https://www.ted.com/talks/kavita_ramdas ... #t-1098606
“We need women who are so strong they can be gentle, so educated they can be humble, so fierce they can be compassionate, so passionate they can be rational, and so disciplined they can be free. We need uncommon women for these uncommon problems. And how deeply reassuring to me it is to know that wherever we go, there you will be.”
K. Ramdas
Spoiler : trad rapide : 
"Nous avons besoin de femmes si fortes qu'elles peuvent être douces, si éduquées qu'elles peuvent être humbles, si féroces qu'elles peuvent être compatissantes, si passionnées qu'elles peuvent être rationnelles, et si disciplinées que ça les rend libres. Nous avons besoin de femmes inhabituelles pour ces problèmes inhabituels. Et c'est profondément rassurant pour moi de savoir que où nous irons vous serez."
*Diag TSA*

***Nullius in verba***

Avatar du membre
freeshost
Intarissable
Messages : 36714
Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
Localisation : CH

Re: Pour parler des droits des femmes

#185 Message par freeshost » mercredi 21 juin 2017 à 16:42

Agressée dans le bus parce qu'elle portait un short
Une jeune femme de 21 ans a été malmenée par un homme dans un minibus à Istanbul. Celui-ci lui reprochant de porter un short pendant le ramadan.

Une vidéo diffusée mercredi en ligne montre un homme, assis au fond d'un minibus, se lever et frapper une femme assise devant lui avant de se diriger vers la sortie. La femme agressée se lève immédiatement pour tenter de se défendre mais l'homme la repousse et sort du véhicule tandis qu'elle tombe à terre.

Avant l'agression, survenue la semaine dernière sur la rive asiatique d'Istanbul, l'homme aurait dit à la femme «C'est comme ça que tu t'habilles pendant le ramadan ? Tu n'as pas honte ?», selon des explications de la victime rapportées par l'agence privée Dogan. «Je lui ai dit de ne pas regarder (...) et il a dit: 'Si tu me montres tes fesses comment est-ce que je peux ne pas regarder?' », a-t-elle poursuivi.

Asena Melisa Saglam, 21 ans, a immédiatement porté plainte. Son agresseur, qui a affirmé avoir été «provoqué», avait été arrêté trois jours après l'incident, mais relâché le jour même, au grand dam des organisations féministes, a rapporté le quotidien Hürriyet.

Affaire similaire en 2016

«La libération de l'agresseur est une menace pour toutes les femmes», a tweeté mercredi la plateforme «Stop aux meurtres de femmes». «Nous porterons ce que nous voulons, où nous voulons. Nous ne renoncerons pas à nos libertés.»

Mme Saglam a soumis une requête au procureur, contestant la remise en liberté de l'agresseur, à la suite de laquelle le parquet a émis mercredi une demande d'interpellation, selon plusieurs médias.

Le mot-dièse #melisasaglamyalnizdegildir, «Melisa Saglam n'est pas seule», en turc, était parmi les sujets les plus discutés sur Twitter mercredi.

Une affaire similaire avait déjà provoqué l'indignation d'associations féministes l'année dernière, lorsqu'un homme a asséné un coup de pied au visage d'une femme de 23 ans, à bord d'un bus d'Istanbul, parce qu'elle portait un short. Dans ce procès, toujours en cours, l'agresseur risque jusqu'à neuf ans d'emprisonnement.
Il faudra développer une charte des droits et libertés dans tous les pays.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

Avatar du membre
freeshost
Intarissable
Messages : 36714
Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
Localisation : CH

Re: Pour parler des droits des femmes

#186 Message par freeshost » mercredi 21 juin 2017 à 19:44

Maudits codes vestimentaires qui nous interdisent la légèreté sous la canicule.

Privés de short en pleine canicule, ils sortent la jupe.
Pour protester contre le règlement de leur entreprise qui les interdit de porter des bermudas, les chauffeurs de bus et de tram de Nantes ont joué la carte de la provocation, mardi.

En pleine canicule, les journées sont longues pour les chauffeurs de bus et de tram de Nantes. La direction de l'entreprise leur interdit en effet de venir travailler en bermuda ou pantacourt même lorsqu'il fait très chaud. La SEMITAN (bus et tramway nantais) reste inflexible, malgré les régulières revendications de son personnel masculin depuis 2013. Pour protester contre ce règlement, les employés se sont rendus au travail... en jupe, relate «Presse Océan». «La jupe fait partie de la dotation vestimentaire de nos collègues femmes et nous n’avons pas d’équivalent», dénonce Gabriel Magner, représentant syndical.

Les employés expliquent qu'en cas de forte chaleur, la température peut atteindre 50 degrés derrière leur pare-brise. «Nous avons déjà des conditions de travail compliquées, avec les agressions. On estime que cette mesure pourrait un peu nous soulager», poursuit Gabriel Magner. Pour l'heure, la direction n'aurait pas réagi à l'action de ses employés. En 2013, des chauffeurs suédois avaient mené la même opération. Avec succès, puisque leur entreprise avait fini par assouplir son règlement.
Ça me rappelle le gag de l'album 15 (Bulletin Météo, page 40 de l'album, page 42 du pdf) de la bande dessinée Les Profs, où la nouvelle proviseuse... heu... la proviseure demande aux enseignants d'adopter une tenue correcte et classe :

Image

:lol:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

Avatar du membre
freeshost
Intarissable
Messages : 36714
Enregistré le : lundi 15 juillet 2013 à 15:09
Localisation : CH

Re: Pour parler des droits des femmes

#187 Message par freeshost » lundi 18 septembre 2017 à 22:40

Montrer ses seins au nom de l'égalité
Le 26 août était organisée la journée internationale Go Topless, qui revendique le droit pour les femmes d’être seins nus là où les hommes peuvent dévoiler leur torse. En Suisse, c’est à Genève qu’une poignée de militants ont défilé pour l’égalité des sexes.

Samedi 26 août à Genève, la poitrine s’est dévoilée et la parole s’est libérée. A l’occasion de la dixième journée internationale Go Topless, une vingtaine de militants se sont rassemblés sur le quai Gustave-Ador en début d’après-midi pour revendiquer le droit des femmes à être seins nus là où les hommes peuvent se montrer torse nu. Basée aux Etats-Unis, l’organisation du même nom a surtout pris de l’ampleur outre-Atlantique.

A l’origine, Go Topless a été lancée en 2007 par le controversé mouvement raëlien. Depuis, elle prend place annuellement, principalement en Occident, et se dit ouverte à toute personne intéressée, quelle que soit sa croyance ou sa nationalité.

A Genève, Lucie, elle-même raëlienne, a organisé la manifestation de sa propre initiative. «C’est une action féminine, explique-t-elle. Nous revendiquons le même droit que les hommes mais tout en conservant notre féminité.» En défilant sur près d’un kilomètre aller-retour, le petit comité dénonce l’hypocrisie du double standard, distribution de flyers et explications dans un mégaphone à l’appui. Sur leur passage, les témoins discutent entre eux, saluent l’action, rient ou désapprouvent.

Tenue correcte exigée

«Notre cause peut paraître futile, mais ce sont souvent les petits combats qui font les révolutions. Elle touche au droit pour les femmes de réinvestir l’espace, de disposer de leur corps comme elles l’entendent, sans en avoir honte et sans être jugées», affirme la porte-parole, au côté de qui les quelques hommes présents portent des soutiens-gorge, «par solidarité».

Contrastant ironiquement avec ce discours, la censure imposée par la Ville la déçoit. «Les autorités nous ont demandé de défiler vêtues afin de ne pas choquer certaines sensibilités. Sans définition claire sur l’habillement approprié, nous utilisons des stickers pour cacher le bout des seins.»

Go Topless ne vise pas uniquement l’exécution des lois, mais surtout les mœurs. «Notre action peut également résonner chez les mères qui n’osent pas forcément allaiter en public», ajoute-t-elle. Elle ne craint d’ailleurs pas que sa tenue choque les enfants. «C’est une question d’éducation. Les femmes allaitent naturellement leur bébé. Il n’y a pas de raison qu’on leur apprenne qu’un sein doit scandaliser ou dégoûter.»

Consciente qu’un changement dans les mentalités ne s’effectuera pas du jour au lendemain, la coordinatrice genevoise pense qu’il faut du temps et de nouvelles habitudes. «Notre société est basée sur des valeurs de dominance patriarcale malsaines dans laquelle la répression crée l’obsession. Au quotidien, des actes individuels peuvent faire avancer la cause, mais il faut du courage. Quand une personne ose, les autres aussi.»

Zone légale grise

En Suisse, le Code pénal punit l’exhibitionnisme à caractère sexuel. Pour ce qui est du décolleté dévoilé aux yeux de tous, aucun article n’y fait explicitement référence. «La loi n’est pas claire, dénonce Lucie. La Suisse a ratifié l’égalité des droits, mais ne l’applique pas dans les faits. Nous voulons corriger cela.»

En l’absence d’un cadre fédéral détaillé, ce sont des règlements municipaux qui interdisent tout habillement contraire aux bonnes mœurs. «Si des policiers croisent un individu torse nu au centre-ville, ils lui signaleront que la tenue n’est pas adéquate et lui demanderont de passer un haut, précise Sébastien Jost, chargé de communication à la police lausannoise. Par contre, si les autorités interviennent après que des personnes se sont plaintes d’un individu torse nu et que celui-ci adopte un comportement qui les choque, il sera dénoncé à la commission de police. Ces cas sont néanmoins très rares.»

La décence, une notion floue

Il s’agit pourtant d’un même règlement municipal qui s’applique au centre-ville, à la plage ou dans les parcs. Le contexte varie, les sensibilités aussi et cela mène à des interprétations auxquelles le sein doit se plier. Ce qui ne change pas, c’est que la loi part du principe que la nudité, même partielle, peut choquer autrui pour des raisons de décence.

Une notion vague, selon Go Topless. «On ne peut en aucun cas invoquer l’indécence pour déroger à l’égalité des sexes, estime Lucie. La poitrine féminine ne doit plus être constamment sexualisée et le torse masculin peut aussi être érotique. Le plus important est de respecter le choix et le corps de l’autre.»

Normes variables

«Historiquement et socialement, l’habillement des femmes a toujours fait l’objet d’une régulation sociale», explique Eléonore Lépinard, professeure en études genre à l’Université de Lausanne. La poitrine, un attribut sexuel? «Il s’agit d’une construction sociale, mais cela ne signifie pas que ce ne soit pas fortement ancré dans les mœurs. Et surtout, cette perception dépend des cultures.» Un glissement de normes quant à l’acceptabilité du torse féminin est donc possible. «La décence étant une notion floue, il est intéressant de se demander s’il serait envisageable d’étendre les espaces où la nudité est acceptable à d’autres contextes.»

Sans totalement contester le potentiel subversif de Go Topless, la sociologue nuance. «Leur revendication juridique égalitariste a une portée relativement restreinte et ne peut pas être comparée aux grands mouvements féministes dont le discours sur le double standard est davantage construit.»

Le téton en question

D’autres actions utilisent la nudité pour dénoncer les normes inégalitaires, à l’instar des Femen, qui créent la polémique depuis leur naissance en 2008. La campagne mondiale Free the Nipple – littéralement «libérer le téton» – existe quant à elle depuis 2012 et résonne particulièrement sur les réseaux sociaux. Portée par un hashtag et des célébrités, elle montre que le bout des seins reste le réel objet du tabou.

Le sujet divise fortement l’opinion et figure parmi ces débats qui semblent ne jamais se clore. En attendant la prochaine édition de la journée Go Topless, Lucie espère que les Suisses oseront défendre une vision apaisée de la poitrine féminine.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

Avatar du membre
Ixy
Prolifique
Messages : 4667
Enregistré le : jeudi 20 mars 2014 à 20:59
Localisation : 92

Re: Pour parler des droits des femmes

#188 Message par Ixy » mercredi 4 avril 2018 à 14:55

Qui a entendu parler de Peggy Sastre ? Elle est en une de causeur et sur wiki je lis qu'elle a dit qu'elle était du spectre autistique
Elle aurait rédigé une bonne partie de la tribune du monde 100 femmes pour une autre parole.
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner

Avatar du membre
Benoit
Intarissable
Messages : 8889
Enregistré le : lundi 28 septembre 2009 à 13:55
Localisation : オルセー
Contact :

Re: Pour parler des droits des femmes

#189 Message par Benoit » mercredi 4 avril 2018 à 15:01

Il me semble qu'elle a déjà écrit/traduit des trucs sur l'autisme, mais diagnostiquée je ne crois pas.

Ah, et il faut vraiment être asperger pour publier dans Causeur sans se rendre compte que c'est un torchon ultra réac.

Edition: Je vois sur wikipedia qu'elle a déclaré être "atteinte (!) de Syndrome Autistique" mais la source est derrière un paywall.

Elle serait spécialisée en docteur en psychologie évolutionniste, ça explique bien des choses.
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.

Avatar du membre
Ixy
Prolifique
Messages : 4667
Enregistré le : jeudi 20 mars 2014 à 20:59
Localisation : 92

Re: Pour parler des droits des femmes

#190 Message par Ixy » mercredi 4 avril 2018 à 15:20

Benoit a écrit : Ah, et il faut vraiment être asperger pour publier dans Causeur sans se rendre compte que c'est un torchon ultra réac.
Ahah :lol: ou alors de s'en rendre compte mais d'en avoir rien à faire des conventions social-journalistiques. :lol: Elle se dit libérale c'est bien la première fois que je vois un libéral en une de causeur :mrgreen:
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner

pédeuceu
Passionné
Messages : 306
Enregistré le : lundi 28 août 2017 à 10:22

Re: Pour parler des droits des femmes

#191 Message par pédeuceu » samedi 7 avril 2018 à 6:55

lkjhgfdszqdfgthujklmkjhgf
Modifié en dernier par pédeuceu le mercredi 31 octobre 2018 à 21:13, modifié 2 fois.

Avatar du membre
misty
Prolifique
Messages : 4594
Enregistré le : vendredi 23 janvier 2015 à 18:16

Re: Pour parler des droits des femmes

#192 Message par misty » dimanche 22 juillet 2018 à 21:54



...ben voilà: ça, c'est fait. Image
*Diag TSA*

***Nullius in verba***

Avatar du membre
Liloë
Familier
Messages : 167
Enregistré le : dimanche 22 juillet 2018 à 12:53
Localisation : Paris, 21 ème arrondissement

Re: Pour parler des droits des femmes

#193 Message par Liloë » jeudi 26 juillet 2018 à 11:21

Je repère rarement lorsqu'un vieil homme dépose son regard lubrique sur moi ou fait des gestes inappropriés, du coup j'ai eu beaucoup de mal à adopter les bons réflexes de méfiance pour m'en éloigner. Bien souvent, ce sont les autres, mes amis ou ma famille, qui me préviennent du danger qui est à côté de moi.

Je suis également très naïve. Lorsqu'un homme m'aborde dans la rue, à part si il est bourré, je ne passe pas systématiquement mon chemin, ou lorsque je reçois des messages louches sur les réseaux sociaux, il m'arrive de répondre, pensant que ces hommes possèdent quelque intention louable, avant de revenir à une certaine lucidité. De nature, j'ai aussi tendance à penser que l'homme qui se masturbe sous mes yeux doit probablement se gratter la cuisse et que cette main qui s'est retrouvée sur mes fesses a du arriver là par hasard.

Autrefois, mon caractère cumulé à ma jeunesse ne me rendaient pas très naïve mais extrêmement naïve. Et certains, qui n'ont aucune race, savent profiter de cette naïveté. Heureusement, ma naïveté a des limites et j'ai su repérer le danger à temps, mais je me dis qu'il n'en est pas donné à tout le monde. Il serait facile pour une jeune fille de tomber dans les filets d'un homme dangereux. Je suis du genre à dire que la méfiance est la fin de la liberté, mais je pense qu'il est important de sensibiliser les jeunes filles à ce sujet, de leur expliquer ce qui est normal et ce qui n'est pas normal venant d'un homme, pour qu'elles puissent au moins avoir la possibilité de se défendre. Et bien sûr, éduquer les garçons eux-mêmes. Je garde foi en l'humanité, je garde foi en la gent masculine. J'entretiens même l'utopie, aujourd'hui impensable, que nous finirons par atteindre une société égalitaire, au moins sur ce point. Pour moi, le sens logique du progrès, c'est celui qui va vers l'empathie, la solidarité et la paix. Ou à défaut d'empathie ou de solidarité, la paix, la cohabitation, la tolérence, le respect de l'autre dans ses droits fondamentaux. Autrement, l'humanité régresse. Regardez les pays nordiques: bien qu'ils n'aient pas atteint l'égalité parfaite, ce serait une erreur que de le penser, ils se rapprochent de cette utopie.
Suspicion de TSA

Restitution le 3 novembre 2021

Avatar du membre
Bubu
Intarissable
Messages : 7738
Enregistré le : dimanche 19 mai 2013 à 12:03
Localisation : En haut à gauche

Re: Pour parler des droits des femmes

#194 Message par Bubu » vendredi 27 juillet 2018 à 16:41

Je suis pour le respect des droits des femmes vis à vis de ceux ces hommes.
Il faut aussi respecter nos différences structurelles.

Mais
Les hommes sont plus musclés que les femmes.
Demander à une femme de porter un sac de 50kg de ciment, c'est un manque de respect.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

Avatar du membre
Manichéenne
Modératrice
Messages : 5032
Enregistré le : jeudi 24 octobre 2013 à 9:54

Re: Pour parler des droits des femmes

#195 Message par Manichéenne » vendredi 27 juillet 2018 à 17:27

Il y a des hommes qui ne peuvent pas porter des sacs de ciment de 50kg, et des femmes qui le peuvent sans difficulté.
L'important c'est de se baser sur les capacités individuelle de la personne.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
Mère de 3 enfants : fils Aîné TDAH et TSA, cadet TSA de type Asperger.

Répondre