Pour ceux que ça intéresse, donc, jetez-vous sur ces oeuvres si ce n'est déjà fait.
Ils m'ont aussi conseillé de regarder Gravity ... pour la raison exactement inverse

À ce propos :
Wikipedia a écrit : Ron Howard s'est donné beaucoup de mal pour créer un film techniquement précis, faisant appel à l'aide de la NASA pour la formation des astronautes et des contrôleurs de vol de ses acteurs et obtenant l'autorisation de filmer des scènes à bord d'un avion à gravité réduite pour une représentation réaliste de l'apesanteur vécue par les astronautes dans l'espace.
Une équipe d’astrophysiciens est parvenue à la conclusion que de l'eau s'est formée dans des supernovas à effondrement de cœur et à instabilité de paires issues des premières étoiles massives (de population III), seulement 150 millions d’années après le Big Bang. Les principaux sites de production d'eau dans ces restes seraient des noyaux de nuages moléculaires denses, qui dans certains ont été enrichis en eau à des fractions de masse qui n'étaient que de quelques facteurs au-dessous de celles du système solaire aujourd'hui. Ils publient leur étude dans Nature Astronomy.
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En conclusion, on voit que l'eau est sans doute présente partout dès l'enfance de l'Univers, à peine 150 millions d'années après la singularité primordiale, il y a plus de 13,5 milliards d'années. Il reste maintenant à déterminer la quantité d'eau qui a survécu à l'environnement radiatif hostile des premières galaxies...
Et, excellente nouvelle : il se trouve que la France pourra voir cette éclipse de Lune ! Toutefois, attention, tous les Français ne verront pas l’éclipse dans les mêmes conditions.
Les Parisiens, par exemple, verront une éclipse partielle, avec seulement l’entrée dans l’ombre de la Lune. Il faudra se trouver très à l’ouest de la Bretagne pour espérer observer la Lune dans la phase de totalité de l’éclipse. En Martinique et en Guadeloupe, toutes les phases de l’éclipse seront visibles.
Le satellite Gaia a mesuré les positions et les vitesses d’un grand nombre d’étoiles appartenant au disque de notre galaxie. Pour la première fois, on constate une décroissance des vitesses orbitales en fonction de la distance au centre galactique dans la région du halo sombre, ce qui implique une quantité de matière sombre (aussi appelée matière noire) beaucoup plus faible que ce qui était admis jusque-là.
Une équipe de chercheurs vient de montrer l’existence d’une nouvelle galaxie très déficiente en matière noire qui possède des caractéristiques très similaires à d’autres galaxies pauvres en matière noire déjà identifiées (DF2 et DF4). Ces caractéristiques communes signalent l'existence d'une classe de galaxies déficientes en matière noire jusqu'à présent non reconnue. L’étude est publiée dans Astronomy&Astrophysics.
« Les latitudes moyennes d’Europe pourraient être témoins d’aurores boréales ce soir », a indiqué ce 2 juin sur X Vincent Ledvina, doctorant en physique spatiale à l’Institut de Géophysique de l’université de l’Alaska à Fairbanks. Or, la France métropolitaine se trouve entièrement dans cette fameuse zone des latitudes moyennes.
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La situation est suivie par le NOAA, l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique. « L’alerte G3 est valable jusqu’au 2 juin à 21h UTC », soit jusqu’à 23h en France métropolitaine, a indiqué l’agence en milieu de journée. Comme le souligne Xplora, la situation pourrait donc être plutôt favorable pour l’Europe, et donc la France.
Spoiler : ▮▶ :
Des astronomes ont découvert un immense filament de gaz chaud reliant quatre amas de galaxies au sein du superamas de Shapley. Dix fois plus massif que notre galaxie, ce filament apparaît contenir une partie de la matière baryonique « manquante » de l'Univers, confirmant les prédictions des simulations cosmologiques qui allaient dans ce sens. Ils publient leur découverte dans Astronomy&Astrophysics.
On rappelle que, aujourd'hui, plus d'un tiers de la matière normale de l'Univers local manque à l'appel. Elle n'a pas encore été observée, mais elle est nécessaire au bon fonctionnement du modèle cosmologique. Le modèle standard suggère que cette matière insaisissable pourrait exister sous forme de longs filaments de gaz chaud, reliant les groupes d'amas qu'on appelle le WHIM (Warm <hot Intergalactic Medium). Ce dernier présente une faible luminosité de surface et une émission de rayons X mous, ce qui le rend difficile à détecter. Jusqu'à présent, l'émission X du WHIM n'a été détectée que dans un très petit nombre de filaments individuels, tandis que c'est dans un nombre encore plus restreint de filaments, que le WHIM a pu être analysé par spectroscopie.
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En conclusion, Migkas et ses collaborateurs avertissent que, lorsque seules les données Suzaku sont utilisées (sans résoudre toutes les autres sources dans l'ensemble du filament), les propriétés du gaz sont significativement affectées et cela biaise les résultats finaux. C'est grâce à l'ajout des données X profondes de haute qualité, comme celles de XMM-Newton qu'ils ont pu caractériser le WHIM de manière robuste.
Les "baryons manquants" ne sont désormais plus manquants.