Re: [BD] les petites victoires
Posté : vendredi 13 avril 2018 à 15:53
Vous devriez le lire avant d'en juger. La bd évoque le deuil de l'enfant que pour démonter cette idée stupide.
Forum de l'association Asperansa
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Twitter se déchaîne (même critiques que l'on trouve dans ce fil).Yvon Roy et Alain Benguigui (Sombrero Films) ont signé il y a quelques jours le contrat pour l'adaptation au cinéma de « Les Petites Victoires »
On se réjouit de ce beau projet !
Je trouve ça plutôt rassurant.Ixy a écrit :https://twitter.com/ruedesevresBD/statu ... 9343304704
Twitter se déchaîne (même critiques que l'on trouve dans ce fil).Yvon Roy et Alain Benguigui (Sombrero Films) ont signé il y a quelques jours le contrat pour l'adaptation au cinéma de « Les Petites Victoires »
On se réjouit de ce beau projet !
Pas sûr d'avoir compris: pour se dédouaner = pour justifier de le laisser seul et rejeté, c'est faux = qu'il n'en souffre pas?misty a écrit :p 127: "Il ne craint pas la solitude, il ne réagit pas au rejet. Il possède les qualités nécessaires pour vivre avec sa différence."
C'est aussi confortable pour se dédouaner que c'est faux
Oui, tu as bien compris. C'est en gros le mythe de l'autiste qu'on peut laisser crever dans son coin car il a son "monde intérieur" qui le sauvera de tout + l'idée totalement obsolète qu'absence de réaction visible=absence de douleur/d'émotion (il y a des autistes qui peuvent garder la main dans un four à 260° sans réagir, leurs brûlures sont-elles moins importantes que celles de quelqu'un qui aurait hurlé? J'en doute.)olivierfh a écrit :Pas sûr d'avoir compris: pour se dédouaner = pour justifier de le laisser seul et rejeté, c'est faux = qu'il n'en souffre pas?misty a écrit :p 127: "Il ne craint pas la solitude, il ne réagit pas au rejet. Il possède les qualités nécessaires pour vivre avec sa différence."
C'est aussi confortable pour se dédouaner que c'est faux
C'est l'impression que ça donne, comme le reste du bouquin qui donne l'impression que l'enfant va très bien et que le père assure. Sur ce point précis, concrètement, il y a surtout 3 possibilités:mikkel a écrit :Le coup de la poussière dans le bain, on l'a vécu avec notre fils. Mais il n'y avait pas que les poussières, y avait les cheveux aussi. Personnellement, je trouve ça plutôt bien géré de la part du papa.
2/ le gamin a compris (3 mois, c'est long) que son père ne supporte absolument pas ses réactions et que s'il ne prend pas sur lui il va le décevoir/continuer à l'irriter. Il veut faire plaisir à son papa, comme n'importe quel enfant de cet âge-là. Donc il commence à se taire, et à prétendre que l'angoisse n'est pas/plus là. Il entre dans le "faire semblant/coller aux attentes", et met consciemment ou pas son père dans la catégorie des gens qu'il ne faut pas décevoir, ce qui signifie ne plus exprimer de malaise. Les faits le poussent à constater que sa souffrance n'est pas entendue, et réprimée, donc son père devient quelqu'un qui ne comprend pas et qui ne peut pas aider. Pour l'avoir vécu en tant qu'enfant (même si je ne souhaite pas développer) ça casse le lien de confiance avec le parent de façon irréversible. Et après coup le parent en souffre énormément.Spoiler : :
Ni de parents autistes d'enfants autistes... malheureusement.dcaius a écrit :Mais on entend peu parler de parents autistes, et on entend peu parler de parents allistes qui militent contre le validisme plutôt que de militer contre l'autisme. On mérite mieux.
Quelques raisons :hazufel a écrit :Ni de parents autistes d'enfants autistes... malheureusement.