Forum Asperansa

Bonjour,

après quelques recherches, j'ai bien vu qu'elle avait été évoquée sur le forum, mais je trouve dommage qu'elle n'ait pas de fil dédié, voilà pourquoi je me permets de créer ce sujet.

J'ai découvert la CNV il y a plusieurs années en lisant "Cessez d'être gentil, soyez vrai" de Thomas d'Ansembourg.
Le fondateur de la CNV est Marshall Rosenberg (on m'a offert récemment son livre "Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)".

Pour les personnes intéressées par le sujet, voici une vidéo de Marshall (découpée en plusieurs séquences) :

Ça peut être très utile pour les personnes autistes comme pour les personnes non autistes.

rainbow a écrit :"Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs)"

Ce livre est magnifique Lu et relu régulièrement, c'est le n°1 de ma bibliothèque.

On devrait apprendre la CNV à l'école, ça résoudrait bien des difficultés.

Je suis en train de le lire et me permet de partager des citations qui me parlent beaucoup :


« Lorsque nous sommes reliés à nos sentiments et à nos besoins, nous, les êtres humains, nous ne constituons plus des sujets dociles et soumis. » (p 49)


« Nous sommes davantage formés à diriger notre attention sur les autres qu’à être en contact avec nous-mêmes. Nous apprenons à « fonctionner avec notre tête » et à nous demander : « Qu’est-ce que les autres pensent que je devrais dire et faire ? » » (p 64)

Oreilles de girafes ou de chacal?

« Dans un monde où nous sommes souvent sévèrement jugés lorsque nous identifions et révélons nos besoins, cette démarche peut faire peur, surtout aux femmes, qui essuient encore plus de critiques. On entretient en effet depuis des siècles une image de la femme aimante, censée se sacrifier et renier ses besoins pour se consacrer aux autres. Or, dans la mesure où les femmes sont élevées dans l’idée que c’est leur fonction sociale première, elles ont souvent appris à ignorer leurs propres besoins. » (p 87)

« En apprenant à assumer la responsabilité de nos sentiments, nous passons généralement par trois phases :
1. l’esclavage affectif – où nous nous croyons responsables des sentiments des autres
2. la phase exécrable – où nous refusons d’admettre que les sentiments et les besoins des autres nous importent
3. la libération affective – où nous assumons pleinement nos propres sentiments mais pas ceux des autres, tout en sachant que nous ne pouvons jamais satisfaire nos propres besoins au détriment de l’autre. » (p 94-95)

"La dépression est la récompense que nous obtenons pour notre conformité". (p 108)

rainbow a écrit :"La dépression est la récompense que nous obtenons pour notre conformité". (p 108)

C est tellement ça !!!

Mais c'est dommage que personne n'en parle, ne le dise... pourtant il date ce bouquin, donc on pourrait espérer que l'idée se soit diffusée... mais visiblement ce n'est pas le cas !

rainbow a écrit :Mais c'est dommage que personne n'en parle, ne le dise... pourtant il date ce bouquin, donc on pourrait espérer que l'idée se soit diffusée... mais visiblement ce n'est pas le cas !

Je crois que dans le monde actuelle tout ce qui concerne la no violence l éducation positif sont taxé de monde de bisounours
On le voit exactement pareil dans le monde cynophile. .. ancienne méthode vs méthode positive...

« Pour redonner vie à une conversation, interrompre de façon empathique. » (p 169)

« Il peut certes sembler délicat d’interrompre quelqu’un au beau milieu d’une phrase, mais un sondage que j’ai réalisé auprès de plusieurs dizaines de personnes démontre que cette attitude est souvent mieux perçue qu’on ne pourrait le penser. À la question : « Si ce que vous dites n’intéresse plus votre interlocuteur, préférez-vous qu’il continue à faire semblant de vous écouter ou qu’il vous interrompe ? », à une exception près, toutes les personnes interrogées affirmèrent préférer être interrompues. Ces résultats m’ont encouragé et convaincu qu’il est plus courtois d’interrompre l’autre que de faire semblant de l’écouter, car chacun de nous souhaite que ses paroles soient pour les autres une richesse et non un fardeau. » (p 170)

Un blog avec des dessins très mignons sur ce sujet : http://cnv-apprentiegirafe.blogspot.fr/

pour moi ca reste un bon gros business pour le monsieur. Dire des banalités et le breveter pour ensuite proposer de former les gens moyennant finance...

C'est clair que ça doit être un super business ...

Je garde toutefois deux points positifs dans la méthode,
(en restant dans les principes généraux), pour aider à
comprendre une situation sociale qui pose problème :

• d'abord parce que ça implique de se poser pour
  analyser la situation, donc de prendre un peu de recul ;
• ensuite parce que les principes généraux aident à
  structurer cette analyse, ce qui n'est pas négligeable ...

Mais ces deux points positifs restent des généralités
(recul + analyse), qui relativisent la méthode en tant
que telle : toute autre structuration ferait l'affaire ...

Moi, j'aime la communication violente.
Mais je ne suis pas violent. Je suis un petit gars de 55kg de toute façon. Je ne risque pas de faire peur à quiconque.
C'est sans doute pour ça que je suis passionné par Groland....
Des propos vulgaires et insultants, mais avec toujours un fond de vérité, et donc de dénonciation.