Forum Asperansa

Effectivement, c'est original ...

Des petites vidéos au format court :

• La statistique expliquée à mon chat ...

Une statistique de l'Eurobarometre (stats officielles de l'U.E.) pour laquelle il y aura plein de corellations à envisager...

Pourcentage de résidents ayant voyagé hors d'Europe:

Suède 85%
Danemark 75%
Autriche 70%
Finlande 68%
Irlande 62%
R.-U. 60%
Croatie 57%
Allemagne 56%
P.-B. 56%
Belgique 49%
France 44%
Italie 37%
Espagne 29%
Grèce 26%
Pologne 25%
Hongrie 19%
Portugal 18%
Roumanie 15%

Dommage qu'il n'y a pas de stats "continentales", la Suisse ou la Norvège gonflant artificiellement certains chiffres amha.

Pour la Norvège, c'est probable avec sans doute une grosse distorsion pour les chiffres suédois.

Pour la Suisse en revanche, j'en suis moins sûr : les pays frontaliers (France, Italie, Allemage, Autriche) étant équitablement répartis dans le tableau.

À propos d'inégalités, la courbe de Lorenz et le coefficient de Gini :

Spoiler :  : 

État des lieux pour le coefficient de Gini : Source : Wikipedia ...

Note : le graphique ne correspond pas aux données de la banque mondiale,
mais de la CIA, avec des écarts parfois importants (par exemple les USA) ...

Modifications :

• 31/03/2018 : Ajout de la note.

J'ai pas trouvé la source détaillée, mais c'est intéressant quand même.

Evolution des salaires / du PIB dans l'OCDE.



Où on remarque qu'un pays en particulier se distingue dans un cadran du bas.

Intéressant !
D'un point de vue rigoriste cependant, étant donné que les deux types de données (croissance du PIB en abscisse et croissance des salaires en ordonnées) sont des grandeurs directement comparables, il aurait été plus pertinent d'utiliser des échelles de même taille. Ainsi, la lecture des pays qui sont au-delà de la bissectrice en comparaison avec ceux qui sont au-dessous en serait facilitée.

Note : certes, la Grèce se distingue mais finalement, les salaires ont diminué dans une proportion semblable à celle de la (dé)croissance du PIB.

L'Irlande, la Corée du Sud, Israel par exemple me paraissent suivre une direction assez inégalitaire - sans parler du cas du Royaume-Uni qui voit carrément ses salaires diminuer alors que la croissance - certes faible - est là.

Bien entendu, il faudrait aussi détailler ce qui est défini par "wages" : est-ce une moyenne des salaires, une médiane, les revenus annexes (non salariés) sont-ils pris en compte ?
Egalement, et peut-être surtout, une gaussienne de ces "wages" par pays serait extrêmement intéressante !

L'égalité salariale par l'exemple de 2010 à 2015.


(banque mondiale).

Les pays en dessous de la courbe sur sont pour lesquels la situation s'est améliorée, mais certains partent de très loin.

Comme d'habitude, le R.-U. est dans une position "exceptionnelle".

On en parlait l'autre jour, part des revenus détenus dans trois pays selectionnés "au hasard" sur les 120 dernières années.

L'évolution est particulièrement frappante.


Source : WID / T. Piketty (LeMonde)

5 français sur 3 sont des bougnoules, et le reste est negre.
D'après le livre d'Eric Zemmar :" il y en a quand-même beaucoup."

Modération (Tugdual) : Déplacement de messages faisant suite à ceci (début).

Mélimélo5 a écrit :

MudBloodKnowItAll a écrit :Je ne suis pas du tout un expert, mais je pense qu'une des grosses sources de malentendu vis-à-vis de la mécanique quantique, théorie probabiliste et statistique il me semble, est que la majorité des gens n'ont pas une idée précise de ce qu'est une probabilité, et dans quel cadre on en définit une.

Je pense que ceux qui étudient la physique quantique ont justement un minimum de base niveau probabilité.
Puis de manière général il me semble que tout le monde sait que la probabilité est la possibilité qu'un évènement se passe de tel manière ou plutôt la chance d'obtenir tel résultat.

Oui, ceux qui étudient la physique quantique, forcément.

Mais pour parler du concept de "chance de", ça ne va pas forcément de soit. Il y a plein de biais cognitifs qui rendent l'intuition humaine assez faible dans le domaine des probabilités il me semble.

Un exemple de problème lié à des des biais cognitifs en rapport avec les probabilités:

On lance une pièce un million de fois, et la pièce tombe un million de fois sur "pile", on lance ensuite la pièce une fois de plus, est-ce que la probabilité que la pièce tombe sur "face" lors de ce 1000001ème lancer est de 50%, ou de plus de 50% ?

Alors ?


edit : Je parle de ce problème en rapport avec le fait qu'il y a en ce moment pas mal de discours avec des arguments de type "En physique quantique il y a ça, donc..." venant de gens qui n'ont manifestement pas compris les points de physique quantique qu'ils invoquent... y compris le concept même de probabilité (qui n'est pas un concept de physique quantique, ok, mais un concept fondamental en physique quantique, comme le principe mathématique de la dérivation lorsqu'on étudie les mouvements physiques des corps solides)

Je rappelle qu'il y a un sujet dédié aux statistiques ...

Tugdual a écrit :Je rappelle qu'il y a un sujet dédié aux statistiques ...

Merci Tugdal !

MudBloodKnowItAll a écrit :

Oui, ceux qui étudient la physique quantique, forcément.

Mais pour parler du concept de "chance de", ça ne va pas forcément de soit. Il y a plein de biais cognitifs qui rendent l'intuition humaine assez faible dans le domaine des probabilités il me semble.

Un exemple de problème lié à des des biais cognitifs en rapport avec les probabilités:

On lance une pièce un million de fois, et la pièce tombe un million de fois sur "pile", on lance ensuite la pièce une fois de plus, est-ce que la probabilité que la pièce tombe sur "face" lors de ce 1000001ème lancer est de 50%, ou de plus de 50% ?

Alors ?

Je dirais qu'elle a 99,9999% de chance de tombée sur "face" car normalement une pièce tombe autant de fois du côté pile que face.
Or tomber un million de fois sur "pile" c'est pratiquement improbable.

Pour revenir à la physique quantique, le film mr nobody en parle à un passage, j'adore ce film, il parle aussi de la dimension spatiale et temporelle. D'après le film, il existerait plusieurs dimensions supplémentaires que l'on ne connaîtrait pas, il y aura 9 dimensions spatiales et une temporelle à l'origine, et lors du big bang elles se seraient déployées et enroulées.
Ils avancent la théorie qu'il y aurait une deuxième dimension temporelle que l'on ne connaît pas, l'univers tend à s'expandre (principe d'entropie) menant au big crunch.
Et que donc nous n'existerions pas réellement à un instant T, et que l'on ne pourrait pas vraiment faire la part entre l'illusion et la réalité.