Le small talk
Le small talk
Voici l'exercice le plus compliqué pour moi qui ne suis pourtant pas autiste : le small talk. Je viens vous demander ici comment vous faites, quelles stratégies vous avez développées pour vous en sortir sans trop de casse. Parce que aujourd'hui, j'en ai marrrrrrrrre de ma tronche . C'est vraiment un exercice affreux pour moi tellement je ne suis pas à l'aise et que j'ai honte de mes incapacités. CCChuiiii nulllllee . Bizarement, quand je ne connais pas la personne, je suis très à l'aise pour parler, demander mon chemin ou autre. Je suis aussi à l'aise avec les gens que je connais très bien.
Par contre, là où ça bloque chez moi, c'est quand c'est dans un cadre donné, le pire pour moi étant le small talk avec des mamans d'élèves. Aujourd'hui par exemple, c'était une dame que je connais depuis près de 15 ans car nos ainés se suivent depuis la petite maternelle. Le truc, c'est qu'il faut parler suffisamment sans trop en dire non plus, c'est un exercice de haute volée et avec le sourire qui va bien s'il vous plait .PFfff. Horrible. Après j'ai honte parce que je sais que je n'ai pas été comme il aurait fallu. Ras le bol C'est pas faute d'avoir progressé toute ma vie dans les différentes strates, mais là, vraiment, cet exercice me semble irréalisable correctement et je ne sais pas ce qui bloque, pourquoi je n'y arrive pas.
Vos pistes, vos témoignages, compréhension du truc et vos astuces sont les bienvenus.
Par contre, là où ça bloque chez moi, c'est quand c'est dans un cadre donné, le pire pour moi étant le small talk avec des mamans d'élèves. Aujourd'hui par exemple, c'était une dame que je connais depuis près de 15 ans car nos ainés se suivent depuis la petite maternelle. Le truc, c'est qu'il faut parler suffisamment sans trop en dire non plus, c'est un exercice de haute volée et avec le sourire qui va bien s'il vous plait .PFfff. Horrible. Après j'ai honte parce que je sais que je n'ai pas été comme il aurait fallu. Ras le bol C'est pas faute d'avoir progressé toute ma vie dans les différentes strates, mais là, vraiment, cet exercice me semble irréalisable correctement et je ne sais pas ce qui bloque, pourquoi je n'y arrive pas.
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Officiellement non-autiste
"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: Le small talk
Les gens aime bien parler. Confirmé ou développer se qu'ils disent est pour moi plus facile que donner à l'échange simplement parcequ'il me vient est souvent hors contexte et plein de liens sans construction cohérente. J'ai beaucoup de mal à demander et cela me demande souvent de verbalisé en boucle dans ma tête ou d'anticipé le déroulement. J'ai besoin de deviner ou les gens "vont" sinon je ne perçois pas ou mal ce qu'il me dise. J'ai donc tendance à avoir une approche très psychologique et chercher à comprendre comment ils pensent en me conformant à ce qu'ils disent ce qui ne marche pas tout le temps.
Après, en fonction de la situation et de mon énergie, j'ai tendance à fuir la situation plus ou moins cordialement ou si je suis avec un tiers, d'encourager à ce que les 2 personnes se parlent sans moi. J'ai lu que le "small talk" était là pour détendre l'atmosphère et resseré les liens entre les gens. Mais si cela t'angoisse et que cela porte à être jugé, cette méthode ne permet pas de répondre à ce pourquoi elle existe. Donc dans certaines situation, peut-être ne faut-il pas l'utiliser même si ça marche pour d'autre.
Tu peux aussi t'excuser de ta maladresse. J'ai réussi des fois à résoudre une situation de quiproquo. Le tout est de montrer que l'on ne fait pas exprès et que l'on est pas hostile.
J'espère avoir été utile.
Courage! Don't panic!
Après, en fonction de la situation et de mon énergie, j'ai tendance à fuir la situation plus ou moins cordialement ou si je suis avec un tiers, d'encourager à ce que les 2 personnes se parlent sans moi. J'ai lu que le "small talk" était là pour détendre l'atmosphère et resseré les liens entre les gens. Mais si cela t'angoisse et que cela porte à être jugé, cette méthode ne permet pas de répondre à ce pourquoi elle existe. Donc dans certaines situation, peut-être ne faut-il pas l'utiliser même si ça marche pour d'autre.
Tu peux aussi t'excuser de ta maladresse. J'ai réussi des fois à résoudre une situation de quiproquo. Le tout est de montrer que l'on ne fait pas exprès et que l'on est pas hostile.
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Diagnostiqué le 03/10/2016...
- Bubu
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Re: Le small talk
C'est assez curieux que quelqu'un crée un sujet juste là-dessus, d'autant que ça aurait pu être glissé dans le sujet [Coin des développeurs]
En fait c'est un langage génial, les gars ils ont réussit à créer le langage parfait.
(Après j'aime pas pas ce language : j'ai eu 3/20 à l'éxamen, enfin c'est pas le language en soit, c'est plus le contexte. Enfin j'ai eu 18 au rattrapage )
Déjà, c'est pas compliqué, c'est même pas un language "orienté" objet, mais un langage objet : tout court.
Tout est object, c'est pas de la pub c'est juste vrai.
Après on peut s'amuser : comment ils ont fait pour définir l'objet "classe", alors ils qu'ils avaient même pas définit l'objet.
Après c'est des gros malins, ils utilisent des "bouchons" des trucs qui permettent que l'oeuf et la poule soient définis au même moment.
Enfin, c'est une bête curieuse pour moi .
Mais déjà, ils ont jugé superflu, de gérer les priorités au niveau arithmétique :
1 + 2 * 3 = 9. C'est moche hein ! Mais je chipote, stop.
Après il y a une très solide communauté derrière, mais je me permets de la jouer facile, parfois, j'ai l'impression que dans leur délire académique, ils oublient quand même qu'un ordi, c'est quand-même fait pour calculer, en fait.Finalement, quoi. Et vite tant qu'à faire, on les cadence pas au milliard d'instructions par seconde pour s'amuser avec des délires académiques.
En fait c'est un langage génial, les gars ils ont réussit à créer le langage parfait.
(Après j'aime pas pas ce language : j'ai eu 3/20 à l'éxamen, enfin c'est pas le language en soit, c'est plus le contexte. Enfin j'ai eu 18 au rattrapage )
Déjà, c'est pas compliqué, c'est même pas un language "orienté" objet, mais un langage objet : tout court.
Tout est object, c'est pas de la pub c'est juste vrai.
Après on peut s'amuser : comment ils ont fait pour définir l'objet "classe", alors ils qu'ils avaient même pas définit l'objet.
Après c'est des gros malins, ils utilisent des "bouchons" des trucs qui permettent que l'oeuf et la poule soient définis au même moment.
Enfin, c'est une bête curieuse pour moi .
Mais déjà, ils ont jugé superflu, de gérer les priorités au niveau arithmétique :
1 + 2 * 3 = 9. C'est moche hein ! Mais je chipote, stop.
Après il y a une très solide communauté derrière, mais je me permets de la jouer facile, parfois, j'ai l'impression que dans leur délire académique, ils oublient quand même qu'un ordi, c'est quand-même fait pour calculer, en fait.Finalement, quoi. Et vite tant qu'à faire, on les cadence pas au milliard d'instructions par seconde pour s'amuser avec des délires académiques.
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
"Ce syndrome est caractérisé chez ce patient par l’absence de détérioration intellectuelle, un syndrome dysexécutif, un déficit d'attention"
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- Bubu
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Re: Le small talk
Oups, en fait j'ai absolument rien compris ! Je croyais que tu parlais du langage de programmation. Désolé !
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- evolution650HBn°2
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Re: Le small talk
Je te comprends parfaitement...
Moi-même ai beaucoup de mal avec ça, et j'ai remarqué que souvent les gens me "fuient" ou évitent d'être seuls avec moi car j'ai autant de conversation qu'une chaise.. ce qui en plus de me mettre mal à l'aise, les met je crois mal à l'aise eux.
Donc peut-être qu'en étant "suffisamment mauvaise" les gens finissent par s'abstenir ?
Voilà.. c'était le "conseil en mousse" du jour :/
Moi-même ai beaucoup de mal avec ça, et j'ai remarqué que souvent les gens me "fuient" ou évitent d'être seuls avec moi car j'ai autant de conversation qu'une chaise.. ce qui en plus de me mettre mal à l'aise, les met je crois mal à l'aise eux.
Donc peut-être qu'en étant "suffisamment mauvaise" les gens finissent par s'abstenir ?
Voilà.. c'était le "conseil en mousse" du jour :/
Non-diag.
"Just another brick in the wall."
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Re: Le small talk
Je confirme qu'il suffit d'être mauvaise : éviter de regarder les gens, répondre simplement par oui ou non s'ils posent une question, sans relancer, rester soi-même silencieuse s'ils ne disent rien, ne pas acquiescer ou surenchérir lorsqu'ils affirment ce qui selon eux est une "vérité universelle"...
Les gens s'avisent rarement plus d'une fois de me choisir comme partenaire potentielle de papotage.
Les gens s'avisent rarement plus d'une fois de me choisir comme partenaire potentielle de papotage.
Re: Le small talk
Je comprends à 100%, d'ailleurs je ne fais pas, à la fin personne n'est content et moi ça me fatigue.
Introvertie pas de tsa pour moi
maman d'un petit garçon TSA et TDAH
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Re: Le small talk
Je n'ose pas parler de stratégie ...
Disons que j'écoute beaucoup, j'acquiesce ...
Bref, je sauve vaguement les meubles ...
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TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).
- Bubu
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Re: Le small talk
Vous vous compliquez la vie les amis.
Si quelqu'un vous dérange, pas besoin de vous remettre en question, c'est déjà lui faire trop d'honneur.
Vous savez, on nous embête avec notre mutisme ? Voire "mutisme selectif" ? Profitons-en : usons et usons de cela, à tord et à travers. (C'est plus simple)
Pourquoi nous embêter de parler aux gens qu'on aime pas ?
Si quelqu'un vous dérange, pas besoin de vous remettre en question, c'est déjà lui faire trop d'honneur.
Vous savez, on nous embête avec notre mutisme ? Voire "mutisme selectif" ? Profitons-en : usons et usons de cela, à tord et à travers. (C'est plus simple)
Pourquoi nous embêter de parler aux gens qu'on aime pas ?
TSA, diagnostic établi à mes 33 ans par le CRA de ma région.
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Re: Le small talk
je trouve ça assez insupportable: c'est une perte de temps et ça n'apporte rien, vraiment !
En général, je n'entretiens pas et les gens comprennent vite que ça ne m'intéresse pas. Si je suis obligée de toute façon, ben je n'y arrive pas. En général, je passe pour mal polie, c'est triste. Ce qui me gonfle le plus, c'est que je ne me désintéresse pas des gens. Au contraire, si des personnes ont un vrai problème, je vais faire mon max pour les aider alors que la plupart des personnes s'en foutent. Mais au quotidien, c'est moi qui passe pour la voisine/belle-fille/collègue/etc... insensible
Pas de recette miracle donc. Juste un truc: en observant mon copain, j'ai retenues des expressions/réponses opportunes que je "ressors" dans le contexte. Vu que ce sont des sujets redondants souvent, ça passe pas mal.
En général, je n'entretiens pas et les gens comprennent vite que ça ne m'intéresse pas. Si je suis obligée de toute façon, ben je n'y arrive pas. En général, je passe pour mal polie, c'est triste. Ce qui me gonfle le plus, c'est que je ne me désintéresse pas des gens. Au contraire, si des personnes ont un vrai problème, je vais faire mon max pour les aider alors que la plupart des personnes s'en foutent. Mais au quotidien, c'est moi qui passe pour la voisine/belle-fille/collègue/etc... insensible
Pas de recette miracle donc. Juste un truc: en observant mon copain, j'ai retenues des expressions/réponses opportunes que je "ressors" dans le contexte. Vu que ce sont des sujets redondants souvent, ça passe pas mal.
Aspie diagnostiquée au CRA de Toulouse
Re: Le small talk
Oui, en effet, on peut confondre avec le langage informatique. Pas graveBubu a écrit :Oups, en fait j'ai absolument rien compris ! Je croyais que tu parlais du langage de programmation. Désolé !
Merci Rem 82!Rem 82 a écrit :Je te comprend juste énormément Pupuce !
Bon courage !!!!!!!!
Ben, moi aussi en fait, mais je ne veux pas que ça se voit. Disons que je n'ai pas la conversation qu'il faut avoir(trop décalée par rapport à ce qui est attendu si je parle et si je ne parle pas de façon décalé de ce qui me vient sur le moment, c'est le vide abyssal et ce n'est juste pas supportable sur le plan de la gêne)evolution650HBn°2 a écrit :j'ai autant de conversation qu'une chaise..
Je n'y crois malheureusement pas. Ce n'est pas nouveau, par exemple, avec cette dame. Elle a bien dû voir depuis le temps que je ne suis pas à l'aise avec elle. Ca ne l'empêche pas de me regarder avec ses gros yeux globuleux inquisiteurs et son grand sourire ultra bright, attendant une répartie que je n'ai pas ou quelques infos qui ne viendront pas ou alors maladroitement. Spice de sadique ^^.evolution650HBn°2 a écrit :Donc peut-être qu'en étant "suffisamment mauvaise" les gens finissent par s'abstenir ?
Voilà.. c'était le "conseil en mousse" du jour :/
Je pense que cette stratégie est la bonne. En fait, il faut juste arrêter de vouloir savoir faire un truc en espérant réussir un jour(qui ne vient et ne viendra jamais)et de se mettre en difficulté, tout ça pour paraître normale. Il doit falloir assumer être mauvaise, se le dire une fois pour toute et agir en fonction. Après, j'essaie de voir concrètement comment je peux faire. Le problème, c'est que c'est de l'impro 100%, les phrases ne sont jamais les mêmes en face. Comment faire par exemple au début? Elle me dit "ça va?" je réponds "oui, et toi?" On se l'est dit deux fois et avec un gros silence derrière "qu'est-ce que tu deviens?" --> j'avais pas envie de parler, trop de choses me viennent en tête et rien ne sort correctement dans l'ordre, exactement comme l'explique 'Οδυς :Lilas a écrit :Je confirme qu'il suffit d'être mauvaise : éviter de regarder les gens, répondre simplement par oui ou non s'ils posent une question, sans relancer, rester soi-même silencieuse s'ils ne disent rien, ne pas acquiescer ou surenchérir lorsqu'ils affirment ce qui selon eux est une "vérité universelle"...
Les gens s'avisent rarement plus d'une fois de me choisir comme partenaire potentielle de papotage.
Comment s'en sortir concrètement? Parce que le fait même qu'il y ait un lonnnnnnng silence veut dire qu'il faut que je rebondisse, c'est affreusement gênant de laisser le silence se prolonger. Je ne sais pas comment faire concrètement. Je ne peux pas faire comme si je ne l'avais pas vu(même si finalement j'aurais aimé ne pas la voir), je n'aime pas ce principe. En fait, le mieux est sans doute de couper court, quitte à paraitre un peu malpolie. Ne rien dire sur soi même s'il y a des questions directes, essayer d'esquiver? Je préfère me faire passer pour quelqu'un de malpolie que d'être aussi mal à l'aise, ça me coûte beaucoup trop. Quand ils te posent des questions directes sur toi, sur ce que tu deviens, comment fais-tu 'Οδυς pour esquiver? Je ne veux pas les mettre mal à l'aise non plus en ne répondant pas!'Οδυς a écrit :simplement parcequ'il me vient est souvent hors contexte et plein de liens sans construction cohérente.
Quand tu dis que tu ne fais pas, ça veut dire que tu ne réponds pas quand ils viennent vers toi avec un large sourire et te demande comment tu vas et ce que tu deviens? C'est difficilement envisageable pour moi parce que je ne veux pas qu'ils soient heurtés non plus! Moi aussi ça me fatigue et en plus, je suis super mal après. Je voudrais que tout le monde s'y retrouve, et la personne, et moi, sans vexer qui que ce soit mais sans que ça me mette à mal non plus. Trouver une façon de faire qui aille et à eux(même s'ils seront peut-être frustré)et à moi(pas trop mal à l'aise).gog a écrit :Je comprends à 100%, d'ailleurs je ne fais pas, à la fin personne n'est content et moi ça me fatigue.
Le problème je crois, c'est quand les gens ne veulent pas parler d'eux(un peu comme cette femme)et posent des questions très directes sur toi. C'est là que c'est difficile de ne pas se vautrer lamentablement. J'ai bien essayé de la brancher sur elle mais à chaque fois, yavait un retour parce que si j'ai bien compris, c'est le but même du small talk, toute sa virtuosité réside dans le ping-pong, arrrgggg....Elle disait trois trucs en me montrant qu'elle ne voulait pas développer et me renvoyait la balle. Obligée de faire pareil sauf que je ne sais pas. Enfin bref, je vais méditer tout ça.Tugdual a écrit :Je n'ose pas parler de stratégie ...
Disons que j'écoute beaucoup, j'acquiesce ...
Bref, je sauve vaguement les meubles ...
Merci beaucoup pour vos interventions, ça fait du bien de sentir comprise. La piste la meilleure me semble être d'accepter d'abord d'être mauvaise. Ensuite, trouver une façon de faire qui aille à la personne même si je ne rentre pas dans le truc du small talk et qui me satisfasse aussi. Il faut que je réfléchisse à cette façon de faire. Pour l'instant, je ne vois pas trop, sans prendre le risque de vexer la personne.
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"J'aurais pas été besoin" Nikos Aliagas, philosophe grec des Lumières
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Re: Le small talk
Ben, je n'ai rien contre cette personne. Je préfèrerais ne pas l'aimer, ce serait plus simple, je n'aurais aucun remord à être conBubu a écrit : Pourquoi nous embêter de parler aux gens qu'on aime pas ?
Elle me dérange, mais elle ne le fait pas exprès, cela part d'un bon sentiment chez elle, donc je ne me sens pas d'être grossière gratuitementBubu a écrit :Si quelqu'un vous dérange, pas besoin de vous remettre en question, c'est déjà lui faire trop d'honneur.
Je ne suis pas mutique(pas autiste), mais j'ai quelques difficultés s'en rapprochant.Bubu a écrit :Vous savez, on nous embête avec notre mutisme ? Voire "mutisme selectif" ? Profitons-en : usons et usons de cela, à tord et à travers. (C'est plus simple)
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Re: Le small talk
C'est triste, mais tu as l'air de l'assumer, moi je ne l'assume pas, je ne veux pas qu'ils voient que ça ne m'intéresse pas du tout. Et puis ce n'est pas que eux ne m'intéresse pas, loin de là, c'est juste la forme de la discussion qui est difficile et inintéressante pour moi. Je développe toujours trop alors que le principe même de ces small talk est de rester le plus superficiel possibleAthéna a écrit :En général, je n'entretiens pas et les gens comprennent vite que ça ne m'intéresse pas. Si je suis obligée de toute façon, ben je n'y arrive pas. En général, je passe pour mal polie, c'est triste.
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Re: Le small talk
gog a écrit :Je comprends à 100%, d'ailleurs je ne fais pas, à la fin personne n'est content et moi ça me fatigue.
La même en presque pire. De toutes façons je suis bizarre et je fais la gueule sauf quand je suis lancée et là je dis BEAUCOUP trop de choses et ensuite je ne dors plus pendant deux nuits...
C'est juste insupportable de vivre comme ça. Je ne suis bien que dans une ville où je ne connais personne, ou mieux, dans un pays étranger.
Là j'ai posé mon garçon au sport, il y avait absolument tous les parents que je connais, dont certains avec qui j'ai bossé, certains dont j'ai eu les gosses en classe, d'autres avec qui j'ai fait une autre activité. Cauchemardesque, le choix entre la peste - discuter en m'épuisant à rester normale - et le choléra, c à dire passer pour la pas sympa de service.
Je n'ai pourtant rien contre personne, mais j'ai PAS envie de causer de tout et de rien.
Ah et puis j'ai appris qu'apparemment c'était mal vu de manger avec les enfants plutôt qu'avec les adultes en sortie scolaire, oui mais moi je surveille mes élèves et je socialise avec eux, c'est tout l'intérêt de faire autre chose que de l'école.
Aspie et HPI,
et maman du même en pas pareil, il a 12 ans.
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