j'ai simplement ressenti un très gros "décalage" qui se materialise sous la forme d'une "bulle" invisible souvent (SA)
et d'un "gros souçis de connection avec les autres en groupe " aussi (hp? sa?)...depuis l'enfance.
evidemment jusqu'à ce que mes enfants soient bilanté pour le
hpi, je n'avais jamais entendu parler de ça! (pour moi aussi, les surdoués etaient ceux des bouquins
et des emissions de télé, un peu imbus d'eux même, enfants avec années d'avance,
et un physique presque reconnaissable! oui j'ai honte....

)
puis après quand j'ai lu sur cette notion de
hpi j'ai bcp reconnu mes ressentis depuis l'enfance, d'ou le bilan assez rapide pour vérifier (je ne supporte ps d'être dans le doute pour ce genre de chose..)
donc lors du test avec la psy, j'ai donc cru avoir trouvé la solution '(au moins en partie?)...de ce drole de ressenti.
ah bon donc le
hpi ça induit tout ça?....
en fait j'avais plutot cette impression 'etre "a coté" de la plaque, certes je sentais que je comprenais tout très vite dans les situations
et problèmes, mais comme personne n'avait le même chemin je pensais que ca venait de moi. un truc qui colle pas.
et je doutais de tout quand la plupart avaient des avis tranchés, des affirmations ,
d'ailleurs lors de mon adolescence j'ai tenté d'effacer tout ça.(les produits, les conduites à risques...)
mais la découverte du SA a terminé de me soulager, car là ou pour la coup c'etait la réponse à tout!!ma bulle, mes drôles de perceptions (non je ne suis pas folle à lier, si dans un magasins tout m'est insupportable, bruits, lumières, foule
et autres odeurs!...si un groupe de personne est pour moi une faune incompréhensible dans les modes
et connections spontanées!"....etc)
mais c'est vrai que demêler le tout ça reste complexe d'où ma lecture de ce post.
pourtant j'aborde bien moins aujourd'hui la notion de
hpi que celle de l'autisme car je me sens d'abord autiste, avant d'être
hpi.
surement aussi parce que j'ai honte d'être soi disant
hpi et d'être si eu "accomplie" dans ma vie (ben si j'ai ma famille que j'aime
et pour moi c'est deja super mais, du point de vue de la société....les gens se fichent des mamans au foyer.

)..
et surtout parce que le "handicap" que je ressens est bien celui du SA.
pour le
hpi c'est plus que ça a "compensé", dans le sens j'ai appris vite à faire comme, à imiter, à me "debrouiller", à survivre" en camouflage.
c'est d'ailleurs ce que j'avais dis au médecin lors de ma restitution lorsqu'on avait abordé mon "QI élevé", j'ai dis oui, mais à part compenser mes
tsa, il ne me sert pas à grand chose...

(
et comprendre/analyser bcp trop mes défauts, mes faiblesses, mes angoisses.....

)