"attirance" (dans le sens reconnaissance) entre autistes

[freeshost]

Bienvenue ! Nyxtherion !

Pour en savoir plus le spectre autistique, il est possible de dévorer ici.

Je partage aussi diverses ressources là.

[Jeannot]

Tu parles de femmes autistes comme d’animaux dociles dans une réserve. Tu te crois fragile, mais tu parles comme un prédateur qui rêve d’un monde sans résistance. T’as pas besoin d’un cocon. T’as besoin de limites.

La différence avec les autres, les autistes ça ne grandit jamais, ils resteront toujours des petits enfants qu'ont leurs dit de jamais fumer et que les trucs d'adultes c'est pas bien... Tu trouvera jamais une telle innocence dans n'importe qui de normal... Une femme autiste c'est tout naïf et qui a besoin d'un vrai amour, mais une femme bien saine pas forcément, elle aura déjà tout ce qu'il faut. Il faut apprendre aux handicapés ce qu'est le vrai amour et pas les gâteaux et les dessins animés cloîtré dans leur petite chambre comme les gens qui les enferment le pensent. Ces gens ne connaissent rien de ce qui ne touche pas à leur petit monde qui ne doit jamais être perturbé, on ne peut pas leur apprendre comme ça, mais en rentrant dans leur petit cocon et jouer avec eux dans leur petit monde, peut-être qu'ils comprendront mieux ce qu'est le monde.

[Deoxys]

Tu parles de femmes autistes comme d’animaux dociles dans une réserve. Tu te crois fragile, mais tu parles comme un prédateur qui rêve d’un monde sans résistance. T’as pas besoin d’un cocon. T’as besoin de limites.

La différence avec les autres, les autistes ça ne grandit jamais, ils resteront toujours des petits enfants qu'ont leurs dit de jamais fumer et que les trucs d'adultes c'est pas bien... Tu trouvera jamais une telle innocence dans n'importe qui de normal... Une femme autiste c'est tout naïf et qui a besoin d'un vrai amour, mais une femme bien saine pas forcément, elle aura déjà tout ce qu'il faut. Il faut apprendre aux handicapés ce qu'est le vrai amour et pas les gâteaux et les dessins animés cloîtré dans leur petite chambre comme les gens qui les enferment le pensent. Ces gens ne connaissent rien de ce qui ne touche pas à leur petit monde qui ne doit jamais être perturbé, on ne peut pas leur apprendre comme ça, mais en rentrant dans leur petit cocon et jouer avec eux dans leur petit monde, peut-être qu'ils comprendront mieux ce qu'est le monde.

Je ne perdrai pas de temps à contredire des propos aussi absurdes qu'insultants.

En revanche, je ne peux que m'arrêter sur ton inquiétante logique prédatrice (en complément de ce que t'a répondu Nyxtherion).
Pour rappel, ton précédent message :

De mon expérience perso, je trouves les femmes autistes très mignonnes, vraiment charmantes et naïves... Si je m'imaginait un petit endroit avec que des autistes avec des petites femmes, je serai au monde des bisounours... Dommage qu'elles n'aiment pas les câlins hein... l'autiste c'est comme un petit enfant, ils ont peur de tout ce qui sort de leur petit monde des dessins animés et des gâteaux, moi qui ai chopé le diagnostic, je me retrouve parmi ces petits enfants, mais je dois leur apprendre des choses sur le monde plus que l'inverse.

(Et dans le second, tu dis qu'"il faut apprendre aux handicapés ce qu'est le vrai amour", et qu'il faut "rentr[er] dans leur petit cocon et jouer avec eux dans leur petit monde, peut-être qu'ils comprendront mieux ce qu'est le monde".)


Le problème de fond ici, c'est que tu sexualises/romantises la condition d'enfant des femmes autistes (qui donc est une généralité fausse mais une réalité à tes yeux), tu vas jusqu'à fantasmer un lieu uniquement peuplé d'elles (avec le terme bonus ultra-sexiste de "petite femme").
Tu te désoles qu'elles n'aiment pas les câlins (fausse généralite en passant).
Tu évoques une supériorité dans ton statut vis-à-vis d'elles, tu dis être celui qui dois leur apprendre des choses... Mais pas juste des choses théoriques, du savoir (quoique même là ça ne serait pas ton rôle) : des choses que tu leur apprendrais en "rentrant dans leur cocon et en jouant avec elles", des choses comme "ce qu'est le vrai amour"... Ce qui correspond à du grooming.


Pour rentrer dans ta propre logique, si selon toi les autistes, et plus particulièrement ici les femmes autistes, sont comme des enfants :

• Pourquoi alors imaginer quoi que ce soit de sexuel et/ou d'amoureux avec elles ?
• Ne faudrait-il pas du coup t'intéresser uniquement aux femmes non-autistes (bien adultes) ?
• Tu ne te rends donc pas compte que des traits enfantins ne devraient rien avoir d'attirant pour des adultes ?
• Donc des "enfants" laissés avec une seule et unique personne qui leur est supérieure dans sa supposée meilleure connaissance du monde, plutôt qu'un scénario alarmant, ce serait pour toi un doux rêve ("le monde des bisounours") ?

Ce sont des questions rhétoriques, ayant pour but de bien mettre en évidence la prédation de ta logique — quand bien même elle resterait cantonnée à ta pensée.

[ikh]

Jeannot: « Docteur, je ne suis jamais arrivé jamais à faire l'amour, j'ai toujours très mal aux yeux avant. Pourquoi ? »
Docteur: « Ça, c'est à cause du spay au poivre. Retournez en cellule, maintenant. »

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De mon expérience perso, je trouves les femmes autistes très mignonnes, vraiment charmantes et naïves... Si je m'imaginait un petit endroit avec que des autistes avec des petites femmes, je serai au monde des bisounours... Dommage qu'elles n'aiment pas les câlins hein... l'autiste c'est comme un petit enfant, ils ont peur de tout ce qui sort de leur petit monde des dessins animés et des gâteaux, moi qui ai chopé le diagnostic, je me retrouve parmi ces petits enfants, mais je dois leur apprendre des choses sur le monde plus que l'inverse.

Je rejoins malheureusement les commentaires précédents : ça sonne vraiment "gros dégueulasse", prédateur voire limite avec tendances pédophiles formulé de la sorte...

Outre ces aspects, je trouve ça extrêmement dommage de vouloir coller toutes les femmes autistes dans la même case... Le spectre de l'autisme étant suffisamment large pour qu'il y ait énormément de façon différentes de l'être, de le vivre, y compris (ou non) au niveau des relations amoureuses. Bref, ce genre de propos est clairement choquant à lire, non seulement en termes de méconnaissance manifeste de la diversité des profils qui peuvent être regroupés sous le drapeau "TSA" mais aussi sur le plan de la morale.