[Perso] Faber Rice

[Tugdual]

Une petite remarque sur ton épisode 58...

Tu parles d'un marqueur biologique de l'autisme, mais à moins que j'ai loupé quelque chose, ce n'est pas juste.

De ce que j'ai pu lire jusqu'ici, on arrive avec des imageries cérébrales, à distinguer des cerveaux d'autistes de cerveaux issus de la population neurotypique (avec un gros pourcentage de réussite). Mais ces différences ne sont pas spécifiques à l'autisme, et pourraient aussi bien être présentes pour d'autres troubles ou pathologies.

De fait, on n'a pas encore de marqueur biologique de l'autisme.

Et c'est d'ailleurs le GROS problème actuellement à propos du "spectre de de l'autisme"...

[Loner]

Merci pour ta remarque. C'est possible que je me trompe. Je me suis tout bonnement fié au cours que j'ai en ce moment avec la plate-forme PUFADSA. De ce que j'ai compris, toutes les recherches amènent dans cette zone . Cela dit, il n'est pas précisé que ce soit présent dans certaines pathologies par exemple.
Il est pas exclu que j'ai fait un raccourci. Peut-être que certains ont plus d'info là-dessus. Mais quand on tape sur Google autisme + sillon temporal supérieur, il y a énormément d'occurrence.

[olivierfh]

De fait, on n'a pas encore de marqueur biologique de l'autisme.
Et c'est d'ailleurs le GROS problème actuellement à propos du "spectre de de l'autisme"...

Voir ici ce qu'en dit Laurent Mottron.

Et aussi (vu par la fonction recherche du forum)

• (via lien erroné ici) un résumé en quelques lignes dans un article de blog de Franck Ramus "Bons et moins bons arguments dans les débats sur l’autisme et la psychanalyse"

  les personnes autistes ont, en moyenne, un dysfonctionnement du STS. Mais on ne peut pas affirmer que c'est le cas de tous les autistes. [...] il s'agit là d'un dysfonctionnement fonctionnel, dont la cause est inconnue: elle pourrait être génétique, ou due à un autre facteur biologique (infection prénatale), ou encore il pourrait s'agir d'une signature cérébrale de la réaction à un traumatisme environnemental. Et la cause pourrait très bien être multifactorielle, et variable en fonction des individus.

• lien à nuancer d'après cette citation de "Neuropsychologie et remédiation des TSA. P113":

  pas non plus de spécialisation cérébrale au niveau du STS (sillon temporal supérieur) pour le traitement de la voix. (Gervais et al., 2004). Ce résultat est toutefois nuancé par Schelinski, Borowiak & Von Kriegstein (2016) qui identifient bien chez des adultes autistes high functioning une réactivité du STS à l’écoute passive de sons vocaux, mais à la différence de sujets témoins, ne trouvent pas de lien significatif entre l’activation de cette région et la performance à des tâches de reconnaissance de l’identité par la voix, suggérant l’usage de modalité de traitement différent

[Loner]

Merci Olivier pour les ajouts.
Je retiens donc qu il y a toutefois un truc en train poindre à ce niveau du cerveau.

[Tugdual]

Pour info, une ancienne discussion...

[hazufel]

Merci pour ta remarque. C'est possible que je me trompe. Je me suis tout bonnement fié au cours que j'ai en ce moment avec la plate-forme PUFADSA. De ce que j'ai compris, toutes les recherches amènent dans cette zone . Cela dit, il n'est pas précisé que ce soit présent dans certaines pathologies par exemple.
Il est pas exclu que j'ai fait un raccourci. Peut-être que certains ont plus d'info là-dessus. Mais quand on tape sur Google autisme + sillon temporal supérieur, il y a énormément d'occurrence.

Dans le module, j’avais plutôt noté cela :
pistes mais non définissables dans l’absolu

J’ai terminé hier le module sur les comportements défis, après celui sur le cerveau social et TSA.

Ce dernier met l’accent sur l’évolution des techniques d’imagerie médicale qui a permis de distinguer les TSA d’un trouble psychique et de le catégoriser trouble neuro développemental.
Les différentes évaluations ont toutes mis en évidence une singularité au niveau du STS (Sillon Temporal Supérieur), dont le fonctionnement est lié aux comportements sociaux.
En fin de module, il est relevé que les tests d’activation du STS par intervention magnétique (stimulation non invasive), perturbe bien le comportement social (notamment l’attention aux regards) si on le désactive chez les personnes non autistes mais l’inverse n’est pas toujours valide (on l’active chez des personnes autistes mais elles n’ont pas d’amélioration significative du comportement social, dans plusieurs cas). C’est donc pour le moment non significatif mais l’avancée de la recherche donnera sans doute des pistes d’aide aux personnes autistes, ne serait-ce qu’en comprenant leur mode de fonctionnement