[Index Boisson] Alcoolisme, je crois que je suis alcoolique, aidez moi svp

[ブノワ]

Vos messages, là, ça me donne envie de boire.

Soutien à toi, Bubu.

[Loner]

Vos messages, là, ça me donne envie de boire.

Soutien à toi, Bubu.

oui tu as raison, je pars dans des considération peu empathique vis à vis de Bubu...

@Bubu,

Une première technique que je peux de conseiller est d identifier tes cycles, tes rituels etc..

En gros tu notes tout .
A quelles heures, à quelle endroit, pour quelles raisons directes..

Sans chercher à diminuer, essaie de casser tes rituels.
J'ai déjà rencontré des gens qui était parvenu à diminuer les opiacés juste parcequ ils avaient déplacé les meubles..
De ton côté, tu peux t installer à un autre endroit, changer de supérette, changer de marque de bière...etc..
Cela ne révolutionnera pas evidemment mais d d'emblée brisera les habitudes contextuelles.

Et surtout, n' ais aucune culpabilité.
La rechute fera partie de la thérapie.

L'hospitalisation peut être un levier pour opérer une pause. Mais si il n'y a pas d etayage, le retour au réel pourrait être difficile.

Il s agit de travailler sur l ensemble des sphères de ton existant et non seulement l'alcool. Car l alcool n est pas un problème. C est le rapport qui est entretenu avec qui est problématique. Et celui ci est systémique. Donc tes proches sont nécessairement impactés et impliqués dans la réponse addictive.

Courage.

[mathieu frank]

ca me parle tout ca j ai aussi des conduites addictives
toxicomanie pendant 6 ans
j évite l alcool pour cette raison
pour ma part je suis assez d accord sur ce qui est dit
pour moi je pense que c était une sorte d auto médication

[Loner]

ca me parle tout ca j ai aussi des conduites addictives
toxicomanie pendant 6 ans
j évite l alcool pour cette raison
pour ma part je suis assez d accord sur ce qui est dit
pour moi je pense que c était une sorte d auto médication

Si ce n est pas indiscret, tu étais dépendant a quelle type de substance?

Oui considérer l addiction comme manière de guérir permet déjà de se distancier et de pas l aborder comme maladie qu on soigne mais bien comme un processus qui s'accompagne.

[mathieu frank]

non pas du tout
en fait je pense que j ai une conduite addictive en général
quand j ai fini mes études j ai voulu travailler direct et ca a ete l enfer
j etait tellement mal que j ai naturellement cherché une solution et je suis tombé sur le cannabis
en un sens ca a ete une révélation , c est avec que j ai fonctionné le plus "normalement" et eu le plus de relations sociale de ma vie
j avais une consommation journalière assez lourde avec des incartade avec cocaïne, mdma crack
je n ai jamais essayé l héroïne pour une raison qui peut sembler bête mais j avais l intuition que ca me serait tellement convenu en me faisant ressentir des choses que je n ai jamais ressenti comme plaisir que je me suis dit que ca serait signer mon acte de décès
l alcool j ai eu des périodes j ai bien aimé mais c est trop handicapant ne serais ce que pour la conduite , mais je l évite car j ai du mal a maitriser ma consommation
mais tout ca n a duré qu un temps et c est quand j ai décidé d arrêter les psychotropes a causes de crises d angoisses violentes que je me suis décidé a voir des psychiatres
le seul truc que je regrette c est ce qu a vécue ma mére a cette période j étais encore plus con que normalement
et comme tu dis pour moi pour l avoir vécu je pense que les conduites addictives ne sont que le symptôme d une pathologie sous jacente donc ne traiter que la dépendance a une substance ne sert a rien

[Loner]

en un sens ca a ete une révélation , c est avec que j ai fonctionné le plus "normalement" et eu le plus de relations sociale de ma vie

Puisqu'il s'agit d'un terrain, peu étonnant qu'on gravite autour de dépendances plurielles qui s'alternent ou se chevauchent.

Je comprends tout à fait ce que tu décris.
Toute addiction s'inscrit au depart dans une expérience intime.

On parle de "flash" nottamment dans le cadre de la toxicomanie. Le flash, c'est le bien-être subjectif ultime. Il apparait dans toute addiction en debut de parcours (on va parler de lune de miel). C'est l'extase du défoncé, l'exitation du gain pour le joueur, les premières faims pour les anorexiques, le sentiment d'appartenance et de securité dans le cadre des addictions sectaires.....

C'est une experience qui tout d'un coup va donner du sens à la vie du sujet. C'est un leurre bien evidemment.
Et, imprimé dans le cerveau, par jeu de neurotransmetteurs, toute la carrière du dépendant sera comparable à une quête pour retrouver cette experience primitive.

Maintenant, pour ce qui est de la gestion de la dépendance, j'ai envie de dire que pour moi, en début de parcours, la gestion est une illusion. C'est parcequ'on croit et dit qu'on gère qu'on est bel et bien en prise au processus addictif.

Ceux qui gèrent vont être pour moi ceux qui, maturité de l'addiction aidant, ne se situent plus dans un principe de craving (pulsion à la conso) et de rechute. En fait, pour reprendre l'exemple des toxicomanes, il n y'aura plus vraiment de défonce, juste un service minimum pour ne pas être malade.

Comme tu le dis, tu consommais pour être "normal"

Et c'est sans doute cela que la société peine a intégrer en voyant le toxicomane comme un défoncé.
J'ai connu des gens tout à fait insérés socialement qui pourtant venaient chercher des seringues.
Leur gestion de leur dépendance était comparable à un diabétique insulinodépendant..

Je me dis que le discours social est autant impactant que l'effraction que le sujet s'inflige.
Faut faire avec..

[EnHans]

Vos messages, là, ça me donne envie de boire.

Soutien à toi, Bubu.

plus jeune, moi aussi ! Quand on me disait ça, j'avais encore plus envie...

Toutefois,si l'addiction reste essentielle pour la survie du sujet, elle n'est constructive que si elle constitue une étape, une phase d’adaptation dans l'attente de rebondir, de se mettre en mouvement...si l’addiction persiste, c'est la mort psychique à terme car antideveloppementale.

Passionnant

[mathieu frank]

Comme tu le dis, tu consommais pour être "normal"

si tu veux dire que je gérais la dépendance je ne sais pas
quand je parlais de fonctionner normalement c est que j ai pu faire des choses sans en souffrir grâce a la drogue voir des gens ,dormir chez eux , partir a l arrache quelque part ....
ne plus etre mal au contacte des gens tout simplement
mais bon oui j étais défoncé mais je pense que cela aurait ete pareil avec des anxiolytiques ou autres
maintenant je suis redevenu comme avant si je peux dire sauf que j ai solutionner les problèmes qui m avait poussé vers la toxicomanie
et c est bien pour cela que je l ai fait car je sentais que c était un carrefour dans ma vie
soit je voyais a trouver des solutions soit je finirais mal

toi tu as eu des soucis de cet ordre ?

[mathieu frank]

Toutefois,si l'addiction reste essentielle pour la survie du sujet, elle n'est constructive que si elle constitue une étape, une phase d’adaptation dans l'attente de rebondir, de se mettre en mouvement...si l’addiction persiste, c'est la mort psychique à terme car antideveloppementale.

je suis passé a coté de cette phrase qui a elle seule résume tout

j avais senti ca d instinct et pour cela que j ai voulu en sotir comme une pulsion de vie

[Loner]

j avais senti ca d instinct et pour cela que j ai voulu en sotir comme une pulsion de vie

Oui ça ramène aux conduites ordaliques.
A l’origine, l’ordalie (du vieil anglais « jugement de Dieu ») renvoit aux épreuves que l’on faisait subir aux femmes accusées de sorcellerie au moyen age. L'ordalie est un ancien mode de preuve en justice, de nature religieuse. Il consistait à les soumettre à une épreuve dont l'issue déterminée par Dieu désigne le bien fondé de l’accusation (marcher sur des braises chaudes etc... )

De nos jours, affranchie de la dimension religieuse et légale, on applique désormais le terme à certains comportements volontaires de prise de risque nottamment ceux des toxicomanes.

N'est ce pas Boris cyrulnik qui dit que vivre, c'est prendre des risques? ^^

Sinon pour te répondre, j'ai je pense un gros terrain addictif mais je ne sais pas si il est à relié avec mon fonctionnement en tout ou rien...je n'ai a priori pas d'addiction mais peut vite sombrer dans des travers monomaniaques. Sans doute lié au TSA.
Dans ma famille ceci dit, il y a tout un panel par contre..

Mais sinon, j'ai longtemps travaillé auprès de publics dépendants. J'ai même passé un D.U d'addictologie. Ce qui implique que j en suis sensible même si j'ai changé de champ professionnel.

[mathieu frank]

disons que outre le fait que j y ai trouvé un soulagement physique ou mental je sais pas
j ai toujours pensé que le terrain favorable a l addiction etait chez moi aussi du fait de mon fonctionnement tout ou rien qui comme tu le dis est surement tres lié au tsa et la monomaniquerie je connais quand j etais jeune on me disait que ca t es monomaniaque ca m énervait pas mal d ailleurs
j aurais surement pu me contenter de moins mais comme dans tout ce que je fais je suis excessif ce domaine n y a pas échappé

[freeshost]

Au fait, questions d'activité physique, il me semble qu'il n'y a pas que les exercices des abdominaux. À Bubu de trouver des activités adaptées à lui, à son état, à sa situation. Ça peut être à l'aide de médecins spécialisés en sport (et en alcoolisme).

Bubu, oui, tu peux en parler à un médecin en plus d'en parler à un psychologue/psychiatre qui connaît le spectre autistique (et qui t'a diagnostiqué).

Pour ma part, je me dirige vers les fins sans sulfites. J'achète plus cher la bouteille (qualité, local) mais boit moins.

Autre question, les alcools autres que la bière contribuent aussi à l'embonpoint, il me semble (encore plus d'alcool, souvent plus de sucre).

[EnHans]

Au fait, questions d'activité physique, il me semble qu'il n'y a pas que les exercices des abdominaux. À Bubu de trouver des activités adaptées à lui, à son état, à sa situation.

C'était de l'humour. Les abdos ne peuvent venir à bout de la graisse stockée dans le ventre. Il faut, au moins, un sport d'endurance...

Bref, j'espère que ce n'était pas déplacé ?

[Bubu]

Au fait, questions d'activité physique, il me semble qu'il n'y a pas que les exercices des abdominaux. À Bubu de trouver des activités adaptées à lui, à son état, à sa situation.

C'était de l'humour. Les abdos ne peuvent venir à bout de la graisse stockée dans le ventre. Il faut, au moins, un sport d'endurance...

Bref, j'espère que ce n'était pas déplacé ?

Non, ce message n'était pas déplacé.
Mais je ne peux porter 50 kg. Bref.
Je suis un maigrichon avec une grosse bedaine. J'ai un gros bide, mais je suis maigre comme un clou.
C'est les joies tant enviées de l'alcoolisme morbide.

[Jean]

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