

Bon alors A2, c’est bon ?
J'ai connu une austrorusso-italienne qui l'était au petit-déjeuner. ;–)
Pour le moment, j'ai seulement appelé. Mon dossier est toujours là. Ne me reste qu'à passer pour le rouvrir, et me fendre d'une première séance de calibrage du nombre de leçons en fonction de mes capacités.
Si la voiture électrique a connu un tel essor en Chine ces dernières années, c’est avant tout une question de politique générale du pays. Sans juger les choix de Xi Jinping – sujet hautement sensible en Europe –, il faut reconnaître une réalité : la Chine a su mettre les moyens de ses ambitions en matière de transition.
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Obtenir une plaque d’immatriculation pour une voiture thermique peut coûter très cher, souvent quelques milliers d’euros, alors qu’elles sont gratuites pour l’électrique. Les quotas sont très stricts, plusieurs années sont parfois nécessaires pour obtenir le précieux sésame. À Shanghai, ces plaques s’acquièrent même aux enchères, ce qui fait grimper les prix.
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La Chine mise aussi sur des subventions et des exonérations fiscales pour accélérer la transition vers l’électrique. Les automobilistes bénéficient notamment d’une aide à la conversion, comparable à notre ancienne prime à la casse, pour remplacer leur véhicule thermique. Les tarifs des bornes de recharge publiques sont, eux aussi, subventionnés, afin de rendre l’électrique plus compétitif.
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De plus, la guerre des prix fait rage en Chine, où les voitures électriques neuves s’affichent souvent deux à trois fois moins chères qu’en Europe. Même rapporté au niveau de vie local, l’écart reste en faveur des acheteurs chinois.
Elle permettra de poursuivre les responsables d’accidents mortels accompagnés d’une circonstance aggravante (comme la consommation de stupéfiants ou le défaut de permis) pour « homicide routier » et non plus pour « homicide involontaire », un qualificatif dénoncé par les victimes.
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Avec ce délit, les responsables d’accidents mortels de la circulation accompagnés d’au moins une circonstance aggravante seront poursuivis pour homicide routier. Ces circonstances aggravantes sont la violation d’une mesure de sécurité, l’état d’ivresse, la consommation de stupéfiants ou des substances psychoactives, ne pas être titulaire du permis, un dépassement de la vitesse maximale autorisée égal ou supérieur à 30 km/h, le délit de fuite, se servir de son téléphone portable à la main ou avec des écouteurs, le refus d’obtempérer, le rodéo urbain.
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Lorsqu’un conducteur se rendra coupable d’une de ces circonstances, il sera passible de sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende, une peine élevée à dix ans d’emprisonnement et 150 000 euros au-delà de deux circonstances aggravantes. Ce sont les mêmes peines que celles encourues actuellement avec l’homicide involontaire. Un point qui inquiète, alors que certains observateurs estiment que la moyenne des peines prononcées actuellement est de deux ans d’emprisonnement.
Selon l’étude, un utilisateur reçoit en moyenne 80 notifications par jour, parfois plus de 300 en fonction des profils. Le problème, c’est que ces sollicitations ne s’interrompent pas une fois le moteur démarré, à moins de couper totalement le téléphone ou d’activer le mode avion.
Pour quantifier ce danger, une expérience sur simulateur avec 24 conducteurs réguliers a été menée. Chacun a effectué un trajet de 30 minutes, en ville, sur route secondaire et autoroute, avec et sans smartphone. Grâce à un dispositif de suivi du regard, l’étude a pu mesurer la concentration et le temps de distraction à chaque notification reçue. Résultat : les conducteurs passaient en moyenne six minutes par heure à détourner les yeux de la route lorsque leurs notifications étaient actives, pour une moyenne de 12,7 secondes (500 mètres parcourus à l’aveugle à 130 km/h sur autoroute, ou 176 mètres en agglomération) par notification.
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Les vidéos issues de l’expérience montrent des comportements altérés dès les premiers gestes sur le téléphone : arrêts tardifs aux feux, redémarrages lents, non-respect des distances de sécurité, sorties de route pour éviter une collision… L’étude conclut que la prise en compte des notifications double le risque d’accident. L’inattention, autrefois septième cause de mortalité sur la route, est devenue la troisième après la vitesse et l’alcool.
La Chine vient d’officialiser un nouveau standard national pour les systèmes de freinage, qui entrera en vigueur le 1er janvier 2026. L’objectif du texte est d’unifier les règles de sécurité pour les véhicules électriques et hybrides, en imposant une gestion plus stricte du freinage par régénération.
Il n’est pas question d’interdire la conduite à une pédale, mais elle ne pourra plus être activée par défaut à l’allumage du véhicule : ce qui devrait faire râler plus d’un propriétaire d’électrique. Le conducteur devra choisir manuellement ce mode — une façon de s’assurer qu’il est pleinement conscient d’être en conduite à une pédale. Les autorités chinoises veulent éviter les accidents dus à une confusion entre la pédale d’accélérateur et celle de frein, notamment dans les situations d’urgence où le conducteur doit normalement sauter sur les freins. Ils veulent aussi lutter contre les réactions tardives d’appui sur la pédale de frein si nécessaire.
Parmi les autres obligations introduites par cette réglementation, les voitures devront activer les feux stop dès que la décélération dépasse un certain seuil (1,3 m/s²), même sans pression sur la pédale de frein. Il s’agit d’éviter les malentendus avec les autres conducteurs suivant le véhicule, surtout dans le trafic urbain. C’est une règle qui s’applique déjà en Europe : l’allumage des feux stop est obligatoire au même seuil, facultatif entre 0,7 et 1,3 m/s² et interdit en deçà.