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Autrement, bonne idée que de mettre une image au début de chaque chapitre. Quand le livre est fermé, on voit de coté le segment qui s'intercale entre deux chapitres.

freeshost a écrit : ↑mardi 23 mai 2023 à 23:44 Autrement, bonne idée que de mettre une image au début de chaque chapitre. Quand le livre est fermé, on voit de coté le segment qui s'intercale entre deux chapitres.

Tout à fait !

PetitNuage a écrit : ↑mardi 23 mai 2023 à 23:34 J'imagine les heures que tu passées à rédiger ces prompts.

Car effectivement les images générées sont originales
et la part de flou permet de ne pas donner une représentation figée de l'autisme
mais plutôt de traduire le ressenti des personnes autistes.
De plus il y a une belle unité dans tout le livre tant au niveau du style que de la gamme de couleurs, ce qui n'est pas évident à trouver sur le net.

Quelle est la législation concernant la propriété de ces images ?
L'auteur du prompt devrait logiquement être reconnu comme l'auteur des images / ou co-auteur.

Pour midjourney, c’est en effet un peu cela mais pour pouvoir utiliser les images librement ( par exemple dans un livre qui se vend), il faut avoir un abonnement ( que tu peux résilier à tout moment; mais il fait l’avoir eu à un moment donné ; cela dit, pas trop le choix car tu es obligé de générer quand même plusieurs images avant d’avoir celle que tu veux et avec un compte gratuit, tu es limite).

freeshost a écrit : ↑mardi 23 mai 2023 à 22:36 Dommage qu'ils face des images un impératif.

Cela dit, sur les sites d'images dans le domaine public, on trouve quand même un large choix.

Reste à voir - et cela est une autre question - si les images créées à l'aide de logiciels comme Midjourney peuvent être placées dans le domaine public, si les fichiers pour les créer peuvent être librement bidouillées (modifiés, hackés, bricolés). We hack music and sound. What about hacking pictures ?

Ouais, vraiment absurde, cette obligation de mettre des images, d'autant plus que l'autisme est une caractéristique invisible. L'apparence visuelle d'une personne autiste - et même d'une personne non autiste ! - nous en dit si peu (voire rien) sur sa vie.

[C'est comme les clips vidéos... ce ne sont pas eux qui font la musique. Nous écoutons la musique avec nos oreilles, pas avec nos yeux. ]

Autrement, je recommande sans vergogne et sans scrupules ton livre.

Je ne pense pas que j aurais pu avoir ce même type d’image sur le net. Et en plus ce sont des images que j aurais pu retrouver ailleurs. Donc c’est vrai que j’ai préféré ce moyen la ( qui reste assez fantastique je trouve; ce que je peux lui reprocher est plus d’ordre environnemental car l’utilisation de ces ia sont coûteuse en termes d’énergie et c est plus cela qui est gênant…)

Ma critique
Adeline Lacroix : "Autisme au féminin, approches historique et scientifique, regards cliniques"

Une excellente synthèse scientifique de l'autisme chez les femmes. Sur des thèmes beaucoup discutés, le point avec des informations fiables.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... PADmVh3aYE

Et demain, je vous livre l'analyse des 4 phases de l'empathie.

Adeline Lacroix : "Autisme au féminin" - Bonnes feuilles : L'empathie

De bonnes feuilles du livre d'Adeline Lacroix sur l'empathie, avec ses quatre composantes. Extraits pp.96-107. Une analyse méthodique.
https://blogs.mediapart.fr/jean-vincot/ ... vV8MN769Yc

Partagé d'Adeline Lacroix, ce matin, 13/06/2023, sur Facebook

Si mon train veut bien arriver un jour, je serai à priori dans le 13-14 de France Inter aujourd’hui pour parler Autisme au Féminin!

Ouais, entre la Savoie, la Suisse (paraît qu'elle faisait une conférence samedi dernier), Grenoble puis Paris, elle se déplace pas mal aussi.

Intervention à écouter en replay :

https://www.radiofrance.fr/franceinter/ ... 23-8118328

On trouve la vidéo sur YouYoute.

Sur RadioFrance, on peut voir ou écouter sans créer un compte. Mais il y a un petit peu de bâtons dans les roues pour télécharger.

freeshost a écrit : ↑lundi 12 juin 2023 à 10:48 Ouais, entre la Savoie, la Suisse (paraît qu'elle faisait une conférence samedi dernier), Grenoble puis Paris, elle se déplace pas mal aussi.

Oui, c'est vrai, et j'avoue que je suis bien fatiguée d'ailleurs...
(c'était une formation samedi passé )

En tout cas, merci pour le partage @ Margotton91

J'aurais une question pour vous, Weirda, qui êtes dans la recherche scientifique : quels sont les troubles, syndromes, pathologies ou différences qui rangent les sujets parmi les neuroatypiques et ceux qui ne sortent pas les sujets de la neurotypie ? En d'autres termes, dispose-t-on aujourd'hui de définitions claires de ces concepts ?

On distingue de nos jours 10 types de troubles de la personnalité d'après le DSM-5. Environ 10 % des personnes souffriraient d’un trouble de la personnalité.

Toutes sont-elles considérées comme des neuroatypiques ? Par exemple, une personnalité histrionique reste-t-elle néanmoins neurotypique ou est-elle automatiquement basculée dans la catégorie neuroatypique ?

Je viens de terminer "L'autisme au féminin" d'Adeline Lacroix. Très clairement, il est bien documenté et très riche. A conseiller surtout à ceux qui découvrent.
Cependant, j'ai un regret important qui s'explique aussi par le fait que c'est un ouvrage généraliste. Ceci dit je regrette que les ouvrages généralistes ne parlent pas suffisamment des difficultés variables. Si je me réfère à cet ouvrage entre autres, je suis sans doute autiste. Et pourtant mes difficultés n'ont rien à voir avec celles de ma fille qui sont bien plus grandes. Or je me suis longtemps demandé pourquoi il y avait de tels écarts avec des personnes qui parviennent à s'adapter et d'autres qui sont en situation de grand handicap (y compris sans déficience intellectuelle) et j'ai fini par comprendre en lisant certains ouvrages et en comparant différents rapports de bilans. Par exemple, ma fille a un score très élevé au niveau de la rigidité de l'esprit (je simplifie, ce ne sont plus les termes du bilan et je n'ai pas envie d'aller chercher dans mes archives). Or ces différences de fonctionnement conséquentes font que c'est très compliqué pour elle et moi, son aidante. C'est très très compliqué de faire comprendre ses besoins à l'entourage et à chaque fois que je lis un ouvrage comme celui que je viens de terminer, j'en sors en fait démoralisée et beaucoup moins compréhensive avec ma fille. Je rêve donc d'ouvrages qui enfin parle des différences de fonctionnement entre personnes autistes et qui mettent mieux en valeur les nuances de bleu.


Modération (Tugdual) : Déplacement de message depuis ici.

« Comprendre l'autisme au féminin », avec Adeline Lacroix :

Spoiler : ▮▶ : 

Hector74 a écrit : ↑jeudi 12 octobre 2023 à 12:31 J'aurais une question pour vous, Weirda, qui êtes dans la recherche scientifique : quels sont les troubles, syndromes, pathologies ou différences qui rangent les sujets parmi les neuroatypiques et ceux qui ne sortent pas les sujets de la neurotypie ? En d'autres termes, dispose-t-on aujourd'hui de définitions claires de ces concepts ?

On distingue de nos jours 10 types de troubles de la personnalité d'après le DSM-5. Environ 10 % des personnes souffriraient d’un trouble de la personnalité.

Toutes sont-elles considérées comme des neuroatypiques ? Par exemple, une personnalité histrionique reste-t-elle néanmoins neurotypique ou est-elle automatiquement basculée dans la catégorie neuroatypique ?

Bonjour Hector,

C'est une question intéressante et je pense qu'il n'y a pas de définition claire de la neuroatypie. Je questionne d'ailleurs souvent ce concept et son corrolaire "la neurotypie". ce ne sont pas des expressions que j'emploie car elles sont peu représentatives de la réalité. Je suis quasiment sure que l'on peut tropuver des dévaitiosnd e la norme chez tout le monde, et même en termes cérébral; et cela aura un impact différent chez chacun. Par exemple, il y a un homme qui est né avec un seul hémisphère cérébral et tout se passait bien dans sa vie. ce n'est que très tard que l'on s'est rendu compte de cela, lorsqu'il a du faire une IRM. A l'inverse, on ne va pas forcément retrouver des déviations chez toutes le personnes autistes que l'on étudie et c'est pour cela d'ailleurs qu'il n'y a pas de marqueur cérébral de l'autisme à l'heure actuelle. Donc personnellement, je n'emploie pas ces termes qui au final ne sont pas très concrets.
j'espère avoir répondu.