Non, l'instinct il indique ce dont on a besoin. Le goût et le plaisir sont des intermédiaires.
Maintenant ces intermédiaires sont faussé par le rapport bouffe/culture, au point que je me demande s'il ne faut pas être franchement autiste pour avoir la possibilité de se fier à cet instinct dans la mesure ou il est parasité en permanence (par les pub, les info a la con genre
régime d'été, voir même de discutions comme celle là qui tentent intellectualiser le truc en passant pas le nom des molécules).
J'en remet une petite couche quant même pour le
gluten en particulier, par ce que récemment des articles scientifiques confirment des effets sur le système nerveux y compris
sans l'existence de trouble digestif (donc intolérance au
gluten par ces effets sur le système nerveux mais
sans maladie cœliaque). C'est toujours pas dans le cadre de l'autisme, ni pour monsieur tout le monde mais pour une population très ciblé (trouble ataxique rapporté je crois), et c'est rattaché a des mutations génétiques identifiés. (la source c'est
the lancet neurologie, deux article de mars 2010, mais c'est payant. C'est rapporté
ici, mais dans un site dont l'absolue neutralité peut être remise en cause

)
Alors il manque énormément d'info, notamment le rôle des gênes qui s'il sont muté entrainent cette sensibilité, mais globalement j'ai tendance a croire que des réglage neurologique particulier peuvent entrainer des besoins et des rejets particuliers.
Après à la question :
omega a écrit :besoins de NT ou d'autiste, sont-ils identiques ou spécifiques
Moi je dirais qu'il sont sensiblement différent pour chaque "neuro-tout-ce-qu'on-veux", avec peut être plus de chance d'être particulier en cas de "neuro-particularité", et que tout le boulot c'est d'arriver a identifier les besoins de chacun en dirrect avec le moins d'interférence possible.
C'est dans ce sens que je trouve la démarche de kat0672 pertinente car elle est faite dans cette idée si j'ai bien compris.