Forum Asperansa

Intéressant comme remarques, tu pourais faire avocat

Ça pouvait effectivement ressembler à ça.
C'est la propriétaire du cinéma qui me l'a fait remarquer après la séance. Je comprends que ce n'était pas facile pour elle.
De plus, durant la discussion, je ne suis pas restée sagement assise, en même temps, j'ai distribué des dépliants ASPERANSA, que Jean avait apporté, aux spectateurs qui sortaient.

L'un des spectateurs qui ont refusé le dépliant m'a sorti que c'était honteux ce que je faisais. Bin voyons!

nicolew a écrit :Le psychanalyste présent au débat a commencé par dire que le film montrait bien la différence entre deux diagnostics, schizophrénie pour Alysson et autisme pour Jean Hugues.

Et bien, depuis, je l'ai entendu dire que Jean Hugues commençait une schizophrénie.

Un article de La Voix du Nord qui parle de l'acceuil en Belgique.
http://www.lavoixdunord.fr/region/handi ... b0n2273707

A lire cette discussion, le fait de ne pas trouver ce film sur YouTube n'est pas une mauvaise nouvelle.

Quand çà passera sur ARTE, çà n'en sera pas une.

J'ai lu pas mal de critiques négatives quant à ce film, sur le forum comme ailleurs sur l'internet.

Je viens tout juste de finir de le regarder.
Ce n'est rien de plus que de la garderie. Ça me donne autant envie de vomir que lorsque j'étais à l’hôpital et que j'y voyais le pauvre Michel, un autiste non verbal qui était enfermé dans sa chambre à longueur de journée et ne pouvais sortir que pour les repas. Évidemment, aucune activité ne lui était proposé. Il avait tout de même un ballon dans sa chambre pour s'occuper mais c'est tout.

Commentaire sur le film Hors Normes dans la revue lacanienne :
"Je me souviens de mon parcours professionnel au Courtil à Leers Nord en Belgique.Intervenants, nous prenions le minicar de service pour aller voir une exposition ou – pluscompliqué – les plages de la Mer du Nord. Le réel de la psychose, comme un ciel de plomb,jusqu’à l’engagement corporel de tous, nous happaient. Des chevaux traversaient la plage etnous devions courir pour récupérer une enfant à la recherche du contact avec l’équidé. Lefilm Hors norme commence ainsi, les professionnels courent après une jeune fille dans un Parisbondé; ils la chopent comme dans un polar, en crise.
(...) Au Courtil, nous n’avions aucun titre pour accompagner ces jeunes gens rejetés departout: tous «intervenants», qu’importe sa formation initiale. Mais nombreux étaient enanalyse, d’orientation lacanienne; pas une obligation pourtant; seulement beaucoup yvenaient, leur inconscient, s’invitant dans la partie, les y invitait. Des temps de formations,des séminaires de lectures, des réunions cliniques dans les unités notamment, nous étaientofferts. Cette politique institutionnelle a son importance: ça change la donne quant à laposition que chacun peut occuper, pour faire accueil à ces jeunes sujets."

https://www.lacanquotidien.fr/blog/wp-c ... -861-1.pdf