La colocation

Pour les gens qui ont simplement envie de discuter sans souhaiter faire passer d'information particulière.
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Rudy
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La colocation

#1 Message par Rudy » lundi 17 octobre 2016 à 23:49

Je vais avoir un budget assez restreint cette année. Les logements sociaux eux, sont archi complet. Je vais donc devoir prendre une colocation. Je l'avais déjà un peu exprimé, mais, j'ai beaucoup de mal à supporter la présence d'autres personnes dans mon "espace". Entre autres, j'ai peur:

-Qu'on bouscule mes habitudes (parce que chacun a sa façon de faire et de vivre).
-Qu'on me demande d'être sociable (faire des soirées entre coloc', devoir parler en rentrant du travail, le matin au petit déjeuner...).
-De devoir respecter des normes, codes sociaux ou des attentes que je ne percevrais pas.
-Qu'on me reproche d'être trop enfermée dans ma chambre et de ne pas être assez "présente".
-Des problèmes organisationnels (pour que chacun puisse prendre sa douche par exemple, donc, devoir s'adapter à l'autre..).
-Des potentiels problèmes sensoriels (bruit, surtout).

Donc voilà, je suis un peu anxieuse, sachant que c'est pour une longue durée. Est-ce que certains ont fait l'expérience de la colocation? Comment vous l'avez vécu? Qu'est-ce qui était le plus dur? Est-ce que vous avez des "conseils"? Est-ce que certaines choses dans ma liste sont des peurs infondées?

Je me demande aussi si vous aviez eu des "entretiens" avec les colocataires pour savoir si vous étiez accepté dans l'appartement? Dans ce cas, ça se passe comment?

Merci.
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Ixy
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Re: La colocation

#2 Message par Ixy » mardi 18 octobre 2016 à 0:02

Tout dépend de tes colocataires. Moi les deux ans où j'étais en coloc chacun était dans son coin plutôt et j'en garde des bons souvenirs :wink: (c'était en prépa donc très studieux). Bon il faut dire que la deuxième année il y avait une fille hyperactive avec qui j'ai eu une de mes uniques relations :o
Modifié en dernier par Ixy le mardi 18 octobre 2016 à 0:07, modifié 1 fois.
Je n'ai pas de diagnostic /!\
Ce que tu as la force d'être, tu as aussi le droit de l'être - Max Stirner

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Alone3545
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Re: La colocation

#3 Message par Alone3545 » mardi 18 octobre 2016 à 0:07

Pour les collcocations essaye de bien savoir avant à qui tu as affaire et si possible de faire au moins avec qqun que tu connais.

fait gaffe au bail, déjà on te demande les ressource de tes parents

ensuite pour payer, soit tu as la garanti de payer pareil somme quelquesoit le nb de personnes, soit si qqun se barre,dans ce cas tu dois payer pour lui.

Pour la colloc tu peut prendre des chambres fermés à clef mais sache qu'en pratique, tu ne fermera pas toujours à clef et qu'il y aura bien moins d'intimité.

Par contre cela est très enrichissant pour apprendre à vivre mais faut pas être déranger si qqun fait une soirée ou rentre tard (sauf si c'est une ou deux personnes calmes que tu connais). Après tu peut te faire des amis et des rencontres.

Un point noir : si tes colloc sont en couple et pas toi surtout à une soirée (mais tu peut t'y faire) mais encore moins si tu habite avec un couple qui se forme dans la colloc (les couples formés tu peut les éviter). Perso je n'aime pas tenir la chandelle

Si t'est avec des gens calmes c'est pas mal je pense. Sur internet, tu peut consulter les profils et te reseigner :)
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philippe1100
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Re: La colocation

#4 Message par philippe1100 » mardi 18 octobre 2016 à 0:21

je l'ai vécu avec mon frère dans ma 20 aine . 2 ou 3 ans de temps .

jusqu'au moment ou on a déménager de Montréal a Sherbrooke ou les logements sont plus abordable .

conflit

ménage . on était pas fort la dessus tout les 2 .
épicerie - tenter d'avoir un budget équilibrer .

Pour

même intérêt .
même horaire .
même niveau social
philippe diagnostiqué syndrome asperger .
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Rudy
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Re: La colocation

#5 Message par Rudy » mardi 18 octobre 2016 à 9:30

Merci pour vos réponses.

@Alone3545: Il y a plein de choses auxquelles j'avais pas pensé, c'est bien que tu le notes. Ça je savais pas que ça se faisait:
ensuite pour payer, soit tu as la garanti de payer pareil somme quelquesoit le nb de personnes, soit si qqun se barre,dans ce cas tu dois payer pour lui.
Faudra que je pense à le demander. Tu parles de profil, est-ce ça veut dire que tu aurais des sites sur la colocation?
Pour les collcocations essaye de bien savoir avant à qui tu as affaire et si possible de faire au moins avec qqun que tu connais.
Quelqu'un que je connais ce n'est pas possible, même si j'aurai préféré je ne vais connaître personne :| .

Par contre comment on voit à "qui on a à faire"? Il y a des questions à poser qui peuvent aider?
ménage . on était pas fort la dessus tout les 2 .
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Re: La colocation

#6 Message par olibrius » mercredi 19 octobre 2016 à 12:46

Salut!

Alors moi j'ai été obligé de faire de la colocation pendant 1 mois (je savais à l'avance que ça ne durerait qu'un mois, période transitoire).

Je pense que la coloc avec qui j'étais a assez vite compris que je n'étais pas quelqu'un de très sociable. Elle n'était presque jamais là le week-end et la semaine je bossais en journée, donc on ne se voyait pas souvent, ce qui personnellement m'arrangeait. On a très peu mangé ensemble le soir, en général je mangeais dans ma chambre et elle passait pas mal de temps au téléphone pour parler à sa famille (elle était étrangère). Même si objectivement il n'y a pas eu de problème, et toutes les discussions qu'on a eu étaient cordiales, je n'ai pas très bien vécu cette période. Je me posais beaucoup trop de questions sur "comment je dois agir", etc. Ce qui n'est vraiment pas agréable car, en principe, c'est le soir, après une journée dehors, que l'on peut se reposer et être vraiment soi-même sans se poser de question. Là ce n'était pas possible.

Sinon, un jour elle est venue s'excuser de ne pas assez faire la vaisselle et le ménage, ce qui m'a surpris parce que je n'avais pas l'impression de le faire trop souvent (mais ça m'a un peu soulagé, parce que je me suis alors dit qu'elle n'avait pas une trop mauvaise image de moi).

Sur la sélection, c'est moi qui ai passé une annonce, via le système de messagerie de l'école où je me trouvais à l'époque. C'était une coloc de 2 filles mais l'une devait partir pendant 1 mois, pile la période où moi j'avais besoin de cette coloc, alors ça arrangeait tout le monde. On s'est vu rapidement pour en discuter, mais je pense qu'elles voulaient simplement s'assurer que j'étais sérieux, donc la décision a été vite prise.
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Re: La colocation

#7 Message par Rudy » jeudi 20 octobre 2016 à 20:52

Merci pour ce retour olibrius.
Je me posais beaucoup trop de questions sur "comment je dois agir", etc. Ce qui n'est vraiment pas agréable car, en principe, c'est le soir, après une journée dehors, que l'on peut se reposer et être vraiment soi-même sans se poser de question. Là ce n'était pas possible.
Je me dis la même chose: finalement, le soir, en rentrant de quelque chose d'épuisant, on refait derrière quelque chose d'épuisant. Est-ce que tu as accumulé de la fatigue durant cette période ou tu as trouvé des moyens pour te reposer?

Je me dis que peut-être, si le social est trop présent, je pourrai passer un peu de temps dans un endroit comme la bibliothèque pour m'isoler un peu, que j'aime beaucoup parce que généralement très calme et on peut se plonger dans un livre. Si tu as utilisé d'autres astuces, je suis preneuse. :)
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Re: La colocation

#8 Message par olibrius » jeudi 20 octobre 2016 à 22:32

Je t'en prie :)

Ce qui m'a permis de tenir, c'est le fait que je savais que ça ne durerait qu'un mois. Ça avait deux avantages :
- pouvoir compter le nombre de jours qui reste à tenir
- un engagement moindre vis-à-vis de la coloc', par rapport à une colocation d'une durée plus longue. Je m'explique : ce n'était pas de tout repos de gérer cette situation, mais je pense que c'est encore plus compliqué quand la colocation doit durer 1 an voire plus. Les enjeux ne sont pas tout à fait les mêmes. Par exemple, certains soirs, je me permettait de m'enfermer dans la chambre et de ne sortir qu'à 22h pour me faire à manger, en étant sûr que je serais tranquille. Avec une coloc qui durerait plus longtemps je ne me serais pas permis de faire ça, mais du coup j'aurais eu encore + de doutes et de questionnement sur comment je dois agir, à quel moment est-ce que je peux quitter la pièce commune, etc.

Autrement, oui j'ai accumulé beaucoup de fatigue, j'étais un peu en mode "survie" mais les conditions étaient particulières : j'avais un déménagement dans une nouvelle ville à gérer + travail juste après cette période de colocation.

Sinon pour les astuces, même sans être en coloc, personnellement j'aimais aller à la plage l'hiver, quand il n'y a pas grand monde, où dans des parcs citadins relativement tranquille.

Le mieux, je pense, serait que tu trouves une coloc à 2 ou 3 maximum, avec des étudiants qui sont en prépa, ou en médecine ou en école d'architecture (3 formations dont je sais qu'elles demandent beaucoup de travail - donc avec des étudiants a priori assez calmes) et d'être honnête dès le 1er jour en disant que tu as besoin de calme, de pouvoir te reposer souvent dans ta chambre sans que cela soit pris pour de l'arrogance ou je-ne-sais-quoi.
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Re: La colocation

#9 Message par Rudy » jeudi 20 octobre 2016 à 22:50

D'accord, je vois. Effectivement, un mois c'est plus faisable. Pour ma part, ce serait plutôt une colocation longue durée. :|
Sinon pour les astuces, même sans être en coloc, personnellement j'aimais aller à la plage l'hiver, quand il n'y a pas grand monde, où dans des parcs citadins relativement tranquille.
Je sais que dans la ville où je vais, les endroits (que je connais en tout cas) sont généralement fréquentés, je ne connais qu'un jardin public qui est assez calme, même si ça dépend des jours, ça peut être une solution. Il faudrait que je recherche d'autres endroits, peut-être que j'en ai loupé.
olibrius a écrit :Le mieux, je pense, serait que tu trouves une coloc à 2 ou 3 maximum, avec des étudiants qui sont en prépa, ou en médecine ou en école d'architecture (3 formations dont je sais qu'elles demandent beaucoup de travail - donc avec des étudiants a priori assez calmes) et d'être honnête dès le 1er jour en disant que tu as besoin de calme, de pouvoir te reposer souvent dans ta chambre sans que cela soit pris pour de l'arrogance ou je-ne-sais-quoi.
Chercher des étudiants qui ont beaucoup de travail, c'est une bonne idée, je n'y avais pas pensé :) . Il faudrait voir si je trouve des profils concomitants. Pour ce qui est d'en parler, c'est vrai que ce serait plus simple de poser les bases... Il faudrait que je trouve une façon de pouvoir tourner l'idée de façon à ce que ça soit compris (et ça me parait pas si évident, pour une première approche...).

Merci en tout cas, ça m'aide à réfléchir.
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philippe1100
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Re: La colocation

#10 Message par philippe1100 » jeudi 20 octobre 2016 à 23:44

Citation:
ménage . on était pas fort la dessus tout les 2 .


A ce niveau ça va, j'ai bossé dans l'entretien des maisons, des restaurants etc. du coup j'ai appris. :)

savoir faire le ménage n'est pas le problème en soi . mais devoir ramassé le désordre de l'autre aussi . ça peux-être source de conflit quand l'un des 2 ne fait pas sa part . surtout pour les zones communes .
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freeshost
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Re: La colocation

#11 Message par freeshost » vendredi 21 octobre 2016 à 13:02

Vivre en colocation avec des étudiants :

- se répartir les tâches ménagères [aspirateur, serpillière, cuisine, salle de bain, ordures, achats, etc.], notamment en faisant un tournus, planifier les horaires (pour te préparer au bruit de l'aspirateur, aux odeurs des différents produits, etc. :lol: ),
- décider si vous faites une caisse commune ou non, de où va cet "impôt",
- décider de vos horaires de repas, de qui cuisine si vous mangez en commun ; besoin effacé si vous avez des horaires différents, des habitudes alimentaires différentes,
- décider de ce qui est commun et de ce qui ne l'est pas,
- faire un colloque régulièrement (sorte de réunion, d'assemblée générale :lol: pour discuter de ce qui a bien fonctionné, des points à améliorer, des suggestions d'idées nouvelles, etc.),
- parler de vos différents intérêts spécifiques, domaines d'études, ou pas (si vous n'êtes pas trop à l'écoute d'autres domaines), vous entraider,
- parler un brin de ce que vous avez fait, aussi des choses qui sortent de l'ordinaire (ça aide à faire un peu la conversation),
- supporter les plaisanteries de personnes non autistes,
- supporter les remarques comme : "Quoi ? T'as pas d'copine ?" "Et tu n'en cherches pas ?" "On va t'en trouver une." :lol:
- faire avec les imperfections de chaque autre personne, les bêtises, les maladresses, les inattentions,
- faire des fêtes de colocataires, ben... rien ne t'y oblige... bon, il y a quand même la fête de bienvenue :lol: , la fête d'anniversaire (tu leur demandes quand sont leurs anniversaires), les fêtes locales (le 1er août, le comptoir de Martigny, la Braderie de Lille, Noël, Nouvel An, etc.),
- être trop renfermé, ben... t'as qu'à répéter l'excuse "J'ai beaucoup de travail à faire." :mrgreen: (quitte à mentir :lol: ),
- les communs comme la douche, les toilettes ? Truc : si tu as du temps libre, prendre ta douche quand ils sont absents ou quand ils ne sont pas encore levés :lol: , [la prendre juste après, ce n'est pas folichon, surtout avec la buée dans toute la salle de bain]
- hmmm... le bruit, il y aura l'inévitable aspirateur (mais il y a des aspirateurs moins bruyants), le bruit des fêtes (chez vous... ou chez les voisins) ; quant au bruit de la télévision, ben... la distance chambre-salon peut être un facteur de décision quant à la chambre à choisir,
- quelle chambre choisir ? (si tu peux choisir) Une pas trop exposée au soleil si tu es hypersensible à la lumière, une pas trop près de la télévision, dans une maison aux murs avec bonne isolation sonore (hypersensibilité au bruit),
- quelle appartement choisir ? Si tu es comme un poisson dans l'eau dans les transports publics, prendre un appartement bien desservi par ceux-ci. Loyer pas trop cher, regarder les coûts cachés, bien lire le contrat. Surface de la chambre, machine à laver ou pas. Et pour sécher (séchoir ou fils). Proximité de la route (le bruit des moteurs). Cave pour stocker les choses ? Lave-vaisselle ? Tous tes critères, quoi. Colocataires qui fument ? Colocataires trop extravertis et communicatifs ? Colocation avec des personnes Asperger ? :lol:

Colocataires en couple ? Rien ne t'oblige à "tenir la chandelle". De toute façon, au clair de la lune, ma chandelle est morte. :lol:

Ouais, peut-être que tu ne feras pas la fête souvent, ne sortiras pas souvent. Mais tes colocataires seront libres de le faire. Donc, ils pourront rentrer durant la nuit (après avoir passé un bon moment au bistrot avec d'autres chums). :lol: Il pourra aussi arriver que certains se lèvent avant que tu ne te lèves. :mrgreen: Faites du bruit ! :lol:

Pour les choses qui dérangent, il faudra être très clair dès le début, notamment le non-respect des règles (tâches ménagères, ne pas fumer à l'intérieur, ne pas faire de bruit de 22h00 à 06h00, nettoyer la cuisine après avoir mangé, etc.).

Avec qui ? Comment apprendre à connaître les personnes ? Ben... tu poses les questions directement : "Vous étudiez quoi ?" "C'est quoi votre métier ?" Puis... après quelques questions "anodines", le "Vous fumez ?" :lol:

Il y aura aussi l'éventuel probable passage rapide du vouvoiement au tutoiement.

Pour rejoindre olibrius, voir - si tu peux - combien de temps tu vas rester en colocation : un mois, trois mois, six mois, un an, deux ans, cinq ans, durée indéterminée ?
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

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Re: La colocation

#12 Message par Rudy » vendredi 21 octobre 2016 à 23:07

@freeshost: Merci beaucoup pour tous ces conseils, ça m'aide beaucoup! Je vais prendre note de tout ça.

Là je vais avoir un mois pour trouver la colocation "idéale", je vais d'abord être hébergée (ça me fera un petit entraînement). Ça me donne un peu de temps pour voir les différentes annonces, et visiter différents appartements, vos conseils vont m'aider à cibler ma recherche :) .
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Re: La colocation

#13 Message par Ketiapie » samedi 9 septembre 2017 à 22:31

Je vais vivre en colocation cette année et je me demande s'il ne vaudrait pas mieux chercher autre chose avant qu'il ne soit trop tard. La première personne est arrivée (les 2 autres arrivent plus tard), on a passé une bonne partie de la journée ensemble à parler de choses pour organiser le quotidien, du contrat etc et puis on a dû aller ensemble en ville pour acheter des ustensiles. Une fois rentrées, je me suis vite réfugiée dans ma chambre et je me sentais mal car j'ai acheté un nouveau téléphone et le fait que l'écran, le menu etc ne soient plus les mêmes, m'a fait perdre des repères et je me suis sentie partir dans un no mans land glacial où je ne me sens pas chez moi; comme ça m'arrive de temps en temps quand il y a quelque chose de nouveau. La colocataire m'a demandée si je voulais manger quelque chose, j'en ai donc déduit qu'elle voulait manger avec moi, j'ai dit non. J'ai attendu d'être ressourcée, et me suis fait mon repas à 22h ... ça fait sauvage. On verra la suite. Ca me fait du bien de le raconter ici.
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Re: La colocation

#14 Message par freeshost » dimanche 10 septembre 2017 à 17:30

Bienvenue dans la colocation ! Tu nous raconteras ! :lol:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Re: La colocation

#15 Message par Ketiapie » lundi 11 septembre 2017 à 0:07

Merci, oui, je posterai des anecdotes de vie sans doute pour me sentir moins seule et comprise dans cette aventure :).
L'une d'elle a elle même dit "je sens que cette année sera mémorable, on va en entendre des choses, on va être moins bête en sortant, je te le dis moi". Je me demande si j'aurais dû leur parler de mon diagnostic (le CRA m'a conseillé de le faire). D'un côté c'est bien car j'ai déjà eu une petite crise (euphémisme) de colère bien caractéristique à la quelle l'une d'elles a assisté (elle était donc prévenue et a très bien réagi) mais de l'autre, je suis cataloguée "pas tout à fait normale"....
Femme TSA type Asperger, diagnostiquée à l'âge de 24 ans par un CRA.

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