J'ai regardé le lien de Tugdual, mais le fil est trop ancien, et je suppose que la personne qui l'a initié a fini son mémoire depuis longtemps...
Je réponds ici du coup : j'ai pratiqué la sophrologie à deux reprises :
- lors de ma préparation à l'accouchement de mes deux filles : ça m'a vraiment aidée pour la respiration, le contrôle de la douleur, et l'effort de pousser le bébé. Quoique, les deux fois, ça s'est passé en 20 mn, soit grâce à la péridurale (qui selon le gynéco aurait détendu les muscles), soit peut-être à cause de l'hyperlaxité de mes articulations - par la suite, on s'est aperçu que le 2ème accouchement m'avait fait dévier le bassin.
- à la clinique psychiatrique où j'étais hospitalisée après mon divorce (gros burn-out), dans le cadre d'ateliers proposés en journée.
J'apparente ça à une relaxation, et un peu à une technique de pleine conscience. J'avais toutefois du mal à visualiser sur commande ou suggestion, ça me déplaisait, surtout pendant que la sophrologue parlait, je n'arrivais pas à faire les deux en même temps et je me sentais contrainte. Ses images à elle ne me parlaient pas. D'une certaine manière, ça me demandait trop d'efforts mentaux, de l'autre ça m'ennuyait.
Je rappelle que je ne parle pas en tant qu'autiste officielle, j'attends mon diagnostic.
J'ai mille fois préféré la méditation zen japonaise : le maître parlait pendant qu'on se concentrait sur la respiration, et comme c'était physique, et que la posture aidait à rester en contact avec soi-même, je profitais pleinement de toute la séance. Et j'adorais être assise face à un mur.
Je crois que je referais ça si je reprenais quelque chose, ou du qi gong ou les deux, j'aime cette forme de discipline mentale et physique, ça m'apaise.
D'ailleurs, la sophrologie se veut une synthèse de différentes disciplines, dont les disciplines orientales.