

Ce que dit l'article, c'est que parmi les autistes il y a 40% d'"autisme de couloir" qu'un clinicien ayant l'expérience de nombreux autistes reconnaît "dès la salle d'attente" / "en moyenne en moins de 10 minutes", donc effectivement pour les 60% restants il n'y a pas de première impression avant évaluation complète.Bubu a écrit :On ne peut pas déceler l'autisme de quelqu'un en l'observant dans un métro.
Tout est dit : le sujet est suffisamment complexe pour que ça occupe des professionnels de santé spécialement formés, il est donc illusoire de s'engager sur ce terrain. Cela peut même s'avérer dangereux, certaines personnes pouvant décider de s'en contenter, et passer ainsi à côté d'un autre trouble, d'une autre pathologie, pour lesquelles des thérapies existent.synapticism a écrit : ↑dimanche 18 août 2019 à 0:49 J'admets que tout ça n'est pas très rationnel, que rien ne vaut un vrai diagnostic etc.
Tugdual a écrit : ↑lundi 5 août 2019 à 20:56
- Sont carrément absents les profils non-verbaux, sinon par la présence de leurs proches.
- Sont très sous-représentés les profils qui ont moins d'attrait et de facilité à communiquer. Des parents de jeunes adultes ont ainsi témoigné qu'ils n'avaient pas envie de venir discuter sur le forum, y compris après avoir regardé un peu les discussions, jugées trop généralistes. On a vu certains venir et lancer des sujets sur leurs intérêts spécifiques, être déçus de trouver peu d'écho, et préférer être présents sur d'autres supports ciblant vraiment leurs centres d'intérêts, plutôt qu'un forum trop généraliste, avec peu de personnes partageant leurs intérêts...
- Sont très sur-représentés les profils les plus à l'aise avec la communication. Beaucoup de membres arrivent d'ailleurs sur le forum dans une démarche de recherche, d'analyse et d'introspection souvent poussée...
Personne ici n'est médecin, et n'est qualifié pour affirmer ou infirmer un TSA.synapticism a écrit : ↑dimanche 18 août 2019 à 0:49 (et vous n'avez pas mis en doute le fait que j'ai un TSA, ça aide)
Oui c'est sûr. Je ne comptais pas avoir de confirmation ou d'infirmation réelle, je me doute bien que ce n'est pas votre rôle.Personne ici n'est médecin, et n'est qualifié pour affirmer ou infirmer un TSA.
Tant que tu n'affirmes pas avoir un TSA sans qu'un diagnostic soit posé, mais que tu le présentes en tant que supposition, il n'y a pas de raison qu'il y ait clivage.
Ce serait d'ailleurs contraire à la charte que nous nous efforçons tous de respecter.
Ses idées sur l'utilité de la notion d'autisme prototypique/franc sont clairement expliquées aussi dans son interview par Jean-Baptiste Alexanian (04/05/2020):olivierfh a écrit : ↑mardi 5 juin 2018 à 8:23Laurent Mottron: L’autisme « franc », Sur le spectre n°5, 2018, p. 5 (indiqué ici)
Et alors là, vous définissez une catégorie - qui est quelque chose que ça c'est vraiment, c'est notre groupe ça, qui essaie d'introduire ça -, qu'on va appeler le prototype. Qu'est-ce que c'est qu'un prototype? Un prototype, c'est l'autiste, c'est la mère de tous les autistes. C'est l'autiste pour lequel on a 99.99% de reliability entre les cotateurs. L'autiste, c'est celui pour lequel le rapport signal sur bruit est le meilleur. Et vous le mettez d'un côté de la place du marché. D'abord, vous allez vous rendre compte que, ça c'est super important dans notre démonstration, que vous allez pas en mettre qu'un de ce côté-là, vous allez en mettre un certain nombre, qu'on va, qu'on va appeler selon les cas, frank autism, ou qu'on va appeler autisme prototypique ou autisme nucléaire.
Et ces autistes-là, un point fondamental c'est qu'ils se ressemblent entre eux. Et ils se ressemblent énormément, et j'ai bien aimé ce que vous dites dans votre affaire, que qu'est-ce que c'est que cette histoire que ce soit un diagnostic de spécialistes, ça n'est pas un diagnostic de spécialistes, par contre les frontières du diagnostic, c'est tellement une affaire de spécialistes que les spécialistes, ils se cassent la gueule là-dessus. (- Oui!) Mais un autiste lambda, avec tout le respect que j'ai pour les lambdas, eh ben ils se ressemblent énormément entre eux. Sur mettons 100 diagnostics que moi je vais poser dans une année, juste des 2 à 5 ans, il y en a à peu près 30 à 40, on peut dire c'est quasiment le même enfant. (- Hm-m.) Ce sont des enfants qui ont, non pas juste les signes DSM et toute la trivialité que vous soulignez très bien, mais qui ont peut-être 20, 30, 40 signes rigoureusement identiques. (- En commun.) Chacun a un sous-ensemble de cet ensemble, va en avoir que 30 sur les 40, mais le niveau d'overlap est extrêmement important.
Ce qu'on dit dans cet article-là qu'on a sorti là, c'est que dans le merdier actuel pour la compréhen-, c'est ça, pour la compréhension et la délinéation de ce qui est autistique et de ce qui est pas autistique, il s'agit justement pas de dire qu'on a le bon critère quand on est au bord de la frontière. Il s'agit de dire que si on veut acquérir des connaissances sur l'autisme, on doit revenir au prototype.
C'est parce, et ça, je veux dire c'est pas, c'est pas moi qui ai trouvé ça, dans les années euh-euh 2000-2005, il était de notoriété publique que les, les PDD-NOS ou TED-NS avaient tellement peu de fiabilité entre les juges qu'on pouvait pas en faire une catégorie d'étude scientifique, parce que si vous les étudiez à Montréal puis vous les étudiez à Paris, vous aviez aucune garantie que c'était les mêmes enfants. (- Exactement.) Vous aviez une telle variabilité que vous pouviez pas les constituer comme un objet de science, à part d'étudier leur variabilité.
J'ai déjà reconnu certains autistes dans les domaines de formations que j'ai fréquenté.(formation professionnelle, collégiale et universitaire) Le plus souvent, je remarquais que la personne avait des traits autistiques et par la suite, elle me confirmait avoir reçu un diagnostique.Autrey a écrit : ↑vendredi 19 mai 2017 à 19:58 Hier j'ai pris le tramway et me suis rendu compte que près de moi il y'avait un ado qui semblait avoir certains traits d'autisme (refermé, parlant comme à lui-même, habits sans effet de mode, tourne le dos aux gens, etc.).
J'ai lu dans un article que dans des aérogares israeliens on apprenait à certains agents à reconnaitre les autistes, l'article ne précise pas comment, je m'étais dis qu'il devait y'avoir pour certains autistes des "signes visibles" d'autisme.
Souvent on m'a dit que j'avais un regard absent même si les gens ne font pas le lien avec l'autisme, et j'ai un très léger strabisme.
Selon l'article ci-dessous 60 % des enfants autistes présenteraient un strabisme.