#66
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par astro » jeudi 23 juin 2016 à 15:12
J'ai justement écouté un podcast sur le sujet (podcast science). Et donc oui ces interdiction partent bien des affaires de sang contaminé.
Il faut se remettre en contexte. A l'époque, c'est un fait : les population hémophiles et homosexuelles sont des populations très à risque (fort % de personnes infectées par le VIH) par rapport au reste de la population, donc l’interdiction était objective et basée sur des faits, surtout que le dépistage n'était forcément aussi facile que maintenant.
Maintenant les temps ont changé, mais effectivement il y a beaucoup d'inertie. Plus que l'orientation sexuelle il faudrait se baser sur les pratiques, notamment en cas de changement fréquent de partenaire et/ou relations extra-conjugales.
C'est comme les personnes interdites de don car transfusées : c'est une mesure de précaution, mais je ne crois pas qu'il y ait encore de raison objective de les interdire. Simplement refuser un homo, c'est plus choquant pour la société que refuser une personne transfusée.
Enfin bref il y a beaucoup de choses faites "par précaution", avec raison il y a quelques années, probablement moins maintenant, mais c'est visiblement en train de changer (grâce à ceux qui essayent de changer tout ça je pense, sinon on stagnerai) et il faut simplement laisser un peu de temps je pense.
edit : quant à détecter le VIH après le don, c'est possible mais c'est quand même plus coûteux que de simplement refuser du sang "par précaution". l'EFS n'est pas à but lucratif mais si c'est/c'était moins cher/plus rentable de refuser un donc que de gérer une poche contaminée et devoir la jeter ensuite, ils n'ont pas trop de raison d'arrêter.
Bilan du CRA : HPI, trouble anxieux et traits autistiques mais TSA écarté.
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Papa de 3 enfants dont peut-être une fille "neuroatypique" ?