Forum Asperansa

La LDH a-t-elle répondu au courrier?

Sur la page facebook du film, le débat à Conflans n'est pas passé inaperçu.
"Une minorité agressive"
"ce moment de partage", et pourquoi pas de communion.

Nadine Der Hagopian Qu'importe les courants psychanalytiques et au diable les querelles de clochers....l'important n'est il pas que ces enfants soient pris en compte et puissent progresser....bravo une fois de plus Mariana ....le débat fut très animé à Conflans ce soir mais cette minorité agressive ne nous aura pas empêché d'apprécier ce moment de partage.

Quand la musique est bonne....

Je trouve la lettre très digne et en même temps bien "documentée". On ne pourra pas la qualifier de démarche de parents hystériques. C'est vrai que les mères sont souvent frigidaires et hystériques... un peu contradictoire mais ils ne sont pas à cela près...

Merci Rose en effet je ne suis pas une mère hystériques et je pense que nous sommes nombreuses dans ce cas, juste des mamans avec les pieds sur terre.

La séance sera suivie d'un débat en présence du Pr Michel Botbol, psychiatre brestois en service
hospitalier

Quelqu'un sait comment s'est passé ce débat ?

Nous étions 3 et nous avons pu dire tout le mal que nous pensions du film.

Le Pr Botbol a été dans ce contexte très "prudent" (il dit qu'il ne connaît pas Le Courtil, qu'il en a seulement entendu parler) : il a expliqué que l'autisme n'était pas une psychose, et que l'école était très bénéfique pour les autistes - et que c'était à tort que les enfants autistes avaient été pendant longtemps dans des hôpitaux de jour.

Pour lui, les psychoses infantiles (comme la schizophrénie précoce) existent bien, mais elles ne représentent que 0,03% des enfants - alors que l'autisme représente un enfant sur 150 (rapport de 1 à 20).

Nous avons pu discuter avec les membres de l'UNAFAM, qui animaient la semaine de la santé mentale. Ils n'ont bien entendu pas les mêmes rapports avec la psychiatrie que nous.

C'était la 3^ème fois que je voyais le film. J'ai également lu le livre (il y a un effort de "politiquement correct" par rapport aux parents) et un certain nombre d'articles publiés par le Courtil. C'est plus facile d'analyser : les posts publiés par Corinne sont importants pour comprendre ce qu'il y a derrière les discours et les belles photos.

Merci. je n'ai pas encore lu tous les message de ce sujet. En tout cas , c'est intéressant de savoir les réactions autour de son secteur.
Ce forum est vraiment une mine d'info et au début,ça parait une montagne gigantesque. sans compter les recherches pour s'y retrouver dans les classifications,etc.
Le cinéma et la télé sont toujours utilisés pour faire passer des choses, mais on a tendance à être critique sur les sujets qu'on connait un peu. Quand on n'y connait rien , on pense moins facilement au fait qu'il n'existe pas qu'un seul point de vue sur les choses.
je suppose qu'il y a des films ou docu qui vont dans un sens plus actuels et moins théoriciens si on peut dire ça comme ça, du moins je l'espère.

Dans le sens théoricien, il y a le premier film de Sophie Robert ("Le Mur") où s'expriment un certain nombre de psychanalystes, dont le Dr Alexandre Stevens, qui dirige Le Courtil.

Dans le sens plus pratique, il y a le deuxième film de Sophie Robert, qui sera présenté à l'AG d'Asperansa, le 17 mai.

Quelle dévotion... Oser regarder trois fois un film avec lequel on est en vif désaccord, pour côtoyer des gens que l'on apprécie pas ! Il y a des fois où je me dis qu'il faut être un peu maso pour ça

C'est pas toi qui parlait de payer pour le voir ? (Et troller l'assistance).

Il y a une différence entre une fois et trois fois, quand même (même gratuites)

La deuxième fois, c'était 3,50 € - et la troisième, le cinéma m'a fait rentrer gratuitement parce que c'était pour le débat (la semaine précédente, on avait fait le débat sur l'autisme avec "Snow Cake" dans le même ciné).

Oui, il faut être un peu maso. Mais il y a en fin de compte le plaisir du débat, d'apporter la contradiction [comme par exemple quand j'ai eu l'occasion de critiquer Constant et Assouline aux "Regards Croisés" à Brest en décembre, en les accusant d'avoir un comportement digne des purges staliniennes] . Sera-ce utile ? On verra. En tout cas, çà a été l'occasion de discuter avec certains. Il ne faut pas croire que tous les spectateurs sont béats d'admiration devant la psychanalyse et l'école de la Cause Freudienne. Et la tournure du débat - le Pr Botbol se gardant bien de toute apologie du Courtil - a sûrement créé des interrogations.

Je réponds avec beaucoup de retard mais vaut mieux tard que jamais.

Donc, j'y étais aussi, et pour moi c'était la deuxième fois.
Je suis arrivée avec une bonne ½ heure de retard.
Après la première séance, je ne me souvenais que d'une séquence au jardin, alors que j'en ai maintenant retenu 3 (sans être certaines que les séquences soient dans l'ordre chronologique). On voit clairement 3 carrés potager entre lesquels les chardons poussent, c'est le moins qu'on puisse dire, en abondance. Et c'est au milieu des chardons qu'Alysson fouille la terre, pendant que Véronique fait l'entretient des carrés. Les chardons, ça pique.
Dans une des séquences, on voit une intervenante repiquer le plant de courgette.
Dans la dernière, Il n'y a plus qu'Alysson comme enfant, Véronique Mariage lui dit le nom des plants : ça c'est des tomates, ça des courgettes..., et lui demande de choisir un bâton comme tuteur pour le plant de tomates parmi plusieurs bâtons stockés dans un coin du terrain.

Le psychanalyste présent au débat a commencé par dire que le film montrait bien la différence entre deux diagnostics, schizophrénie pour Alysson et autisme pour Jean Hugues. Dans une première phrase, j'ai cru entendre que l'autisme était une psychose mais par la suite , il a toujours dit que non, l'autiste n'est pas psychotique, il vit avec une conscience de la réalité et reste dans la réalité. Au contraire, le schizophrène entend et voit des choses qui n'existent pas.
Il n'a pas donné de diagnostic pour les autres enfants.
Dire que le film montre bien la différence de diagnostic, c'est contraire à ce que dit Mariana Otéro qui dit qu'au Courtil, il n'y a pas de diagnostic. Ça m'a énervée et j'ai interrompu plusieurs fois pour dire que c'est contraire à ce qu'affirme Mariana Otéro. Pour lui, Marianna Otéro n'étant pas psychanalyste, elle dit ce qu 'elle veut.

J'ai réussi à placer que la psychanalyse était non recommandée par la HAS. Ici, nouvelle réponse surprenante, il n'y aurait pas de psychanalyse dans le film.

édition 1 : orthographe