Diagnostic ?

Pour les personnes qui souhaitent échanger, partager, trouver du soutien, dans l'attente du diagnostic.
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Family Man
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Re: Diagnostic ?

#16 Message par Family Man » samedi 5 janvier 2019 à 12:11

bonjour,

je vois que nous passons tous par le même parcours du combattant pour poser un diagnostic SA;

voici le parcours de mon fils de 14 ans suite à une suspiscion d'Asperger cet été 2018;
ça te donnera quelques repère de plus sur : diplômes, délais, coûts, tests et structures médicales

- prise de RV pour un bilan avec un Neuropsychologue Libéral : 2 mois de délai (suite désistement)
(Master de Psychologie Spécialisé en Neuropsychologie Cognitive Clinique reconnu par l'état)

=> 3 RV : entretien / entretien + WAIS 5 + test des visages / bilan (280€)
"forte probabilité de syndrome d'Asperger à confirmer par un psychiatre diplômé"
"prévoir accompagnement par un programme de remédiation en habileté sociale"

- contact avec le CRA qui m'aiguille vers le CMP de mon secteur géographique (centre médico-psychologique) :
prise de RV pour diagnostic et remédiation avec un psychiatre du CMP : 2 mois de délai (suites relances)

=> 2 RV : entretien avec transmission du bilan / entretien pour proposer ce qui suit :
> intégrer un atelier de remédiation sociale : groupe encadré par orthophoniste, ergothérapeute, ...
(une prise en charge à 100% semble possible par CPAM + mutuelle)
> passer un ADI-R et un ADOS fin 2019 (!) car personnel en formation sur ces 2 tests pour validation HAS

j'ignore à date combien je vais payer pour 1 ADI-R + 1 ADOS dans le cadre d'un CMP (*) mais je pense que c'est une étape indispensable pour que mon fils cesse de se croire "bizarre", s'accepte comme "aspie" et puisse se construire.

(*) je cherche actuellement les mesures du 4ème plan autisme qui peuvent s'appliquer aux adolescents

Cordialement,

Family Man
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Aeryn
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Re: Diagnostic ?

#17 Message par Aeryn » dimanche 6 janvier 2019 à 0:24

Les soins en CMP sont pris en charge à 100% par la sécurité sociale normalement. Donc vous n'aurez probablement rien à débourser de votre poche pour l'ADI-R et l'ADOS s'ils sont fait au CMP.
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Re: Diagnostic ?

#18 Message par Family Man » dimanche 6 janvier 2019 à 1:43

Merci pour cette information Aeryn,

auriez-vous un conseil à me donner sur la manière de présenter ce diagnostic à mon fils de 14 ans, de lui "donner du sens" ?

je m'explique : lors du 1er RV au CMPIJ, lorsque le psychiatre lui a demandé les raisons de sa présence, il a répondu :
" je suis ici pour obtenir le tampon "Asperger" qui me permettra d'être dispensé de SNU (*) l'an prochain."

(*) nouveau Service National Universel qui prévoit de brasser les lycéens d'une classe d'âge pendant 15 jours d'activités et 15 nuits en dortoir

Cordialement,

Family Man
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hazufel
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Re: Diagnostic ?

#19 Message par hazufel » dimanche 6 janvier 2019 à 10:08

Vous pouvez lui expliquer les caractéristiques de l’autisme sans déficience intellectuelle, dans ces différences par rapport aux autres, ce que ça implique chez lui en particulier et les difficultés auxquelles il peut se retrouver confronté.

Quels sont ses atouts aussi, ce qui peut l’aider à appréhender ses difficultés et ce que les autres peuvent percevoir dans sa façon d’être.
Beaucoup de livres peuvent vous aider, comme « le guide complet » du SA d’Atwood, « Autisme une autre intelligence » de Mottron et aussi « comprendre les règles tacites des relations sociales » de Grandin et Barron. Il ressort en février sous un autre titre : Grandin - Barron.
Vous pouvez aussi vous appuyer sur ces compte rendus de tests, pour analyser avec lui ses pics de compétence et ses plus grandes difficultés.
TSA & SAMA
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Aeryn
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Re: Diagnostic ?

#20 Message par Aeryn » dimanche 6 janvier 2019 à 12:24

Family Man a écrit : dimanche 6 janvier 2019 à 1:43
auriez-vous un conseil à me donner sur la manière de présenter ce diagnostic à mon fils de 14 ans, de lui "donner du sens" ?
Je n'ai pas de réponse toute faite à vous donner. Cela dépend des difficulté auxquelles il fait face, leur retentissement dans son quotidien et sa manière de les gérer, de ce que vous avez déjà abordé avec lui (j'imagine que vous lui avez un minimum expliqué pourquoi vous le conduisiez au CMPIJ ?).

Je pense que la meilleure manière de lui faire comprendre les tenants et aboutissants de la démarche diagnostique et surtout ce que le diagnostic impliquerait en lui-même serait que les professionnels qu'il rencontrera au cours de l'évaluation diagnostique lui expliquent en quoi consiste cette évaluation et ce qu'elle permettra de mettre en évidence (des difficultés ou non dans tel ou tel domaine), puis que chaque professionnel lui explique lors de la restitution les points forts et les difficultés qu'ils ont retrouvé chez lui, et ce que cela implique.
Votre fils ayant 14 ans, les professionnels le feront normalement spontanément, mais cela dépend de la "qualité" du CMPIJ (certains sont bons, d'autres moins. Celui dans lequel vous avez consulté semble de bonne volonté puisqu'ils se forment aux outils de diagnostic recommandés par la HAS, mais s'ils sont en train de se former, cela signifie également qu'ils ne le sont pas à l'heure actuelle et donc qu'ils n'ont pas l'habitude de rencontrer des enfants ou des jeunes présentant le même tableau clinique que celui de votre fils).
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Re: Diagnostic ?

#21 Message par Family Man » lundi 7 janvier 2019 à 3:17

bonjour hazufel et Aeryn, merci pour vos retours ! ça nous aide beaucoup à faire le point

nous avons déjà coché en 2018 quelques unes des étapes que vous évoquez :

- un ami médecin ayant remarqué le comportement social et la gestuelle de notre fils,
il nous a recommandé d'effectuer bilan neuro-psychologique ou psychométrique

- ce bilan a mis en évidence :
> un profil WISC-V hétérogène avec de fortes prédilections (ICV:142, IVS:129, IRF:131 vs IMT:107, IVT:105)
(peut-être un HPI mais pénalisé par des ressources attentionnelles fragilisées par sa pensée arborescente)
> une bonne reconnaissance des émotions faciales mais une faiblesse pour comprendre les intentions d'autrui
> une attitude fuyante (regard, posture), une appréhension d'autrui (contact, opinion, jugement)
> une difficulté pour entrer en contact qui aboutit à un déni (finalement cette personne est sans intérêt)
> des centres d'intérêt spécifiques (programmation de mécanismes, jeu vidéo, codes informatiques)

- la psychologue a conclu que la probabilité d'un Syndrome d'Asperger était élevée,
nous a recommandé de consulter un psychiatre pour valider le diagnostic de SA,
et de recourir si possible à un programme de remédiation en habiletés sociales.

- nous avons étudié le guide du SA d'Attwood pour expliquer sa différence à notre fils, avons relu son anamnèse
et conclue qu'il avait sans doute déjà vécu plusieurs phases qui rappellent les 4 stratégies de compensation d'Attwood
> dépression vers 7 ans
> fuite dans l'imaginaire entre 8 et 9 ans
> arrogance vis à vis de son entourage de 12 ans à aujourd'hui ("ce n'est pas moi qui suis bizarre mais eux qui sont nuls")
> imitation depuis peu : il semble reproduire le phrasé et l'humour de youtubers populaires pour se construire une image

- le CMPIJ nous a convaincu de le faire sécher les cours tous les lundi matin pour rejoindre un atelier de 4 adolescents
dont l'activité consiste à organiser ensemble, avec l'aide des encadrants, une semaine de vacances à Guérande en avril;
à charge pour eux de choisir, réserver, négocier l'hébergement, la restauration, le transport, les activités ...

... notre fils commence lundi 14 janvier et c'est là que les choses se corsent :

- il sait que ses absences du lundi matin se remarqueront et craint les regards et les questions de ses camarades :
=> nous lui avons proposé de mettre au courant le médecin scolaire référent et le professeur principal
mais il craint les fuites auprès de ses camarades
=> nous luis avons proposer avec l'accord du CMPIJ de prétexter un traitement médical sans préciser lequel
mais il ne souhaite pas non plus qu'on le croit atteint d'une grave maladie.

- par ailleurs, il est un peu déstabiliser par le fait qu'on insiste pour aller jusqu'au diagnostic :
=> nous lui avons expliqué que son bilan et son vécu pointent clairement vers un SA
mais que des tests plus détaillés lui serviront pour mieux connaître et gérer sa différence
(j'ignore encore tout de l'ADOS et l'ADI-R ... auriez-vous un lien, une bibliographie ? j'espère ne pas lui dire trop d'âneries)
=> nous avons ajouté que ces tests sont exigés par l'administration (HAS) pour diagnostiquer officiellement un SA
et prendre en compte sa différence en activant certains droits, aménagements, dispense ..
(heu ? au secours ? à vrai dire j'ignore complètement lesquels ! officiellement et officieusement, quelles sont les options ?)

- il s'agace également que nous soyons près à attendre fin 2019 pour lui faire passer l'ADOS et l'ADI-R
mais pas près à attendre l'an prochain pour un programme de remédiation en habiletés sociales :
=> nous lui avons expliqué que c'est une opportunité inespérée de suivre ce programme avant le lycée
car les codes sociaux y seront plus complexes (suis preneur d'info si vos enfants ont un vécu récent de lycéens)

- il souhaite intégrer un lycée proposant la nouvelle spécialité "NSI" (numérique et sciences informatiques)
car elle lui permettrait de s'appuyer en 1ère et terminale sur ses centres d'intérêt spécifiques;
il s'agit d'une spécialité rare pour laquelle une lettre de motivation est bienvenue mais il hésite encore sur sa stratégie :
"faut-il me déclarer aspie passionné de codage ? ai-je le droit sans diagnostic ? qu'est-ce-que j'y gagne ? quels sont les risques ?"

=> grosse hésitation de mon côté : impossible de lui livrer le fond de ma pensée sans filtre !
de mon point de vue, il faudrait le dire au proviseur du lycée pour éviter une gaffe d'un professeur
(humiliation en sport, isolement lors de la formation de groupes, moquerie les jours d'épuisement, ...)
et pour négocier de tous petits aménagements qui valent de l'or ; par ex : pour lui permettre d'aller à la bibli
ou au club de robotique au lieu de tourner seul comme une âme en peine dans la cour pendant les interclasses.
(en fait, je me demande si c'est mieux de s'inscrire anonymement et d'aborder le sujet plus tard avec le lycée
ou de jouer carte sur table dès l'inscription ?)

=> ensuite, il faudrait rester discret avec ses camarades mais est-ce possible ? d'anciens collégiens connaissent sa réputation bizarre,
par ailleurs, à moins d'un miracle du programme de remédiation, il y a des situation simples et récurrentes qu'il n'arrive pas à gérer;
par ex : il a eu 3 amis (successifs) en 7 ans et tourne seul en rond pendant la récréation quand ils ne sont pas avec lui.
(idée : vais lui offrir l'un des 2 ouvrages de Grandin et Barron dont vous m'avez parlé hazufel ;-) ... j'aime la couverture du second :-)
"Pourquoi jouer avec les enfants du quartier alors que je voudrais compter les grains de sable ?")

voilà, y a encore du boulot, mais comme vous le voyez, le bilan neuropsychologique fait en 2018 comporte un WISC mais pas de tests permettant de cerner quel profil d'aspie est mon fils : je voudrait en savoir plus sur son "altération des situations sociales réciproques";
je vais en parler au CMPIJ pour savoir si en parallèle du programme de remédiation, on peut tester et classer en catégorie les différents
types de communication et d'interaction sociales afin de détecter dans lesquels mon fils est le plus ou le moins à l'aise par exemple;
c'est peut-être ça la différences entre un bilan et un pré-diagnostic SA non ?
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Aeryn
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Re: Diagnostic ?

#22 Message par Aeryn » lundi 7 janvier 2019 à 8:24

Family Man a écrit : lundi 7 janvier 2019 à 3:17 (j'ignore encore tout de l'ADOS et l'ADI-R ... auriez-vous un lien, une bibliographie ? j'espère ne pas lui dire trop d'âneries)
=> nous avons ajouté que ces tests sont exigés par l'administration (HAS) pour diagnostiquer officiellement un SA
L'ADI-R est un entretien semi-structuré réalisé par le médecin avec les parents (ou au moins une personne ayant bien connu le patient pendant sa petite enfance). Il permet de rechercher des arguments en faveur d'un trouble du spectre autistique au cours de cette période. En effet, les signes sont généralement les plus marqués vers l'âge de 4-5 ans. L'ADI-R revient sur cette période du développement de l'enfant.
L'ADOS est un test dont il existe différents modules (a priori ce serait un module 3 pour votre fils, le choix du module dépend globalement de l'âge de l'enfant et de ses capacités langagières). Il se structure autour de situations de jeu et de discussion informelle avec le patient. Son objectif est également de rechercher des signes évocateur d'un TSA en évaluant le fonctionnement du patient à un instant T.
L'ADI-R et l'ADOS sont effectivement les deux éléments majeurs recommandés par la HAS pour le diagnostic de TSA.
Family Man a écrit : lundi 7 janvier 2019 à 3:17 et prendre en compte sa différence en activant certains droits, aménagements, dispense ..
(heu ? au secours ? à vrai dire j'ignore complètement lesquels ! officiellement et officieusement, quelles sont les options ?)
Je laisse les parents d'enfants TSA en âge collège/lycée vous répondre.
Votre fils doit effectivement bénéficier d'aménagements. Attention cependant à ne pas faire en sorte qu'il ne soit plus confronté à aucune difficulté : son passage à l'âge adulte (où il ne bénéficiera plus d'autant de soutien et d'aménagements) risquerait d'être d'autant plus compliqué s'il n'a pas été amené à mettre en place un certain nombre de stratégies de compensation. Certains enfants ayant bénéficié de "trop" d'aménagements ont tendance à penser ensuite que tout leur est dû et leur pronostic est au final moins bon que s'ils avaient été soutenus mais poussés à faire des efforts d'adaptation.
[Parenthèse pour ceux qui diront qu'il faut absolument mettre en place tous les aménagements possibles et imaginables : je pense que toutes les personnes un peu au fait de la situation des personnes autistes en France savent qu'à l'âge adulte, il faut souvent se débrouiller avec ses propres moyens pour espérer avoir une qualité de vie satisfaisante, il faut pour cela avoir "entraîné" un minimum ses capacités de compensation].
Family Man a écrit : lundi 7 janvier 2019 à 3:17 je voudrait en savoir plus sur son "altération des situations sociales réciproques";
je vais en parler au CMPIJ pour savoir si en parallèle du programme de remédiation, on peut tester et classer en catégorie les différents types de communication et d'interaction sociales afin de détecter dans lesquels mon fils est le plus ou le moins à l'aise par exemple; c'est peut-être ça la différences entre un bilan et un pré-diagnostic SA non ?
Ce qui pourrait apporter quelques réponses à la question que vous abordez ici serait un bilan orthophonique axé notamment sur la pragmatique du langage. Mais cela ne permet pas de "tester et classer en catégorie les différents types de communication et d'interaction sociales", ce qui par ailleurs ne vous serait pas d'une aide majeure.
Le groupe d'habiletés sociales devrait lui apporter une certaine aide, c'est effectivement une chance pour lui de pouvoir en bénéficier.

La différence entre pré-diagnostic et diagnostic réside simplement en la personne qui "pose" le diagnostic.
Un diagnostic médical (le TSA en est un) ne peut être posé que par un médecin.
Si le TSA a été annoncé par un autre professionnel (neuropsychologue le plus souvent), il s'agit alors d'un pré-diagnostic, qui devra être confirmé ensuite par un médecin pour être reconnu.
Par ailleurs, un bilan complet devrait faire intervenir certes un médecin et un neuropsychologue, mais également un orthophoniste et dans certains cas un psychomotricien. Charge au médecin ensuite de faire la synthèse des avis de tous les professionnels paramédicaux ayant bilanté le patient afin d'en conclure au diagnostic de TSA ou non.
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Re: Diagnostic ?

#23 Message par hazufel » lundi 7 janvier 2019 à 8:38

Voici les liens pour en savoir un peu plus sur l’ADI-R et l’ADOS : https://www.asperansa.org/ech_evaluation.html.
En gros, l’ADI-R est un questionnaire demi dirigé auquel répond les parents et qui évaluent les comportements et particularités de la petite enfance. Il est très important dans la démarche car l’analyse de la petite enfance permet de poser ou non le diagnostic. Si les difficultés / particularités ne sont pas présentes dans la petite enfance, c’est qu’il s’agit d’un diagnostic différentiel. L’autisme est présent à la naissance, des signes doivent être éloquents dans la petite enfance.
Pour ce qui est d’analyser ses adaptitudes sociales / de communication / d’interaction, c’est l’ADOS qui le permet. Il s’agit d’exercices et d’observations qui permettent d’analyser finement cette partie là de l’autisme.
Est-ce que vous auriez la possibilité d’envisager ces bilans en libéral, plus tôt ?

Est-ce qu’il est envisageable pour vous de prévoir un bilan psychomoteur également ? La psychomotricité est au cœur de la prise en charge de l’autisme, son étendue est d’une grande aide tant son champ d’action est large : distance d’interaction, gestion de ces interactions, posture, motricité fine et globale qui induisent des difficultés sociales lorsqu’elles sont erratiques. (Mise à l’écart notamment, perception dévalorisante), gestion des émotions, confiance en soi, particularités sensorielles, etc.
Les autistes sans déficience intellectuelle ont à peu près tous des difficultés motrices, c’est un champ à explorer pour mettre en place un suivi adapté.

L’analyse de son wisc est importante aussi :
La partie sociale de l’ICV est-elle plus basse ou commentée ?
La flexibilité mentale analysée par les matrices est elle pointée ?
Un IMT en dessous de l’ICV et de l’IRP peut relever du TSA mais aussi du TDA. Est-ce que les parties attentionnelle et comportementale (observations du psychologue lors de la passation du test) sont analysées et commentées ?
La pensée en arborescence n’est pas l’apanage des HPI, elle est présente chez tout le monde. En revanche les HPI ont une vitesse de mise en relation plus rapide et plus efficiente.

Je ne vous conseille pas d’avancer au proviseur un autisme non encore diagnostiqué.
Si votre fils l’est vraiment, c’est une aide mise en place en avance et tant mieux, mais si jamais le diagnostic n’est pas confirmé :
- il aura eu une étiquette stigmatisante dont il est difficile d’arracher la colle même quand l’étiquette n’est plus là.
- son cas peut porter préjudice à ceux qui sont autistes, auraient davantage de difficultés et à qui on pourra répondre à diverses demandes d’aménagement : « mais si tu peux le faire ! x peut bien le faire lui ! ».
Vous pouvez en revanche prétendre à des démarches en cours et à une suspicion, en montrant si besoin la conclusion du bilan effectué si c’est bien notifié.

Pour ce qui est des droits / aménagements après diagnostic :
- Vous pourrez monter un dossier MDPH pour la reconnaissance de handicap qui aide à faire reconnaître son état auprès des établissements scolaires et des professionnels. Vous pouvez avoir par ce biais une carte de priorité qui permet de ne pas attendre dans les situations difficiles si c’est compliqué pour votre fils, et le handicap permet la mise en place de l’Affection Longue Durée auprès de votre médecin traitant, ce qui permet une prise en charge accrue pour ce qui concerne l’autisme dans les processus / interventions non libéraux.
- Après avoir organisé une réunion ESS auprès de l’établissement où il ira, doit être rédigé un GEVASCO par l’equipe éducative. Il servira lors de l’envoi de votre dossier à la MDPH pour l’établissement du PPS par la CDAPH.
Le Gevasco est très important car c’est lui qui permet l’établissement d’un PPS complet et surtout clair et reflet des difficultés de votre fils. Car c’est avec ce PPS que le lycée doit mettre en place des aménagements.
A noter qu'il est parfois possible, selon la reconnaissance du cabinet de psychologues par la MDPH, de monter le dossier MDPH avant le diagnostic final (ça a été le cas pour un de mes fils). C'est aussi une mesure du plan autisme, donc je pense que ça va s'élargir. Il faudra aussi un certificat médical MDPH dument rempli, par un médecin qui connait bien l'enfant et l'autisme.

Mais après, la vraie réalité c’est celle-ci : trouver absolument un établissement et une équipe éducative à l’écoute et prête à l’inclusion. C’est à dire en s’impliquant et en s’y investissant. Des établissements le feront avec un pré diagnostic, d’autres ne feront rien même avec un PPS blindé et un diagnostic posé....
- Pour les aménagements, tout dépend des particularités de votre fils (hypersensibilités, difficultés praxiques, voire trouble dys, niveau de fatigabilité). Comme vous l'avez lu dans le guide d'Atwood, les enfants avec TSA suivent un double cursus : scolaire et social. Ce qui engendre une grande fatigue / irritabilité / décompensation forte en milieu "protégé".

Doublon avec Areryn sur des points, rédaction en même temps...
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Re: Diagnostic ?

#24 Message par Family Man » mercredi 9 janvier 2019 à 1:45

merci à vous 2, vais noter ce que je ne comprends pas et dois creuser quand j'aurais un peu plus de temps :
(faut que j'aprenne à faire des citation de vos posts dans des couleurs différentes; je verrai ça plus tard)

- hazufel : " l’analyse de la petite enfance permet de poser ou non le diagnostic." (?)
> google : " l'OMS définit la petite enfance comme la période allant du développement prénatal jusqu'à l'âge de huit ans"
FM : ce n'est pas évident, mais nous avons des souvenirs et quelques vidéos sur des choses intrigantes;
- hazufel : "... , c’est qu’il s’agit d’un diagnostic différentiel." (?)
> google : "le diagnostic différentiel est une méthode permettant de différencier une maladie d'autres pathologies
qui présentent des symptômes proches ou similaires."
FM : nous attendrons que l'ADI-R interprète les signes suivants : courte période d'écholalie, hypersensibilité acoustique, puis plus tard en CP :
expression verbale trop parfaite, ton pédant, désorganisation, épuisement et lenteur scolaire, isolement, déambulation solitaire, monologue
- hazufel : "l'ADOS ..., Est-ce que vous auriez la possibilité d’envisager ces bilans en libéral, plus tôt ?"
FM : Pas trouvé de délai plus court en libéral sur Nantes pour l'instant et est-ce que ça ne gênerait pas l'ADOS que le CMP a prévu pour le diagnostic ?
Ou alors, il faut que je prouve la certification de la personne qui le fait passé pour que le CMP intègre au diagnostic un ADOS venu d'ailleurs ?
- hazufel : "Est-ce qu’il est envisageable pour vous de prévoir un bilan psychomoteur également ?"
Zut ! il y a 1 psychiatre, 1 orthophoniste et 2 infirmières pour suivre le groupe de remédiation en habiletés sociales mais pas de psychomotricien;
je vais en chercher un; encore une fois, les signes ne sont pas criants, mais ils sont là : maniérisme des postures (déhanchement, poignets, doigts), drôle de foulée (pas de déroulé du pied, s'il avait un problème de voûte plantaire), problème de coordination (tennis, natation), le tout aggravé par un manque d'exercice et de poids (au moins 7 kg)
- hazufel : "La partie sociale de l’ICV est-elle plus basse ou commentée ? " (?)
Heu, le détail de l'ICV est Vocabulaire : NS 16 / Similitude : NS 19 / Information : NS 16 ... je ne trouve pas de "partie sociale dans l'ICV, mais il y a un chapitre à la fin du WISC (avant la conclusion) : "s'agissant de la cognition sociale," ... "épreuve de reconnaissance d'émotions faciales" ... "décodage correct (NS : 12) . En revanche, ... théorie de l'esprit : faiblesse pour détecter et reconnaître correctement les intentions d'autrui. L'identification du ressenti des émotions d'autrui n'est pas toujours justement perçue ou npas automatiquement comprise et détectée. ... comprend l'implicite, peut déduire les états mentaux, mais pas aisé de se projeter dans la pensée de l'autre dans un contexte social (Pc. 11-25)
- hazufel : "La flexibilité mentale analysée par les matrices est elle pointée ?
Oui : le psychologue écrit : "Ces bons résultats suggèrent de belles capacités de flexibilité mentale."
- hazufel : Un IMT en dessous de l’ICV et de l’IRP peut relever du TSA mais aussi du TDA.
Heu, "IRP" ? je ne l'ai pas celui là ... les résultats du WISC-V sont ICV:142, IVS:129, IRF:131 vs IMT:107, IVT:105
=> vous voulez dire : un IMT (107) en dessous de l'ICV (142) et de l'IRF (131) ?
- hazufel : Est-ce que les parties attentionnelle et comportementale sont analysées et commentées ?
houlà ... il se fait tard; je reprendrai ce WE :yawn:
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Re: Diagnostic ?

#25 Message par hazufel » mercredi 9 janvier 2019 à 7:02

Désolée, votre fils a passé le wisc V, j’avais indiqué les parties du IV (peu de psychologues utilisent déjà le V). L’IRP du IV regroupait l’IVS + l’IRS du V.
C’est si l’IMT est plus basse que le reste et nettement qu’une éventuelle difficulté attentionnelle peut être notifiée. A noter que l’attention est erratique chez les autistes, notamment à cause de la surcharge de stimuli sensoriels qui parasitent la focalisation / de l’anxiété potentielle au contact de quelqu’un / des fonctions exécutives erratiques.
Pour l’analyse des compréhensions sociales, il existait le subtest Compréhension dans le WAIS IV. Il semble avoir disparu dans le V mais des questions sont peut-être ajoutées pour l’evaluer quand même. Votre fils a eu un test de théorie de l’esprit, ça permet d’affiner cette perception là.

L’analyse de la petite enfance est extrêmement importante. De bébé à 5 ans des signes doivent être clairement présents :
- particularités de communication / d’interaction surtout à l’arrivée en collectivité mais aussi chez soi
- difficulté envahissante de gestion des émotions, colères, replis, grosse difficulté à la frustration.
- difficulté au changement, difficulté d’adaptation à la nouveauté.
- intérêts spécifiques pour les jeux (les utiliser différemment de leur rôle, par ex.), interêt particuliers et envahissants pour des thèmes « décalés par rapport à leur âge ou par leur fonction » (mes fils connaissaient tous les strigidés à 2 ans, et toutes les particularités des trains à vapeur par ex.)
- présence de stéréotypies : flapping au delà de 4 ans, posture, marche sur la pointe des pieds, torsions des mains, gestes répétitifs, etc.
- particularités sensorielles (hypo / hyper / trouble de l’alimentation, réactions cutanées, recherche de stimulations sensorielles (regarder les jeux de lumière, les objets tourner, etc)).
Si vous avez des vidéos c’est un gros plus. Un professionnel verra des signes que vous n’aurez pas forcément vus, ou en expliquera d’autres.

Pour l’ADOS en libéral, il n’est valable que si vous pouvez aussi faire l’ADIR et qu’un psychiatre puisse poser le diagnostic ensuite, rapidement, afin que vous puissiez avancer la démarche. Sinon en effet il n’a pas de sens seul, sauf à confirmer / infirmer l’hypothèse des TSA et donc à poursuivre / stopper la démarche de ce côté.

Pour les diagnostics différentiels il y a un fil qui les regroupe : viewtopic.php?t=12362&start=45
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Re: Diagnostic ?

#26 Message par Family Man » mardi 15 janvier 2019 à 12:51

bonjour,

concernant l'ouvrage « comprendre les règles tacites des relations sociales » de Grandin et Barron, il n'est plus commandable ni téléchargeable sur le net :( si je prends en compte les avis de ce forum et du net, c'est vraiment LE LIVRE qu'il me faut pour prendre conscience de l'ampleur du phénomène et percevoir les conséquences quotidiennes pour mon fils. Je vais donc consulter à tout hasard les bibliothèques les plus proches, puis attendre la réédition de février, sauf si vous me dites qu'il y a un autre ouvrage disponible avant ça.

concernant le PAI, la chasse aux médecins référents est lancée : merci pour le formulaire :bravo:
je l'ai rempli et communiqué au psychiatre du CMP qui a validé le bien fondé de la démarche ... puis m'a demandé de me rapprocher des médecins scolaires (celui du collège actuel et celui du futur lycée) pour ouvrir puis piloter le dossier; suis en train de récupérer leurs coordonnées, vais leur transmettre le projet et demander un 1er RV avec les équipes pédagogiques avant les vacances scolaires de février.

concernant les ateliers hebdo en habiletés sociales, ils ont commencé : le projet est concret, l'équipe encadrante jeune et bienveillante, le groupe homogène (garçons du même âge) tout en couvrant un spectre d'habiletés assez large (j'ignore si tous les participants sont aspies ou présentent d'autres troubles)

ces ateliers exigent que mon fils rattrape certains cours du collège (organisation vue avec le proviseur et les enseignants); au début ça me contrariait car on a quand même ramé 3 ans pour construire un rythme et une routine scolaire gérable; depuis quelques mois je m'en soucie moins : j'envisage les 3 prochaines années de notre ado plutôt comme un double cursus :

1°) le lycée : pour satisfaire ses intérêts spécifiques, prendre conscience de son potentiel, mieux comprendre son mode de fonctionnement, gagner en estime de soi, forcer le respect de certains neurotypiques (cas vécu en classe de 3ème), ...
2°) l'étude et la pratique des codes sociaux (sorte de 3ème langue vivante :wink: ) : pour que des années d'efforts ne soient pas réduites à néant par le 1er gobelet de café offert par un recruteur, un collègue de bureau, ...

concernant la pratique de cette "3ème langue sociale", voici notre actualité (ci-dessous);

avez-vous d'autres idées d'activités qui permettraient de solliciter les habiletés "en douceur" ?

- club de tir à l'arc : 1 fois/sem depuis 2 ans (association) ... suite abandon club judo, club tennis, club échecs, cours piano
- atelier de robotique : 1 sem en nov 2018 (association)
- stage en entreprise : 1 sem en déc 2018 (collège)
- connexion PC à Serveur Minecraft (Week End) = découverte du jeu multi-joueurs en milieu ouvert : tchater avec des inconnus (sans casque),
échanger matériel/conseils, gérer les frustrations (pillage et destruction entre joueurs /intervention des modérateurs)
- stage de secourisme : 1 jour prévu en fév 2019 (orga collège)
- classe de mer : 1 sem en avr (orga grp habiletés sociales)
- séjour linguistique : 1 sem en avr 2019 (orga collège)
- gestion des déplacements : nous l'incitons depuis 1 an à utiliser seul le bus et le tram sur des déplacements à faibles enjeux :
(horaires, plans, billets, correspondances, demandes aux conducteurs ou aux usagers, ... )
- gestion du téléphone : nous l'incitons depuis 1 an à passer des appels et gérer la phobie que lui inspire toute relation téléphonique.
(sa stratégie de contournement avait atteint ses limites : SMS, renoncement, faux oublis, ...)

JE REALISE TROP TARD QUE CE POST NE CONCERNE PLUS LE THEME "Diagnostic ?" :oops:

quel déplacement me conseillez-vous ?
=> "Possibilités d'aménagement de scolarité (collège/lycée)" ? (thème existant)
=> "Accompagnement en habiletés sociales" ? (ne sais pas si existe ou si je dois le créer)

Cordialement, Family Man
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olivierfh
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Re: Diagnostic ?

#27 Message par olivierfh » mercredi 16 janvier 2019 à 16:55

En tout cas quelle que soit la section du forum, tes idées sont très intéressantes.
TSA de type syndrome d'Asperger (03/2017) + HQI (11/2016).
4 enfants adultes avec quelques traits me ressemblant, dont 1 avec diagnostic TSA et 1 au début du parcours de diagnostic.

Kapdp-
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Re: Diagnostic ?

#28 Message par Kapdp- » mercredi 23 janvier 2019 à 0:31

Pour répondre rapidement aux interrogations d'il Ya quelques semaines, il y a effectivement une différence entre les différents "psys" :

- le psychiatre est un médecin, spécialisé en psychiatrie. Il peut pratiquer la psychothérapie, de divers courants, ou non, mais c'est en tout cas le seul à pouvoir poser un diagnostic médical et prescrire des médicaments.

- le psychologue est diplômé de la fac (licence + M1 +M2 +/- stage selon qu'il veut être praticien ou chercheur). Il peut, lui aussi, être thérapeute ou non. Il y a plein de branches de psychologues : psy spécialisés en neuropsychologie, psy spécialisés en psychopathologie (le plus souvent ceux qu'on appelle les cliniciens), en gérontologie, en développement, etc... Parmi les thérapeutes, certains sont d'obédience psychanalytique, d'autres pratiquent les thérapies brèves, l'hypnose, etc.

- le psychopraticien est diplômé de l'école des psychologues praticiens, qui est une école privée de psychologie qui a plutôt bonne réputation. Il n'a donc pas exactement le même diplôme qu'un psy issu de la fac, mais devrait être compétent.

- le psychothérapeute est désormais un titre protégé, qui sous-entend une formation théorique et pratique a l'utilisation d'une ou plusieurs thérapies. Le titre est protégé depuis quelques années et normalement ceux qui l'utilisent sont censés avoir un numéro Adeli qui atteste que leur formation a été vérifiée, n'hésitez pas à demander ce numéro.

- le psychanalyste... Est plus flou. La psychanalyse est en fait une thérapie, qui peut être pratiquée par n'importe lequel des psys ci-dessus. Cependant, certains l'utilisent sans être psychologues ou psychiatres. Avec une formation théorique et un stage, ils peuvent alors revendiquer le titre de thérapeute, mais il me semble que certains exercent encore en tant que psychanalystes... disons en autodidactes.

Un psychologue, un psychiatre ou un psychothérapeute peuvent donc être psychanalystes, mais ils ne le sont pas nécessairement. Ils peuvent également accompagner dans une thérapie, mais tous ne sont pas formés à tous les thérapies (et certains ne sont formés a aucune).
Un psychologue ou un psychiatre peuvent faire passer des évaluations cognitives (tests neuropsy), mais ils n'en ont pas forcément tous la compétence.
Seul un psychiatre peut prescrire des médicaments et poser un diagnostic médical.

J'espère que ça clarifie les choses pour vous...
Suspicion de syndrome d'Asperger
Début de démarche diagnostique : premier rdv psychiatre début juin.

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Re: Diagnostic ?

#29 Message par Family Man » mercredi 23 janvier 2019 à 14:37

bonjour Kapdp, merci pour ce lexique de la profession extrêmement complet et rédigé dans des termes simples ! c'est plus clair à présent;
notre fils est à présent suivi par un psychiatre du CMP dont l'équipe est en cours de formation pour faire passer l'ADOS et l'ADI d'ici la fin d'année 2019;
Cordialement, Family Man
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Re: Diagnostic ?

#30 Message par Tugdual » mercredi 23 janvier 2019 à 15:11

Bonjour Kapdp : penser à une petite présentation dans la section idoine...


Ceci étant dit, quelques précisions...
Kapdp- a écrit : mercredi 23 janvier 2019 à 0:31 - le psychopraticien est diplômé de l'école des psychologues praticiens, qui est une école privée de psychologie qui a plutôt bonne réputation. Il n'a donc pas exactement le même diplôme qu'un psy issu de la fac, mais devrait être compétent.
Le titre de "psychopraticien" n'est pas réglementé, et n'est gage d'aucun diplôme reconnu, donc d'aucune compétence : n'importe qui peut s'afficher ainsi. On a vu fleurir les psychopraticiens lors de la réglementation du terme "psychothérapeute", et une simple recherche sur le net prouve qu'on trouve effectivement un peu n'importe quoi...


Les seuls titres protégés sont : psychiatre, psychologue et psychothérapeute.

Pour toutes les autres dénominations, la prudence est de mise.
TCS = trouble de la communication sociale (24/09/2014).

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