[Index Sociologie] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

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freeshost
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Re: [Index] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#211 Message par freeshost » jeudi 15 octobre 2020 à 12:54

Véronique Ducret: «Découvrir qu’il est plus difficile d’être une femme qu’un homme m’a donné des ailes.»
Spoiler : Citation : 
Marion Police

Publié jeudi 15 octobre 2020 à 10:13

Elle a œuvré tout au long de sa carrière contre les violences faites aux femmes et pour comprendre les mécaniques qui, dès l’enfance, créent les inégalités de genre. Rencontre avec une personnalité tout sauf contemplative

Nous avions rendez-vous dans un café genevois, à l’abri des caprices de l’automne. Et puis, un petit rhume est passé par là, nous contraignant à converser à travers le filtre du téléphone. Psychologue sociale engagée de longue date pour les droits des femmes et les violences qui leur sont faites, Véronique Ducret a lancé plusieurs projets dans ce domaine avant de cofonder le 2e Observatoire, Institut romand de recherche et de formation sur les rapports de genre. Elle a signé plusieurs livres et même un film: «Agir pour prévenir le harcèlement sexuel en entreprise», primé au XVIIIe Congrès mondial sur la santé et la sécurité au travail à Séoul, en 2008. Rencontre avec une traqueuse infatigable de ces inégalités qui prennent corps dès le berceau.

Des petites filles modèles

«Mon père aurait voulu un garçon», plaque-t-elle d’entrée. Elles sont deux sœurs et grandissent à Chêne-Bourg (GE). Véronique Ducret, la cadette, est éduquée «en petite fille sage et docile» qui doit ramener de bonnes notes. «Je correspondais à la fillette que tout le monde aime. Le problème, c’est qu’alors, on ne peut être autrement.» A 14 ans vient la révolte, l’opposition à des parents conservateurs et la découverte du féminisme au collège. «C’était le temps du MLF (Mouvement de libération des femmes), je commençais à m’ouvrir à ces questions et à voir qu’il était plus difficile d’être une femme qu’un homme. C’est ça qui m’a donné des ailes.» Et quelques battements plus tard, la voilà engagée dans un apprentissage de constructrice de machines.

A 19 ans, Véronique Ducret se forme donc à un «métier d’homme» au sein d’une grande entreprise de la métallurgie genevoise. C’est aussi sa première rencontre frontale avec le sexisme: chaque matin, elle traverse un vaste atelier, essuyant des regards appuyés, des sifflements, des invitations. «Je rêvais de construire un souterrain pour passer sans être vue.» De cette période, il reste heureusement quelques victoires, à l’image d’un four à raclette fabriqué de ses mains, comme de solides connaissances en mécanique.

Vers l’action

Alors qu’elle a repris des études universitaires en psychologie, survient en 1981 le «déclencheur» des actions de la jeune femme: le procès de Pré-Naville. Deux femmes, qui habitaient un squat aux Eaux-Vives, sont violées par 11 hommes au milieu de la nuit. «A la fin de ce procès, quelques personnes voulaient créer une permanence pour les femmes victimes de viol. Je suis allée à une réunion et en sortant je me suis dit que c’était cela que je voulais faire.» Cette permanence, c’est Viol-Secours, devenue une association très active encore aujourd’hui.

En parlant avec toutes ces femmes, victimes de viols et de toutes sortes de violences, Véronique Ducret met un mot sur ce qu’elle avait ressenti elle-même autrefois: le harcèlement sexuel au travail. Seconde illumination. «J’étais attirée vers cela par mon vécu, mais aussi parce que je me disais: on a besoin du travail pour vivre. Donc, être harcelée dans ce contexte, c’est sans issue.» Elle participe alors à la fondation, à Genève, du Comité contre le harcèlement sexuel, à la suite de la victoire d’une ouvrière en horlogerie qui avait porté plainte contre son chef au Tribunal des prud’hommes.

Le bruit de la recherche

Malgré toutes ces occupations, Véronique Ducret est titillée par la recherche. L’écoute et l’analyse l’appellent autant que l’action. Elle frappe alors à la porte du Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes, qui va financer une étude sur le harcèlement sexuel au travail. Publiés en 1993, les résultats font du bruit: plus de 500 femmes interrogées parmi 50 entreprises, qui portent au jour un mal encore méconnu. La chercheuse commence à dispenser des formations, formulant au passage des modèles de dispositifs de prévention et de traitement du harcèlement sexuel au travail mis en pratique dans plusieurs entreprises romandes. Son manuel, Pour une entreprise sans harcèlement sexuel. Un guide pratique devient une référence. Et, petit à petit, s’impose dans son esprit l’idée d’un centre de compétences sur les violences faites aux femmes.

«En cherchant des soutiens, j’ai trouvé des personnes intéressées parmi les étudiantes en études genre à Genève. Avec elles, le spectre s’est élargi aux rapports de genre.» Ça y est, le 2e Observatoire est né, officiellement en 1998. Fatiguée? «Jamais, j’étais pleine d’énergie!» Entre les entretiens avec les victimes, les mandats de recherche et de formation dans les entreprises, l’institution est bien occupée. Véronique Ducret a donc pu prendre sa retraite, il y a quelques mois, avec sérénité. «J’ai fait mon temps, il y a une très belle relève. Et je commence une nouvelle vie!» – pleine de projets, encore, sur lesquels elle restera discrète.

Comme on fermerait une boucle, celle que l’on a élevée en «petite fille modèle» relève comme un point crucial de sa carrière deux études conduites dans les crèches puis les écoles, qui ont montré à quel point les comportements des éducateurs, éducatrices, enseignants et enseignantes contribuent à renforcer, encore aujourd’hui, les stéréotypes de genre. Deux guides d’observation* à destination des professionnels de la petite enfance et de l’enseignement en sont sortis. A ses propres filles, Véronique Ducret dit avoir «essayé» de donner une éducation «qui leur laisse toutes les portes ouvertes». «En tout cas, elles sont féministes, critiques… et je le dis car j’en suis fière.»

* La Poupée de Timothée et le camion de Lison, Le Ballon de Manon et la corde à sauter de Noé.
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#212 Message par Bubu » jeudi 15 octobre 2020 à 16:52

Une femme a été avant-gardiste sans le vouloir.
C'est Marie Curie. Respect.
C'est la première femme au Monde a avoir le Prix Nobel avec son mari. Prix Nobel de Physique avec son mari pour la découverte du polonium et du radium. (Avec Becquerel , car le premier à s'être rendu compte que l'uranium émettait un rayonnement).
Dans un tiroir, Becquerel avait mis des négatifs avec une pierre d'uranium dessus. Et elles été impressionnées ... sans lumière. Des tâches sur les plaques photographiques. C'est lui le premier à avoir découvert la radioactivité.
Son mari, l'illustre Pierre Curie est accidentellement mort avant qu'elle n'obtienne un second prix Nobel, en chimie cette fois.
Car elle a su séparer les éléments.
Mais les deux étant beaucoup plus radioactifs que l'uranium, et en les manipulant à longueur de journées, elle est tombée malade.
Anémie, terme que l'on utilisait à tord et à travers à l'époque.

Le drame c'est qu'elle est morte malheureuse, ne s'étant jamais remise de la mort de son mari.

EDIT : et elle s'en moquait de ses prix Nobel. Elle était prête à vendre l'or massif de ses médailles pour financer son projet d'ambulances équipées de machines à rayons X.
Pour le contexte, c'était pendant la première guerre mondiale.

Pendant WW1, elle a déployé tout un arsenal d'ambulances équipées de machines à rayons X. Cela permettait de faire des radiographies directement sur le terrain. Et cela a permis de soigner des belligérants correctement. Pas besoin d'amputer un soldat qui n'a juste qu'une entorse à la cheville. etc. Et ça on n'en entend pas parler. :hotcry:
Modifié en dernier par Bubu le samedi 17 octobre 2020 à 22:00, modifié 3 fois.
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Re: [Index] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#213 Message par Tugdual » vendredi 16 octobre 2020 à 13:05

Critiquez-nous si on est nulles sur le terrain :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#214 Message par freeshost » lundi 19 octobre 2020 à 22:19

Lauren Fleshman’s Feminist Approach to Coaching
Spoiler : Quotation : 
By Michelle Hamilton

Oct. 16, 2020

She won national championships but her career likely suffered because she made herself too thin. Now she is coaching an all-female running team to make sure others don’t suffer the same fate.

When the sports calendars began to fall victim to the pandemic, the athletes of Littlewing, an elite training group in Bend, Ore., sat down to talk about running in a world without racing.

The team — a group of six female athletes including Rebecca Mehra, a miler who put herself on the map in 2019 with a third-place finish at the Fifth Avenue Mile in New York City — had just knocked off a tough workout on a dirt road in the middle of the Deschutes National Forest. The women set up lawn chairs on the side of the road, socially distanced only from their coach, the former elite runner Lauren Fleshman, who was not initially in their quarantine pod.

Once the women were settled, Fleshman posed some questions: What is running to you and who are you if there are no races, no championships, no money to be made, no performance aspect at all? Then what?

The pandemic prompted the question, but the idea wasn’t new. Fleshman had been asking similar questions for the last few years as part of her goal of changing the way elite women view running. If she could help athletes see themselves beyond their speed and their looks — attributes typically valued in female runners — she hoped they could avoid the physical and mental dangers posed by the win-at-all-costs culture that has harmed so many in the past.

“If you strip away a narrow view of an athlete, what’s left is the freedom to be yourself,” Fleshman said. “That’s where the power lies.”

Earlier this year, for instance, Fleshman helped the steeplechaser Mel Lawrence map out goals for the year. Lawrence was focused on napping and cross-training. Fleshman added an unquantifiable metric: Owning who you are.

“I carried myself better in practice,” said Lawrence, who joined Littlewing in 2013 when the group first formed with four athletes. “It affected how hard I pushed, what I put into the workout.”

The idea of a women-centered approach to coaching grew out of Fleshman’s own experience as an athlete. A top runner in high school in Southern California, she won five N.C.A.A. championships in college, including three consecutive outdoor titles in the 5,000. When she went pro, she won two national championships in the 5,000 and placed seventh at the World Championships in the 5,000 in 2011, what was then the highest-ever finish by an American woman at that distance.

But Fleshman believes she never reached her full potential as an athlete, due, in part, to focusing too much on body size. Early in her professional career, she compared her weight to that of the top female athletes on the World Athletics website. To be successful, she calculated, she needed to lose eight pounds. With restrictive eating and hard training, the weight fell off, and she got faster. So Fleshman kept at it.

“If the scale moved in the wrong direction, it would haunt me,” she said.

Health problems followed. Fleshman stopped menstruating, suffered four stress fractures, and was plagued by injuries that contributed to missed opportunities, including not making the 2008 and 2012 Olympic teams.

She was not alone. Around her, Fleshman saw other female athletes suffering under the pressure to prioritize their performances above their health. “I watched it destroy lives,” she said, a harsh reality that came to the fore late last year when the elite runner Mary Cain and others publicly accused coach Alberto Salazar at [CENSURÉ] of verbal abuse. This spring, female athletes at Wesleyan University detailed a culture of body shaming promoted by their coach, who has since retired.

To flourish, Fleshman said, female athletes need an environment that honors their physiology, and acknowledges and counters the realities of sexism. “Historically female athletes have been coached as men with boobs, but the male standard clashes with the female experience,” she explained.

Studies have shown disordered eating affects up to 45 percent of female athletes, and can lead to Relative Energy Deficiency in Sports, or RED-S, an energy deficiency caused by eating too little for your activity level. The syndrome affects bone density, hormone levels and other crucial health markers that put athletes at high risk for injury and mental and emotional stress, particularly in a sport like running where weight can play a role in performance.

There’s a talent leak in running, Fleshman said. Many strong female athletes fall through the cracks because of injuries and unsupportive training environments. She wanted Littlewing, a team of now seven runners, to be a patch in the system.

Fleshman and Dr. Sarah Lesko, M.D., an elite athlete manager at Oiselle — the women-led sports apparel company that sponsors Fleshman’s team — talk almost daily about each athlete’s physical, mental and emotional health. And while blood tests to monitor key health markers like stress hormones and red blood cells are routine, there are no weigh-ins or comments about weight.

“There’s really no need to talk about weight unless there’s an unexpected swing,” Fleshman said. “In that case, the dialogue would be from a health perspective.”

Irritability and mood swings can be a precursor of RED-S, so Fleshman, who has a bachelor’s degree in human biology and a masters in education, talks often to her athletes about their energy and mood.

“And periods,” said Fleshman. “I ask a lot about periods.” Amenorrhea, the absence of a period, is a marker of RED-S and reported to affect as many as 60 percent of elite female middle- and long-distance runners.

Fleshman began to see the potential in a new coaching model for women in 2010 when she began exploring who she was outside of athletics, by co-founding Picky Bars and co-authoring a training journal. She attributes her performances in 2010 and 2011 to the start of her living and training on her own terms.

But it wasn’t until late 2012 when she met Lesko and Sally Bergesen, the Oiselle founder and chief executive, that Fleshman fully understood what was possible when female athletes were the single central focus. She signed a contract with a maternity protection clause. The contract did not have reductions for injuries, race quotas or rankings.

“I didn’t have to convince anyone of my worth as a female athlete,” Fleshman said, noting Oiselle signed her knowing she was pregnant with her first child. This was six years before [CENSURÉ] bowed to public pressure from its athletes and changed the structure of its contracts to accommodate for both injuries and pregnancies.

Ultimately, Bergesen hopes to see Littlewing become an established center of power for female athletes that helps influence the industry.

For Fleshman, who is working on a book that highlights the need for a different coaching model for girls, success as a coach means her athletes will eventually need her less and less. During practice, she spends time checking in with each athlete and making adjustments accordingly, a novel concept to some runners who are accustomed to training in a suck-it-up environment.

“We state our own needs and they’re accepted and heard,” marathoner Carrie Mack said of her coach. “That’s what’s radical, and empowering.”
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#215 Message par Tugdual » mercredi 21 octobre 2020 à 12:39

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#216 Message par Tugdual » jeudi 29 octobre 2020 à 17:58

Comment être féminine :
Spoiler : ▮▶ : 
Spoiler : 
:mryellow:
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: [Index] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#217 Message par Bubu » vendredi 30 octobre 2020 à 23:04

Tugdual a écrit : jeudi 29 octobre 2020 à 17:58 Comment être féminine :
Spoiler : ▮▶ : 
Spoiler : 
:mryellow:
A noter sur l'agenda.
Pour une fois que Tugdual se permet de faire le fou-fou ....
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Re: [Index] Féminisme : Pour parler des droits des femmes

#218 Message par EnHans » samedi 31 octobre 2020 à 7:50

Natoo a des excellentes vidéos, elle a beaucoup de talent. L'humour est un art délicat et elle s'en sort bien. J'ai regardé beaucoup de ses vidéos.

Puisqu'on est dans l'humour, voici une vidéo qui me fait toujours rire (et pas du tout ma femme... :naugty: ). Je pense que c'est l'aplomb avec lequel il dit ça.

https://www.youtube.com/watch?v=73_v1_7 ... asteflo950
Un enfant diag en 2012

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#219 Message par Tugdual » samedi 31 octobre 2020 à 9:26

EnHans a écrit : samedi 31 octobre 2020 à 7:50 Natoo a des excellentes vidéos, elle a beaucoup de talent. L'humour est un art délicat et elle s'en sort bien. J'ai regardé beaucoup de ses vidéos.
Je découvre tout juste, je n'ai pas encore échantillonné.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#220 Message par Tugdual » mardi 17 novembre 2020 à 10:48

Pourquoi faut-il forcément mettre les femmes à poil :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#221 Message par Tugdual » mardi 17 novembre 2020 à 12:52

TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#222 Message par piedsboueux » mercredi 25 novembre 2020 à 20:20

1 Réunionnaise sur 3 est victime de violences psychologiques dans son couple (https://www.zinfos974.com/1-Reunionnais ... 63201.html site nid à pub si pas de bloqueurs de pub)
Image

Sans doute des calins qui se perdent... et une demande affective, ici chez les hommes, que les femmes ne peuvent honorer (une envie d'amitié, et d'intimité avec homme pour pallier à la carence paternelle, une envie de maternité avec une matronne, dans un contexte où le paternel marchait à la pile plate ivre mort à midi, ou macho, ou méchant + homophobie + religion + traumatisme culturel... je suppose)


Modération (Tugdual) : Déplacement de message depuis ici.
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#223 Message par Tugdual » samedi 28 novembre 2020 à 9:39

Comme les femmes, les filles aussi : Est rappelé dans cet article le "Violentimètre" :
violentometre-1_w.jpg

Note : on trouve une version (horizontale) en haute définition (pdf) ici :
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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#224 Message par piedsboueux » dimanche 29 novembre 2020 à 6:06

Image

Cette échelle n'est pas spécifique aux jeunes filles, mais dans toute relation comportant soit un enjeu d'intimité soit un enjeu... tout court à peu de détails près (l'intimité sexuelle, quoicque...)
Dans le livre "Les manipulateurs sont parmis nous - Isabelle Nazare-Aga" une échelle désigne le manipulateur relationnel, mais ce qui est intéressant, c'est que la victime a souvent un attachement qui la rend manipulatrice elle même "en retour" pour tenter d'arranger les choses, en tel cas elle est à la limite entre non-manipulateur et manipulateur (au seuil du nombre de "faits" pouvant faire décrêter qu'elle l'est), au seuil où on ne sait pas trop qui est le manipulateur ou le manipulé: le manipulateur peut faire croire qu'il est le manipulé à l'entourage.
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#225 Message par Tugdual » dimanche 29 novembre 2020 à 10:01

Cette échelle n'est pas spécifique aux jeunes filles, certes, mais s'adresse principalement à elles, du fait que statistiquement il y a plus de violences faites aux femmes par les hommes que l'inverse.
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