Cela me rappelle tellement ce que l'on vit à l'association quotidiennement:
Néanmoins, il faut laisser ce film à sa place : un film grand public qui donne un aperçu de l'autisme sévère, et pas un documentaire sur les bonnes pratiques d'accompagnement.
Au delà, le film fait appel à des comédiens excellents et s'inspire d'une histoire vraie. La plupart des scènes ont donc existé, et leur reproduction est d'un réalisme fracassant.
Ce film parle beaucoup aux familles qui vivent l'autisme très sévère au quotidien car il retranscrit à merveille des comportements autistiques qu'ils connaissent trop bien. La fugue d'une jeune femme autiste qui court tout droit sans tenir compte de son environnement m'a beaucoup rappelé ma sœur plus jeune, l'isolement des familles, l'incompréhension voir le mépris de la société, les intérêts spécifiques envahissants, les immenses inquiétudes pour l'avenir,... sont autant d'éléments qui font partie du quotidien d'une grande partie de mes amis.
Mention spéciale pour l'adolescent qui échappe à la surveillance de son accompagnateur et disparait dans Paris, pour être rattrapé in-extrémis sur le périphérique... L'angoisse absolue de beaucoup de familles.
Ensuite, ce film illustre clairement le contraste entre différentes alternatives pour prendre en charge les jeunes les plus lourdement handicapés:
- L’hôpital psychiatrique, véritable prison ou les neuroleptiques coulent à flot. Clairement ce dont personne ne veut!
- Les structures associatives avec des militants dévoués pas toujours formés qui bricolent comme ils peuvent avec peu de moyen. Pas top, mais tellement mieux que l’hôpital.
- Le domicile, avec les parents désespérés qui n'en peuvent plus.
Le film n'est pas exhaustif sur tout ce qui existe (encore une fois ce n'est pas un documentaire), mais la pénurie de solutions pour ces situations très difficiles est bien réelle en France.
Au replay, le documentaire "Infrarouge:Un pour un"
(France 2 du lundi 28 octobre à 22h55).
C'est en rapport avec le film (que je n'ai pas vu) il me semble.
Réalisé dans le cadre de la sortie du film «Hors Normes» d'Olivier Nakache et Eric Toledano, ce documentaire aborde la rencontre
improbable entre des jeunes de banlieue, souvent stigmatisés, et des adultes autistes. Ces garçons et ces filles, sortis du système scolaire, vont retrouver un nouveau souffle en suivant une formation de deux ans au sein de l'association «Le Relais Ile-de-France», où ils vont apprendre à prendre en charge des autistes aux pathologies lourdes grâce à un accueil personnalisé. Ces jeunes des quartiers populaires bénéficient ainsi d'une réinsertion sociale et professionnelle qui leur permet ensuite d'obtenir une formation qualifiante et un diplôme.
réalisé par : Thierry Bellanger, Philippe Elusse
Je regarde un peu le début, mais c'est trop proche de l'idée que le quidam peut se faire du jeune de banlieue mais aussi de l'autiste.
Dommage que soit mis en avant "l'autisme" et non la déficience intellectuelle ou la "pathologie lourde", brouillant encore une fois les esprits quant à la sévérité du TSA à proprement parler.
Sinon responsabiliser des jeunes un peu exclus du système, c'est une idée...
On a bien l'impression que dans les binômes créés chacun aidera l'autre au final.
Cassel avait fait la promo du film sur France Inter (septembre) : pas envie d'aller le voir ; ça me semblait caricatural.
Puis j'ai vu Cassel et Kateb chez Barthès : pas convaincants, mal à l'aise l'un comme l'autre occupés à se partager le temps de parole.
Surtout quand Barthès demande "et vous les revoyez ?" Ah bah, faut pas déconner non plus !
Je doute que ce genre de film fasse avancer le schmilblick dans la vraie vie.
Hier j'ai vu une partie de "Un pour un".
Une partie seulement, j'ai coupé après le témoignage du couple qui témoignait et parlait du devenir de leur Fiston...
Je reviens du cinéma, j'ai trouvé le film très bien. Bon j'ai aussi été un peu interloquée par le fait qu'ils touchent tout le temps les autistes Vraiment dans chaque plan y'a un contact physique et ça m'a vraiment interloquée quand je vois comment beaucoup d' autistes réagissent au contact physique, mais bon, ce n'est qu'un détail...
Je ne comprends vraiment pas les critiques du CLE, je pense qu'ils n'ont tout simplement rien compris au film... (ou qu'ils veulent juste comme d'habitude critiquer négativement les choses, puisque apparemment c'est un peu la seule chose qu'ils savent faire).
J'ai vu "Hors-norme", à part quelques scènes je dirais explicatives ─ un peu bancales voire irritantes ─ j'ai trouvé que le film était bien voire très bien.
Et je suis content d'être allé le voir pour pouvoir mieux comprendre les débats qui ont lieu autour du film.
Un détail néanmoins : Je trouve le fait d'avoir appelé le personnage du jeune homme désoeuvré passionné par les machines à laver "Joseph", est au mieux une bourde malheureuse et involontaire vis-à-vis de Joseph Schovanec, au pire une insulte immonde. Mais peut-être que je vois le mal partout...
Ça alors, je découvre ainsi que ce n'est pas une graphie sch à l'allemande prononcée [ʃ] mais s- avant ch [x] = "adopté" en tchèque (de chovat "garder, élever", d'origine probable IE *(s)kewh₁-/*(s)keu- "percevoir, observer": anglais hear, show, latin caveo, cautio, grec akouô, kudos).
olivierfh a écrit : ↑jeudi 31 octobre 2019 à 8:31
Ça alors, je découvre ainsi que ce n'est pas une graphie sch à l'allemande prononcée [ʃ] mais s- avant ch [x] = "adopté" en tchèque (de chovat "garder, élever", d'origine probable IE *(s)kewh₁-/*(s)keu- "percevoir, observer": anglais hear, show, latin caveo, cautio, grec akouô, kudos).
Peut être un enfant trouvé dans sa branche généalogique?
Tout comme en France, les nombreux noms de famille qui sont des prénoms, signe évident d'un enfant trouvé dans l'ascendance...
(Sauf pour les personnes originaires des Antilles, où c'est plutôt un "héritage" de l'état civil obtenu au moment de l'affranchissement des esclaves...)