médication

Discussions portant plutôt sur le point de vue des parents d'enfants autistes ou Asperger, par exemple : j'ai un problème avec mon enfant, que puis-je faire ?
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zad
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#16 Message par zad » vendredi 4 septembre 2015 à 18:16

il ne faut pas, je crois, être par principe opposé aux médicaments (ni à la psychiatrie)

par exemple, lorsque les troubles du comportements / les comportements-problèmes amène à une déscolarisation, ou comme ici, vers une orientation en ITEP (qui sait gerer les pbs de comportements/oppositions, mais rarement les TED et leur symphonie de troubles sensoriels ... mais c'est une autre histoire ...), la question du médicament se pose.

Si le médoc permets au jeune de suivre une scolarité -alors que sans, non- c'est un choix raisonnable aussi d'accepter les médicaments :innocent:
(pas facile comme questionnement, heureusement que j'ai pas de gosses :mryellow: )

apres, il a trop fréquemment des ordonnances à rallonge chez les psychiatres, et pas assez de recherches sur les causes de ces comportements (qui sont souvent purement environnementales). en particulier pour les autistes / autistes avec DI, où il semble qu'il y ai trop d'antipsychotiques a être prescrit, sans vrai raison, à part les pbs de comportements (je viens de lire un article scientifique là dessus, j'arrive pas à remettre la main dessus à l'instant)
TSA :mryellow:

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#17 Message par banarchipel » vendredi 4 septembre 2015 à 19:23

Chez moi les médicaments on été très très bénéfiques puisque grosse phobie scolaire en fin 4e et la phobie sociale ... ainsi que des crises d'angoisses courantes, depuis ça va beaucoup mieux pour le scolaire et les angoisses, la phobie sociale elle ben c'est long ...

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davia8
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#18 Message par davia8 » vendredi 4 septembre 2015 à 20:39

Manichéene tu as bien précisée ta pensée :bravo:
Crilo je suis contente que la médication pour ton fils porte ses fruits. 3droguer" son enfant n'est jamais facile à accepter surtout si l'on ne remarque aucune amélioration notable.
Bidouille merci pour ton témoignage, cela m'aide à y voir plus clair.
Athéna j'aimerais aussi savoir ce qui déclenche ses crises et son mal être.
De lui m^me quand il est mal il s'enroule dans une couverture des pieds à la tête.
A un moment il dormait toute la nuit enveloppée comme une momie.
J'espère que l'Itep apportera un mieux être, nous l'avons visité cet après midi il est collé à la psy adulte :hotcry:
Il a ouvert depuis moins de 3 ans et il n'y avait pas de locaux disponible, mais ils ne vont pas rester dans ces locaux.
Bien sûr mon fils à tout de suite le "psychiatrie"il ml'a dit j'espère que je ne vais pas en psychiatrie, on peut mourir en psychiatrie.
Had j'espère que L'Itep arrivera à gérer, ils travaillent en relation avec le CMP. Je suis d'accord avec toi si la médication permet le maintien à l'école pourquoi ne pas essayer mais quand cela n'est pas le cas pourquoi surmédiquer autant apprendre à l'enfant à s'autogérer ce n'est pas facile mais parfois il faut la rencontre d'un mentor. L'éduc de mon fils a l'air très bien et le contact semble passer avec lui.
3 enfants : mon aîné de 19 ans, une petite de 8 ans et loulou, 11 ans diagnostiqué par le CRA, TSA et plus particulièrement Asperger le 02/06/2016.

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#19 Message par Hyme » vendredi 4 septembre 2015 à 20:45

Le risperdal si jeune c'est quand même dur je trouve. Bon j'en ai eu mais je m'en suis débarassé au vu des effets secondaires que ça m'a filé.

Par contre je pense que parfois la médication peut être utile. Comme j'ai pu le lire dans certains posts au dessus d'ailleurs.
Pour ma part je suis sous anti dep et anxiolitique depuis mes 16ans. ça m'a fortement aidé, et ça le fait toujours. je ne pense pas que je pourrais m'en passer aujourd'hui bien que je déteste en général les médicaments.

Mais je ne pense pas qu'on puisse vraiment se fier aux psychiatres... j'ai toujours eu l'impression qu'ils se servent de nous comme cobaye... je pense que vous êtes la mieux à même de voir ce que le médicament entraine chez votre enfant, s'il est bénéfique ou non. Je sais aussi que les fleurs de bach, l'homéo ou d'autres médocs plus... doux, marchent bien en général sur le long terme.

Bon courage en tout cas.
TSA déterminée à rester enfant, Dyspraxie, Tocs. Mini frère de 16 ans TSA.

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#20 Message par seul » samedi 5 septembre 2015 à 8:57

Je vous déconseille également l'itep . Il y a parfois de la violence dans ces milieux là j'estime que ça peut être dangereux .
Diagnostic d'autisme chez un psychiatre. Pas certain du diagnostic." Glorieuse civilisation, certes, dont le grand problème est de savoir comment se débarrasser des monceaux de cadavres qu'elle a faits, une fois la bataille passée." Marx

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#21 Message par Athéna » samedi 5 septembre 2015 à 9:42

moi aussi je m'enveloppe dans une couette pour me calmer. Tu as entendu parler des couvertures de lest ? ça peut être une idée...

chacun est différent mais concernant les sources d'angoisse, on peut parfois les atténuer par l'habitude et surtout en expliquant bien tout. Je ne sais pas si tu as mis en place des routines avec des pictogrammes par exemple ?

Je ne connais pas ton enfant bien sûr, ce ne sont que des suggestions, il faut tester, en parler avec lui. J'imagine que cela doit être épuisant pour un parent, mais pour mon cas personnel, cela m'a beaucoup aidé: comprendre un peu mieux le monde qui m'entoure et les gens rend les choses moins effrayantes et plus gérables.

Bon courage à vous 2 !
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#22 Message par davia8 » samedi 5 septembre 2015 à 13:44

Merci Athéna pour ton témoignage, vous lire m'aide à voir toutes les facettes du SA et c'est vrai qu'il est très angoissé, il n' y a que maintenant qu'il verbalise un peu mieux ses angoisses.
Les pictogrammes j'avais essayé à u n moment j'avais mis des smileys content/ pas content/ triste par rapport à son comporteme t cela avait marché un temps, il faudrait que je réessaie.
Merci pour l'info sur les couvertures lestées, je vais voir sur le net. :bravo:

Seul, cet ITEP n'intègre que 10 enfants avec 3 éducateurs, les enfants ont entre 8 et 15 ans, mais en général je partage ton avis, j'avais enseigné en EREA et franchement le niveau de violence était :shock: j'étais d'ailleurs enceinte de mon loulou je me delmande si cela ne l'a pas imprégné d'ailleeurs :twisted:
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#23 Message par seul » samedi 5 septembre 2015 à 15:21

Bon je retire ce que j'ai dit alors ... C'est juste que j'ai pas lu que des bonnes choses sur ces endroits . Bonne chance avec vos enfants espérons que les choses s'arrangent .
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#24 Message par zad » samedi 5 septembre 2015 à 19:17

je disais plus haut qu'il y avait un article sur le pb de la surmédication :
voilà le détail

l'article de presse (le 1er, il y en a eu bcp depuis qqs jours) (en) :
http://theconversation.com/anti-psychot ... iour-46967


l'article scientifique (en) BMJ 2015;351:h4326 :
http://www.bmj.com/content/351/bmj.h4326
Spoiler : conclusion : 
The proportion of people with intellectual disability who have been treated with psychotropic drugs far exceeds the proportion with recorded mental illness. Antipsychotics are often prescribed to people without recorded severe mental illness but who have a record of challenging behaviour. The findings suggest that changes are needed in the prescribing of psychotropics for people with intellectual disability. More evidence is needed of the efficacy and safety of psychotropic drugs in this group, particularly when they are used for challenging behaviour.
+ What is already known on this topic

- People with intellectual disability develop severe mental illness at higher rates than do the general population and may show challenging behaviour

- Antipsychotic drugs might be prescribed to people with intellectual disability to manage challenging behaviour, despite lack of evidence and the risk of adverse side effects

- The perceived overuse of psychotropic drugs in people with intellectual disability has been widely criticised

+ What this study adds

- More than a third of people with intellectual disability have a primary care record of challenging behaviour

- Prescription of antipsychotic drugs in UK primary care is disproportionate to the level of recorded severe mental illness and is associated with the presence of challenging behaviour, older age, and diagnoses of autism and dementia

- Findings highlight the need for an improved evidence base for use of drugs and optimisation of drug treatment in people with intellectual disability
TSA :mryellow:

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#25 Message par seul » samedi 5 septembre 2015 à 19:46

Pas tout compris .

Les termes schizophrène , psychotique ont pour moi remplacés les termes propres au racisme , c'est à dire qu'ils sont utilisés pour la discrimination de populations en france , mais en plus ils sont scientifiques !
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#26 Message par nouvo » dimanche 6 septembre 2015 à 15:00

Je souhaitais éventuellement intervenir un peu sur le sujet, notamment parce qu'il fut un temps je m'étais penché dessus et aussi que quelque part (à distance) il peut / a pu me concerner.

Alors déjà, d'ensemble, il est une tradition française de médicaliser. Ce n'est pas pour rien que nous sommes (français) les plus gros consommateurs au monde de médicaments.

sans développer : cf lobby pharmaceutique, médecins + ou - complices, volonté des patients (ou assimilés).

Il est à noter, qu'individuellement nous baignons dans ce bain de médicaments, c'est souvent une empreinte sociétale voire éducationnelle.

A titre personnel, il m'a fallut des années pour comprendre (sortir du schéma sociétal éducationnel) que des douleurs au dos ne se traitaient pas avec des antidouleurs (paracétamol, anti-inflammatoires, etc) mais par d'autres moyens.
Le 1er pas étant de comprendre comment et pourquoi on peut avoir des douleurs / problèmes au dos = les causes (ex: actions / mouvements répétés, positions, stress et sans doute d'autres encore). Ensuite vient "les remèdes" qui peuvent et viennent agir sur ces causes et/ou les prévenir. On parlera d'hygiène de vie au sens large.

En faisant un pas de plus, je m'étais penché sur la Ritaline = comprendre.

Déjà, j'ai lu un certain nombre de témoignages mettant en avant son bienfait ou efficacité.

Ensuite, il peut aussi être un choix personnel voire une attitude personnelle face à ce que l'on pourrait appeler "une assistance chimique".

A titre personnel, j'ai par le passé (cela remontera à 14 ans environ) eu la possibilité d'user d'antidépresseurs. J'étais en grosse dépression et suivi par un psychiatre pour cela. J'ai 38 ans. J'étais donc un jeune adulte. Néanmoins et avec mon référentiel (qui excluait Internet à l'époque, c'était le début, et perso ne l'avais pas encore) et donc mon ressenti n'était basé que sur des vécus proches (famille et hors famille) et j'en avais l'exemple (=conviction) que cela n'arrangerait rien et que au pire, il pouvait fermer une / des ouvertures pour s'en sortir. Alors jamais je n'ai pris de médicaments. Préférant subir (mais apprendre) de toutes ces douleurs = le seul moyen de les dépasser. Ainsi, si quelque chose nous empêche de voir pleinement la difficulté comme espérer la surmonter ?

Il est aussi des cas, de crises, d'urgence, où la médication peut-être bienvenue..

Et néanmoins, loin de moi l'idée de fanfaronner sur cela, j'ai aussi d'autres usages réguliers (comme la cigarette) ayant visée à intervenir "contre" cela. J'en ai aussi des plus sains.. je précise.. mais j'ai dans l'ensemble une convenable connaissance de mes difficultés / réactions pour savoir où et comment je peux agir. Parfois j'y arrive très bien, d'autres moments: très mal.

Sur la ritaline je n'ai pas remis la main sur ce que j'avais pu écrire et rechercher.
Cela allait un petit peu plus loin (mais dans le sens) d'une des premières interventions de Seul concernant la dopamine.
En fait quand on se penche sur ces substances (j'y inclus le risperdal parce que ses visées d'actions sont assez semblables, j'ai regardé) elles ont pour but de recadrer un déséquilibre visant essentiellement la dopamine et la sérotonine.
(Rque: la sérotonine intervient aussi dans la dépression)
Et que notre organisme est capable de compenser, c'est à dire est capable d'agir par lui-même comme "producteur" de Ritaline ou Risperdal. Ces substances sont des aides au rééquilibrage de ce que naturellement il nous est possible de produire.

Sans rentrer dans les détails (que j'ai oublié et n'ai pas remis la main-dessus, mais qui en quelques recherches d'approfondissements des substances et de leur action on accède) il en ressort que des paramètres liés à l'hygiène et psychologie / attitudes de vie fournissent de quoi rééquilibrer la machine.
On peut regarder vers la production de noradrénaline aussi par exemple qui intervient dans les processus.

En gros: motivation, envie, dépenses physiques, détente EDIT: + PLAISIR vont produire ce que nous trouverons pour compenser dans la chimie et dans les boites, rien de plus..

Après il peut se trouver des situations (extrêmes) où dans ce contexte l'appui d'un médicament pourra se révéler indispensable.

A titre personnel, je me sais n'être arrivé au bout de que je pourrai faire pour améliorer mon fonctionnement neurologique - (néanmoins j'ai connu ce que j'assimile à un optimum, et où à cette période : pas de cigarette et hygiène globale de vie au top + sport intensif) je n'aurai envisagé quelconque aide chimique extérieure. A ce jour c'est différent mais il n'en tient qu'à moi parce que je sais ce et comment il faut faire / et ne pas faire !! et cela intervient sur tous les paramètres de vie.


En petit complément parce que le message est déjà long et en petite réponse / intervention globale et à l'attention de Mannichéenne, le Risperdal (selon wiki) est aussi donné en cas de troubles bipolaires , et aussi ... TSA (ce qui corrobore quand même plusieurs intervenants).


Et en supplément autre mais assez lié et visant à dire que je ne suis pas opposé par principe à la médication, mais sans doute faudrait-il essayer de voir (au possible) là où il y a matière à agir et là ou il n'y a pas matière à agir; cad les cas où le médicament est de l'ordre de l'indispensable et les cas où il est de l'ordre de l'accessoire avec moyens personnels d'agir en conséquences (cf exemples précédents).

Ainsi dans le cas de troubles de bipolarité et schizophrénie, très certainement l'intérêt du risperdal est supérieur, et d'autant avec la schizophrénie où des mécanismes / actions d'ordre vitales peuvent s'engager.

Je pourrais compléter, avec des problèmes touchant des désordres de type neurologique comme l'épilepsie. Je ne connaitrais que l'exemple de mon toutou, qui est épileptique. Il a 5 ans et est médicalisé depuis 6 mois. Avant, son épilepsie était encore assez light; elle s'est aggravée. Il n'y a pas vraiment de moyen d'agir dessus, si ce n'est via la médication. Et il faut savoir que potentiellement le chien, à chaque épisode (qui sont devenus longs) joue sa vie et qu'il peut y rester. Pour sa médication, c'est moi qui l'ait "suggérée / quasi imposée" à un véto d'une clinique véto où je m'étais spécialement rendu pour cela parce que mon véto me semblait particulièrement ignorant sur le sujet. En faisant court, le traitement ordinaire (ancien) bousille le foie et assomme l'animal (mon chien est plein de vie ^^) alors je lui ai demandé (contre ce qu'elle proposait dans le protocole initial) d'essayer directement avec un nouveau médoc qui n'a pas ces conséquences. Je m'étais bcp renseigné sur internet. Jusqu'ici cela se passe bien, et bien mieux qu'avant !! :bravo: pourvu que ça dure !!
Modifié en dernier par nouvo le mercredi 9 septembre 2015 à 18:50, modifié 2 fois.
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Manichéenne
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#27 Message par Manichéenne » dimanche 6 septembre 2015 à 15:47

A lire aussi, tout simplement le site d'Egalited : http://www.egalited.org/medicaments.html
nouvo a écrit :En gros: motivation, envie, dépenses physiques, détente vont produire ce que nous trouverons pour compenser dans la chimie et dans les boites, rien de plus..
Dans certains cas. Peut-être.
Autant pour un mal de dos, parfois changer de matelas, adapter son poste de travail et on peut se passer d'antidouleurs.
Pour un délire schizophrénique, ce n'est pas le mode de vie qui va tout régler par magie.
Et pour un enfant TED/TSA/TDA, etc, on peut j'espère souvent se passer de chimie mais (encore une fois je contredis mon pseudo) il faudrait être moins catégorique.
Parce que la phrase ci-dessus, je l'interprète comme : "avec de la bonne volonté et en écoutant ses besoins, votre enfant n'aurait plus besoin de cachets !". Alors soit je suis vraiment nulle comme mère et je ne trouve pas ce qu'il est possible de faire, soit c'est un peu utopiste.
Je prends l'exemple simple de la mélatonine : oui on m'a dit qu'avec une activité physique la journée, puis le soir un temps calme, un rituel, une histoire, une boisson chaude ou un verre de lait, en gardant une heure fixe de coucher, en supprimant les écrans, il devrait dormir et que si ce n'était pas le cas, c'est qu'on s'y prenait mal et qu'on ne faisait pas tout ça. Rien ne marche sauf ce petit cachet miracle, et il le réclame lui même. Surtout pendant les 2 heures qu'il passe à rester éveillé si on ne renouvelle pas l'ordonnance à temps.
Pour les troubles du comportements, c'est pareil. On peut commencer par chercher des astuces, écouter les conseils, et puis parfois ça ne suffit pas.
Diagnostiquée Autiste Asperger et TDA.
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#28 Message par nouvo » dimanche 6 septembre 2015 à 16:13

Manichéenne a écrit :A lire aussi, tout simplement le site d'Egalited : http://www.egalited.org/medicaments.html
nouvo a écrit :En gros: motivation, envie, dépenses physiques, détente EDIT: + PLAISIR vont produire ce que nous trouverons pour compenser dans la chimie et dans les boites, rien de plus..
Dans certains cas. Peut-être.
Autant pour un mal de dos, parfois changer de matelas, adapter son poste de travail et on peut se passer d'antidouleurs.
Pour un délire schizophrénique, ce n'est pas le mode de vie qui va tout régler par magie.
Là je l'ai bien précisé Mannichéenne, notamment concernant la schizophrénie :wink:
Et pour un enfant TED/TSA/TDA, etc, on peut j'espère souvent se passer de chimie mais (encore une fois je contredis mon pseudo) il faudrait être moins catégorique.
Parce que la phrase ci-dessus, je l'interprète comme : "avec de la bonne volonté et en écoutant ses besoins, votre enfant n'aurait plus besoin de cachets !". Alors soit je suis vraiment nulle comme mère et je ne trouve pas ce qu'il est possible de faire, soit c'est un peu utopiste.
Je te rejoins et n'ai pas été catégorique; cf:
nouvo a écrit :Après il peut se trouver des situations (extrêmes) où dans ce contexte l'appui d'un médicament pourra se révéler indispensable"
J'introduisais que, en ce qui concerne les 2 médicaments évoqués et leur mode d'action, il est possible de manière naturelle de les contrebalancer.

Je n'ai pas distingué les enfants dans mon post déjà bien long, mais j'y ai bien sûr pensé, notamment en lien au recul / aux modes d'actions potentielles dont ils peuvent être capables ou non liés à leur âge.
Ainsi l'on comprend bien qu'à 8 ans un enfant n'a pas le même pouvoir d'action qu'une personne qui aura 30 ou 40 ans parce qu'au fil des années cet adulte aura acquit des connaissances sur lui-même, ce que ne pourra avoir un enfant.
Mannichéenne a écrit : Je prends l'exemple simple de la mélatonine : oui on m'a dit qu'avec une activité physique la journée, puis le soir un temps calme, un rituel, une histoire, une boisson chaude ou un verre de lait, en gardant une heure fixe de coucher, en supprimant les écrans, il devrait dormir et que si ce n'était pas le cas, c'est qu'on s'y prenait mal et qu'on ne faisait pas tout ça. Rien ne marche sauf ce petit cachet miracle, et il le réclame lui même. Surtout pendant les 2 heures qu'il passe à rester éveillé si on ne renouvelle pas l'ordonnance à temps.
Pour les troubles du comportements, c'est pareil. On peut commencer par chercher des astuces, écouter les conseils, et puis parfois ça ne suffit pas.
Pour le sommeil / la fatigue, le sport a été souvent un très bon moyen de trouver le sommeil. Après tous n'aiment ou n'ont pas envie ou n'apprécient pas les sports et activités qui fatiguent.. aussi.
Malgré cela, enfant je me souviens que je m'endormais souvent avec un fond de musique (walkman) dans les oreilles.
Toujours un peu "grand enfant" parfois, ces temps, je m'endors avec de la musique (musique zen) et casque à volume très bas. :geek:

Après, rester éveillé n'est peut-être pas dramatique ?? je sais pas, je ne suis ni à ta place ni à la place de ton enfant.
Mais, a priori, si on enlève un élément pouvant aider à l'endormissement, il semble assez normal que par la suite on ait du mal à s'endormir, cela peut-être jusqu'à ce que l'organisme trouve son (nouveau) rythme. :?:
Modifié en dernier par nouvo le mercredi 9 septembre 2015 à 18:52, modifié 1 fois.
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Re: médication

#29 Message par nouvo » dimanche 6 septembre 2015 à 16:32

Quant à la mélatonine évoquée, je ne m'étais pas particulièrement penché dessus (bien que j'avais vu qu'ici - notamment - sa prise était indiquée / conseillée pour le sommeil).

Alors hier j'ai du prendre " mon cachet " ^^, j'avais envie de noisettes !! :)

" Les noix et les noisettes sont une source importante de mélatonine facilement absorbée par l'organisme. La mélatonine se retrouve également dans le maïs, les tomates et les pommes de terre, mais en quantités nettement inférieures. La teneur en mélatonine de plusieurs aliments serait encore très mal connue. L'organisme peut d'ailleurs l'extraire des sources végétales (riz, bananes, ananas, etc.) " https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9latonine

La mélatonine est aussi un dérivé issu de la serotonine.

Ainsi, "logiquement" si l'on a un déficit / déséquilibre en serotonine (cf propos autre post) et bien le sommeil est perturbé.

Ce qui montre encore que bcp de choses sont liées si / dès que l'on se penche dessus.
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#30 Message par freeshost » dimanche 6 septembre 2015 à 16:34

On va manger des noix et des noisettes avant de se coucher. :mrgreen:
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.

Diagnostiqué autiste en l'été 2014 :)

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