C'est du Frescobaldi, et c'est formidablement bien joué. Et on sent toute l'importance du tempérament inégal utilisé, dans les fins de phrases. (Les accords parfaits sont majestueux et cristallins).
Je ne sais pas dans quel diapason le clavecin est accordé, sans doute en 415. Donc ceux qui sont habitués au 440 doivent avoir besoin d'un temps d'adaptation. (Oreille absolue).
Seule ombre au tableau, et là je pète au moins plus haut que mon cul, c'est que techniquement, il y a un défaut de jeu : les pouces sont parfois sous le clavier. Or, les 5 doigts doivent toujours être au dessus du clavier.
Mais peu importe, c'est magnifiquement interprété et sans réserve.
C'est une toccata. Mais dès que l' on utilise ce terme on pense à la plus célèbre de JS Bach pour orgue (en ré mineur, qui pourtant aurait été écrite pour violon seul à la base).
Des toccatas, il y en a des centaines. Ce sont des pièces de style libre.
On pourrait dire que ce sont des retranscriptions (en partitions) d'improvisations sur clavier(s).
G. Frescobaldi en a écrit beaucoup. Et la particularité de celles de G. Frescobaldi est qu'elles peuvent aussi bien être jouées sur clavecin que sur orgue. (Le Piano n'existait pas encore vraiment à cette époque, à part quelques prototypes expérimentaux. Bach a testé les prototypes de Cristofori (facteur de clavecins) des premier pianos (-forte) et les a trouvé mauvais. La légende dit qu'en conséquence Cristofori les aurait détruit à la hache ...
C'est peut-être vrai. Mais les légendes urbaines ne datent pas d'aujourd'hui).Je suis tombé par hasard sur cette suggestion par YouTube, et j'en suis enchanté.
Cette interprétation est parfaite. Je le pense vraiment.
Si vous voulez entendre une toccata de G. Frescobaldi interprétée de manière exemplaire, c'est la bonne vidéo.
).
C'est juste un de mes intérêts restreints. (Comme ils disent). C'est une passion.
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