lelongdesdunes a écrit : ↑dimanche 11 mai 2025 à 12:01
Quand est-il pour vous au niveau de la nourriture maintenant ? (si cette question vous dérange n'y répondez pas)
Ça fait des années que je suis dérangé. Ça ne sera pas la faute à cette question. ;–p
Bon mot mis à part, la nourriture reste compliquée même si des progrès notables ont eu lieu après consultations de nutritionniste: (ré)introduction de viandes et poissons à 25 ans passés, augmentation notable de la part de légumes ... Je conserve une profonde désaffection pour les sauces, mais on est loin des barres chocolatées qui ont pu me servir de repas au collège et au lycée ou des biscuits trempés dans du soda de mes années de jeune actif.
J'ai besoin de séparer les différentes classes d'aliments dans l'assiette, pour les porter en bouche indépendamment. Je préfère toujours me préparer ma propre nourriture, en particulier pour le midi au boulot (orthorexie ?). Mes responsables ont toutes les peines du monde à me trainer au restaurant. J'y appréhende encore la prise de risque (les plats inconnus me provoquant des
RGO) et souffre de la perte de temps passer à ne pas travailler qui me fait quitter plus tard (là où la plupart des gens y voient un moment convivial, un repas gratuit, voire une excuse pour tirer au flanc).
Ne sachant comment qualifier mes troubles alimentaires dans le passé, je disais que j'alternais anorexie et boulimie sur base de végétarisme. C'est encore partiellement le cas avec des rituels d'hyperphagie sur mes repas préférés qui restent un de mes derniers authentiques plaisirs.
J'ai bien conscience que c'est quelque part un moyen de destruction, aussi bien physique que social (le rencard romantique au resto, c'est crevé pour mézigue). Comme une fumeuse ou un alcoolique, je suis pris dans ce qui n'est pas vraiment une addiction, mais plus une réconfortante routine (à chaque jour son repas ou presque). Après, pour avoir fait une période à l'adolescence où je relevais ma trop fade nourriture d'une pincée de sel
par cuillère, j'estime avoir bien levé le pied.