
J'imagine que des personnes ont dû faire remonter ça auprès de l'éditeur du manuel (vu que la personne le signalant est engagée dans un syndicat), mais c'est à suivre...
L'éditeur vient de répondre, ils vont effectivement rectifier l'exercice.
J'ai passé en gras les passages qui m'ont laissée perplexe (pour le dire poliment). Bon, à vrai dire, j'aurais pu tout passer en gras...Situation clinique : analité et angoisses de morcellement
Le fait de perdre un "bout" de soi et d'avoir conscience de ce mécanisme paraît tellement évident et naturel que nous n'y prêtons plus attention. Chez certains sujets souffrant de pathologies lourdes, souvent associées à des problématiques déficitaires, le rapport aux selles peut être particulier et illustrer ce point.
Par exemple, dans un foyer de vie pour patients psychotiques déficitaires, un jeune adulte souffrant d'une forme grave d'autisme est en difficulté chaque fois qu'il doit se rendre aux toilettes. Dès lors qu'il tire la chasse d'eau, il pousse des cris qui résonnent dans toute l'institution et témoignent d'un véritable effroi. Que se passe-t-il pour lui dans ces moments-là ? Cette expérience produit-elle chez lui de profondes angoisses de morcellement à travers le prisme de l'analité ?
C'est ce que je me suis dit aussi...Peut-être ne savent-ils pas que le bruit d'une chasse d'eau peut être agressif. Peut-être aussi un souvenir (mauvais dans ce cas...).