[Index Santé] Ici, nous parlons de médecine !

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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seul
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#46 Message par seul » jeudi 4 août 2016 à 20:27

Kate a écrit :Bonjour,

Je suis un peu perdue et je ne me suis pas encore présentée, je m'en excuse.
Je suis depuis plusieurs mois en recherche d'informations sur certaines de mes difficultés mais également celles de mes filles.

Je voulais partager le fait que au moins une de mes fille et moi-même avions des infections froides (maladie de lyme + co infections - bartonellose - babésiose - borréliose ).
Je suis suivie et traitée depuis juillet 2014, et je peux témoigner du lien entre certains troubles et ces pathologies.

Je suis également bénévole associative...

Je m'excuse pour cette irruption, et je vais continuer à lire vos posts qui m’intéressent beaucoup.
Merci beaucoup.
Cela nous ferait plaisir ( je crois pouvoir parler au nom de tous à ce niveau là ) que tu en parles , et tu ne dois pas te sentir genée d'en parler , c'est l'endroit parfait sûrement ce topic .
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx

Kate
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#47 Message par Kate » vendredi 5 août 2016 à 9:13

Re-bonjour et merci. ;)

Je m'excuse à nouveau si je synthétise mal.
Je vais me focaliser sur le côté psy...

Une mise au point avant de commencer :
Borréliose de lyme = provoquée par une infection à borrelia
Maladie de Lyme = Infection par borrelia et/ou co-infections (bartonellose, babesiose, ehrlichiose, anaplasmose, etc....)mais aussi d'autres infections "opportunistes" à cause de l'immunodéficience. (streptoccoques mycoplasmes, suturella, candida....etc...)

Je suis bénévole dans une association et j'accompagne des familles.
Lorsque les difficultés psys ont commencé dans la notre, nous pensions que c'était seulement la maladie et le contexte.
Nous avons maintes fois déballé notre vie devant les divers psychothérapeutes, psychiatres et psychologues.
Quelques uns ont évoqué le haut potentiel, c'est du charabia pour moi.... J'étais plus que méfiante parce que non seulement je me sentais diminuée physiquement, mais aussi intellectuellement. De plus c'est un psychologue, une orthophoniste et deux familles d'HP qui nous ont dit ça...pas des psychiatres.
Mes filles devenues ados, qui avaient un an d'avance et des résultats excellents sans jamais travailler ont commencé à ne plus réussir à suivre, redoublement, phobie scolaire, voie générale abandonnée pour la voie professionnelle.
Crise d'adolescence +++++++


Ce qui est frustrant c'est que lorsque j'accompagne des familles, je rencontre très souvent exactement les mêmes schémas. Beaucoup de contaminations in-utero.
On évoque les PANS et PANDAS, (les médecins aussi )
On essaye de se battre contre les signalements abusifs de l aide sociale à l'enfance.
J'ai dû moi-même confier mes enfants dans ma famille pour éviter un placement.
Durant ces 18 mois de séparation, pour survivre, je me suis battue pour les autres familles rencontrées et j'ai lu lu lu et échangé.
C'est là que je me suis dit....Il y a quelque chose de commun à nos familles.
J'ai assisté à des conférences sur les enfants HP, en espérant trouver des solutions qui fonctionnent pour nous... (le fait d'être Hyper Tout par exemple )
Je suis ressortie en larmes, parce que l'intervenante avait raconté quelque chose qui ressemblait à ma vie, et pour la première fois j'entendais des paroles bienveillantes sur ces différences. Depuis je n'ai pas cherché plus loin pour notre situation personnelle.
Ça fait peur, et j'entends déjà mes proches me dire : "Alors avant c'était Lyme et maintenant le HP ? Tu ne veux pas reconnaître que tes filles sont mal élevées ! Tu étais déjà une adolescente compliquée"

Ce que je remarque pour mon cas, celui de mes filles et des familles adhérentes, c'est que les traitements nous améliorent à terme. (après les réactions de Herxheimer...)

Je vous mets à la suite quelques liens, mais si vous préférez, en cherchant un peu, j'ai des publications plus scientifiques....

http://www.lyme-enfant.com/questions-reponses/
Il faudra y penser notamment si les symptômes sont apparus sans raison, alors que l’enfant allait très bien auparavant
Par exemple : Apparition soudaine et inhabituelle de troubles psychiatriques et du comportement qui n’existait pas auparavant :

Colère inhabituelle, retrait social, anxiété démesurée nouvelle, phobies, TOC,
hyperemotivité ( enfant qui pleure maintenant pour un rien)
Difficultés d’attention et de concentration entrainant une baisse des résultats scolaires
Hyperactivité, Dyspraxie, tics moteurs, et aussi parésie musculaire
Troubles du sommeil sans raison psychologique : réveils nocturnes, sommeil non réparateur
Une étude de Columbia University montrent que 41 % de ces enfants ont des idées suicidaires, avec des Tentatives de Suicide dans 11% des cas !

Chez le jeune enfant, il a été publié des cas de de régression avec syndrome d’autisme
Savoir y penser aussi en cas d’apparition soudaine d’un ensemble de symptômes tels que :

hyperacousie phonophobie, acouphènes, sueurs nocturnes, pollakiurie (mictions fréquentes), sensations de palpitations


http://www.lyme-sante-verite.fr/Les_sym ... ymptomes.C

Dans une étude publiée (Hajek et al, Am J Psychiatry 2002; 159 : 297-301), un tiers des patients hospitalisés en psychiatrie présentaient des signes d'infection ancienne au spirochète de Lyme, la Borrelia burgdorferi."


Oui vous avez bien lu, un tiers des patients hospitalisés en psychiatrie souffriraient en fait de Borréliose ! Et ce chiffre ne prend pas en compte les centaines de milliers de personnes qui sont sous anxiolytiques et consultent des psychiatres en cabinet.


"Il ne faut pas passer à côté de ce diagnostic crucial. Les patients présentant la maladie de Lyme en phase tardive peuvent présenter une variété de problèmes neurologiques et psychiatriques, des plus légers au plus sévères. Ceux-ci incluent :


• Des pertes de mémoire comprenant :
- Déficience ou perte de la mémoire («brouillard cérébral»)
- Dyslexie et problèmes d’aphasie nominale
- Altération du traitement visuel / spatial (difficulté à retrouver des objets, tendance à se perdre)
- Ralentissement du traitement de l’information
• Psychoses
• Troubles cardiaques
• Comportements violents, irritabilité
• Crises de démence, d’impulsions incontrôlées
• Anxiété
• Dépression
• Attaques de panique
• Changements rapides d'humeur pouvant imiter une bipolarité (manie/dépression)
• Troubles obsessionnels compulsifs (TOC)
• Troubles du sommeil
• Syndromes de troubles déficitaires de l’attention / avec hyperactivité (TDA/TDAH)
• Syndrome d’autisme"



"La neuroborreliose peut imiter pratiquement tous les types d'encéphalopathie ou de désordres psychiatriques et elle est souvent comparée à la neuro-syphilis. Toutes les deux sont provoquées par un spirochète, sont multi-systémiques, et peuvent affecter un patient sur le plan neurologique, en générant des dysfonctionnements cognitifs et une maladie psychiatrique organique. Ces symptômes peuvent demeurer dormants pendant des années et ne se réveiller qu’au bout de plusieurs années."


On ne devrait pas s’appuyer sur des analyses de sang pour éliminer l’éventualité d’une maladie de Lyme lorqu’il existe une présentation clinique significative. Le Docteur Robert Bransfield, un psychiatre spécialisé dans des causes infectieuses des maladies neuropsychiatriques, a mis au point un entretien clinique structuré pour évaluer les patients séronégatifs. Consultez le site : http://www.mentalhealthandillness.com


L'ILADS est claire à ce sujet : une analyse de sang avec sérologie négative ne devrait pas servir à éliminer l'éventualité de Lyme LORSQU'IL EXISTE SUFFISAMMENT DE SYMPTOMES CLINIQUES pouvant indiquer cette infection. Or en France, non seulement on ne fait pas les analyses nécessaires (Western Blot), mais en plus, une sérélogie négative est considérée comme la "sacro-sainte vérité". Ainsi l'analyse biologique l'emporte sur la raison et le simple bon sens ! Au détriment des malades.



La maladie de Lyme et les autres co-infections vectorielles à tiques :


• Fatigue extrême
• Frissons, sueurs et rougeurs de la peau
• Sueurs nocturnes
• Arthralgies migrantes
• Douleurs ou contractures musculaires
• Perturbations du sommeil
• Maux de tête très importants
• Névralgies récurrentes
• Tremblements, perte d’équilibre
• Sensations d’engourdissement, de picotements, douleurs migrantes et souvent ressenties comme étranges
• Troubles du nerf crânien
(Engourdissement du visage, douleurs, picotements, paralysies, névrite optique, problèmes de déglutition, déformation de l'odorat ou du goût) voir le sujet ci-après.

Les symptômes et les désordres neurologiques les plus graves liés à la maladie de Lyme en phase tardive :


• Démence progressive
• Troubles cardiaques
• Accidents vasculaires cérébraux
• Syndrome d’ALS (Sclérose Latérale Amytrophique) (semblable à la maladie de Lou Gehrig)
• Syndrome de maladie de Guillain-Barré
• Syndrome de sclérose en plaques
• Syndrome de maladie de Parkinson
• Autres troubles extrapyramidaux
• Troubles ou perte de la vision

Liste de contrôle des désordres cognitifs courants dans la maladie de Lyme (Marian Rissenberg, Ph.D,
neuropsychologie clinique)

L’altération des domaines de l'attention et des fonctions exécutives telles que : une incapacité à maintenir l’attention partielle ou soutenue, l’acuité et l’attention auditives et mentales, ainsi que la récupération de la mémoire peut affecter :


• Les fonctions de mémoire (perte d’objets, rendez-vous manqués, répétition d’histoires)
• Les fonctions du langage (hésitations dans la parole, interruptions dans la participation aux conversations)
• Le traitement des informations visuelles ou spatiales (incapacité à retrouver les choses, tendance à se perdre, manque
d’organisation, troubles de la lecture, particulièrement pour le plaisir)
• Analyse abstraite (difficultés à résoudre des problèmes, à prendre des décisions)
• Ralentissement de la vitesse d’exécution (les taches courantes prennent plus de temps, difficulté à suivre correctement les conversations).



Voici la lettre aux médecins du Dr Christine Pommier, Psychiatre à Dijon :
Lettre-dr-Pommier.pdf
(42.75 Kio) Téléchargé 116 fois
Le document américain (Ilads) :
5iq8k-Lyme_et_psychiatrie.pdf
(193.7 Kio) Téléchargé 114 fois
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cléa
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#48 Message par cléa » samedi 6 août 2016 à 0:20

J'ai dû moi-même confier mes enfants dans ma famille pour éviter un placement.
Bonjour.Nous avons vécu ce parcours éprouvant et surtout Linda. Elle n'était pas encore diagnostiquée mais les pros exigeaient l' hdj, les soins précoces étant salvateurs et décisifs pour son avenir selon eux.

Il nous à été repproché de ne pas admettre l'évidence, que son avenir est compromis, que nous ne pouvions pas nous mettre en place de professionels agissant pour le bien de Linda..
Si nous changions de psy, il nous était enseigné que cela était nocif, alors qu'eux même nous ont fait couper le suivi avec une psy...
J'usqu'a utiliser des suspicions de brutalisation défaut de soins afin qu'ils obtiennent un protocole de soin par voie légale. ( Qui n'aurait pas été possible s'ils n'aurraient pas crée un cas alarmant)

Heureusement, nous avons été contrôlés par des gens hors de ce système qui ont vu que nous ne vivions pas dans un caveau, mais bien sûr, ils nous ont dit au final que tant que nous ne plions pas au protocole, nous rencontrions toujours cela.. Que refuser l'avis d'un pro, c'est culpabiliser, entraver, c'est refuser d'écouter et de panser les souffrances de Linda enfin diagnostiquée ( pourquoi souffrances d'ailleurs? )

Genre, c'est vous qui lui avez fait tant de pression en lui refusant les soins, si vous aviez tout accepté, elle serait plus zen..
Quand je pense qu'a 3 ans, ils lui ont demandé si elle souhaitait hdj et que son choix serait pertinent, personnel!! :shock:

Donc il a été dit que grâce à l'éducation fournie, nous reconnaissions enfin les soins et besoins spécifiques de notre enfant et coopérants, mais je suis toujours convaincue que le meilleur, ce qui est vraiment efficace reste un cadre stable, rassurant, la famille, ce qu'on partage s'apporte tous de meilleur.

Je pense qu'il y a beaucoup de choses qu'on ignore sur le haut potentiel, asperger et autres et que ça "sonne l'alarme" pour qui ne connaît pas, ( ou même pour ceux qui connaissent, mais trop peu, ceux qui pensent differement )

Il y en a certainement aussi beaucoup qui préfère " en faire trop qu'assez" J'imagine que c'est un réflèxe de protection pour ne pas passer à côté de "cas", que personne ne puissent leur reprocher de négligence..

D'autres ont du mal à supporter la différence qu'il faut redresser à tout prix ( non conforme lol ) et il y en a même beaucoup qui mettent leurs histoires personnelles dedans, leur subjectivité, leur chef attitude ( genre, De quel mileu êtes vous issus? : on sait, vous pas alors on vous éduque, et gare à celui qui n'applique pas une norme, le cercle sera enfin normal quand il rentrera dans le moule carré) Si!
En route pour savoir quel est le type exact d'autisme de ma fille.
Je trouve ici un échange instructif et cordial

Kate
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#49 Message par Kate » samedi 6 août 2016 à 8:44

Merci Cléa pour ce témoignage.
Je chercherai dans ce forum, ta présentation et si il y a une section qui parle des signalements abusifs à l'ASE ou des placements.

Je ne sais pas ce qu'a ma fille, je sais que ça la fait souffrir et que ça l'handicape dans les rapports sociaux.
J'en parlerai dans notre présentation (que je n'arrive pas à écrire d'ailleurs, je vais m'y remettre :? )
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Somero
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#50 Message par Somero » vendredi 26 août 2016 à 12:47

philippe01 a écrit : - Peut-il y avoir un ulcère gastrique et/ou duodénal sans hémorragie digestive (haute ou basse) ?
oui, c'est juste un ulcère : brûlures d'estomac. il suffit de prendre du malox ou du miel.
Petite rectification: l'ulcère est une érosion de la muqueuse gastrique jusqu'à la musculeuse. C'est différent des simples brûlures qui témoignent d'une hypersecrétion acide. L'ulcère peut provenir d'une infection à Helicobacter pylori et se traite dans ce cas par une antibiothérapie associée à un anti-acide (inhibiteur de la pompe à proton type esomeprazole). Il peut aussi être causé par les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS, ibuprofène, ketoprofène etc... et aspirine) pris au long cours. Dans ce cas il se traite par l'arrêt des AINS et un IPP pour faciliter la cicatrisation.
EDIT ah oui et ça ne saigne pas forcément un ulcère, il y a une classification appelée classification de Forrest http://medicalcul.free.fr/forrest.html qui établit la caractère hémorragique ou non et qui oriente la thérapeutique.
freeshost a écrit :- Une simple grippe peut-elle causer une plus grande fréquence cardiaque ?
La fièvre est une cause de tachycardie, l'augmentation de la fréquence cardiaque est d'environ 10 battement/min par 1°C de température au dessus de la température habituelle.

-
freeshost a écrit : On n'a pas encore trouvé de moyen de rendre réversible une personne atteinte de diabète de type 2 ?
Non. On peut faire de la prévention par contre! Une fois le diabète installé on peut le soigner, l'équilibrer mais pas le guérir.
freeshost a écrit :Est-ce qu'une personne peut lever son allergie (par exemple, au pollen) ?
Pour certaines allergies courantes et invalidantes on peut faire des cures de désensibilisation, avant par injections, maintenant le plus souvent par voie orale. Ca concerne surtout les acariens, les phanères d'animaux et les pollens. Le principe est d'administrer des dose infinitésimales de l'allergène à la personne allergique et d'augmenter tout doucement jusqu'à une certaine dose qui sera ensuite prise tous les jours pendant plusieurs années (en général 3 à 5ans). C'est long et fastidieux...

Pour le reste, j'aimerais que notre société cesse le "med-bashing" comme j'appelle ça. La médecine est une science complexe, qui en construction permanente, qui touche aux corps et à l'esprit mais plus globalement à une personne dans un contexte et un environnement. Tout n'est pas tout noir ou tout blanc, certains cas sont très compliqués, tout n'est pas toujours comme dans les livres. Les errances et erreurs diagnostiques sont certes parfois grossières et inadmissibles (et en général punies le cas échéant), mais toute difficulté diagnostique ne relève pas de la mauvaise volonté, de la bêtise, de l'absence de connaissance ou de formation. Je comprends la souffrance des patients et de leur famille, je sais et je comprend que la communication soignants/soignés est difficile, qu'on ne parle pas toujours le même langage mais par pitié arrêtons de blâmer les médecins quasi systématiquement. La médecine se développe à tâtons, on apprend de nos erreurs et des personnes en "font les frais". Ca rebute beaucoup de gens d'entendre ça mais c'est bien vrai, ça a toujours été comme ça et les modèles in vitro ne permettent pas de tout découvrir et tout comprendre. Il faut aussi savoir qu'à côté de ces quelques cas médiatiques il y a tous ces médecins qui se battent pour leurs patients, se réveillent parfois au milieu de la nuit avec une hypothèse ou une idée pour aider un patient. Les médecins qui se forment inlassablement et qui savent reconnaître leurs erreurs ou leur manque de connaissances dans un domaine et qui font tout ensuite pour rectifier le tir. Les médecins sont des humains et par conséquent faillibles, et l'angoisse de l'erreur pèse sur nous en permanence, tout le temps. Parce que de plus en plus la société nous refuse ce caractère faillible.
Voilà voilà... je préviens d'avance que je ne me lancerai pas dans un débat sur ce sujet. J'exprime mon avis en tant qu'étudiante en médecine et être humain.
Modifié en dernier par Somero le samedi 27 août 2016 à 11:03, modifié 2 fois.
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#51 Message par Djinpa » vendredi 26 août 2016 à 15:08

bidouille a écrit :Le CHR de Lille ca me rappelle quelqu'un...

http://www.chru-lille.fr/BASE/Specialit ... ialites=71
:mryellow: :mryellow: :mryellow: ...c'est ce qui s'appelle tilter...
peut-être Aspie, en attente d'un premier rdv demandé au CRA.
premier rdv le 04/07, demande de bilans ergo/neuro en cours
Premier diag Asperger posé par un neurologue expert juillet 2016, communiqué en décembre

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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#52 Message par freeshost » vendredi 26 août 2016 à 21:05

Merci pour ces explications. :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#53 Message par freeshost » dimanche 28 août 2016 à 15:06

Un colocataire qui va six fois aux toilettes entre minuit et trois heures du matin, c'es-tu normal ?

Quels facteurs possibles ?

Il n'a pas bu de bière ou d'alcool de la veille.
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#54 Message par Salicorne » dimanche 28 août 2016 à 18:32

freeshost a écrit :Un colocataire qui va six fois aux toilettes entre minuit et trois heures du matin, c'es-tu normal ?
Je suppute une schnell-catherine.
Ce n'est pas indiqué pour l'économie de papier toilette. Image
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#55 Message par freeshost » dimanche 28 août 2016 à 18:47

Salicorne a écrit :
freeshost a écrit :Un colocataire qui va six fois aux toilettes entre minuit et trois heures du matin, c'es-tu normal ?
Je suppute une schnell-catherine.
Was ist das ? Kossé ça ? Je n'ai trouvé que Catherine Schnell.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#56 Message par Salicorne » dimanche 28 août 2016 à 18:58

freeshost a écrit :Was ist das ? Kossé ça ? Je n'ai trouvé que Catherine Schnell.
Jean-Marie Pelt, 'Carnets de voyage d'un botaniste' a écrit :Près de Remich, ville sur l'eau, notre périple se termine par Mondorf-les-Bains, seule ville d'eaux du grand-duché, rendez-vous de curistes ; les eaux sulfatées y donnent rapidement ce que les "naturels" du pays appellent la Schnell Catherine, équivalent de la kaboulite ou de la tourista, ces diarrhées profuses que conaissent bien les voyageurs.
:mrgreen:
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#57 Message par freeshost » dimanche 28 août 2016 à 19:03

Il ne boit pas de l'eau sulfatée que je sache.

Par contre, il a la mauvaise habitude de mettre des glaçons dans ses verres d'eau. Ça peux-tu être un facteur ?

Autre question :

Ils mangent presque toujours épicé. Ça sent la cuisine, il se sentent alors obligés d'aérer. [Je leur ai plutôt proposé de mettre un tout petit peu d'épice.]

Épicé au point que "haaa, c'est fort", ils boivent ou prennent du pain. Et cela presque tous les jours.

Bon ou mauvais pour la santé ?

Je ne mange pas avec eux. :mrgreen:
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#58 Message par Somero » dimanche 28 août 2016 à 21:07

Euh à moins de boire beaucoup beaucoup d'eau avant de se coucher, non il n'est pas normal de se lever plusieurs fois pour aller faire pipi la nuit. Parmi les causes possibles: tout ce qui irrite la vessie: infection urinaire, calculs, problème de prostate (infection, hypertrophie...); les causes neurologiques qui font que le muscle principal de la vessie (le détrusor) se contracte de façon anarchique et entraîne une envie d'uriner. Le stress aussi. Mais uriner plusieurs fois par nuit n'est a priori pas normal (à moins que ce soit comme ça depuis toujours pour cette personne). Les glaçons y'a pas de raison que ça fasse plus uriner par contre :wink:

Manger épicé ça dépend. Certaines épices sont excellentes pour la santé (le curcuma notamment). Mais comme en tout il faut savoir se modérer. L'excès d'épices peut favoriser le reflux gastro-oesophagien voire la formation d'un ulcère ou en tout cas empêcher sa cicatrisation.
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#59 Message par freeshost » dimanche 28 août 2016 à 21:12

Je vais me renseigner sur les risques de l'excès d'épice. :mrgreen:
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Re: Ici, nous parlons de médecine !

#60 Message par freeshost » lundi 29 août 2016 à 22:33

Et quand des personnes s'habituent à manger épicé, y a-t-il une augmentation du "seuil de tolérance" ? (Dans le sens où, pour ressentir les mêmes effets, il faudrait encore plus épicer. On va prendre exemples avec le piment en poudre, le piment vert à l'état naturel, )

En tout cas, il y a le risque de ressentir comme fades les plats sans épices que d'autres personnes (ne s'étant pas habituées aux plats épicés) ne ressentent pas comme fades. :lol:

Par exemple, je peux manger du riz, des pâtes, des patates, des légumes, du tofu, sans épices et sans sel. Pour donner du goût : vinaigre, oignon, ail, poireau, poivre, jus de citron, jus d'orange, autres jus.
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