J'ai regardé la première vidéo. J'ai beaucoup apprécié l'intervention de monsieur Lemonnier.
Son exemple sur la mémoire est très clair et la façon qu'il a de s'expliquer me plaît beaucoup
En revanche, la dame qui explique qu'il y a l'autisme sévère et l'autisme léger, j'ai trouvé que la simplification pour le novice, tombe dans la caricature, y associant respectivement le bas et le haut du spectre.
Un bon point d'évoquer les comorbidités et de soulever la question sur ce qui constitue l'autisme et de bien le séparer de la comorbidité. (Je pense à le déficience intellectuelle qui, dans l'esprit collectif, symbolise malheureusement si bien l'autisme. Donc si tu n'est pas déficient ben, pour eux, tu n'es pas autiste ! Ou inversement si tu n'es pas un génie, ben tu n'es pas autiste.)
Dommage aussi s'évertuer à devoir choisir le TSA est un handicap, un trouble ou une différence ? C'est très orienté comme propos.
Que certains se reconnaissent dans l'un plutôt que l'autre, soit. Je l'entends.
Mais à aucun moment ne sont évoqués les personnes concernées qui pensent que le TSA est bien à la fois une différence, un trouble ET un handicap ?
Ça leur paraît impossible?
C'est bizarre, pourquoi ce serait incompatible ?
Selon les moments, les endroits où il se trouve, ou les personnes avec qui on est ou s'il est seul devant un bon bouquin, le TSA de mon fils oscille entre une différence, un trouble, voire un handicap ou bien devient presque invisible (cf Attwood qui dit que si on veut faire disparaitre le TSA, on met la personne seule dans sa chambre, ou quelque chose d'approchant
)
Néanmoins, cela m'intéresse, je vais essayer de poursuivre petit à petit.