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stef_asper
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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#16 Message par stef_asper » jeudi 29 août 2013 à 14:02

@bubu
J'ai infiniment plus de respect pour Bill Gates que pour Linus Torvalds
Moi au contraire je respecte beaucoup plus Linus que Bill.

Mais je reconnais que le fait de travailler en independant m'a "naturellement" dirigé vers les logiciels libres.

Les grandes entreprises preferent les systemes proprietaires pour des raisons diverses et variées.....

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Bubu
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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#17 Message par Bubu » jeudi 29 août 2013 à 14:09

Pourtant, sans vouloir me répéter, Linus Torvalds n'a jamais reverser l'integralité de sa fortune pour payer des vaccins à tous les enfants d'Afrique. Bill Gates et d'autres associés, si (on peut dire qu'il peut se le permettre c'est sûr vu la côte de son entreprise) . Et puis Linus Torvalds est detesté, y compris de la commuauté Linux sur laquelle il crache ... (http://www.gizmodo.fr/2013/07/18/linus- ... dieux.html)

Après, enterrons la hache de guerre, je m'en branle complètement de cette Jihad logiciels libres/logiciels payants. L'important c'est ce que nous apporte l'usage d'un ordinateur :)
Je passe sans doute pour quelqu'un de méchant et haineux, mais rassurez-vous, si vous me connaissiez vous verriez que je suis tout le contraire :kiss:
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#18 Message par Tugdual » jeudi 29 août 2013 à 23:38

BubuLeChercheur a écrit :En même temps si l'argent que je verse sert à payer des vaccins pour les enfants d'Afrique, je préfère payer.
Pour aider les enfants démunis en général,
plutôt qu'acheter une licence Windows,
je préfère envoyer 100€ directement à UNICEF,
sans passer par la case "engraissons Microsoft" ...
BubuLeChercheur a écrit :Et puis Linus Torvalds est detesté, y compris de la commuauté Linux sur laquelle il crache ...
Je ne vois pas le rapport ...
BubuLeChercheur a écrit :L'important c'est ce que nous apporte l'usage d'un ordinateur :)
Ça c'est un peu simpliste.
Dans notre société entièrement basée sur l'économie,
notre seul réel pouvoir est le choix du destinataire sur nos chèques.
Quand j'ai besoin d'un objet, d'un ordinateur, d'un logiciel,
au delà de la qualité de ce que j'achète, il m'est important
de savoir où va, et à quoi sert, l'argent que je dépense.

Et je n'ai pas envie que mon argent nourrisse Microsoft,
qui s'est illustré dans quelque actions que je désaprouve.
Par exemple remonter des informations personnelles
vers leurs serveurs, il y a déjà longtemps de cela.
Ou encore distribuer des versions très spéciales de leur
systèmes d'exploitations dans les pays totalitaires, histoire
d'aider les dictateurs à mieux contrôler leur opposants.
Et je vous laisse découvrir leur prochaine console de jeu,
avec son micro et sa caméra braquées sur vous.
La NSA doit déjà se frotter les doigts ...

Voilà, tout ceci pour expliquer que mon choix des logiciels libres
n'est pas une posture bancale, mais l'aboutissement d'une réflexion.

Pour ce qui est de la hache de guerre, pas besoin
de l'enterrer puisque je ne l'ai jamais déterrée ...
:)
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#19 Message par Bubu » vendredi 30 août 2013 à 9:59

Je vois que le mot Jihad n'est pas trop fort.

C'est justement pour éviter de tomber dans ces argumentations paranoïaques et ces théories géopolitiques conspirationnistes que je m'en fous de tout ça.
J'utilise les 2 genres de logiciels et j'ai bien autre chose à faire que d'alimenter ces théories du complot : utiliser l'ordinateur.

Alors si vous voulez diaboliser Microsoft (le rapport il est là au fait) .... grand bien vous fasse ! :lol:
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#20 Message par Tugdual » vendredi 30 août 2013 à 11:51

Que d'amalgames, de jugements ...
:?

J'explique juste mes choix,
sans juger les tiens ...

Et ce n'est pas moi qui écrit
l'actualité de cet été 2013 ...
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#21 Message par stef_asper » vendredi 30 août 2013 à 11:54

C'est vrai que la position de Bubu est difficile à comprendre (sauf bien sur si il travaille chez Microsoft)

Ce que je remarque c'est que les stat disent que Linux represente 2 % des postes clients (bureau de travail) dans le monde, mais chez les aspies c'est à mon avis bien plus. :lol:

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#22 Message par Tugdual » vendredi 30 août 2013 à 13:13

stef_asper a écrit :C'est vrai que la position de Bubu est difficile à comprendre (sauf bien sur si il travaille chez Microsoft)
Ça aussi c'est un peu simpliste ...

Quand Bubu s'arrête à "l'usage d'un ordinateur",
c'est son droit et pragmatiquement il n'a pas tort.

Et il ne faudrait pas croire que je conseille
à tout un chacun de basculer sous Linux.
Ça aussi, ce serait trop simple ...
:roll:
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Benoit
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#23 Message par Benoit » vendredi 30 août 2013 à 13:14

En rapport avec le message d'ouverture.

J'ai a la maison un pc dont divers contrôleurs ainsi que le chipset Ethernet ne sont pas reconnus par les noyaux linux, et pour lesquels les drivers bidouillés par le fabricant ainsi que la communauté ont tendance à faire fuiter la mémoire (sans parler de perfo ridicules et d'incompatibilités avec la stack posix).

J'utilise quotidiennement ce PC pour communiquer avec des gens qui n'utilisent pas l'alphabet romain, ainsi que pour écouter des web radios de diffuseurs qui ont déjà eu assez tellement mal a développer leur applis sous Windows pour que je pense qu'ils penseront au suicide si on leur demandait de supporter une GUI marginale comme Gnome ou KDE.

J'apprécie bien XP et j'ai apprécié Se7en (mais pas désinstallé XP pour autant).

Il m'arrive de développer des logiciels, KDevelop me ressort par les trous de nez et la version de MSVC que j'utilise pour des projets présentant une interface graphique est compatible des librairies fournies par les instituts de recherche internationaux que j'utilise, ainsi que le support sus-mentionné.

Côté bureautique, j'aime bien certaines polices de caractères payantes et non libres, et de façon plus générale je pense que tout travail mérite salaire. Ceci dit, je considère Powerpoint comme un instrument démoniaque, il m'arrive d'utiliser Open ou Free Office mais je le ferais plus souvent s'il supprimaient leur outil de "présentations" (Impress ou autre).
Ah j'oubliais, il m'arrive d'envoyer des CV a des recruteurs français qui contrairement à d'autres ne savent pas qu'il existe des alternatives à MSWord..

Merci de m'indiquer pas par pas pourquoi et comment migrer sur linusque. :?:
Identifié Aspie (広島, 08/10/31) Diagnostiqué (CRA MP 2009/12/18)

話したい誰かがいるってしあわせだ

Être Aspie, c'est soit une mauvaise herbe à éradiquer, soit une plante médicinale à qui il faut permettre de fleurir et essaimer.

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#24 Message par stef_asper » samedi 31 août 2013 à 8:36

Bien sur, moi c'est le fait de travailler en free lance qui m'a permis de "basculer" dans le monde Linux

Mais tout le monde n'a pas cette liberté

Ma liberté j'en paye le prix d'une autre manière d'ailleurs mais c'est une autre histoire :lol:

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freeshost
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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#25 Message par freeshost » mercredi 4 septembre 2013 à 10:41

En général, les personnes qui migrent vers Linux pour des raisons sociétales et éthiques cessent aussi d'utiliser les services Google, quittent FaceBook et autres sites du genre et n'utilisent plus de logiciels propriétaires.

Cela peut sembler extrémiste, mais il s'agit simplement de liberté, pas seulement de ma liberté mais aussi de celle des autres.

Il y a un fossé entre la méritocratie et le libre partage.

A mon avis, les pensées méritocratiques peuvent naître d'un biais, du fait de confondre ce qui est (déclaratif/informatif) et ce qui doit/devrait être (impératif), de (vouloir) confondre le savant et le politique. Il est très confortable, cognitivement parlant, de se dire "Je fais ce que je dois faire.", ce qui peut expliquer, en partie, la réticence au changement. A ceci est liée la croyance en un monde juste (ou en une justice naturelle) qui peut dériver vers un déterminisme moral/juridique/politique. Il y a aussi, peut-être, un biais linguistique qui y contribue : la polysémie du mot (au moins en langue française) "loi", lois de la nature, lois humaines et arbitraire (sans compter le fait que des personnes croient que les êtres de notre espèce sont les seuls à être pourvue d'humanité et de langage...). Il y a un pas que des personnes - malheureusement - n'hésitent pas à franchir, celui qui va du "Qui sème récolte." (loi de la nature, que la science aide à comprendre) au "Qui travaille mérite." (ou "Tout travaille mérite salaire."). [L'illusion d'une justice naturelle me semble aussi favorisée par la volonté d'"unité" de certaines personnes, d'homogénéité. Chaque personne vit son expérience éthique subjective mais des personnes croient que l'on peut tout unifier, universaliser, et que c'est une bonne chose... la croyance en un dieu n'en est qu'un exemple.]

Pour ma part, je me distancie des pensées méritocratiques car elles récompensent les "meilleurs" et pénalisent les "pires", ce qui a pour conséquence de laisser les "meilleurs" entre eux sans améliorer les "pires". L'écart donc se creuse (on ne prête qu'aux "riches"). Et cela ne contribue pas au libre accès à l'information, aux savoirs, aux savoir-faire. Malheureusement, on est actuellement bien loin du libre partage dans notre réalité méritocratique, notamment sur le marché (dont l'essence serait une monnaie ou plusieurs monnaies) : on demande des personnes expérimentées, avec des diplômes. Donc les personnes "sans expérience" n'ont pas accès à l'emploi. D'un autre côté, des personnes se complaisent à répéter que le chômage est une plaie, mais c'est uniquement parce que des personnes ont fait de la monnaie une nécessité (payer des impôts, payer un loyer). Si nous n'avions pas créé ce faux besoin monétaire, nous n'aurions plus cette "misère financière".

Alors pourquoi/comment a été créée la monnaie ? A mon avis, c'est par méconnaissance de nos comportements (récompense et punition, sens que nous donnons aux actes) et par refus du hasard (qui est un des piliers de la liberté). Bien sûr, à une époque, je crachais sur la monnaie. En fait, toute récompense/punition qui se répète devient monnaie, qu'il s'agisse de bonbons, de fessées, de privation d'ordinateur ou de sortie ou d'euros. Or, on sait maintenant que la récompense tend non seulement à perdre de l'effet d'autant plus qu'elle est répétée mais aussi à faire perdre le sens que nous donnons aux actes : nous n'agissons plus pour un but lié à l'action mais pour la récompense (ou pour éviter/réduire la punition). Le refus du hasard est peut-être (mais seulement partiellement) lié au refus de la mort, que nous ne pouvons éviter - et nous le savons pertinemment. Je ne vais pas dire qu'il nous faut dériver vers le chaos. Mais entre ces deux extrêmes que sont le chaos et le contrôle total, il y a tout un pan de dosage du hasard (un continuum, ou plusieurs continuums), et la liberté se trouve dans une zone médiane. Malheureusement, actuellement, nous sommes trop du côté du contrôle total, à valoriser le déterminisme (politique, par exemple).

Et les logiciels libres, dans tout ça ? Vous n'êtes pas sans savoir que les DRM (Digital Right Management ; GDN, Gestion des Droits Numériques) sont des mesures techniques et juridiques (donc liées aux croyances morales que nous véhiculons) destinées à limiter le libre partage (notamment des outils numériques). En effet, le fait de pouvoir utiliser sans fin un outil fait que son créateur ne peut en tirer récompense (revenu) que pour une très courte durée. Nous pouvons, par exemple, répéter l'usage d'un logiciel libre (LibreOffice, par exemple), répéter le tournage d'un disque ou d'un ogg (format ouvert, contrairement au mp3), sauf quand des DRM sont installés : le disque ne peut pas être répété plus de n fois ; le logiciel ne peut pas être installé plus de p fois ; le fichier pdf ne peut pas être lu plus de q fois ; etc.

Le contexte des outils numériques est l'un de ceux actuellement où se joue le combat entre méritocratie et libre partage. Durant le vingtième siècle, beaucoup de progrès ont été réalisés quant au libre accès aux activités diverses pour les femmes. Avec l'arrivée des outils numériques, une nouvelle occasion nous est donnée de valoriser le libre partage de l'information et des savoirs, d'autant plus que l'internet donne vraiment un accès généralisé à tout le savoir qui peut être verbalisé (donc ne négligeons pas l'apprentissage de la langue écrite : lire, écrire, parler, écouter, comprendre, composer, rédiger, etc.). Comme moi, vous pouvez désormais vous abreuver librement et gratuitement de beaucoup de savoirs diversifiés, via des pdf notamment, sans vous inscrire à l'université ou à quelque école. En plus, tous ces pdf rangés dans un disque dur prennent moins de place et de masse qu'une longue étagère de livres matériels (bon, ça contribue à notre dépendance à l'électricité, mais cela est une autre histoire). Ceci n'était pas possible quand il n'y avait pas l'internet. Avec l'internet, plein de personnes ont mis "en ligne" leurs connaissances, que d'autres personnes peuvent dévorer. A mon avis, la spécialisation en prend un (léger) coup, du fait que quiconque qui a un accès à l'internet, peut apprendre sans faire une formation officielle, et peut apprendre plein de choses diversifiées.

Au niveau technique, le libre partage a gagné une bataille, même si les dinosaures essaient vainement, avec toute l'énergie du désespoir, de placarder des DRM ici et là. Au niveau juridique, la bataille n'est pas terminée. Certes, il y a eu les licences Creative Commons par Lawrence Lessig, les licences pour les logiciels libres (GPL, BSD, etc.). J'appelle toutes ces licences des licences libératrices, à l'opposé des licences privatrices, comme on parle de logiciels privateurs (pour les logiciels propriétaires). Cette bataille n'est pas terminée parce que, dans plusieurs pays, dont la France, le domaine public n'est pas vraiment reconnu. Une oeuvre dans le domaine public ne pose aucune contrainte (ni obligation ni interdiction) liée au droit d'auteur (obsolète ; tiens... parlant d'obsolescence programmée...). Mais le droit moral inaliénable en France comprend la paternité, c'est-à-dire l'obligation de citer l'auteur. Comme toute obligation, elle empêche l'authenticité de l'acte. De la même manière, toute interdiction [comme la censure] empêche l'authenticité du non-acte (de l'abstention). Malheureusement, il y a un déterminisme juridique ambiant actuellement qui se range du côté de la méritocratie. Ce droit moral inaliénable (sorte d'intouchabilité, d'impunité, comme ont certaines personnes politiques...) est en porte-à-faux avec le domaine public et l'éthique du libre partage. Rappelons encore qu'une oeuvre, juridiquement actuellement, entre dans le domaine public septante ans après la mort du dernier auteur. Cette durée était plus courte auparavant, et n'a cessé de croître (sans compter toutes les personnes qui se disent "ayant-droit" à la place des artistes...). Enfin, au niveau quotidien, la bataille est loin d'être gagnée : encore trop de personnes, que ce soit à domicile, au travail, à l'État, à l'école ou à la plage, utilisent des systèmes d'exploitations propriétaires (Windows, Mac).

Donc... à mon avis, ce qui va motiver une personnes à aller du côté de chez Linux, c'est surtout une réflexion éthique et sociétale. Une personne qui ne pense qu'à elle et à ses proches sera moins facilement motivée à adopter Linux, d'autant plus si elle est réticence au changement, et à l'apprentissage. Car tout changement implique apprentissage.

Il ne s'agit donc nullement de diaboliser quiconque, simplement de garder une vigilance éthique et sociétale.

:lol: Peut-être qu'une personne Asperger sera plus facilement Linuxienne qu'une personne neurotypique. :lol:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#26 Message par Mix78 » jeudi 5 septembre 2013 à 11:44

CORRECTEUR GRAMMATICAL OPEN SOURCE POUR LIBREOFFICE & OPENOFFICE :bravo:


Pour ceux qui utilisent la suite bureautique libre et veulent plus d'assistance à l'écriture: Grammaire, Conjuguaisons, Synonymes, Césures, ...

Grammalecte/Dicollecte est un composant libre pour votre suite bureau préférée.

Si, comme moi, vous détestez les erreurs dans vos texte importants, vous avez besoin d'innombrables relectures pour valider vos écrits, ce composant pour OpenOffice et Libre Office vous ravira!

Plus d'infos: http://www.dicollecte.org/grammalecte/telecharger.php
« Il est acquis que l’on peut dire n’importe quoi tant que l’on ne prétend pas parler avec précision et avec raison. » Allen Newell (1927-1992)

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#27 Message par zad » jeudi 5 septembre 2013 à 12:24

freeshost a écrit : Donc... à mon avis, ce qui va motiver une personnes à aller du côté de chez Linux, c'est surtout une réflexion éthique et sociétale.
la maturité des linux et des softs opensource permet aujourd'hui de les comparer réellement aux produits propriétaire (tu es trop dans le 'particulier' : l'essentiel de l'informatique est en entreprise !).

ce qui fait passer d'exchange à un server linux, dans une entreprise, c'est le c-o-u-t, l'argent, le pognon, le pez, les gouennec :)

il n'y a pas de réflexions éthiques : si un DRI peut diviser la facture par 10 ou 100, il le fait ; et il le fait par intérêt.
TSA :mryellow:

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#28 Message par freeshost » jeudi 5 septembre 2013 à 13:20

Ben si les écoles, l'État et les entreprises réfléchissaient, ils se rendraient aussi compte que les logiciels libres (et souvent gratuits) réduiraient les coûts : mises à jour gratuite, systèmes d'exploitation installables à moindre frais (juste un DVD ISO ou une clé USB) car installable à volonté (contrairement aux Windows, qui sont installables un nombre limité de fois). LibreOffice, GIMP, Audacity, Firefox, Gedit, LaTeX, etc., ce sont des logiciels libres et gratuits. Dans le gestionnaire de paquets Synaptic, il y a des dizaines de milliers de logiciels libres et gratuits ! La facture sera fortement réduite, et à très long terme. Tu peux installer, par exemple. Trisquel librement et gratuitement sur x ordinateurs, soit f(x) le coût de l'opération, f(x) = c, c étant une constante. Tu installer Windows8 sur x ordinateurs, soit g(x) le coût de l'opération, g(x) = ax + b. Mais les institutions publiques semblent s'attacher aux DRM.

J'ai un de mes élèves - je donne des cours d'appui - qui m'a dit que toute son école (cycle d'orientation ; 12-14 ans) n'utilisait que du Mac. :shock: (s'il a des questions sur des logiciels propres à Apple, je ne peux pas l'aider :lol: )

La conversion des formats fermés (doc, xls, mp3, mp4, rar, etc.) aux formats ouverts (odt, ods, ogg, ogv, tar, etc.) sera longue, mais la voie est libre.

Pour ce qui est des correcteurs et traducteurs, je préfère quand ce sont des êtres vivants, pas quand ce sont des machines. Rien de tel qu'apprendre le vocabulaire, la conjugaison et les règles de grammaire de chaque langue qui nous passionne.
Modifié en dernier par freeshost le vendredi 8 avril 2016 à 13:27, modifié 1 fois.
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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est icit

#29 Message par Nath62 » lundi 16 septembre 2013 à 17:50

J'ajoute ma petite pierre à l'édifice.

On est en train de passer tout doucement à Linux ici. On avait fait un essai il y a des années et c'était encore trop galère pour les drivers.

J'ai connu Windows 3.0 jusque Seven. L'intérêt avec les logiciels de Microsoft, c'est que quand on a compris le fonctionnement d'un, on a compris celui de tous.

Maintenant, je trouve qu'on en paie le prix un peu fort, prix des logiciels, prix de notre liberté, ogiciels pourris de failles avec des mises à jour à n'en plus finir... Et le principe du (quasi) monopole (dont a profité à fond Microsoft) nous faisant croire qu'on avait deux choix : Apple et son matériel spécifique et cher, et Microsoft.

C'est ce principe du monopole qui me rend malade et qui fait que petit à petit (machines anciennes à la maison), tout sera ici sur Ubuntu même si, en ayant des décennies de pratique Microsoft, ce n'est pas obligatoirement facile de changer de raccourcis clavier et de position des choses sur l'espace de travail.

(C'est tout con, mais cliquer sur le mot "démarrer" pour femer l'ordinateur m'a toujours très très gênée :( )
Mère absolument atypique (mais à quel niveau ?) d'une petite atypique de 5 ans dont le diagnostic est enfin en route..

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Re: Pour discuter de Linux, des logiciels libres, c'est ici

#30 Message par freeshost » lundi 16 septembre 2013 à 18:11

Les formats ouverts :

Français - Französisch - French

Parmi les formats de données, on distingue les formats ouverts des formats fermés. Voici une définition précise et officielle :

On entend par standard ouvert tout protocole de communication, d'interconnexion ou d'échange et tout format de données interopérable et dont les spécifications techniques sont publiques et sans restriction d'accès ni de mise en œuvre.

Il s'agit surtout de garantir l'interopérabilité : un fichier au format (extension) ouvert pourra être lu par plusieurs logiciels, même par des logiciels créés ultérieurement. La privatisation, les brevets et les royalties n'ont pas leur place au royaume des logiciels libres et des formats ouverts.

A l'inverse, les fichiers au format fermé seront lus par un nombre limité de logiciels, dans le pire des cas, uniquement par des logiciels propriétaires.

Autre distinction pratique et juridique :

On dira que le format d'un fichier est ouvert si le mode de représentation de ses données est transparent et/ou sa spécification appartient au domaine public.
On dira qu'un format est propriétaire [=fermé] si le mode de représentation de ses données est opaque et sa spécification n'appartient pas au domaine public.

Pourquoi cette distinction ?

La différence entre format ouvert et format propriétaire peut passer inaperçue lorsque l'on ne fait qu'un usage local de ses fichiers. Par usage local nous entendons tout usage personnel de fichiers aussi bien que tout usage de fichiers avec d'autres utilisateurs avec lesquels il y a un accord implicite sur le logiciel à utiliser pour la lecture des fichiers.

Dès que l'usage n'est plus local et dès qu'on échange des fichiers (en les mettant en ligne, en les publiant, en les envoyant en pièce jointe à un message d'email, bref: dans toute forme de communication pour laquelle il n'y a aucun accord implicite avec le destinataire sur le logiciel à utiliser pour la lecture des fichiers), cette distinction devient cruciale.

Quatre raisons de ne pas utiliser les formats fermés :

1. Prendre le risque que le destinataire ne puisse pas lire un fichier
2. Prendre le risque de diffuser des informations confidentielles
3. Contribuer à la diffusion de virus et s'exposer au risque de contamination
4. Renforcer les monopoles de fait qui existent dans le domaine de l'informatique

Quatre raisons contraposées d'utiliser les formats ouverts :

1. Garantir l'accessibilité et la pérénnité des données : l'auteur a la garantie qu'il sera toujours libre de lire et modifier ses données.
2. Garantir une transparence parfaite au niveau du contenu des données échangées : l'auteur a la garantie de ne pas diffuser des informations confidentielles
3. Limiter la diffusion de virus : expéditeur et destinataire ont la garantie de ne pas se contaminer réciproquement
4. Promouvoir la diversité et l'interopérabilité dans le domaine de l'informatique personnelle.

Correspondances entres formats ouverts et formats fermés :

Wikipedia.Org

Exemples :

- doc et docx sont des formats fermés ; odt et rtf sont des formats ouverts,
- pub est un format fermé ; pdf est un format ouvert,
- mp3 et wma sont des formats fermés ; ogg et mpc sont des formats ouverts,
- jp2 et j2c sont des formats fermés ; jpeg et jpg sont des formats ouverts,
- rar et ace sont des formats fermés ; zip, 7z et tar sont des formats ouverts.

Quelques associations qui oeuvrent pour les formats ouverts :

http://www.odfalliance.org
http://www.xiph.org
http://www.w3.org
http://www.vorbis.com

Pour plus d'information sur les formats ouverts : Wikipedia.Org / Formats-Ouverts.Org / OpenFormats.Org / Lea-Linux.Org / ApiTux.Org



Allemand - Deutsch - German

Unter den DatenFormate werden die offene Formate von den geschlossenen Formate unterschieden. Hier ist eine genaue und offizielle Definition :

- jedes offene Netzwerk-, Vernetzungs- oder Austauschsprotokoll
- und jedes Format von interoperabelen Daten mit öffentlichen technischen Spezifikationen und ohne Zugangs- oder Implementierungsrestriktionen.

Das Hauptziel ist es, die Interoperabilität zu sichern : eine Datei mit offenem Format (offener Dateinamenserweiterung) kann mit mehrere Softwares gelesen werden, selbst mit später geschaffenen Softwares. Die Privatisierung, die Patente und die Royalties haben keinen Platz in der Welt der freien Softwares und der offenen Formate.

Umgekehrt werden die geschlossenen Formate mit einer begrenzten Zahl von Softwares gelesen. Auf den schlechtsten Fall : nur mit Proprietären Softwares.

Ein anderes Unterschied :

Das Format einer Datei ist offen, wenn die Darstellungsweise durchsichtig ist und/oder wenn ihre Spezifikation am Gemeingut gehört.
Das Format einer Datei ist proprietär [=geschlossen], wenn die Darstellungsweise undurchsichtig ist und wenn ihre Spezifikation am Gemeingut nicht gehört.

Warum diese Unterscheidung ?

Das Unterschied zwischen offenem und geschlossenem Format kann unbemerkt bleiben, wenn man nur für eine persönliche Benutzung Dateien benutz oder wenn man zusammen mit anderen Personen das gleiche Software benutzt.

Sobald es kein Abkommen gibt, wird dieses Unterschied entscheidend. Vielleicht die andere Person benutzt ein anderes (Proprietäres) Software oder sie hat kein Software, um Ihre Datei zu lesen.

Vier Gründe, die geschlossene Formate nicht zu benutzen :

1. Das Risiko nehmen, dass der Empfänger die Datei nicht lesen kann
2. Das Risiko nehmen, vertrauliche Informationen zu verbreiten
3. Zum Verbreiten von Schadprogramme beitragen
4. Die Monopole verstärken

Vier Gründe (bei Kontraposition), die offene Formate zu benutzen :

1. Die Zugänglichkeit und die Verewigung der Dateien sichern : der Autor hat die Sicherung, dass er immer frei sein wird, seine Dateien zu lesen und zu verändern.
2. Eine perfekte Durchsichtigkeit des Inhalts sichern : der Autor hat die Sicherung, keine vertrauliche Informationen zu verbreiten.
3. Das Verbreiten von Schadprogramme begrenzen : der Absender und der Empfänger haben die Sicherung, sich gegenseitig nicht zu verseuchen.
4. Die Vielfalt und die Interoperabilität im Bereich der persönliche Informatik zu bewerben.

Übereinstimmung zwischen offenen und geschlossenen Formate :

Wiki.UbuntuUsers.De

Beispiele :

- doc und docx sind geschlossene Formate ; odt und rtf sind offene Formate,
- pub ist ein geschlossenes Format ; pdf ist ein offenes Format,
- mp3 und wma sind geschlossene Formate ; ogg und mpc sind offene Formate,
- jp2 und j2c sind geschlossene Formate ; jpeg und jpg sind offene Formate,
- rar und ace sind geschlossene Formate ; zip, 7z und tar sind offene Formates.

Einige Vereine, die die offene Formate bewerben :

http://www.odfalliance.org
http://www.xiph.org
http://www.w3.org
http://www.vorbis.com

Für mehr Information über den offenen Formate : Wikipedia.Org / OpenFormats.Org / Wiki.UbuntuUsers.De



Anglais - Englisch - English

Among the data formats, we distinguish the open formats from the closed formats. Here you can read an official definition :

Are named "open standard" :

- every communications protocol or protocol for interconnexion or for exchange,
- every interoperable data format, whose technical specifications are public and without any restriction for access or for implementation.

It is especially a matter of interoperability : a file with an open format can be read with several softwares, even with softwares which will be created later. Privatization, brevets and royalties have no place in the world of the free softwares and the open formats.

Conversely the files with a closed format can be read with a limitated number of softwares. In the worst case : only by proprietary softwares.

Another distinction :

The format of a file is open if the representation of its datas is open and/or if its specification belongs to the public domain.
The format of a file is closed if the representation of its datas is impenetrable and if its specification doesn't belong to the public domain.

Why this distinction ?

The difference between open format and closed format can go unnoticed when we do only a local (personal) use of the file, or when we agree together to use the same software for reading the file.

As soon as the use is no more local, when we exchange files (by uploading them online, by attaching them to a message, etc.), when we haven't decided which software to use, this distinction becomes crucial.

Four reasons not to use the closed formats :

1. We take the risk that the addressee can't read a file.
2. We take the risk to diffuse confidential informations.
3. We contribute to diffuse malwares.
4. We reinforce the monopols.

Four reason (by contraposition) to use the open formats :

1. We guarantee the accessibility and the perenniality of the datas : the author has the guarantee that he will always be free to read and to modify his datas.
2. We guarantee a perfect public accountability of the content of the exchanged datas : the author has the guarantee not to diffuse confidential informations.
3. We limit the diffusion of malwares : the sender and the addressee have the guarantee not to contaminate each other.
4. We promote the diversity and the interoperability in the domain of personal informatics.

Correspondence between open formats and closed formats :

ShallowSky.Com

Examples :

- doc and docx are closed formats ; odt and rtf are open formats,
- pub is a closed format ; pdf is an open format,
- mp3 and wma are closed formats ; ogg and mpc are open formats,
- jp2 and j2c are closed formats ; jpeg and jpg are open formats,
- rar and ace are closed formats ; zip, 7z and tar are open formats.

Some associations which work for the open formats :

http://www.odfalliance.org
http://www.xiph.org
http://www.w3.org
http://www.vorbis.com

For more information about the open formats : Wikipedia.Org / OpenFormats.Org / ODFAlliance / Help.Ubuntu.Com
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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