[Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#391 Message par Shadow » jeudi 11 août 2022 à 22:49

Il a trouvé à qui parler :bravo: .
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#392 Message par Shadow » jeudi 11 août 2022 à 22:53

Je suis impressionné et fasciné par le jeu d'actrice de Lily Tomlin dans ce film (la version originale). De base elle est humoriste et n'avait pas joué dans un grand nombre de productions cinématographiques avant ce tournage.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#393 Message par Ostara » jeudi 11 août 2022 à 23:03

Shadow a écrit : jeudi 11 août 2022 à 22:49 Il a trouvé à qui parler :bravo: .
Surtout que j'ai appris aujourd'hui qu'il vise des personnes avec qui il pense qu'il peut se le permettre puisque avec d'autres collègues féminines il a un comportement tout a fait correct.donc je suppose des personnes comme moi fragiles psychologiquement,sensibles et qui ont du mal à se défendre c'est tellement plus facile. parce qu'elles ont du mal avec les rapports sociaux.
Que je le voit pas faire avec d'autres personnes.
Je déteste l'injustice et encore moins qu'on humilient les gens pour se marrer un coup.mais un problème de réglé et ça ça mérite de figurer dans le post féminisme, le vent de la révolte :mrgreen:

Pour le film,je ne connais pas l'actrice,mais c'est une prouesse de passer d'humoriste a actrice,avec une certaines fluidité :bravo:
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#394 Message par freeshost » jeudi 11 août 2022 à 23:08

Prochaine mission ostaractive : aider les autres cibles à se défendre. :) :twisted: :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#395 Message par Ostara » jeudi 11 août 2022 à 23:09

Je suis fière de moi parce que c'est la que je me voit évoluer,y'a quelques années j'aurais continuer à bosser comme si de rien n'était avec la rage au ventre parce que je n'aurais pas su quoi dire pour me défendre et j'aurais pleurer par terre en rentrant chez moi.alors même si c'est pas cool comme événement j'en tire du positif,d'avoir pu et su me protéger.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#396 Message par Ostara » jeudi 11 août 2022 à 23:11

freeshost a écrit : jeudi 11 août 2022 à 23:08 Prochaine mission ostaractive : aider les autres cibles à se défendre. :) :twisted: :mrgreen:
Yeap,que je l'y chope pas :bravo:
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#397 Message par Ostara » jeudi 11 août 2022 à 23:21

Et c'est malheureux parce que des types comme ça y'en a dans toutes les boîtes,entreprises,alors déjà que pour une femme en général c'est pas la joie tous les jours, pour une femme atypique,fragile,sensible,en dépression, qui maîtrise pas bien les codes sociaux ect ça peut être la cible facile de ce genre de personnes.

On se dis que si la femme a peu de répondant instinctif elle va se taire,on risque rien.je commence à être rodée a force,les mécanismes je commence à les comprendre.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#398 Message par Shadow » jeudi 11 août 2022 à 23:37

Dans la société occidentale, il y a une culture de la prédation (notamment au niveau de certains hommes) envers les femmes (vues comme des "choses fragiles" et de nouvelles "terres à conquérir"). C'est encore plus vrai pour celles atteintes d'un handicap (là c'est quasi systématique).

Remarquez quand même le cynisme de l'objétisation de la femme.
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#399 Message par freeshost » jeudi 11 août 2022 à 23:39

Et ça participe à la culture du viol. :o
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#400 Message par Ostara » jeudi 11 août 2022 à 23:55

Shadow a écrit : jeudi 11 août 2022 à 23:37 Dans la société occidentale, il y a une culture de la prédation (notamment au niveau de certains hommes) envers les femmes (vues comme des "choses fragiles" et de nouvelles "terres à conquérir"). C'est encore plus vrai pour celles atteintes d'un handicap (là c'est quasi systématique).

Remarquez quand même le cynisme de l'objétisation de la femme.
Oui tout a fait,pourtant il y a de plus en plus de sensibilisations au harcèlement dans les entreprises,mais les faits évoluent lentement.et comme tu le souligne si bien pour les femmes handicapées c'est quasi systématique,car ils croient qu'elle représente peu de risques de dénonciations.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#401 Message par Ostara » vendredi 12 août 2022 à 0:06

freeshost a écrit : jeudi 11 août 2022 à 23:39 Et ça participe à la culture du viol. :o
Le viol est le seul crime ou la victime est coupable aux yeux de certains.c'est une honte.et ça existe encore ce schéma de pensé car je l'ai déjà entendu des "ah bah elle était habillée de telle manière aussi faut pas s'étonner qu'elle se soit faite violée" et ces gens là si ça arrivait à leurs filles ou leurs mères pas sûr qu'ils tiendrais le même discours.bah ouais toutes des dépravées les femmes sauf maman bien sûr :roll:
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#402 Message par Ostara » vendredi 12 août 2022 à 0:14

En tout cas félicitations à vous,ça fais plaisir de voir des hommes sensibles à la cause du féminisme :bravo: c'est positif et ça fais plaisir de lire les avis de pas mal d'hommes du forum sur la section féminisme.

Avant en majorité c'étais des femmes qui défendaient leurs propres droits,il y a de plus en plus d'hommes maintenant aussi :bravo:
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#403 Message par freeshost » vendredi 12 août 2022 à 0:47

Yeah, you know victim blaming (blâmer la victime in French). For instance, slut-shaming. Some cognitive biases and manipulation often contribute to this : hindsight bias ; scapegoating ; gaslighting ; belief in just world ; etc.

Blâmer la victime = "Tu l'as bien cherché. C'est de ta faute." ("T'as vu comment t'étais habillée. C'est pas étonnant !" ; "T'as laissé ta fenêtre ouverte. C'est de ta faute si des voleurs en ont profité ! Ne t'étonne pas si ta compagnie d'assurance ne te couvre pas.")

Le fait de blâmer régulièrement la victime peut être favorisé soit par une vision "hyperresponsabilisante" (ce qui rappelle l'erreur fondamentale d'attribution, avec confiance excessive en le locus de contrôle interne) soit par la croyance en un monde juste (belief in a just world), selon laquelle tu obtiens ce que tu mérites et tu mérites ce que tu obtiens, croyance méritocratique favorisée elle-même par l'aversion à l'incertitude, au hasard (et au "je ne sais pas"). Il y a aussi le fait de plus facilement vouloir affronter donc accuser la victime que l'agresseur, ce dernier étant perçu comme plus fort que la victime. [Parfois, c'est Dieu qui explique tout. "Si c'est arrivé, c'est que Dieu l'a voulu." Ou "Tu expies tes fautes commises dans tes vies antérieures." Ou "Je suis l'envoyé de Dieu et je dois punir tes fautes."]

Le biais rétrospectif (hindsight bias) aide souvent à blâmer la victime. C'est le fameux "je le savais (dès le début)" ("On sait toujours mieux après."). "Je savais que ça allait t'arriver, vu que tu t'habilles ainsi." "Ce qui devait arriver arriva."

Comme on s'attaque plus facilement à une personne faible, celle-ci est plus souvent désignée comme bouc émissaire (scapegoating), lequel va être accusé de tous les maux, avec une accumulation de plus en plus difficile à contrer. Une victime peut facilement devenir bouc émissaire, notamment quand elle ne se défend pas. "Elle n'a pas résisté. Elle était donc consentante." "Ce n'est pas la première fois qu'elle se fait violer. Elle a (donc) vraiment un problème." "C'est une allumeuse, une salope (a slut)." L'hypersexualisation (dans des publicités, des films, des sketchs d'humoristes, des mangas, des bandes dessinées, etc.) contribue fortement à interpréter tous les gestes, attitudes et habillements des femmes comme tendancieux, allumeurs (et à penser toujours au sexe). Donc à voir des salopes partout, puis à les blâmer, à leur faire croire qu'elles devraient avoir honte (slut-shaming). Par conséquent, une femme peut se faire vilipender et traiter de salope sans comprendre pourquoi.

Le fait de blâmer la victime-femme et d'en faire une chèvre-émissaire est aussi favorisé par les plus hautes exigences, les plus nombreuses injonctions faites aux femmes. Be a lady, they said. Read the text here. Si elle est victime, c'est probablement parce qu'elle n'a pas respecté une injonction. Ce sont les doubles standards, en l'occurrence celui de genre (thirteen examples ; a study). D'ailleurs, toutes ces injonctions faites aux femmes les mènent dans de nombreuses doubles contraintes (sois pas trop x mais pas trop /x non plus).

Le détournement cognitif (gaslighting) est l'ensemble de techniques pour faire douter une victime de ses perceptions ou de sa mémoire. Il est parfois utilisé pour faire croire à une victime qu'elle n'a pas été violée. [En plus du GHB (et autres substances psychotropes diverses) pour donner des trous de mémoire.] Entre autres les personnes qui manquent de confiance et d'estime de soi peuvent plus facilement être victime de détournement cognitif. Tu peux regarder, entre autres, le film Hantise.
Modifié en dernier par freeshost le vendredi 12 août 2022 à 3:46, modifié 5 fois.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#404 Message par Ostara » vendredi 12 août 2022 à 1:10

freeshost a écrit : vendredi 12 août 2022 à 0:47 Yeah, you know victim blaming (blâmer la victime in French). For instance, slut-shaming. Some cognitive biases and manipulation often contribute to this : hindsight bias ; scapegoating ; gaslighting ; belief in just world ; etc.

Blâmer la victime = "Tu l'as bien cherché. C'est de ta faute." ("T'as vu comment t'étais habillée. C'est pas étonnant !" ; "T'as laissé ta fenêtre ouverte. C'est de ta faute si des voleurs en ont profité ! Ne t'étonne pas si ta compagnie d'assurance ne te couvre pas.")

Le fait de blâmer régulièrement la victime peut être favorisé soit par une vision "hyperresponsabilisante" soit par la croyance en un monde juste (belief in a just world), selon laquelle tu obtiens ce que tu mérites et tu mérites ce que tu obtiens, croyance méritocratique favorisée elle-même par l'aversion à l'incertitude, au hasard (et au "je ne sais pas"). Il y a aussi le fait de plus facilement vouloir affronter donc accuser la victime que l'agresseur, ce dernier étant perçu comme plus fort que la victime. [Parfois, c'est Dieu qui explique tout. "Si c'est arrivé, c'est que Dieu l'a voulu." Ou "Tu expies tes fautes commises dans tes vies antérieures." Ou "Je suis l'envoyé de Dieu et je dois punir tes fautes."]

Le biais rétrospectif (hindsight bias) aide souvent à blâmer la victime. C'est le fameux "je le savais (dès le début)" ("On sait toujours mieux après."). "Je savais que ça allait t'arriver, vu que tu t'habilles ainsi." "Ce qui devait arriver arriva."

Comme on s'attaque plus facilement à une personne faible, celle-ci est plus souvent désignée comme bouc émissaire (scapegoating), lequel va être accusé de tous les maux, avec une accumulation de plus en plus difficile à contrer. Une victime peut facilement devenir bouc émissaire, notamment quand elle ne se défend pas. "Elle n'a pas résisté. Elle était donc consentante." "Ce n'est pas la première fois qu'elle se fait violer. Elle a (donc) vraiment un problème." "C'est une allumeuse, une salope (a slut)." L'hypersexualisation (dans des publicités, des films, des sketchs d'humoristes, des mangas, des bandes dessinées, etc.) contribue fortement à interpréter tous les gestes, attitudes et habillements des femmes comme tendancieux, allumeurs (et à penser toujours au sexe). Donc à voir des salopes partout, puis à les blâmer, à leur faire croire qu'elles devraient avoir honte (slut-shaming). Par conséquent, une femme peut se faire vilipender et traiter de salope sans comprendre pourquoi.

Le détournement cognitif (gaslighting) est l'ensemble de techniques pour faire douter une victime de ses perceptions ou de sa mémoire. Il est parfois utilisé pour faire croire à une victime qu'elle n'a pas été violée. [En plus du GHB (et autres substances psychotropes diverses) pour donner des trous de mémoire.] Entre autres les personnes qui manquent de confiance et d'estime de soi peut plus facilement être victime de détournement cognitif. Tu peux regarder, entre autres, le film Hantise.
Merci pour ta réponse freeshost :mrgreen: c'est très intéressant notamment sur le gaslighting,c'est quelques chose de très courant,je n'arrivais pas à mettre de nom dessus mais je comprend mieux maintenant :bravo:

les fonctionnements sociétaux de ce type m'inspirent du dégoût.La croyance en un monde juste avec ce type de pensées et de valeurs la me fais bien rire jaune.

Je crois que je commence à comprendre pourquoi je préfère les animaux en fin de compte.

Je trouve ces focntionnements affreux cruels et repoussants.
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Re: [Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#405 Message par freeshost » vendredi 12 août 2022 à 1:17

J'ai édité plusieurs fois - et ce ne seront pas les dernières fois - mon message pour rajouter quelques nuances. :lol:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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