Deux bonnes nouvelles avec une idée géniale et un prix international prestigieux pour un chercheur français et ses collègues. L’essai de ces auteurs a été publié dans PLOS Medicine en août 2021.
Re: [Index] Santé : ici, nous parlons de médecine !
Posté : vendredi 1 octobre 2021 à 10:49
par EnHans
Le cancer du sein n’affecte pas que les femmes, mais touche environ 500 hommes en France chaque année.
« C’est la première endémie parasitaire mondiale », rappelle l’Institut Pasteur, une endémie étant une maladie ancrée dans un territoire donné. Le dernier rapport sur le paludisme dans le monde de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), publié en 2020, comptait 229 millions de cas de paludisme et environ 409 000 décès dus au paludisme sur l’année 2019. La malaria tue tout particulièrement des enfants de moins de 5 ans.
Une publication, datant du 25 août 2021, dans The New England Journal of Medecine, vient apporter un peu d’espoir sur le contrôle de cette maladie. Lors d’un essai clinique randomisé, cette étude établit que combiner le tout premier vaccin anti-malaria avec des médicaments anti-malaria, et de le faire avec une dose de rappel avant la saison pluvieuse (car c’est une maladie saisonnière), « peut substantiellement réduire les cas de malaria posant des risques mortels dans le Sahel ».
Quelques semaines plus tard, le 6 octobre 2021, l’Organisation mondiale de la santé a réagi en recommandant dorénavant l’usage généralisé de ce protocole vaccinal parmi les enfants de l’Afrique sub-saharienne.
Re: [Index] Santé : ici, nous parlons de médecine !
Posté : vendredi 8 octobre 2021 à 10:55
par Tugdual
Aby a écrit : ↑jeudi 7 octobre 2021 à 15:25
(peut-être que mon message conviendrait mieux sur le topic de la vaccination ?)
Tu as raison, ton témoignage aura ainsi plus de chance de servir à d'autres personnes.
Modération (Tugdual) : Des messages ont été déplacés ici.
Re: [Index] Santé : ici, nous parlons de médecine !
Depuis l’apparition de la Covid, une réduction extrêmement importante de la circulation de virus responsables d’épidémies saisonnières, les virus grippaux et les VRS (virus respiratoire syncytial), a été observée, notamment durant l’hiver 2020-2021.
[...]
Concernant les VRS, le niveau de circulation observé en 2020-2021, beaucoup plus faible que d’habitude a entraîné un déficit significatif d’immunité collective acquise pour les enfants nés après mars 2020. Ainsi, la population de « susceptibles », les enfants non immunisés pendant l’hiver 2020-2021 et ceux nés cette année, pourrait être plus importante que celle observée habituellement.
Re: [Index] Santé : ici, nous parlons de médecine !
Tugdual a écrit : ↑vendredi 8 octobre 2021 à 22:35
Là où je vais aller, ce ne sera pas un ophtalmologiste, mais quelqu'un (dont j'ai oublié le titre, "ortho" quelque chose) sous supervision d'un ophtalmologiste.
Fluxus a écrit : ↑vendredi 8 octobre 2021 à 22:36
Orthoptiste ?
Je crois que c'est bien ça.
Re: [Index] Santé : ici, nous parlons de médecine !
Posté : lundi 18 octobre 2021 à 21:21
par EnHans
Etonnement, on m'a dit que je devais avoir un faible taux de testostérone car j'ai toujours les même cheveux qu'à 20 ans. Or, ma femme dit que j'ai parfois des attitudes testostéronées... et elle n'a pas tort...
Bref, j'ai fait une recherche sur ce sujet qui peut intéresser quelque uns ici :
La testostérone se transforme en dihydrotestostérone (DHT) qui a pour effet d'accélérer la croissance des cheveux. "Résultat : la racine s'épuise, les cheveux deviennent de plus en plus fins et le crâne se dégarnit" explique le Dr Pascal Reygagne, dermatologue spécialiste du cuir chevelu à l'Hôpital Saint-Louis
Pour être plus précis : En fait, les hommes ayant des taux élevés de testostérone ne souffrent pas nécessairement d'alopécie androgénique. La testostérone doit être convertie en DHT afin d'endommager les follicules pileux. De plus, un grand nombre de récepteurs aux androgènes sont nécessaires pour se lier à suffisamment de DHT et causer des dommages réels. Des concentrations élevées de DHT dans le corps sont une cause majeure de perte de cheveux chez les hommes et les femmes, mais ce n'est pas la seule cause.
Pour suivre l'évolution de de l’alopécie, l'échelle de Norwood-Hamilton :
Bref historique
Cet outil trouve son origine dans les années cinquante. C’est au Docteur Hamilton qu’en revient le mérite. Pour résumer, Hamilton fut le premier à observer chez des jumeaux homozygotes, dont l’un était un prisonnier castré, le rôle de la testostérone dans la chute de cheveux. Le jumeau castré avait une chevelure intacte alors que le jumeau non castré était clairement atteint de calvitie. Intrigué, Hamilton donna de la testostérone au prisonnier castré, qui, quelques mois plus tard, commença à perdre ses cheveux. Ses travaux furent ensuite repris et complétés par le Docteur Norton dans les années soixante-quinze. Ce qui a abouti à une classification de l’état d’avancement de l’alopécie, en sept stades, basée sur la densité de cheveux au niveau de trois zones du crâne