Bonjour,
Est ce que certains d'entre vous ressentent des difficultés à gérer des situations de conflits?
Pour ma part j'ai une grande peur du conflit qui fait que je vais essayer de faire comprendre les choses d'une manière détournée mais sans vraiment dire les choses qui m'embêtent, en minimisant, en disant presque que c'est de ma faute, je ne me sens pas légitime à dire vraiment les choses. j'ai l'impression surtout avec les gens que je sens un peu sanguins, moins avec des personnes qui peuvent être à l'écoute. d'autres personnes m'ont dit que j'étais très honnête. et ça me paraît pas très logique pour une autiste de ne pas dire vraiment les choses. je ne sais pas pourquoi je suis comme ça, j'ai l'impression que depuis petite à chaque fois que je suis en situation de conflit les autres me font bien comprendre que c'est moi qui suit en tort, que personne n'entend vraiment mon point de vue. et je suis lente, j'ai du mal à réagir , je n'ai pas beaucoup de répartie, je me laisse facilement déstabiliser.
cet après midi j'ai eu un échange horrible avec deux musiciennes avec qui je travaille pour un conte musical
on doit le jouer au mois de novembre, c'est rémunéré 280 euros, et après on devait le rejouer dans un autre cadre, mieux rémunéré. mais la semaine dernière je leur ai dit que je souhaitait arrêter après le premier spectacle, parce que j'ai pris sur moi pour plein de choses, et que je vais vraiment pas bien en ce moment. on a des répèts tous les weekends et à chaque fois je suis pas bien, ça me prend plein d'énergie à essayer de bien réagir en plus de mon travail la semaine. quand je rentre chez moi après je me sens comme une moins que rien, et je ne suis capable de rien faire je leur avait quand même dit que si jamais elles ne trouvaient personne pour me remplacer j'assurerai la 2e échéance pour pas remettre en cause le projet pour elles.
à la fin d'une répèt calamiteuse je fais mine de partir elles me disent on doit parler, et là elles me disent "si on prend un autre pianiste est ce que ça te dérange qu'on réutilise tes arrangements" (car c'est moi qui ait écrit tous les arrangements musicaux, j'y ai passé plus d'une semaine complète, si ce n'est 2) je dis c'est tout ce que vous avez à me dire? et là je leur explique que je prend sur moi sur plein de choses.
on fait des séances très longues chaque weekend, souvent une journée complète, alors que ça pourrait être fait en moins de temps. je veux bien que ça fasse partie de la norme de discuter mais parfois c'est la moitié du temps. une fois elles m'ont fait venir à 10h le matin, il y a eu 1 bonne heure de conversation. le sujet est arrivé sur l'autisme et d'autres choses une a dit oui mais on est tous un peu différent, on a tous une atypicité (je parlais neurotypie et pour elle apparemment ça n'existe pas); et après il y a eu un long moment ou une des deux recopiais les modifications apportées sur le fichier sur le drive, et on était là et on attendait. en fait elles veulent tout faire en groupe alors que parfois ça sert à rien, ça irait beaucoup plus vite si chacune faisait son travail de son côté. aujourd'hui j'arrive elles me font on fait un filage ok; et à la fin du filage elles disent on refait un filage? alors qu'il y avait des choses qui auraient nécessité d'être retravaillées, je voyais pas l'intérêt de refaire sans rien régler. j'ai juste dit on refait un filage? et une des deux a réagit violemment, donc j'ai dit comme vous voulez. mais après elles me reprochent que quand elles me demandent mon avis je dis je sais pas soi disant, alors qu'à chaque fois que je donne mon avis ça a l'air de les froisser donc je n'ose pas
dans d'autres groupes souvent j'apportais des idées par rapport à des caractères musicaux mais je fonctionne par images, je pense pas trop en terme de technique. et l'autre fois j'ai voulu proposer une chose, elles m'ont reproché de ne pas dire ce que je voulais précisément en terme de technique, elles se sont liguées contre moi, je n'ai pas réussi à développer mon idée.
et quand j'ai dit mes 4 vérités à chaque fois que je disais un truc elles étaient contre moi elle trouvaient une excuse et elles me disaient on passe pour des bourreaux. une a écrit le texte, mais il y a beaucoup d'idées qui venaient de moi, et en grande partie elle a écrit sur des sessions de travail communes on réfléchissait ensemble elle écrivait; le metteur en scène a fait des retours sur des choses à améliorer, j'ai pris du temps toute seule pour tout réécrire en laissant les parties qu'elle avait écrites qui pouvaient s'insérer, par respect pour son travail. elle a écrit un mail au metteur en scène en disant on a passé deux jours ensemble a réécrire le texte, tu avais raison lire le texte ensemble aide a trouver de nouvelles idées . je lui ai dit que les nouvelles idées venaient de moi, elle m'a dit le texte je te rappelle que c'est moi qui l'ai écrit, tu t'en es inspirée (alors que je me suis pas du tout inspirée d'elle, j'ai tout reconstruit avec de nouvelles idées par rapport au retour du metteur en scène, j'ai juste inséré mot pour mot les passages du 1er texte qui pouvaient coller avec la nouvelle version pour pas casser tout son travail
je leur dit que les journées de travail c'est long pour moi et que dès que je suis seule avec une des deux elles regardent leur tel (alors qu'entre elles elles parlent) et comme moi je n'ai pas internet sur mon tel j'attends comme une idiote. elles m'ont dit ben l'autre fois t'étais avec ton casque et tu lisais je me suis dis elle est dans sa bulle je vais pas la déranger (ben oui à force j'en ai eu marre donc j'ai pris mon bouquin pour pas attendre tout le temps). et elles m'ont dit oui je regarde mon tel parce que je suis fatiguée, j'ai mal dormi...
à chaque fois qu'elle parle du projet ou d'autre chose une dit à l'autre tu vois, qu'est ce que t'en pense...alors que je suis présente. la semaine dernière on est allées voir une personne avec qui on devait échanger pour le projet (qui est la supérieure d'une des deux), je n'aurai pas été là ça aurait été pareil.
une doit se faire opérer juste avant le spectacle elle était pas sure de pouvoir jouer, a un moment elles ont dit on va enregistrer on fera du playback les gens s'en rendront pas compte . j'étais pas du tout pour l'idée, car on est avant tout musiciennes et je pense que les gens sont pas bêtes, mais j'ai senti que j'avais pas trop mon mot à dire; elles en avaient parlé ensemble avant, elles m'ont dit de toute façon les gens ils viennent voir un spectacle
à un moment aujourd'hui j'ai eu le malheur de dire que j'aurai bien pris l'argent de l'échéance suivante après novembre car j'ai fourni beaucoup de travail (les arrangements, le texte, et j'ai passé deux semaines complètes pendant mes vacances à faire des patrons et coudre des personnages en peluche, il faut encore que je couse les versions définitives) et j'ai du faire beaucoup d'allers retours pour les répètes, pour moi c'était légitime que ça m'embête de ne pas beaucoup gagner, car ça ne va pas du tout me rémunérer à hauteur du travail que j'ai fourni. et elles m'ont reproché de ne penser qu'à l'argent alors que elles étaient blessées dans leur soi disant amitié.
quand on va chez une des 2 pour travailler à chaque fois elle ouvre tout de suite à l'autre alors que moi je poiraute 5 , 10mn devant sa porte malgré que je frappe, que je l'appelle au tel. elle a prétendu que l'autre elle la voyait arriver et pas moi.
il y en a une des deux qui avait systématiquement au moins une demi heure de retard voir une heure. une fois elles ont mangé au restau toutes les 2 moi j'attendais pour la répèt, au bout d'une demi heure au moins elles me disent ah désolées on avait pas vu l'heure. et après elles prétendent qu'elles me considèrent comme une amie autant qu' elles deux. à la base elles avaient donné au groupe whatsapp leurs deux noms uniquement, et elles prétendent que ça inscrit automatiquement les deux premiers noms
là cet aprèm elles ont pas arrêté de dire des trucs du style tu dis que c'est difficile pour toi mais c'est difficile pour nous aussi , on a tous nos problèmes, on fait ce qu'on peut pour te mettre à l'aise, on est tous fatigués...
elles me reprochent d'avoir envoyé ce message la semaine dernière, elles me disent on était pas bien dimanche, elles me reprochent de ne pas avoir été honnête, mais je sens qu'a chaque fois que je veux dire quelque chose qui ne me convient pas elles réagissent au quart de tour.
je me sens mal, j'ai l'impression d'avoir été la méchante (en plus une est la compagne du directeur, j'ai peur que ça se retourne contre moi, et j ai l'impression qu'avant il était bienveillant avec moi mais que ce n'est plus pareil) mais en fait j'avais l'impression de plus en plus qu'elles ne me respectent pas, j'étais à bout
il faut que je tienne jusqu'au 21 novembre, il y a encore au moins 2 répèts + une journée complète. aujourd'hui elles m'ont reproché qu'il y avait une ambiance de merde, mais pour moi c'était très dur, j'ai du partir un quart d'heure à un moment et aller m'enfermer dans ma salle de travail pour pleurer. je ne suis pas capable de faire comme si de rien n'était, je ne sais pas comment me comporter pour ne pas trop en souffrir. (et il faut que je couse les personnages, j'en ai pour un moment et forcément quand je vais le faire je vais avoir des pensées négatives)
la semaine dernière je me suis dit que même si je me punissais moi même au niveau de l'argent, il fallait que j'arrête. car j'ai vu la psy qui m'a conseillé de me mettre en arrêt de travail, j'essaie de tenir, car sur mon contrat c'est indiqué que si j'ai trop d'arrêt de travail ça retardera ma titularisation prévue l'an prochain. mais je suis vraiment pas bien
désolée, c'est un peu long et surement très confus, mais j'ai besoin de me confier et je n'ai pas vraiment de personne à qui parler en ce moment (à part ma psy qui est super, mais je ne suis même pas sûre qu'une séance suffira pour parler de tout ça)
gestion du conflit
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Confirmé par un psychiatre en mars 2024
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Re: gestion du conflit
Hello,
Ca ne sent pas bon ton affaire... Est-ce que tes deux comparses n'auraient pas flairer un peu trop le "bon filon" et "la bonne poire" qui va avec ???
Même si nous n'avons ici que ton point de vue : je trouve leurs réactions franchement gerbantes, voire très basses...
J'ai aussi personnellement beaucoup de mal à gérer le conflit, notamment car j'ai une aversion aux cris / bruits trop forts... et aux engueulades qui me mettent dans un état de stress monumental et me rendent très souvent malade (coucou les toilettes en urgence) quand elles arrivent... Et vu que j'ai en plus beaucoup de mal à pardonner, je fais ensuite le "système des petits bâtons" pour comptabiliser les points et réagir en mode cocotte minute quand les bornes sont dépassées...
Bref, pour en revenir à toi, fais le point avec toi-même afin de savoir si tu te sens prête à les supporter encore longtemps sans y laisser des plumes... Ensuite je comprends le besoin de bouffer et de faire rentrer l'argent, mais si c'est pour y laisser des points de vie, il vaut mieux parfois savoir reconcentrer ses énergies ailleurs... Sans pour autant bien sûr leur laisser tes réarrangements (faut pas abuser non plus), cela va de sens !
Ca ne sent pas bon ton affaire... Est-ce que tes deux comparses n'auraient pas flairer un peu trop le "bon filon" et "la bonne poire" qui va avec ???
Même si nous n'avons ici que ton point de vue : je trouve leurs réactions franchement gerbantes, voire très basses...
J'ai aussi personnellement beaucoup de mal à gérer le conflit, notamment car j'ai une aversion aux cris / bruits trop forts... et aux engueulades qui me mettent dans un état de stress monumental et me rendent très souvent malade (coucou les toilettes en urgence) quand elles arrivent... Et vu que j'ai en plus beaucoup de mal à pardonner, je fais ensuite le "système des petits bâtons" pour comptabiliser les points et réagir en mode cocotte minute quand les bornes sont dépassées...
Bref, pour en revenir à toi, fais le point avec toi-même afin de savoir si tu te sens prête à les supporter encore longtemps sans y laisser des plumes... Ensuite je comprends le besoin de bouffer et de faire rentrer l'argent, mais si c'est pour y laisser des points de vie, il vaut mieux parfois savoir reconcentrer ses énergies ailleurs... Sans pour autant bien sûr leur laisser tes réarrangements (faut pas abuser non plus), cela va de sens !
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diagnostiqué HPI il y a bien longtemps...
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Re: gestion du conflit
Ce n'est pas non plus ma tasse de thé, les conflits. Je suis plutôt du genre à "siffloter en m'éloignant", à refiler la patate chaude. "C'est votre problème, pas le mien."
Donc, parfois, je vais plutôt couper les ponts, surtout pour des relations pas nécessaires.
Dans ta situation, peut-être as-tu pris trop (trop longtemps) sur toi, scénario pas rare chez les personnes autistes, même chez les personnes non autistes (surtout les femmes), cette accumulation.
Si tu penses continuer avec elles, il faudra que vous trouviez une communication commune (comme quoi, la communication n'est pas automatiquement commune
).
Tu n'as pas internet sur ton téléphone. C'est aussi quelque chose à voir si tu veux continuer avec elles. Avec quels médias communiquez-vous à distance ?
Et si elles viennent de "découvrir" ton autisme (par ton coming-out non prémédité), c'est nouveau pour elles. Faudra voir si elles sont ouvertes à apprendre à connaître progressivement TON autisme (car c'est différent chez chaque personne autiste). [Notamment la plus grande fatigabilité, tous les facteurs de fatigue amplifiés, qui peuvent amener au syndrome d'épuisement autistique, surtout chez les femmes autistes, et avec le camouflage social.]
Pour ce qui est du spectacle en playback... chus pas fan non plus. Vous pouvez le remettre à plus tard ? Vos fans envisagent le playback ?
Bon, en plus, votre activité passionnante est fatigante, elle demande d'y consacrer beaucoup de temps, en plus des autres activités. Pas facile, la vie d'artistes (pas forcément bien rémunérée).
Jusqu'au 21 novembre 2025, ça fait presque sept semaines. C'est beaucoup. Et, à l'approche de l'évènement, ça ne va pas s'atténuer. Vas-tu tenir d'ici-là (avec, en plus, tes autres activités et obligations) ? As-tu des périodes de repos chaque jour (pas seulement la nuit) ?
Ouais, vraiment pas sûr qu'une séance suffira, plutôt sûr que ça ne suffira pas.
Donc, parfois, je vais plutôt couper les ponts, surtout pour des relations pas nécessaires.
Dans ta situation, peut-être as-tu pris trop (trop longtemps) sur toi, scénario pas rare chez les personnes autistes, même chez les personnes non autistes (surtout les femmes), cette accumulation.
Si tu penses continuer avec elles, il faudra que vous trouviez une communication commune (comme quoi, la communication n'est pas automatiquement commune
Tu n'as pas internet sur ton téléphone. C'est aussi quelque chose à voir si tu veux continuer avec elles. Avec quels médias communiquez-vous à distance ?
Et si elles viennent de "découvrir" ton autisme (par ton coming-out non prémédité), c'est nouveau pour elles. Faudra voir si elles sont ouvertes à apprendre à connaître progressivement TON autisme (car c'est différent chez chaque personne autiste). [Notamment la plus grande fatigabilité, tous les facteurs de fatigue amplifiés, qui peuvent amener au syndrome d'épuisement autistique, surtout chez les femmes autistes, et avec le camouflage social.]
Pour ce qui est du spectacle en playback... chus pas fan non plus. Vous pouvez le remettre à plus tard ? Vos fans envisagent le playback ?
Bon, en plus, votre activité passionnante est fatigante, elle demande d'y consacrer beaucoup de temps, en plus des autres activités. Pas facile, la vie d'artistes (pas forcément bien rémunérée).
Jusqu'au 21 novembre 2025, ça fait presque sept semaines. C'est beaucoup. Et, à l'approche de l'évènement, ça ne va pas s'atténuer. Vas-tu tenir d'ici-là (avec, en plus, tes autres activités et obligations) ? As-tu des périodes de repos chaque jour (pas seulement la nuit) ?
Ouais, vraiment pas sûr qu'une séance suffira, plutôt sûr que ça ne suffira pas.
Pardon, humilité, humour, hasard, confiance, humanisme, partage, curiosité et diversité sont des gros piliers de la liberté et de la sérénité.
Diagnostiqué autiste en l'été 2014
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Re: gestion du conflit
oui c'est ce que je me suis dit aussi mais elles m'ont fait plein de reproches hier en me disant s'être senties blessées dans leur soi disant amitié. mais toutes les exemples que j'ai donnés m'ont fait penser qu'elles ne me respectent pas; de toute façon j'ai un mauvais feeling depuis le départ mais on a fait un premier concert l'an dernier et une a insisté de manière un peu autoritaire pour qu'on fasse d'autres projets, j'aurais du mettre un stop tout de suite parce que j'ai senti assez vite que la relation ne me convenait pas mais je n'ai pas fait confiance à mon ressenti. et puis comme je suis très seule je pense que inconsciemment je me suis projetée en me disant que j'avais besoin de cette relation amicale qui n'en était pas une. mais à chaque fois que je les vois après je me sens pas bien.
en tout cas merci de dire ça, ça me réconforte un peu de lire que quelqu'un d'autre reconnait que leur réactions ne sont pas normales.
oui moi aussi j'ai beaucoup de mal à supporter ça. ça me met dans un état ou je n'arrive plus à réfléchir et à formuler des choses. souvent je finis par pleurer. et les autres s'acharnent sur moi.ad_astra a écrit : ↑vendredi 10 octobre 2025 à 23:47 J'ai aussi personnellement beaucoup de mal à gérer le conflit, notamment car j'ai une aversion aux cris / bruits trop forts... et aux engueulades qui me mettent dans un état de stress monumental et me rendent très souvent malade (coucou les toilettes en urgence) quand elles arrivent
je n'arrive plus à les supporter, et le pire c'est que ça me bouffe même en dehors du temps ou je les vois. mais pour le concert de novembre je me suis engagée je n'ai pas le choix.
l'engagement suivant était payé 2000€ mais effectivement je vais pas le faire même si j'aurais bien besoin des sous, je n'en peux plus. mais j'ai trouvé ça fou qu'elles me reproche en gros de penser aux 2000€ que j'aurai pas alors que j'ai fait une grosse partie du boulot, alors qu'elle soit disant elles pensaient à la relation, ça les avait miné. alors que quand elles on voulu me parler la première chose qu'elles ont demandé c'est si elles pouvaient réutiliser mes arrangements. et si j 'avais rien dit elles auraient sans doute pas cherché à en savoir plus.
mais bon les arrangements je vais quand même les laisser les utiliser de toute façon j'en ferait rien de plus (à part les vendre sur une plateforme mais ça me rapporte à peu près 1 euro tous les 36 du mois). je vais juste omettre de mettre à jour des modifications et des ajouts que j'avais fait sans les ajouter sur le drive. et puis le truc c'est que une des deux est la compagne de mon directeur, j'ai peur que si j'en rajoute ça me retombe dessus. tant pis elles m'ont pris pour une serpillère elles ne l'admettrons jamais mais il faut que j'arrête les frais
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Confirmé par un psychiatre en mars 2024
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Re: gestion du conflit
pour ma part j'ai coupé les ponts avec pleins de personnes (y compris avec ma famille) Du coup je pense que ça renforce aussi le fait que dans des situations comme ça je ne me sens pas légitime à exprimer les choses, j'ai toujours l'impression que c'est moi qui suit en faute. j'ai l'impression que je ne suis capable de supporter personne irl. à part mes élèves avec qui ça se passe bien voir très bien, je ne sais pas pourquoi, peut être parce que je ne les vois que 30mn à 1h chacun par semaine, ou parce que j'ai un savoir à leur apporter et qu'ils m'en sont reconnaissants. et beaucoup sont des enfants, et je trouve la relation avec des enfants plus simple.
oui je pense que clairement il y a de ça . je sentais pas le truc dès le départ, mais j'essayais de me rassurer en me disant quand même y'a des bons moments, à tel moment elles ont été sympas avec moi, à tel moment on a rigolé. et je me suis ajouté un stress inutile alors que j'ai un emploi à temps plein à côté
je crois qu'il faut que j'accepte de ne plus faire de concerts, quand j'avais que mon activité d'enseignante j'allais pas hyper bien mais j'allais quand même mieux. tant pis je peux continuer à bosser mon piano dans mon coin et à jouer pour les concerts de mes élèves.
on communique par whatsapp, je n'ai pas internet sur mon téléphone mais je l'ai chez moi. je l'ai aussi sur mon téléphone en fait je me suis mal exprimée, mais j'ai un forfait mobile avec très peu de data qui ne me permet pas d'aller sur internet.
elles ne viennent pas le découvrir, je l'ai dit à mes collègues (dont elles) en septembre 2024. j'avais envoyé un podcast sur la fatigabilité une fois, une des deux l'avait écouté. mais là quand je dis que je suis fatiguée, elles me disent mais on est tous fatigués. la semaine de la rentrée elles voulaient qu'on se voit le vendredi, le samedi et le dimanche (alors qu'à chaque fois on perd du temps parce qu'elles parlent qu'elles font des trucs qu'elles auraient pu faire avant de leur côté genre imprimer des partitions, lire les choses que j'ai ajouté) . j'ai dit moi j'ai besoin d'au moins une journée de repos avant de reprendre la semaine de cours, et une d'elles a insisté en disant même si on fait que le matin? donc j'ai du insisté parce que c'était vraiment pas possible pour moifreeshost a écrit : ↑vendredi 10 octobre 2025 à 23:53 Et si elles viennent de "découvrir" ton autisme (par ton coming-out non prémédité), c'est nouveau pour elles. Faudra voir si elles sont ouvertes à apprendre à connaître progressivement TON autisme (car c'est différent chez chaque personne autiste). [Notamment la plus grande fatigabilité, tous les facteurs de fatigue amplifiés, qui peuvent amener au syndrome d'épuisement autistique, surtout chez les femmes autistes, et avec le camouflage social.]
haha oui ça aurait été une arnaque complète. mais en fait je pense qu'une personne extérieure a du dire que c'était pas possible parce que finalement elle a cherché quelqu'un d'autre pour jouer à sa place si jamais elle peut pas. pour l'idée de le reporter, je l'avais proposée, ça me semblait le plus logique a faire, mais elle m'avait rembarré direct en haussant le temps, en disant il est programmé dans la saison publique ç'est pas possible
ça va être très dur d'autant que j'appréhende surtout les séances de travail, sans compter la générale le jour j, les concerts. hier j'ai voulu me mettre en mode je dis rien je fais ce qu'elles disent et ça n'a pas marché, j'ai l'impression que que je réagisse ou que je réagisse pas elles me le reprochent, et elles me reprochent de pourrir l'ambiance. donc je ne sais pas comment me comporter avec elles pour en souffrir le moins possible.freeshost a écrit : ↑vendredi 10 octobre 2025 à 23:53 Jusqu'au 21 novembre 2025, ça fait presque sept semaines. C'est beaucoup. Et, à l'approche de l'évènement, ça ne va pas s'atténuer. Vas-tu tenir d'ici-là (avec, en plus, tes autres activités et obligations) ? As-tu des périodes de repos chaque jour (pas seulement la nuit) ?
techniquement oui je peux avoir un peu de temps pour me reposer presque chaque jour, mais c'est dur pour moi la semaine d'accepter qu'il faut que je fasse une pause quand il y a du travail à faire. et en ce moment souvent je suis dans un tel état de stress que ça me bloque, je ne peux rien faire, donc mon travail prend du retard. et le weekend je ressasse et je n'arrive même presque plus à me consacrer à mes intérêts
mais pour la date de novembre je n'ai pas vraiment le choix, je me suis engagée
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Re: gestion du conflit
Leur comportement n'est pas normal, en effet, et l'ambiance délétère dont elles se plaignent, c'est elles qui l'entretiennent, avec leurs remarques, leurs piques, leurs comportements d'exclusion envers toi.
C'est hélas toujours plus simple, quand on est un petit groupe, de dire que c'est "telle personne" (qui se montre différente sur certains aspects) la brebis galeuse, plutôt que de se remettre en question et d'être véritablement à l'écoute de l'autre (exemple type avec la fatigue, elles ont leur propre définition de la fatigue, qui diffère totalement de ce que peut être la fatigue autistique, mais, elles restent enfermées dans leur jugement, c'est tellement plus simple de se dire, même si ce doit être majoritairement insconscient : "ce n'est pas vrai, on sait ce que c'est que la fatigue, c'est squirell qui abuse, et pourquoi on devrait faire plus d'efforts, hein, c'est nous qui sommes en majorité, c'est à elle de s'adapter, et de toute manière elle ne veut rien faire comme nous, c'est elle qui s'isole, franchement, elle n'y met pas du sien, on ne peut pas faire des efforts quand l'autre ne veut pas s'intégrer).
"Vous me reprochez de pourrir l'ambiance. Je suis de mon côté très mal (et là, tu évoques brièvement ce que tu écris, concernant le fait que tu ressasses, que tu es mal durant la semaine, le week-end), alors, je veux bien admettre que quelqu'un qui va mal, ça pourrit l'ambiance, oui. Mais je ne sais pas quoi faire pour que ça aille mieux. On ne se comprend pas. Je suis autiste, je ne comprends pas bien les implicites, les relations sociales, ce qui pour vous est simple ne l'est pas forcément pour moi. J'ai essayé d'expliquer que ma fatigue et mon épuisement en tant que personne autiste n'étaient pas les mêmes que chez les personnes non autistes, même si je sais que pour les non autistes ce n'est pas facile du tout également. Si vous pouviez me dire ce que je peux faire pour améliorer les choses et l'ambiance, je suis à l'écoute. Je ne sais pas quoi faire de mon côté, j'ai l'impression que quoi que je fasse, ça n'ira pas, alors, dites-moi, s'il vous plaît, de manière explicite."
Je ne sais pas si en soi ce serait une bonne solution, mais, comme la situation semble bloquée de toute manière, ça peut peut-être se tenter...
C'est hélas toujours plus simple, quand on est un petit groupe, de dire que c'est "telle personne" (qui se montre différente sur certains aspects) la brebis galeuse, plutôt que de se remettre en question et d'être véritablement à l'écoute de l'autre (exemple type avec la fatigue, elles ont leur propre définition de la fatigue, qui diffère totalement de ce que peut être la fatigue autistique, mais, elles restent enfermées dans leur jugement, c'est tellement plus simple de se dire, même si ce doit être majoritairement insconscient : "ce n'est pas vrai, on sait ce que c'est que la fatigue, c'est squirell qui abuse, et pourquoi on devrait faire plus d'efforts, hein, c'est nous qui sommes en majorité, c'est à elle de s'adapter, et de toute manière elle ne veut rien faire comme nous, c'est elle qui s'isole, franchement, elle n'y met pas du sien, on ne peut pas faire des efforts quand l'autre ne veut pas s'intégrer).
Spoiler :
Une option à envisager peut être de dire les choses explicitement (et de leur demander à s'exprimer elles aussi de façon explicite), quitte à passer par l'écrit :squirell a écrit : ↑samedi 11 octobre 2025 à 12:57 hier j'ai voulu me mettre en mode je dis rien je fais ce qu'elles disent et ça n'a pas marché, j'ai l'impression que que je réagisse ou que je réagisse pas elles me le reprochent, et elles me reprochent de pourrir l'ambiance. donc je ne sais pas comment me comporter avec elles pour en souffrir le moins possible.
"Vous me reprochez de pourrir l'ambiance. Je suis de mon côté très mal (et là, tu évoques brièvement ce que tu écris, concernant le fait que tu ressasses, que tu es mal durant la semaine, le week-end), alors, je veux bien admettre que quelqu'un qui va mal, ça pourrit l'ambiance, oui. Mais je ne sais pas quoi faire pour que ça aille mieux. On ne se comprend pas. Je suis autiste, je ne comprends pas bien les implicites, les relations sociales, ce qui pour vous est simple ne l'est pas forcément pour moi. J'ai essayé d'expliquer que ma fatigue et mon épuisement en tant que personne autiste n'étaient pas les mêmes que chez les personnes non autistes, même si je sais que pour les non autistes ce n'est pas facile du tout également. Si vous pouviez me dire ce que je peux faire pour améliorer les choses et l'ambiance, je suis à l'écoute. Je ne sais pas quoi faire de mon côté, j'ai l'impression que quoi que je fasse, ça n'ira pas, alors, dites-moi, s'il vous plaît, de manière explicite."
Je ne sais pas si en soi ce serait une bonne solution, mais, comme la situation semble bloquée de toute manière, ça peut peut-être se tenter...
Diagnostiquée TSA en janvier 2021. Conjoint diagnostiqué TSA en octobre 2020.
Site : Tout Sur l'Autisme (ressources et documents)
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Re: gestion du conflit
@Curiouser merci pour ton message.
je n'étais vraiment pas bien vendredi soir, et vos messages et le soutien trouvé ici m'aident et me réconfortent vraiment.
je vais réfléchir à ce que tu as écrit
j'ai déjà essayé de leur dire que c'était difficile pour moi, mais du coup elles m'ont dit, tu dis toujours que c'est difficile pour toi (alors que je l'ai pas dit tant que ça ou alors je me rends vraiment pas compte je n'avais même pas pensé à le dire avant que ma psy me le suggère) mais c'est difficile pour nous aussi
elles m'ont reproché de me victimiser
et j'avais expliqué aussi que j'allais vraiment pas bien (en plus j'ai actuellement un anti dépresseur qui ne me convient pas et qui fait l'effet inverse, j'ai rdv chez une psychiatre dans 2 semaines pour demander un changement). vendredi elles m'ont dit nous on a nos problèmes on les garde pour nous.
je n'étais vraiment pas bien vendredi soir, et vos messages et le soutien trouvé ici m'aident et me réconfortent vraiment.
je vais réfléchir à ce que tu as écrit
j'ai déjà essayé de leur dire que c'était difficile pour moi, mais du coup elles m'ont dit, tu dis toujours que c'est difficile pour toi (alors que je l'ai pas dit tant que ça ou alors je me rends vraiment pas compte je n'avais même pas pensé à le dire avant que ma psy me le suggère) mais c'est difficile pour nous aussi
elles m'ont reproché de me victimiser
et j'avais expliqué aussi que j'allais vraiment pas bien (en plus j'ai actuellement un anti dépresseur qui ne me convient pas et qui fait l'effet inverse, j'ai rdv chez une psychiatre dans 2 semaines pour demander un changement). vendredi elles m'ont dit nous on a nos problèmes on les garde pour nous.
je vais peut être essayer simplement de dire ça si elles s'en prennent à moi par rapport à des choses que je dit ou des réactions que je peux avoir (ce qu'elles ont fait vendredi)Curiouser a écrit : ↑dimanche 12 octobre 2025 à 15:37 Si vous pouviez me dire ce que je peux faire pour améliorer les choses et l'ambiance, je suis à l'écoute. Je ne sais pas quoi faire de mon côté, j'ai l'impression que quoi que je fasse, ça n'ira pas, alors, dites-moi, s'il vous plaît, de manière explicite."
Pré diagnostic TSA - février 2024 - réalisé par un binôme de neuropsychologues
Confirmé par un psychiatre en mars 2024
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