Le small talk

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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gog
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Re: Le small talk

#16 Message par gog » samedi 4 juin 2016 à 22:26

Zengali a écrit :
gog a écrit :Je comprends à 100%, d'ailleurs je ne fais pas, à la fin personne n'est content et moi ça me fatigue.

La même en presque pire. De toutes façons je suis bizarre et je fais la gueule sauf quand je suis lancée et là je dis BEAUCOUP trop de choses et ensuite je ne dors plus pendant deux nuits...

C'est juste insupportable de vivre comme ça. Je ne suis bien que dans une ville où je ne connais personne, ou mieux, dans un pays étranger.

Là j'ai posé mon garçon au sport, il y avait absolument tous les parents que je connais, dont certains avec qui j'ai bossé, certains dont j'ai eu les gosses en classe, d'autres avec qui j'ai fait une autre activité. Cauchemardesque, le choix entre la peste - discuter en m'épuisant à rester normale - et le choléra, c à dire passer pour la pas sympa de service.
Je n'ai pourtant rien contre personne, mais j'ai PAS envie de causer de tout et de rien.

Ah et puis j'ai appris qu'apparemment c'était mal vu de manger avec les enfants plutôt qu'avec les adultes en sortie scolaire, oui mais moi je surveille mes élèves et je socialise avec eux, c'est tout l'intérêt de faire autre chose que de l'école.
Ah mais ça doit être épuisant, personnellement je ne pourrais pas faire le métier que tu fais alors faire la causette aux parents après en dehors des heures de boulot :crazy:
J'évite aussi de me lancer parce que je remarque que ça peut facilement tourner au monologue sans que je comprenne pourquoi ou que j'arrive à déterminer ce que j'ai dit de bizarre...
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Re: Le small talk

#17 Message par Pupuce » samedi 4 juin 2016 à 22:34

Zengali a écrit : je fais la gueule sauf quand je suis lancée et là je dis BEAUCOUP trop de choses et ensuite je ne dors plus pendant deux nuits...
Idem sauf pour le fait de faire la gueule(enfin, il me semble). Je regrette à mort d'avoir trop parlé après, je me sens super mal.
C'est juste insupportable de vivre comme ça. Je ne suis bien que dans une ville où je ne connais personne, ou mieux, dans un pays étranger.

Là j'ai posé mon garçon au sport, il y avait absolument tous les parents que je connais, dont certains avec qui j'ai bossé, certains dont j'ai eu les gosses en classe, d'autres avec qui j'ai fait une autre activité. Cauchemardesque, le choix entre la peste - discuter en m'épuisant à rester normale - et le choléra, c à dire passer pour la pas sympa de service.
Je n'ai pourtant rien contre personne, mais j'ai PAS envie de causer de tout et de rien.
C'est tout à fait ce que je vis.
Ah et puis j'ai appris qu'apparemment c'était mal vu de manger avec les enfants plutôt qu'avec les adultes en sortie scolaire, oui mais moi je surveille mes élèves et je socialise avec eux, c'est tout l'intérêt de faire autre chose que de l'école.
:mryellow: Oui, avec les enfants, pas besoin de faire du théâtre, c'est déjà ça de pris(même s'ils sont fatiguants d'une autre façon(les stimuli), on s'en remet très bien en dormant ou avec des boules quiès lol

Le problème en plus avec les small talk, c'est qu'on ne sait jamais si l'intérêt de l'autre pour nous est sincère. Moi je crois toujours que oui au début, je fais de gros efforts et quand je vois que la personne finit en coupant un peu court, c'est très déstabilisant. Je me dis que finalement, elle s'en fout complètement et que je n'aurais pas dû parler du tout et regrette à mort d'avoir voulu bien faire. Enfin, c'est là que je sens que je ne suis pas en adéquation avec la situation.
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Re: Le small talk

#18 Message par Athéna » samedi 4 juin 2016 à 22:54

Pupuce a écrit :
Athéna a écrit :En général, je n'entretiens pas et les gens comprennent vite que ça ne m'intéresse pas. Si je suis obligée de toute façon, ben je n'y arrive pas. En général, je passe pour mal polie, c'est triste.
C'est triste, mais tu as l'air de l'assumer, moi je ne l'assume pas, je ne veux pas qu'ils voient que ça ne m'intéresse pas du tout. Et puis ce n'est pas que eux ne m'intéresse pas, loin de là, c'est juste la forme de la discussion qui est difficile et inintéressante pour moi. Je développe toujours trop alors que le principe même de ces small talk est de rester le plus superficiel possible :sick:
ce n'est pas que j'assume mais plutôt que j'essaie de m'accepter: je suis comme ça donc si ça déplaît aux gens au point qu'ils me jugent pour ça sans me connaitre et bien tant pis pour eux, c'est qu'ils n'en valent pas la peine !
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Re: Le small talk

#19 Message par Pupuce » samedi 4 juin 2016 à 23:06

Athéna a écrit : si ça déplaît aux gens au point qu'ils me jugent pour ça sans me connaitre et bien tant pis pour eux, c'est qu'ils n'en valent pas la peine !
Oui, peut-être. Ils jugent parce que pas dans le même paradigme, pas les mêmes codes, donc on ne peut pas leur en vouloir. Je pense qu'il ne leur vient pas à l'esprit que la personne puisse avoir une autre fonctionnement. Quand les gens parlent entre eux en général, ils s'adressent à "l'enveloppe"de la personne, tandis que d'autres, moins nombreux, s'adresse au "noyau"de la personne. Je ne sais pas si je suis très claire.
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Re: Le small talk

#20 Message par Athéna » samedi 4 juin 2016 à 23:50

je ne leur en veux pas mais ça ne m'attriste plus qu'elles aient une mauvaise opinion de moi. Chacun ses valeurs et pour certains, un personne bien est quelque qui parle à tort et à travers pour n'importe quoi et au risque de répéter les mêmes choses. Moi ça ne me dérange pas mais je préfère les gens qui parlent pour dire des choses intéressantes. Pour autant je ne juge pas les "parleurs à tort et à travers" nous sommes différents c'est tout. Ce que je trouve dommage c'est que la démarche ne soit pas réciproque, j'ai l'impression que c'est toujours à moi de faire l'effort de comprendre les autres et des fois j'aimerais bien que ceux-ci le fassent aussi.
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Re: Le small talk

#21 Message par Pupuce » samedi 4 juin 2016 à 23:57

Athéna a écrit : Ce que je trouve dommage c'est que la démarche ne soit pas réciproque
Oui, c'est vrai.
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Re: Le small talk

#22 Message par freeshost » lundi 6 juin 2016 à 1:19

Je viens de lire l'article wikipedia en anglais pour mieux comprendre ce qu'est ce qu'on appelle small talk.

On peut aussi lire l'article sur la self-disclosure ou celui sur la social penetration theory.

En bref :

- small talk = conversation où celle-ci (avec sa forme et son contexte) est plus importante que son contenu, où celui-ci n'a pas de rôle (social),
- self-disclosure = fait de parler de soi,
- social penetration theory = théorie selon laquelle, au fur et à mesure qu'une relation entre deux personnes se développe, les conversations entre celles-ci tendent à devenir moins superficielles et plus intimes.

On y lit entre autres :
Social penetration theory states that the development of a relationship is closely linked to systematic changes in communication. Relationships generally begin with the exchange of superficial information and gradually move on to more meaningful conversations. In order to develop a more intimate relationship, partners must increase the breadth and depth of their conversations.

(...)

The first ["level of interindividual penetration"] is superficial “small talk” with little personal information about the speakers. The next layer is intimate, with increasing breadth and depth and more personal details. The third is the very intimate level, where extremely private information is shared.

(...)

Intimacy in these relationships can develop only if the persons involved reciprocate disclosures. Intimacy will not develop if only one partner discloses and the other continues to reveal only superficial information. Reciprocity must be gradual and match the intimacy of the other's disclosures. Too rapid, too personal disclosure creates an imbalance in a relationship that can be discomfiting.

(...)

Reciprocity is a positive response from the person with whom one is sharing information, whereby the person who received the disclosure self-discloses in turn.

The social attraction-trust hypothesis says that people disclose to one another because they believe the person who disclosed to them likes and trusts them. Social exchange theory explains that people attempt to maintain equality in self-disclosure because an imbalance in this makes them uncomfortable. The third explanation, the norm of reciprocity, argues that reciprocating disclosure is a social norm and violating it makes a person uncomfortable.
Une fois, une personne, que je rencontrais deux heures par semaine, m'a fait remarquer que je parlais peu de moi. En d'autres termes, je pratique peu la self-disclosure. Donc, pour la réciprocité, ça part déjà peu bien.

En lisant cela, je me dis qu'une personne qui est peu fière de sa vie ou qui manque d'estime de soi pratiquera donc moins la self-disclosure (parler de soi) et que, par conséquent, elle fera peu de social penetration avec d'autres personnes.

[La surconfiance, une mode de réduction de la dissonance cognitive ? Et la sous-confiance aussi ?]

Entre une personne qui parle peu de soi et une qui parle beaucoup de soi, il peut y avoir pas mal d'imbalance (de déséquilibre). Du coup, comme cet équilibre interpersonnel doit sans cesse être entretenu, je me dis que ça peut être plus fatigant pour une personne autiste. Manquerions-nous d'équilibre social comme une personne peut avoir de la difficulté à marcher sur un fil ?

Mais :
There are two types of reciprocity: turn-taking reciprocity and extended reciprocity. Turn-taking is when partners immediately self-disclose with one another and extended is when disclosure happens over a period of time, in which one partner may be the only one disclosing while the other just listens. Those who engage in turn taking reciprocity are shown to like their interaction partners more than those who engage in extended reciprocity.
Entre une personne qui parle beaucoup d'elle et une autre qui écoute beaucoup, il peut y avoir de l'extended reciprocity.

Et entre deux personnes qui font peu de self-disclosure, la relation est-elle vouée à l'éphémérité ? (À l'inverse de l'effet mérité entre deux personnes qui font beaucoup de balanced self-disclosure.)
Two key components for intimacy are disclosure and partner responsiveness. It is extremely important that when a speaker discloses personal information their partner also discloses something personally relevant. It is also essential that the listener understand, validate and care about what the speaker is disclosing. If the speaker does not feel accepted by the listener then they may not disclose something to them in the future, which stops the development of intimacy.
Cette responsiveness me semble être moins présente et/ou plus fatigante chez les personnes autistes. Cette absence de responsiveness (du répondant, de la répartie) serait alors une composante du handicap chez les personnes autistes.
Emotional disclosures are also shown to foster intimacy more than factual disclosures. Factual disclosures reveal facts and information about the self (e.g., “I am divorced from my husband.”) while emotional disclosures reveal a person’s feelings, thoughts and judgments (e.g., “My divorce was so painful it has made it difficult for me to trust a romantic partner again”). Emotional disclosures can increase intimacy because they allow the listener to confirm and support the discloser’s self-view.
Il semble que les personnes autistes, dans le cas où elles parlent quand même un peu d'elles-mêmes (do self-disclosure), parleront plus de faits (factual disclosure) que d'émotions (emotional disclosure).
One must feel accepted in order to feel comfortable enough to self-disclose.
C'est peut-être pour cela que beaucoup de personnes non autistes font les efforts (devenu routine avec le temps et l'expérience) pour montrer (surtout avec du langage non verbal !) qu'elles acceptent l'autre. L'un de ces efforts est le sourire. :mrgreen: (par exemple : le sourire de la caissière ou du caissier au client, le sourire des artistes sur scène à leur public, le sourire d'un employé d'une administration à un citoyen qui vient au guichet (pour voter, par exemple, pour poser des questions d'administration communale, etc.), le sourire entre plusieurs personnes autour d'une table d'un restaurant, le sourire des personnes lors d'une fête, etc.) Bon, le sourire est moins le bienvenu lors d'un enterrement. Il faut montrer qu'on n'est pas joyeux de la mort de l'être cher. Bon, on n'est pas obligé de pleurer mais on peut avoir le regard sombre, penser à l'avant et à l'après des proches, de toutes les personnes qui co-vivaient peu ou prou avec elle.

Bon, justement, comme les personnes autistes (et autres personnes dont les handicaps ont des impacts sur leurs interactions sociales) ont, en général, (beaucoup) moins d'interactions sociales que les personnes non autistes, les personnes autistes acquerraient moins d'expérience sociale (les small talks, la self-disclosure et autres social skills), à moins de faire des efforts conséquents, de les pratiquer, entraîner consciemment.

Et puis, pas facile pour une personne autiste de s'y mettre quand elle ne voit pas le sens de la communication phatique ("parler pour ne rien dire", mais pour entretenir la relation sociale et son équilibre). :mrgreen:
Self-monitoring is a form of impression management in which a person examines a situation and behaves accordingly. Although self-monitoring is measured on a continuous scale, researchers often group individuals into two types: high and low self-monitors. Someone who is a high self-monitor tends to examine a situation more closely and adjusts their behavior in order “fit in” with others in the scenario. High self-monitors tend to behave in a friendlier and extroverted manner in order to be well liked by peers. A low self-monitor does not do this and tends to follow their own emotions and thoughts when behaving in public. Since they are more attuned to social cues, high self-monitors are generally better at assessing the level of intimacy a partner is disclosing. By noticing these cues, high self-monitors tend to reciprocate equally in their self-disclosures.
Du coup, là aussi, je me dis que les personnes autistes font peu de high self-monitoring en général, quoique... faire du high self-monitoring peut être utile pour se fondre dans la masse, mais fatigant si on est autiste, encore plus si on est autiste sans le savoir...

Sinon, on peut aussi remarquer qu'on peut parler de soi avec du langage verbal ("verbal self-disclosure) ou avec du langage non verbal ("non-verbal self-disclosure"). Une personne A qui ne comprend pas le langage non verbal :

- ne percevra pas souvent les signes de non-verbal self-disclosure de l'autre personne B*, ou ne les comprendra pas, elle manquera de beaucoup d'informations,
- n'émettra que peu, voire pas du tout, de non-verbal self-disclosure, et l'autre personne B* percevra peu de self-disclosure, et pourra interpréter cela comme un manque d'intérêt de la part de A.

[* une personne qui n'a pas de problème pour comprendre et utiliser le langage non verbal]

Après, en ce qui concerne des relations bien "rodées" (où deux personnes ont dépassé le stade des conversations superficielles, le premier stade selon la théorie de la pénétration sociale), il en existe diverses, pas seulement celle entre deux personnes mutuellement amoureuses. Ça peut être : une forte amitié, une relation de longue date entre deux collègues, une relation entre le boulanger et une cliente fidèle, une relation entre une personne et son médecin, etc. Selon le type de relation, selon la culture et selon le contexte dans lequel elles s'inscrivent, les formes de self-disclosure varieront. Il peut aussi y avoir des formes de complicités (dont de self-disclosure) propres à une relation ("une sorte de langage privé, rien qu'entre nous deux").
Modifié en dernier par freeshost le mercredi 26 septembre 2018 à 11:19, modifié 4 fois.
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Re: Le small talk

#23 Message par freeshost » lundi 6 juin 2016 à 1:23

Disclosure also changes as group size increases. As a group gets larger, people become less willing to disclose. Research has shown that individuals are more willing to disclose in groups of two than in larger groups and are more willing to disclose in a group of three rather than four. The actual disclosures mimic the willingness to disclose as individuals disclose more in pairs than they do in the larger groups. There are also gender differences in disclosure depending on group size. Men feel more inhibited in dyads, match the intimacy of the disclosure from their partner, and do not offer more information. Women, on the other hand, feel more inhibited in larger groups and disclose more personal information in dyads.
Pour ma part, je suis aussi plus ouvert à la self-disclosure quand le groupe est petit, et pas seulement à cause de la fatigue engendrée par les interactions sociales. Et vous ?

Et puis ça peut dépendre du niveau de complicité que l'on a développé avec chacune des autres personnes présentes.

Pour ma part, je fais peu de self-disclosure quand je suis dans une foule. Je n'ai pas envie de révéler ma vie à tout le monde. Je me dis que les gens peuvent m'écouter comme j'écoute les gens. :lol:
In studies of self-disclosure in therapy, two types have been identified: immediate and non-immediate. Immediate disclosure shows positive views of the therapeutic process in which the two are engaging and communicates self-involving feelings and information about the therapist's professional background. Many see the benefits of this type of disclosure. Non-immediate disclosure, however, is the revealing of more about the therapist than his or her professional background and includes personal insight. This type is rather controversial to psychologists in the present day; many feel it may be more detrimental than it is beneficial in the long-run, but there are significant findings that contradict this claim as well.
Une personne qui parle plus tôt d'elle-même pourra plus tôt commencer une thérapie qu'une personne qui ne pratique pas l'immediate self-disclosure. Cela dit, pour le long terme, l'immediate self-disclosure n'est pas forcément mauvaise.
A study by Watkins (1990) formulated four model hypotheses for the use of self-disclosure in therapy sessions. Supported heavily is the idea of mutuality: disclosure by one leads to disclosure by the other. The modeling hypothesis suggests that the client will model the disclosures of the therapist, thereby learning expression and gaining skills in communication. Some argue for the reinforcement model, saying that the use of self-disclosure by therapists is purely to reinforce self-disclosure in their clients. Lastly, the social exchange hypothesis sees the relationship between client and therapist as an interaction that requires a guide: self-disclosure.
En tout cas, on peut dire que pratiquer la self-disclosure peut permettre d'apprendre certaines compétences en communication. C'est encore mieux avec une personne qui s'y connaît en social skills et en troubles du spectre autistique (pour nous autres). :)
Studies have also shown the disadvantageous effects of keeping secrets, for they serve as stressors over time. Concealing one's thoughts, actions, or ailments does not allow a therapist to examine and work through the client's problem. Unwanted, recurrent thoughts, feelings of anxiousness and depression, sleeping problems, and many other physiological, psychological, and physical issues have been seen as the results of withholding important information from others.
À l'inverse, garder des secrets (et autres cultures du secret, autres omertas) est désavantageux car stresseur (toujours faire l'effort de ne pas révéler le "secret", cela est fatigant cognitivement parlant).

Et mon small talk ?

Ben, en tout cas, sur l'internet, je suis peu sur le clavardage (chat), celui-ci me semblant propice aux small talks. Par contre, les forums, que j'aime bien, me semblent plus propices aux "large talks".

Hors de l'internet, en face à face, que dire ?

Avec mes élèves privés à domicile, même si une grande partie de la période est consacrée à ce que l'élève doit apprendre, il m'arrive régulièrement de glisser du small talk : vous êtes combien en classe ? vous vous entendez bien ? comment sont les profs ? tu veux faire quoi plus tard ? Toutefois, c'est peu de la self-disclosure (parler de moi ; mais je pose des questions qui poussent l'élève à parler de lui/d'elle, à faire de la self-disclosure). Parfois, je fais des exercices de mémoire qui l'incitent à de la self-disclosure : "Tu te souviens de ce que tu as mangé à midi ?" "Et hier soir ?" "Et avant-hier soir ?" "Qu'as-tu fait dimanche passé ?" "Qui était là ?"

Avec les parents d'élèves, je parle peu, juste pour dire bonjour, au revoir, puisqu'on est pas beaucoup de temps ensemble. Lors des premiers entretiens entre parents d'élève et moi-même (l'élève n'étant pas forcément présent) : si l'entretien est téléphonique est très peu fait de small talk (dont très peu de self-disclosure), on ne parle pratiquement que de l'élève, de l'adresse de la maison. Le peu de self-disclosure que je fais n'est que réponse aux questions des parents (vous avez fait quoi comme écoles ? vous donnez des cours depuis longtemps ?). Si l'entretien est en face à face, il y a souvent un peu de self-disclosure de part et d'autres.

Quand je joue au poker, je ne fais presque pas de small talk (alors que je devrais m'y entraîner, le small talk pouvant être utile au bluff, en plus d'être utile pour la complicité sociale).

Avec les personnes Asperger que j'ai rencontrées, j'ai fait un peu plus de self-disclosure : parler du syndrome d'Asperger, de l'autisme, de mes intérêts spécifiques. Bon, les formes de small talk varient pas mal. :lol:

Sinon, il peut être intéressant pour chacune et chacun d'observer ses relations de plus ou moins longues dates, d'y identifier les moments de self-disclosure, comment celle-ci s'est développée, a évolué. Il est aussi intéressant de se rappeler "Tiens, comment nous sommes-nous connues ?" Les débuts de relations sont très diversifiés, et instructeurs.

Aimez-vous parler de vous ? Aimes-tu parler de toi ?

Sinon, si on de la peine à démarrer une conversation, on peut parler :

- de banalités (comme le temps qu'il fait) ; mais comme elles sont banales, elles perdent rapidement de leur pertinence,
- d'actualité (jamais banal, les médias savent s'y prendre, savent faire vibrer la corde),
- poser des questions sur un événement ("Ça s'est passé comment, ton rendez-vous ?"),
- parler de personnes qui sont liées ("à moi et à la personne à qui je parle" ; "Tu sais, Jacques, il passe son examen d'auto-école demain..."),
- ...

Autre truc :

Une fois, je portais un appareil de photo avec l'attache autour du cou. C'était pour marcher et prendre des photos après le cours. Les parents m'ont dit "Ah ! Vous allez prendre des photos..." Donc, l'air de rien, des signes non-verbaux et inhabituels peuvent inciter au small talk.

Le mutual small talk avec la responsiveness. Exemples :

A : Mon fils s'est blessé au genou au foot hier soir.
B : Mince ! Le mien, s'est foulé la cheville. Il n'avait pas vu un trou.
A : Aïe ! Il en a pour combien de temps ? Un mois ?
B : Le médecin a dit six semaines, au moins... et ton fils ?
A : Plus de football pendant deux mois !
...

A : L'initiative pour le diagnostic pré-implantatoire a passé.
B : Et haut la main ! Et dire que certains craignaient l'eugénisme...
A : Ouais, ils n'avaient pas vraiment compris l'objet du texte.
B : Pourtant, le diagnostic pré-implantatoire se pratique dans d'autres pays depuis un moment.
A : En France, par exemple.
B : Ouais, en Suisse, on est chanceux. Cela dit, tout n'est pas rose, on a aussi du retard dans certains domaines.
...

Mais le small talk peut vite devenir ennuyant :

- les personnes ne veulent pas forcément que la conversation-relation en reste à l'état de small talk (à chaque rencontre), ou qu'elle reste superficielle,
- s'il n'y a pas de responsiveness, du small talk des deux côtés,
- s'il n'y a pas d'adaptation (par exemple sauter du coq à l'âne),
- si ça parle toujours de la même chose.

Il faut donc rechercher de nouvelles idées de topics (sujets de discussion). On peut par exemple s'amuser à faire (au moins) trois listes : une liste de sujets non intimes (dont on parle à tout le monde), une liste de sujets semi-intimes (dont on parle à un certain groupe ou type de personnes seulement) et une liste de sujets intimes (dont on parle seulement à une personne (ou un ensemble très restreint et/ou fixe de personnes)).

Bon... chez pas mal de personnes non autistes, le small talk est en grande partie composé de discussion sur soi et autrui (et les entourages proches) : parler de soi (et de son entourage), s'intéresser à l'autre (et à son entourage). C'est donc du small talk dans lequel baigne beaucoup de self-disclosure de part et d'autres. Et pour entretenir un tel small talk de manière efficace et sur la durée, il faut parler de soi et s'intéresser à l'autre, se souvenir de ce qu'il a dit (sur lui/elle et ses proches). Difficile de pratiquer le small talk farci à la self-disclosure quand on ne connaît presque pas la vie de l'autre et quand l'autre ne connaît presque rien de notre vie. C'est le début de la self-disclosure mutuelle qui va aider à briser la glace. On dit que c'est le premier pas qui est le plus difficile. Pour les personnes autistes, chaque pas va être difficile, puisque le small talk est une interaction sociale, doit s'entretenir, et de manière adaptée (pas un disque qui tourne en boucle mais toujours un morceau original).
Pupuce a écrit :Bizarement, quand je ne connais pas la personne, je suis très à l'aise pour parler, demander mon chemin ou autre. Je suis aussi à l'aise avec les gens que je connais très bien.

Par contre, là où ça bloque chez moi, c'est quand c'est dans un cadre donné, le pire pour moi étant le small talk avec des mamans d'élèves.
Comme quoi, ça peut varier d'une personne à l'autre. :mrgreen:

Donner des informations factuelles, c'est du small talk factuel, de la factual disclosure. C'est plus notre tasse de thé en général, quel que soit le cadre, qu'il soit large ou étroit.

Par contre, nous devons entraîner l'emotional disclosure. Parler de ressentis, montrer qu'on ressent de l'empathie... Les jurons sont une forme d'emotional disclosure. :lol: Les smileys aussi. Et pour les personnes autistes, ils sont plus faciles à faire que les sourires en vrai, en face à face. :mrgreen:

Bon, au début, on risque de trop en faire... ça paraît exagéré (façon théâtrale, mais pas dans un théâtre) et ça se révèle contre-productif. [Par exemple : en faire tout un drame pour juste un petit bobo que l'autre nous raconte... ; il y a une certaine forme de comique. :lol: ]

Dans un cadre donné, si je connais le but, je ne suis pas trop mal à l'aise. La grande partie de ma disclosure sera orientée vers le but, le cadre, le projet. Et je glisserai de temps à autres du small talk (dont de la self-disclosure), par exemple pendant les pauses, et un brin pendant la non-pause.

Avec les personnes que je connais bien, le small talk peut avoir tendance à disparaître. À vrai dire, il se transforme... ce qui était du small talk au début n'en est plus plus tard. Ou inversement : ce qui était serious/intimate peut devenir du small talk (sous forme de souvenir notamment ; "Tu te souviens quand nous devions faire l'inventaire. Tu étais arrivé en retard..." ; ce qui était sérieux devient un épisode de vie à raconter ; "c'était peu agréable sur le moment, mais maintenant on en rigole").

Autre truc : un truc qui peut empêcher de vouloir faire du small talk, c'est le fait d'être occupé. Car, forcément, quand on est occupé (dans du sérieux, comme ses intérêts spécifiques), on n'a pas envie d'être dérangé. Alors... ne soyons pas trop occupés. Réservons-nous des plages (dans nos horaires) où nous ne faisons rien (le repos) et des plages (durée à définir par chacune et chacun) où nous sommes disponibles au small talk. Apprenons donc à ne rien faire. Par exemple, quand je suis dans le train (au moins une heure), je sors mon ordinateur portable, écoute de la musique avec les écouteurs et lis des fichiers pdf ou tape des textes. Tout ce qu'il faut pour ne pas être disponible au small talk ! Et l'autre personne assise en face ne veut donc pas nous déranger (voyant nos écouteurs aux oreilles, et que l'on est concentré dans notre lecture...) ! Une personne assise en face sera plus encline à engager un brin de conversation (de small talk) si on ne fait rien et - surtout ! - si on n'a pas les écouteurs aux oreilles. Donc... parfois se montrer occupé, parfois se montrer disponible.

Sinon... en fait... parmi les personnes chez qui il m'est arrivé de soupçonner du syndrome d'Asperger, la plupart ne pratiquent pas le small talk, ou y sont aussi peu habiles que moi.

En gros, il est bon de se rappeler ce qu'est le small talk (définition tout en haut de mon message et dans les liens). Toute communication qui a une fonction, un but précis, singulier, n'est pas du small talk.

Bon, tout ce que j'ai dit est orienté pour adopter le small talk, l'apprendre. Personne n'est obligé de s'y mettre. Mais c'est, me semble-t-il, un point important quand on a beaucoup d'interactions sociales (la plupart non intimes, mainstream, passe-partout, et quelques rares plus intimes).

Observer (pas seulement écouter les mots) le small talk des autres peut aider à le comprendre. Le pratiquer ne sera pas aisé pour nous autres Asperger. Le langage non verbal est très rarement absent du small talk. Si on veut apprendre le small talk, on va être obligé d'observer le langage non verbal (le ton de la voix, l'expression faciale, la gestuelle, etc.). Pas mince affaire, mais pas impossible.

Bon, mon long message n'est pas du small talk. Et comme il faut que je mette un peu de small talk, mettons-en. :mrgreen:

Vendredi soir et samedi soir, j'ai vu des groupes de musique québécoise et d'autres co-fans. :lol: J'ai pris le numéro à l'un. Je reverrai peut-être l'une mardi. C'est bien la seule occasion où je pouvais les retrouver, étant donné que le site et le forum propres à l'ex-association n'existent plus. Seul des groupes FaceBook restent. Or, je ne suis plus sur FaceBook. Les concerts (pour les personnes qui ne sont pas trop mal à l'aise dans la foule en feu, en transpiration, en chœur), ça peut être une occasion d'entraîner du small talk.

Les réseaux sociaux sont un bon outil de small talk sur internet. Donc, on peut aussi entraîner le small talk sur internet pour commencer, puisqu'il n'y a pas toutes les difficultés et efforts du langage non verbal (expression faciale, ton de la voix). Ou le small talk par sms, par courriel.

[Scindage en deux messages.]
Modifié en dernier par freeshost le lundi 6 juin 2016 à 13:51, modifié 2 fois.
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Georges-André
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Re: Le small talk

#24 Message par Georges-André » lundi 6 juin 2016 à 2:33

Je suis incapable de dire des banalités, j'en dis jamais, je sais que les NT ressentent le besoin de parler pour ne rien dire, mais j'y arrive pas. Je sais parler que de mes intérêts spécifiques, et comme je sais que ça n'intéresse personne, je n'en parle qu'aux personnes que je connais bien, ie. certains de mes amis et ma femme, un peu mes parents. Comme je suis asocial, il y a assez peu de situations où je me retrouve seul avec des inconnus et dans des situations où il faut échanger des banalités, donc ça va. Si par malheur ça arrive, les gens me parlent, je réponds "oui" ou "non" ou "mmm" et ils voient vite que j'ai rien à dire, donc ils laissent tomber. Ils doivent croire que je suis pas sympa, mais tant pis...
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Re: Le small talk

#25 Message par freeshost » lundi 6 juin 2016 à 13:58

Le plus difficile pour nous autres autistes, c'est souvent de parler avec plusieurs personnes à la fois, toutes non autistes et très communicatrices, et qu'on ne connaît que peu, voire qui se connaissent déjà entre elles.

Donc... si on veut entraîner le small talk, ne plaçons pas la barre trop haut dès le début. :lol:

On peut commencer par :

- du small talk sur un forum pas trop actif (Asperansa est très actif :mrgreen: ),
- du small talk avec une personne par courriel (ou autre plates-formes avec communication one-to-one),
- du small talk avec une personne de confiance, proche,
- du small-talk avec une seule personne,
- du small-talk avec des personnes autistes,
- du small-talk avec des personnes qui ont des intérêts spécifiques communs aux nôtres,
- du small-talk avec des personnes aussi communicatrices que nous,
- du small-talk dans un lieu calme et discret.

Le plus facile, c'est de combiner toutes les conditions faciles : du small talk avec une personne autiste proche, de confiance, aussi communicatrice que nous, avec pas mal d'intérêts spécifiques communs, dans un lieu calme et discret. [Par courriel ou en face à face.]
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Re: Le small talk

#26 Message par gog » lundi 6 juin 2016 à 17:07

Small talk et self-disclosure: possible avec des gens dont le profil me parait assez similaire au mien mais de façon assez superficielle, c'est à dire que je ne dis rien de bien original ni de bien spécifique me concernant (par rapport au reste du groupe).
Si la personne est proche, j'ai de grandes discussions mais ce n'est plus vraiment du small-talk à ce moment là et si on est plus de 2, l'échange s'arrête.
Introvertie :mryellow: pas de tsa pour moi
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Re: Le small talk

#27 Message par Georges-André » lundi 6 juin 2016 à 18:49

- du small talk sur un forum pas trop actif (Asperansa est très actif :mrgreen: ),
- du small talk avec une personne par courriel (ou autre plates-formes avec communication one-to-one),
- du small talk avec une personne de confiance, proche,
- du small-talk avec une seule personne,
- du small-talk avec des personnes autistes,
- du small-talk avec des personnes qui ont des intérêts spécifiques communs aux nôtres,
- du small-talk avec des personnes aussi communicatrices que nous,
- du small-talk dans un lieu calme et discret.
ouais mais le problème qui se pose (du moins pour moi) c'est: quoi dire?
Le fait d'être avec des gens connus, autistes ou pas ou d'être dans un lieu calme, ne dit pas de quoi on va parler.
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Re: Le small talk

#28 Message par freeshost » lundi 6 juin 2016 à 19:01

De quoi parler ? Ben, ça va varier d'une situation à l'autre... il n'y a pas de formule magique, sinon... varier... Bon, tu t'adaptes à la personne.

- de l'actualité locale,
- de pain et de jeux (l'EuroFoot, par exemple),
- de passions communes,
- de goûts et de couleurs, [une bonne bière, un super film, une chanson qui déchire, etc.]
- de contacts communs,
- de tourisme, de géographie,
- ...
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Re: Le small talk

#29 Message par Georges-André » mardi 7 juin 2016 à 0:04

la plupart marchent pas avec moi :mryellow:
- de l'actualité locale,
y a pas grand-chose qui se passe ici
- de pain et de jeux (l'EuroFoot, par exemple),
je suis allergique au foot, donc j'ai rien à dire sur le sujet à part que je déteste ça... pour nouer un contact ça marche pas bien, à moins que l'autre personne soit allergique aussi (cela dit la conversation va vite tourner court)
- de passions communes,
m'étonnerait qu'on en ait, à part mes amis... Mes passions n'intéressent pas grand-monde...
- de goûts et de couleurs, [une bonne bière, un super film, une chanson qui déchire, etc.]
j'aime pas la bière, je vais très rarement au cinéma, les chansons que j'écoute, personne ici ne les connaît (cf. les topics "vos chanteurs préférés" et "qu'est-ce que vous écoutez en ce moment")...
- de contacts communs,
je pense pas avoir des contacts communs avec bcp de gens ici...
- de tourisme, de géographie,
j'ai pas grand-chose à dire sur le sujet...

je sais, je suis irrécupérable :mryellow:
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Re: Le small talk

#30 Message par freeshost » mardi 7 juin 2016 à 0:09

Bon, finalement, qu'est-ce qui marche ? :mrgreen: Préfères-tu tout de suite fixer haut la barre ? :lol:

L'ouverture d'esprit n'est pas une fracture du crâne. Elle permet de briser la monotonie. :mrgreen:
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